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Waha

[Fête] Le hanami [GON] - Lun 10 Aoû 2015 - 0:23









Je reprends à nouveau un article de Wikipédia pour vous parler de l'hanami !
Pourquoi ? parce que je n'y connais rien je pense que Wikipédia sera la bonne source !!

Le hanami (花見, littéralement, « regarder les fleurs »), ou o-hanami avec préfixe honorifique, est la coutume traditionnelle japonaise d'apprécier la beauté des fleurs, principalement les fleurs de cerisier (sakura), lorsqu'à partir de fin mars ou début avril, elles entrent en pleine floraison.

De nos jours, le hanami se résume souvent à profiter de cette saison pour pique-niquer, discuter, chanter sous les cerisiers en fleur.
Cette coutume est au printemps ce que momijigari, l'observation de kōyō (le changement de couleur des feuilles), est à l'automne.

Il existe aussi une forme de hanami concernant l'abricotier du Japon (ume), précédant celui des cerisiers du Japon, ainsi que du pêcher, succédant aux cerisiers.
Si les cerisiers du Japon sont plus populaires pour les hanami, particulièrement chez les jeunes (il s'agit d'un prétexte pour boire de l'alcool entre amis), les personnes plus âgées préfèrent l'atmosphère des hanami de l'ume.




# Histoire repris sur wikipedia

La pratique du hanami est vieille de plusieurs siècles.
On considère que la coutume aurait commencé durant la période Nara (710-784) à l'époque où la dynastie chinoise Tang a fortement influencé le Japon, entre autres en apportant la coutume d'apprécier les fleurs.
Cependant, c'était les fleurs d'ume que les gens admiraient à cette époque, et ce n'est que durant la période Heian que les sakura ont commencé à attirer plus d'attention.
Depuis cette époque, dans le tanka et le haïku, le mot fleur est très fortement lié au sakura.

Les sakura étaient à l'origine employés comme annonciateur de la saison de plantation du riz.
Les gens croyant à l’existence de dieux à l’intérieur des arbres faisaient des offrandes aux pieds des sakura.
Ensuite, ils participaient à l’offrande en buvant du saké.

L'empereur Saga, qui a donné son nom à la région de Sagano, et qui vécut à la période Heian, a adapté cette coutume et en a fait des fêtes de « contemplation des fleurs » accompagnées de saké et de mets variés, sous les branches des cerisiers en fleur dans la cour impériale à Kyōto.
Des poésies étaient écrites, louant la délicatesse des fleurs, qui étaient vues comme une métaphore de la vie elle-même, lumineuse et belle, mais passagère et éphémère.
Ceci serait le début de la coutume des hanami.

La coutume a été, à l’origine, limitée à l’élite de la cour impériale, mais s'est rapidement répandue à la société des samouraïs, et, à partir, de la période Edo aux gens du peuple.
Sous les arbres de sakura, ils prenaient un repas et buvaient du saké dans l’allégresse.
Le cerisier devint alors l'un des thèmes importants du rakugo, alors loisir préféré du peuple.





# De nos jours repris sur wikipedia

De nos jours, la coutume existe toujours. Durant la période de floraison des cerisiers, les Japonais partent pique-niquer en famille ou entre amis sous ces arbres.
Les moments les plus appréciés sont l’apparition des premières fleurs (開花,kaika) que guettent les photographes et la période de pic de floraison (満開,mankai).
Il est coutumier de boire alors de l'alcool, parfois trop : en 2012, sur les neuf premiers jours de hanami, 74 personnes ont été emmenées aux urgences pour intoxication alcoolique aiguë à Tokyo.

Durant les émissions de météo à la télévision, mais aussi sur Internet et sur téléphone mobile, la progression de l'éclosion est représentée.
Cette ligne de front (桜前線,sakurazensen) permet de connaître le moment où les cerisiers éclosent.
Elle part de l'archipel d'Okinawa (au sud) et remonte jusqu'à Hokkaido en l’espace d'un mois.

À Kyôto, dans la région de Sagano, on peut voir plusieurs centaines de sakura à Arashiyama et plusieurs milliers de Japonais s'adonnant aux hanami.
À Tokyo, les parcs d'Ueno et de Shinjuku sont des lieux prisés, les jardins Hama-rikyū et Koishikawa kōraku étant également fameux.
Le début d'une nouvelle de l'écrivain Motojirō Kajii est devenu proverbial à propos du hanami : « Sous les cerisiers sont enterrés des cadavres ! » (1927)

Pour tous les contemplateurs des Sakura, il existe des spots à ne pas rater, sur l'ensemble du territoire nippon.
Tout d'abord, l'une des premières régions concernées est la péninsule d'Izu, au Sud Ouest de Tokyo, dans la préfecture de Shizuoka.
Voici une liste de quelques spots incontournables où faire des Hanami au Japon:

- Tokyo: Shinjuku Gyoen, parc d'Ueno, parc de Yoyogi, Parc de Sumida, Rivière Meguro, Koishikawa Kōraku-en, ...
- Kyoto: passage de la philosophie, Arashiyama, Kiyomizudera, ...
- Osaka: Château d'Osaka, Parc Kema Sakuranomiya, ...




