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Deux étudiantes américaines en médecine ont porté plainte la semaine dernière contre le Valencia College en Floride. Elles reprochent à l'université des examens vaginaux contraints.

Après plusieurs semaines de "grande souffrance", elles se sont décidées à porter plainte contre l’université de Valencia (Floride). En cause : des sondes vaginales auxquelles elles ont été contraintes de se soumettre dans le cadre de leur formation. Une pratique courante en première année de médecine, se défend l’université.

La plainte, déposée la semaine dernière par ces deux étudiantes en seconde année, dévoile le quotidien dans leur faculté de médecine. Un lieu où l’examen de leurs organes sexuels serait fréquent, et que les jeunes filles accepteraient de crainte de voir baisser leurs résultats ou d’être "blacklistées" par un futur employeur. "L’université assure que ces sondes vaginales sont déposées sur la base du volontariat mais en réalité, ce n’est pas le cas", dit le procès-verbal que CNN s’est procuré.

"Stimulation sexuelle"

En outre, ces séquences se dérouleraient "sans un minimum de respect de l’intimité". Les plaignantes assurent en effet qu’elles se seraient déshabillées dans une cabine avant de se couvrir d’une simple serviette, pour traverser la salle d’examen sous les yeux des professeurs et des autres étudiants. L’examen est ensuite réalisé par une étudiante en seconde année, laquelle n’hésiterait pas à "stimuler sexuellement" les jeunes femmes pour faciliter le test.

Selon Chris Dillingham, l’avocat des deux plaignantes, la plainte a été déposé contre l’Etat de Floride car deux amendements de la Constitution des Etats-Unis aurait été violés. "Je ne suis pas médecin mais elles sont victimes de violences psychologiques", argue l’avocat. Vertement critiquée, l’université a réagi par un communiqué dans lequel elle défend "une pratique acceptée à l'échelle nationale".