# Lieux repris sur wikipedia

Il existe une liste officielle établie en 1990 par l'association des cerisiers du Japon (Nihon sakura no kai) des cent lieux les plus réputés pour la beauté de leur sakura en fleurs :

  • Hokkaidô : château de Matsumae, alignements de cerisiers de la route de Nijukken

  • Tohoku : château de Hirosaki, étang d'Ashino, château de Morioka, parc des expositions de Kitakami, château de Funaoka, bords de la rivière Shiraishi à Ôgawara et Shibata, parc Senshû à Akita, parc Mato à Yokote, demeures de samouraï de Kakunodate, bords de la rivière Hinokinai à Senboku, parc Tsuruoka, mont Eboshi, château de Tsuruga, château de Kasumiga, Miharu Takizakura (cerisier « cascade »)

  • Kanto : avenue Heiwa dôri et parc Kamine à Hitachi, parc Seihô à Naka, avenue Nikkô kaidô à Utsunomiya, mont Taihei, Senbonzakura sur la pente sud du mont Akagi, parc Sakurayama à Fujioka, parc Ômiya à Saitama, alignement de cerisiers de Kumagaya, Tôrinuke no sakura à Nagatoro, parc Izumishizen à Chiba, parc Shimizu à Noda, parc Mobara, parc Shinjuku Gyoen, parc d'Ueno Onshi, parc de la Sumida, parc Inokashira à Musashino, parc Koganei, parc Mitsuike à Yokohama, parc Kinugasayama à Yokosuka, château d'Odawara

  • Chibu : Ôkôzu bunsui à Tsubame, parc Muramatsu à Gosen, parc Takada à Joetsu, parc Matsukawa à Toyama, château de Takaoka, jardin Kenrokuen à Kanazawa, parc
  • Asuwayama et rivière Asuwa à Fukui, parc Kasumigajô à Sakai, parc Ôboshi à Fujikawa, parc Garyô à Suzuka, parc du château de Komoro, château de Takatô, Hyakujûrôzakura et bords de la rivière Shin-Sakai à Kakamigahara, parc Neodani Usuzumi à Motosu, Kamagatani à Ikeda, Sakura no sato à Itô, cimetière Fuji reien à Oyama, Shiki no michi au bord de la rivière Yamazaki et parc Tsurumai à Nagoya, château d'Okazaki, bords de la rivière Gojô à Ôguchi, Iwakura et Kônan

  • Kansai : Mitake à Tsu, bords de la rivière Miyagawa à Ise, parc Hô à Nagahama, Kaizu Ôsaki à Takashima, Arashiyama, Omuro zakura, temples Ninna et Daigo à Kyoto, mont Kasagi, hôtel de la Monnaie et parc du château d'Osaka à Osaka, parc de l'Exposition universelle à Suita, château de Himeji, parc d'Akashi, Shukugawa à Nishinomiya, parc de Nara, château de Yamatokōriyama, mont Yoshino, temple Kimiidera à Wakayama, temple Negoroji à Iwade, bord du barrage de Shichikawa à Kozagawa

  • Chugoku : château de Tottori, parc Utsubuki à Kurayoshi, château de Matsue, bords de la rivière Hii à Unnan, château de Tsuyama, parc Senkôji à Onomichi, parc d’Ueno à Shôbara, parc Tokiwa à Ube, pont Kintai et parc Kikkô à Iwakuni

  • Shikoku : parc Seibu à Tokushima, parc Kotohiki à Kannonji, château de Matsuyama, parc Kagamino à Kami, parc Makino à Sakawa ;
  • Kyushu : parc Nishi à Fukuoka, parc Ogi, parc Ômura, château de Kumamoto, alignements de cerisiers à Minamata, bords du barrage d'Ichifusa à Mizukami, château d'Oka à Takeda, parc Mochio à Miyakonojô, parc Tadamoto à Isa

  • Okinawa : château de Nago.






# En dehors du Japon repris sur wikipedia

Des hanami se déroulent à Taïwan, en Corée, aux Philippines et en Chine.

Aux États-Unis, le hanami est aussi devenu populaire.
En 1912, le Japon offrit 3 000 sakura aux États-Unis pour célébrer l'amitié entre les deux nations.
Ces arbres furent plantés à Washington, D.C., et 3 800 arbres supplémentaires furent donnés en 1965.

Ces sakura continuent d'être une attraction touristique et le Festival des cerisiers en fleurs de Washington se déroule sur deux semaines chaque année au début du printemps ;

À Macon, dans l'État américain de Géorgie, se déroule également le International Cherry Blossom Festival.
La ville est connue comme la « capitale mondiale du cerisier » puisque près de 300 000 sakura y sont plantés.

À Paris, au parc de Sceaux est célébrée une fête des cerisiers en fleurs.

À Brooklyn, le Annual Sakura Matsuri Cherry Blossom Festival a lieu en mai au jardin botanique de Brooklyn.
Ce festival est célébré depuis 1981 et constitue l'une des attractions les plus connues du jardin.
Des célébrations similaires se déroulent à Philadelphie avec le Festival des cerisiers en fleurs Subaru et dans d'autres villes des États-Unis.

Le hanami est aussi célébré dans plusieurs pays d'Europe.
Par exemple, en Finlande, les gens se réunissent pour le hanami à Helsinki.
Plus de 200 cerisiers sont plantés à Kirsikkapuisto et fleurissent à la mi-mai.
Dans la ville de Rome, c'est au parc de l'Esposizione Universale di Roma qu'un hanami se déroule, puisque ce dernier abrite de nombreux cerisiers donnés par le Japon en 1959.
En région parisienne, cet événement est célébré dans le parc de Sceaux (Hauts-de-Seine) et place Pierre-Mac-Orlan (Paris, 18e arrondissement).




# Le hanami dans l'art repris sur wikipedia

La figuration des fleurs de cerisier est un thème récurrent dans l'ukiyo-e et en particulier dans les « peintures de saison » (shiki-e) ou de « vues célèbres » (meisho-e).
La floraison des cerisiers est souvent utilisée pour souligner le caractère éphémère de la beauté.




Ukiyo-e du Dit du Genji, ch. 20, Hana no en (花宴?) par Kunisada (1852).




Peinture de la période Edo figurant un hanami.




Hanami à Osaka.




Femmes à Edo admirant la floraison des cerisiers de Toyohara Chikanobu.




Hanami bentō de Hiroshige.




Œuvre d'Utagawa Kunisada.


Le début d'une nouvelle de 1927 de l'écrivain Motojirō Kajii est devenu proverbial à propos du hanami : « Sous les cerisiers sont enterrés des cadavres ! »

Le hanami se retrouve aussi dans le cinéma.
On pourra notamment mentionner les œuvres suivantes :

  • Cherry Blossoms, film allemand de Doris Dörrie, sorti sur les écrans en 2008

  • 5cm Per Second (秒速5センチメートル, Byōsoku go senchimētoru) est un film d'animation japonais réalisé par Makoto Shinkai en 2007

  • Sakura no mori no mankai no shita (桜の森の満開の下), film japonais de Masahiro Shinoda sorti en 1975







# Quelques photos



















Plus d'infos : wikipedia





Waha

[1868 - 1912] Ère Meiji [GON] - Lun 10 Aoû 2015 - 0:15






Ère Meiji

 



Dans ce sujet, je reprendrais la fiche Wikipedia sur l'ère Meiji !
N'hésitez pas à rajouter des informations !

L'ère Meiji (明治時代,meijijidai) est la période historique du Japon entre 1868 et 1912. Initiée par la restauration de Meiji, elle est comprise entre l'ère Keiō (fin de l'époque d'Edo) et l'ère Taishō. Cette période symbolise la fin de la politique d'isolement volontaire appelée Sakoku et le début de politique de modernisation du Japon.
Le Japon de l’ère Meiji était en perpétuel état de crise, il recherchait un certain équilibre intérieur difficile à acquérir face à la complexité du monde extérieur et avait la nostalgie du temps passé, mais son désir de changement le pousse à se révolter contre son passé. Ce fut une lutte épique qu’il livra pendant des années de bouleversement social, politique et culturel. Il tira parti de cette « lutte » en rêvant et réalisant de grandes entreprises, des avancées dans les domaines de l’industrie, de l’économie, de l’agriculture et en matière d’échanges commerciaux.



Historique




# Restauration de l'empereur
 

Avant l'ère Meiji, le Japon était un pays fermé. Entrer ou revenir dans l'archipel, sans autorisation expresse, était puni de mort immédiate, ceci était valable autant pour les Japonais que pour tout étranger. Mis à part certains voyages très officiels vers la Corée et la Chine, les seuls contacts avec l’extérieur se faisaient à Nagasaki. Cet isolationnisme appelé « Sakoku » a coïncidé avec 250 ans de paix intérieure, de relative prospérité économique et a permis d’affiner et de perfectionner les arts. Mais le système féodal rigide de classe sclérosa lentement les Han et plus particulièrement l'administration Tokugawa.

L’empereur était le représentant spirituel, « descendant » de la déesse du soleil, Amaterasu. Le pouvoir réel était détenu par le shogun. La famille Tokugawa, depuis le shogun Iemitsu Tokugawa a fourni tous les shoguns du sakoku. L’empereur « régnait » depuis son palais de Kyoto (qui existe toujours aujourd'hui), tandis que le Shogun dirigeait le pays depuis Edo, aujourd’hui Tokyo (500 km séparent les deux villes).

En 1853, le commodore Perry fut envoyé par le gouvernement des États-Unis d'Amérique et porta une lettre du président Millard Fillmore avec, pour mission, l'ouverture des routes commerciales. Il amène alors l'escadron des Navires noirs au large d'Uraga dans la baie de Tokyo. Devant le refus par le shogun d'ouvrir les ports de la ville, le commodore menace de bombarder la ville, à l'aide des canons embarqués sur son navire.

Le pays fut ensuite soumis à la pression d'ouverture par d’autres puissances étrangères. Devant la menace réelle de la technologie militaire occidentale, le Bakufu céda devant les exigences américaines et signa les Traités inégaux de la Convention de Kanagawa, puis du Traité d'amitié anglo-japonais en 1854. La période qui suit est marquée par des rébellions anticolonialistes, des assassinats politiques et, de façon générale, d'une perte de confiance dans le régime shogunal.

En novembre 1867, le 15e shogun Tokugawa régnant, Yoshinobu Tokugawa, abdiqua volontairement, en refusant de nommer un successeur, déclarant que son devoir était de laisser le pays s’ouvrir pour permettre son évolution. De plus, la mort de l'empereur Kōmei en janvier de la même année, donna l'occasion au jeune prince Mutsuhito, devenu le successeur de son père, d'abattre définitivement les partisans du shogunat (Guerre de Boshin) et devenir ainsi le représentant de cette réforme. Cette Restauration a donc été inspirée « par le haut » et n’était ainsi pas due à une révolution populaire. Après son accession au trône, l'une des premières décisions symboliques du jeune souverain fut le transfert officiel de la capitale impériale du Heian-kyō (Kyōto) à l'ancienne résidence des shoguns (qui est encore aujourd'hui le Palais impérial), à Edo, ville qui fut aussitôt rebaptisée « Tokyo », c'est-à-dire la « Capitale de l'est ».

C'est ainsi que l’ère Meiji commença officiellement le 23 octobre 1868, permettant ainsi l’entrée organisée et volontaire du Japon dans l’ère industrielle – quoique parfois soumis aux pressions étrangères - et donc l'abandon d’un régime essentiellement féodal. Il s'agissait pour le Japon de se moderniser au plus vite, afin de traiter d'égal à égal avec les Occidentaux pour éviter de tomber sous leurs dominations (comme ce fut le cas pour la Chine durant la même période avec les « traités inégaux »). C'est pourquoi l'archipel fut l'une des rares contrées d'Asie à n’avoir jamais été « colonisée » par aucun autre pays. Bien au contraire, l'Empire japonais deviendra à son tour, quelques années plus tard, une « puissance coloniale » importante : la première guerre sino-japonaise en 1894-1895, permettra à l'Empire du Soleil Levant (par le traité de Shimonoseki) de mettre la main sur Taïwan, l'archipel des Pescadores et la presqu'île du Liaodong, ainsi que de placer la Corée sous sa sphère d'influence (signature d'un traité d'alliance militaire).

La première réforme a été la promulgation de la Charte du serment en 1868, un exposé général des objectifs des dirigeants Meiji pour remonter le moral du pays et gagner un soutien financier pour le nouveau gouvernement.

- Mise en place d'assemblées délibérantes
- La participation de toutes les classes dans les affaires politiques
- L'abrogation des lois somptuaires et des restrictions de classe sur l'emploi
- Remplacement des «mauvaises coutumes du passé» avec les «justes lois de la nature»
- La recherche de la connaissance internationale afin de renforcer les fondements de la domination impériale


La fin de la domination politique exclusive du Bakufu était implicite dans la Charte, ainsi qu'un mouvement vers la participation démocratique. Pour la mettre en œuvre, une constitution en 1889 avec onze articles a été élaborée. En plus de fournir un nouveau Conseil d'État, les organes législatifs et les systèmes de rangs pour les nobles et les fonctionnaires, elle a limité la tenure de bureau à quatre ans, a permis le scrutin public, un nouveau système de taxation et a ordonné de nouvelles règles administratives locales.

Autre réforme importante, l’abolition de la classe guerrière des samouraïs. Les hans ont été remplacés par les préfectures en 1871. Un certain nombre de samouraïs prirent alors le parti d'abandonner volontairement le métier des armes pour se reconvertir dans le monde des affaires. Beaucoup furent ainsi placés à la tête d'entreprises créées par le pouvoir impérial, devenant donc des acteurs importants dans les débuts de l'industrialisation du pays. D'autres se mirent au service de l'État en entrant soit en politique (les premiers Premiers ministres sont quasiment tous issus de cette ancienne classe guerrière), soit en participant à la création de l'Armée impériale japonaise qui fut confiée à des officiers instructeurs britanniques, français et allemands.

Mais cette réforme radicale ne fut pas acceptée par tous et provoqua en 1877 une révolte : la rébellion de Satsuma menée par l'un des fondateurs de la nouvelle ère, Takamori Saigō, et qui fut aussi alimentée par des réflexes xénophobes et conservateurs de la société japonaise d'alors. Celle-ci sera rapidement matée au bout de six mois par les forces impériales.





# Politique

Les fonctionnaires des anciens clans vainqueurs contre le Bakufu des domaines de Satsuma, Chōshū, Tosa et Hizen prennent place dans les ministères, et ceci pour des décennies à venir. Le "triumvirat" de l'alliance Satcho, Ōkubo Toshimichi, Saigō et Kido Takayoshi détient des postes clés autour du jeune empereur.

L'un des principaux partisans du gouvernement représentatif était Itagaki Taisuke (1837-1919), un leader puissant de Tosa qui avait démissionné du Conseil d'État après l'affaire coréenne en 1873. Itagaki a cherché pacifiquement les moyens de se faire entendre au sein du gouvernement. Il a commencé une école et un mouvement visant à établir une monarchie constitutionnelle et une assemblée législative. Itagaki et d'autres ont écrit le Mémorial de Tosa, en 1874, critiquant le pouvoir illimité de l'oligarchie en place et appelant à la création immédiate d'un gouvernement représentatif.

Entre 1871 et 1873, une série de lois foncières et fiscales ont été adoptées comme base pour la politique fiscale moderne. La propriété privée a été légalisée, les actes ont été publiés et les terres ont été évaluées à la juste valeur marchande des impôts payés en espèces, plutôt qu'en nature comme à l'époque féodale, et à des taux légèrement inférieurs.

En 1873, le Japon bascule du calendrier luno-solaire chinois au calendrier grégorien1. Les dates des fêtes chinoises lunaires, comme la Tango (端午) passent également du calendrier chinois au calendrier solaire.

Insatisfait du rythme de la réforme, après avoir rejoint le Conseil d'État en 1875, Itagaki organisa ses disciples et les autres promoteurs de la démocratie dans le pays Aikokusha pour inciter la création d'un gouvernement représentatif en 1878. En 1881, il fonde l'Jiyuto (Parti libéral), influencé par les doctrines politiques françaises.

Shigenobu Okuma en 1882 établit le Kaishintō, parti inspiré à l'exemple d'une démocratie constitutionnelle de type britannique. En réponse les bureaucrates du gouvernement, les élus locaux et d'autres conservateurs établissent le Teiseitō, un parti pro-gouvernemental. De nombreuses manifestations politiques suivirent, certaines d'entre elles violentes, entraînant des restrictions supplémentaires des gouvernements. Ces restrictions entravent les partis politiques et conduisent à des divisions en leur sein. Le Jiyuto, qui s'était opposé au Kaishinto, fut dissous en 1884 et Okuma démissionna en tant que président du Kaishinto.

Les chefs de gouvernement, longtemps préoccupés par les menaces violentes à la stabilité et la scission du leadership après l'affaire de Corée, sont généralement convaincus que le gouvernement constitutionnel devrait un jour être mis en place. Le chef de file Chōshū, Kido Takayoshi, favorisa une forme de gouvernement constitutionnel dès 1874 et plusieurs propositions de garanties constitutionnelles furent rédigées. Cependant, tout en reconnaissant les réalités des pressions politiques, l'oligarchie était déterminée à garder le contrôle. Ainsi, seules des mesures modestes ont été prises.

La Conférence d'Osaka en 1873 aboutit à la réorganisation de l'administration d'un système judiciaire indépendant et d'une chambre des anciens, Genrōin, chargée d'examiner les propositions de la législature. L'empereur déclare que «le gouvernement constitutionnel doit être mis en place par étapes progressives», il ordonne au Conseil des Anciens de rédiger une constitution.

Trois ans plus tard, la Conférence des gouverneurs préfectoraux établit des assemblées préfectorales élues. Bien que limités dans leur autorité, ces ensembles représentent une évolution dans le sens d'un gouvernement représentatif au niveau national, et, en 1880 des assemblées sont également formées dans les villages et les villes. La même année, les délégués de vingt-quatre préfectures tiennent un congrès national pour établir la Kokkai Kisei Domei (Ligue pour la mise en place d'une Assemblée nationale).

Bien que le gouvernement ne s'opposait pas au parlementarisme, confronté aux «droits du peuple» il continua à contrôler la situation politique. De nouvelles lois en 1875 interdisent la presse de critiquer le gouvernement et l'examen des lois nationales. La loi sur les réunions publiques (1880) limite sévèrement les rassemblements publics en interdisant la participation des fonctionnaires et nécessitant une autorisation de la police.
Dans le cercle dirigeant, cependant, et en dépit de l'approche conservatrice de la direction, Okuma continue solitairement de promouvoir le style britannique. Un gouvernement avec des partis politiques et un cabinet organisé par le parti majoritaire, responsable devant l'assemblée nationale. Il appelle à des élections pour 1882 et une assemblée nationale en 1883. Ce faisant, il précipite une crise politique qui se conclut par un édit impérial en 1881, déclarant l'établissement d'une assemblée nationale en 1890.

Rejetant le modèle britannique, Iwakura Tomomi et d'autres conservateurs empruntent beaucoup au système constitutionnel prussien. Un membre de l'oligarchie Meiji, Ito Hirobumi, originaire Chōshū longtemps impliqué dans les affaires du gouvernement, fut chargé de rédiger la constitution japonaise. Il mena une mission d'étude à l'étranger en 1882, passant le plus clair de son temps en Allemagne. Il rejeta la Constitution des États-Unis comme «trop libérale» et le système britannique comme trop lourd avec un parlement ayant trop de contrôle sur la monarchie, les modèles français et espagnol ont été rejetés comme tendant vers le despotisme.

Ito est nommé responsable du nouveau Bureau d'Investigation des systèmes constitutionnels en 1884 et le Conseil d'État est remplacé en 1885 par un cabinet dirigé par Ito comme Premier ministre. Les postes de chancelier, ministre de la gauche, et le ministre de la droite, qui existaient depuis le septième siècle ainsi que les postes de conseillers de l'empereur sont abolis. À leur place, le Conseil privé a été créé en 1888 pour évaluer la future constitution et conseiller l'empereur.

Afin de renforcer l'autorité de l'État, le Conseil suprême de guerre est créé sous la direction de Yamagata Aritomo, originaire Chōshū, qui est crédité de la fondation de l'armée japonaise moderne et qui allait devenir le premier ministre du gouvernement constitutionnel. Le Conseil suprême de guerre met au point un système de style allemand avec un général, chef de cabinet, ayant un accès direct à l'empereur et qui pourrait fonctionner indépendamment du ministre des armées et des fonctionnaires civils.

Lorsque finalement accordée par l'empereur comme un signe de partage de son autorité et de don de liberté à ses sujets, la Constitution de 1889 de l'Empire du Japon (la Constitution de Meiji) instaure la Diète impériale (Teikoku Gikai). Composée d'une Chambre des représentants élue populairement par une partie très limitée de citoyens de sexe masculin, de plus de vingt-cinq ans et payant une taxe, soit environ un pour cent de la population, de la Chambre des pairs, composée de la noblesse et de personnes nommées par l'empereur, et un cabinet responsable devant l'empereur et indépendant du pouvoir législatif. Néanmoins, en dépit de ces changements institutionnels, la souveraineté résidait encore en l'empereur sur la base de son ascendance divine.

La nouvelle constitution spécifie une forme de gouvernement qui était encore de caractère autoritaire, avec l'empereur qui détient le pouvoir ultime et n'accorde que des concessions minimes aux droits du peuple et aux mécanismes parlementaires. Les partis sont reconnus comme faisant partie du processus politique. La Constitution de Meiji devait durer en tant que loi fondamentale jusqu'en 1947.

Dans les premières années du gouvernement constitutionnel, les forces et les faiblesses de la Constitution de Meiji sont révélées. Les réflexes ancestraux de clans sont toujours présents, une petite élite de Satsuma et Choshu continuent de gouverner le Japon, s'institutionnalisant comme un organe extra-constitutionnel de Genrōs (État aux aînés). Collectivement, les Genrōs prirent des décisions réservées à l'empereur et gouvernent de facto.

Tout au long de la période, cependant, les problèmes politiques sont en général résolus grâce à des compromis. Les partis politiques ont progressivement augmenté leur pouvoir sur le gouvernement et tenu un rôle de plus en plus important dans le processus politique. Entre 1891 et 1895, Ito fut Premier ministre d'un gouvernement composé majoritairement de Genrōs qui voulait établir un parti de gouvernement pour contrôler la Chambre des représentants. Même si elle n'est pas pleinement réalisée, la tendance à la politique des partis a été bien établie.





# Religions

Dans la mesure où la restauration de Meiji avait cherché à retourner l'empereur à une position prééminente, des efforts ont été faits pour rétablir un état shinto comme mille ans auparavant. Le shinto et le bouddhisme s'étaient depuis moulés en une croyance syncrétique. Le bouddhisme ayant été étroitement lié au shogunat, il s'agissait de séparer les deux (shinbutsu Bunri), ce qui s'exprima par la destruction de temples bouddhistes et d'autres actes violents (haibutsu kishaku).

En outre, un nouvel État shintoïste devait être construit à cet effet. Le Bureau du culte shinto fut établi, se classant même au-dessus du Conseil d'État en importance. Les idées kokutai de l'école Mito furent adoptées, et l'ascendance divine de la maison impériale soulignée. Bien que le Bureau de culte shinto fut rétrogradé en 1872, en 1877 le ministère de l'Intérieur contrôlait tous les sanctuaires shintoïstes et certaines sectes shintoïstes furent reconnues par l'État. Le Shintoïsme fut libéré de l'administration bouddhiste et ses propriétés restaurées. Bien que le bouddhisme ait souffert du parrainage d'État de la religion Shinto, il avait sa propre renaissance. Le christianisme fut également légalisé et le confucianisme resta une doctrine éthique importante.

Paradoxalement, les penseurs japonais s'identifièrent de plus en plus avec les méthodes et idéologies occidentales.





# Économie et société

Dès 1870, les chemins de fer se sont développés avec l’aide là aussi d’ingénieurs britanniques. En 1894, 3 380 km de voies étaient déjà en exploitation, 13 ans plus tard, on en comptait 4 524 km.

La marine militaire et civile s’est très fortement développée par l’achat de navires à l’étranger et la construction de nouveaux ports. L'organisation de la marine de guerre fut, notamment dans un premier temps, inspirée par de celle de la Royal Navy britannique, avant d'être confiée à l'ingénieur naval français Louis-Émile Bertin[réf. nécessaire].

Enfin, une première monnaie étatique, le yen, a été créée par une loi du 10 mai 18713, pour remplacer le Ryō (両), ce qui permit l’installation d’un système de taxes à l’échelon national pour le budget de l'État japonais.
Une réforme spectaculaire a été la création du système d’éducation nationale, inspiré du modèle américain.
En 1885, le Japon a rejoint une convention internationale à propos du système métrique et, petit à petit, a adopté ce système (devenu complètement officiel et obligatoire dans les années 1950).

Les contacts avec les autres pays du monde se sont développés. Des négociations ont conduit à un traité des frontières avec la Russie en 1875 (Traité de Saint-Pétersbourg réglant provisoirement le problème de l'île de Sakhaline et des îles Kouriles), puis en 1894, un traité d’égalité a été signé avec la Grande-Bretagne.

Le christianisme, qui avait été confiné à Nagasaki, puis interdit dans cette ville en 1614 au début du shogunat, a de nouveau été autorisé sous l'ère Meiji, bien que les chrétiens fussent encore persécutés au début du règne. Le sentiment religieux au Japon est plutôt dilué et très tolérant. Le nombre de chrétiens japonais est de moins de 8 %.

L'essor du commerce international et l'industrialisation du Japon, ainsi que son passage de la féodalité (abolition) à la « modernité » occidentale (course aux technologies nouvelles et expansion de l'empire colonial, dans une perspective de partage du monde par l'Occident).
Résolument tourné vers la modernité, l'empereur Meiji invita, à grands frais, de nombreux spécialistes européens, en fonction du domaine où excellait leur nation : militaires, chimistes et médecins prussiens, puis plus globalement allemands ; fonctionnaires, juristes, géomètres, recenseurs et ingénieurs navals4 français ; ingénieurs industriels britanniques ; agronomes néerlandais ; etc. Cette époque est aussi caractérisée par l'expansion du territoire japonais, calquée sur le modèle occidental.

Durant cette ère, de nombreux mots ont été créés pour enrichir la langue japonaise de termes désignant essentiellement des objets ou concepts occidentaux. Contrairement aux mots créés dans la deuxième moitié du xxe siècle, transposés directement depuis l'anglais, les mots créés durant l'ère Meiji l'ont été à partir des racines chinoises et des kanji. C'est le cas par exemple de 電話 (denwa), qui signifie téléphone (électricité - parole).



Chronologie





# L’ouverture du pays

- 1853 : le commodore Matthew Perry qui dirige l'expédition américano-européenne (bateaux noirs) pénètre dans la baie de Tokyo. Son but est d’ouvrir le Japon au commerce avec l’Occident. Au Japon deux courants se forment, l’un plutôt pour le commerce avec l’Occident et l’autre totalement opposé. Le premier courant l'emporte finalement et le Japon signe la Convention de Kanagawa avec Perry 31 mars 1854.
- Septembre 1864 : la flotte occidentale composée de navires américains, britanniques, hollandais et français tente de forcer le détroit de Chōshu en bombardant les côtes.
- Juillet 1866 : un nouveau traité ramène les droits d’importations à 5 % ce qui condamne les extrémistes et renforce le parti loyaliste.
- Printemps 1867 : l’agitation et les idées de réformes sont si importantes que le shogun Yoshinobu du clan des Tokugawa est contraint de renoncer au pouvoir.





# Début et fin de l'ère Meiji : 1868-1912ait

- 1868: début de l'ère Meiji et date symbolique d'entrée du pays dans la modernité, notamment politique et économique.
- 3 janvier 1868 : les troupes loyalistes s’emparent du palais impérial à Kyōto. Un conseil impérial réuni sur le champ abolit le bakufu. Le règne de l’empereur Mutsuhito qui n’a que quinze ans va commencer ici.
- 6 avril 1868 : à Kyōto, l’empereur Mutsuhito prête un serment en cinq articles qui annoncent les changements prévus par le nouveau régime et l’ouverture officielle du Japon.
- Entre 1868 et 1869 : une guerre civile éclate au Japon. Guerre entre les armées des clans de Satsuma, de Chōshu, de Tosa et leurs alliés et, d’autre part, les troupes appartenant au gouvernement shogunal d’Edo et les clans qui lui restèrent fidèles.
- 1871 : le yen remplace l’ancienne monnaie du Japon. Le Shinto (religion caractérisée par une quasi-divination de l’empereur) redevient une religion d’État.
- 23 décembre 1871 : début de la mission Iwakura, mission diplomatique japonaise envoyée dans les pays occidentaux. Les membres de cette ambassade avaient pour tâche d'observer certains domaines scientifiques et sociaux.
- 1872 : un système scolaire obligatoire est instauré. Une ligne ferroviaire reliant Tôkyo à Yokohama est ouverte.
- 1er janvier 1873 : le calendrier grégorien remplace le calendrier luni-solaire chinois1.
- 13 septembre 1873 : fin de la mission Iwakura.
- 1874 : Chōmin Nakae, membre de la mission Iwakura resté en France, revient au Japon et traduit en chinois classique une partie du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau, afin d'en faire profiter les Japonais et les autres peuples d'Asie5.
- 1876 : le port du sabre est interdit ce qui va provoquer une année plus tard la révolte du clan de Satsuma.
- 1877 : création de l'université de Tokyo.
- 10 octobre 1882 : le Nihon Ginkō est créé (la banque du Japon).
- 11 février 1889 : la première Constitution de l'histoire du pays donne à l'empereur des pouvoirs très importants et institue un régime représentatif. Elle établit deux chambres l’une élue au suffrage censitaire, l’autre la Chambre des pairs.
- Entre 1894 et 1895 : la guerre éclate entre la Chine et le Japon (sino-japonaise). Le conflit est dû aux problèmes d’expansion territoriale. Le Japon remportera facilement cette guerre.
- 1890 : première session parlementaire sous la constitution Meiji.
- 1895 : Taïwan est annexé.
- 1900 : le Japon participe, aux côtés des puissances occidentales à la répression de la révolte des Boxers en Chine.
- 1902 : le Japon s’allie à la Grande-Bretagne rivale de la Russie en Asie.
- 1904 et 1905 : le Japon entre en conflit avec la Russie (guerre russo-japonaise).
- 5 septembre 1905 : Traité de Portsmouth, qui met fin à la (guerre russo-japonaise).
- 1907 : accords franco-japonais et russo-japonais.
- 1910 : colonisation de la Corée.
- 1912 : fin de l’Ère Meiji avec la mort de l’empereur Mutsuhito. Son fils Yoshihito lui succède.





# Les principales réformes et leurs conséquences

La pression d’autres pays (États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) menaçait une colonisation du Japon. Le Japon décida alors de copier  les nations occidentales et de s’industrialiser.

L’ouverture du pays vers l’étranger
Conséquences : l’ouverture du pays amena de nouvelles maladies comme le choléra, la dysenterie, la typhoïde ou encore la vérole. Les maladies, elles, vont créer une grande panique au sein de la population japonaise. Celle-ci va devenir très hostile aux étrangers.
L’ouverture du Japon vers l’étranger montre la fin d’une protection, dont ils avaient pu bénéficier contre les épidémies.

L’abolition des privilèges
Conséquences : les seigneurs doivent rendre leur domaine à l’empereur, les samouraïs se font interdire le port du sabre, et les clans militaires sont brisés.
L’empereur gouverne en « souverain absolu ».

Une armée nationale
Conséquences : une armée nationale est créée et le recrutement militaire est élargi.
L’armée devient une armée de métier et n’est plus une armée basée sur des clans (castes) économiques.

Le développement des moyens de transport
Conséquences : les moyens de transport, comme le train (chemin de fer), facilite le déplacement au sein même du pays. Ainsi, les populations rurales viennent plus facilement travailler dans les villes, où la demande de main-d'œuvre est importante.

La création du Yen (nouveau système bancaire -monnaie unique-)
Conséquences : le Yen va fortement faciliter les échanges commerciaux entre le Japon et l’Occident (mais aussi avec les autres pays asiatiques).

Le Shintoïsme, religion d’État
Conséquences : l'empereur devient le grand prêtre du shinto d'État (kokka shintō) et chaque citoyen doit adhérer à un sanctuaire shinto.

L'éducation
Conséquences : l’enseignement devient obligatoire. L’État crée des écoles publiques très rapidement.
Grâce à l’enseignement et à une philosophie compétitive, une nouvelle forme d’élite apparaît.

Le statut personnel
Conséquences : Pour la population, la « Restauration de Meiji » a permis une grande liberté dans la promotion sociale de l'individu. L'accès aux professions et aux carrières qui, auparavant, étaient réservées à certaines classes, fut facilité.

Le statut de la femme
Conséquences : bien que le droit de vote n'ait été accordé aux femmes que bien plus tard lors de l'occupation du Japon en 1946, leur statut, qui au Japon n’était pas aussi contraint qu’ailleurs, s’est encore libéralisé.






Classement des mangakas préférés des japonais ! [GON] - Lun 20 Juil 2015 - 1:06









Voici un classement réalisé par le site charapedia et relayé par le site adala-news .
10 000 votes pour départager les 121 de ce classement.


1.) Hideaki Sorachi (Gintama)
2.) Eiichiro Oda (One Piece)
3.) Akira Toriyama (Dragon Ball)
4.) Hiromu Arakawa (The Heroic Legend of Arslan, FMA)
5.) Hirohiko Araki (JoJo’s Bizarre Adventure)
6.) Rumiko Takahashi (Rinne, Inuyasha)
7.) Sui Ishida (Tokyo Ghoul)
8.) Masashi Kishimoto (Naruto)
9.) Gosho Aoyama (Detective Conan)
10.) Yana Toboso (Black Butler)






Classement des prénoms des personnages que les japonais aimeraient donner à leurs enfants ! [GON] - Dim 19 Juil 2015 - 19:43











Voici un classement réalisé par le site charapedia et relayé par le site animenewsnetwork.
10,000 votes pour départager les différents personnages de ce classement.


Vue globale


1- Asuna (Sword Art Online) - 362 votes
2- Sōgo (Gintama) - 292 votes
3- Izaya (Durarara!!) - 253 votes
4- Kazuto (Sword Art Online) - 250 votes
5- Haruka (Free!) - 244 votes
6- Yui (K-ON!) - 229 votes
7- Sakura (Card Captor Sakura) - 209 votes
8- Kosaki (Nisekoi) - 202 votes
9- Mikoto (A Certain.... series) - 196 votes
10- Jōtarō (JoJo's Bizarre Adventure: Stardust Crusaders) - 157 votes
11- Makoto (Free!) - 150 votes
12- Futaba (Blue Spring Ride) - 141 votes
13- Yukino (My Teen Romantic Comedy SNAFU) - 133 votes
14- Shō (Uta no Prince Sama) - 131 votes
15- Ichigo (Bleach) - 125 votes
16- Ryōta (Kuroko's Basketball) - 123 votes
17- Kagura (Gintama) - 117 votes
18- Nagisa (Assassination Classroom) - 113
19- Kōsei (Your Lie in April) - 111 votes
20- Ai (Uta no Prince Sama) - 110 votes

Vote des femmes


1- Sōgo (Gintama) - 251 votes
2- Haruka (Free!) - 231 votes
3- Izaya (Durarara!!) - 226 votes
4- Makoto (Free!) - 147 votes
5- Shō (Uta no Prince Sama) - 131 votes
6- Futaba (Blue Spring Ride)- 125 votes
7- Ai (Uta no Prince Sama) - 110 votes
8- Shōyō (Haikyu!!) - 104 votes
9- Kei (Haikyu!!) - 98 votes
10- Ryōta (Kuroko's Basketball) - 96 votes


Votes des hommes


1- Asuna (Sword Art Online) - 271 votes
2- Yui (K-ON!) - 209 votes
3- Kazuto (Sword Art Online) - 188 votes
4- Kosaki (Nisekoi) - 184 votes
5- Mikoto (A Certain.... series) - 159 votes
6- Sakura (Card Captor Sakura) - 144 votes
7- Jōtarō (JoJo's Bizarre Adventure: Stardust Crusaders) - 138 votes
8- Yukino (My Teen Romantic Comedy SNAFU) - 133 votes
9- Eli (Love Live!) - 102 votes
10- Maki (Love Live!) - 99 votes

– Classement posté précédemment sur le forum le 19 Juil 2015






Waha

Death Note : le drama - Dim 28 Juin 2015 - 20:31






Death Note




# Bloc Technique
Titre original : デスノート  
Genre : Fantastique, Suspense  
Nombre d'épisodes :
Pays : Japon
Auteur :  Ôba Tsugumi, Obata Takeshi
Réalisateur :  
Scénariste :  
Date de sortie au Japon :  5 juillet
Date de sortie en France :  8 juillet
Chaine de diffusion : NTV
Licencié : oui, chez Crunchyroll
Site officiel :
Thème :
Casting :
- Kento Yamazaki : L
- Masataka Kubota : Light Yagami
- Mio Yûki : Near
- Hinako Sano : Misa Amane
- Reiko Fujiwara : Sayu Yagami
- Megumi Seki : Shôko Himura
- Gôki Maeda : Tôta Matsuda
- Tomohisa Yuge : Shûichi Aizawa
- Kazuaki Hankai : Watari
- Jiro Satô : Kanzô Mogi
- Yutaka Matsushige : Sôichirô Yagami








# Mon Synopsis  pour le manga

L'histoire de cette histoire d'amour ...

Yagami Light est un lycéen super intelligent (surdoué quoi) trouve un jour un cahier intitulé "death note".  

Une notice a l'intérieur du carnet indique un certain nombre de règles...

Voici les premières : (reprises dans les premiers tomes)

- La personne dont le nom est écrit dans se cahier meurt.

- Il faut avoir en tête le visage de la personne dont on écrit le nom sinon cela ne fonctionne pas. Par conséquent, on ne peut obtenir un résultat sur les personnes de mêmes nom et prénom en une seule fois.

- A la suite du nom, si l'on écrit la cause de la mort dans un délai de 40 secondes du monde des humains, cela se réalise.

- Si l'on n'écrit pas la cause, la mort est systématiquement due à un arrêt cardiaque.

- Si l'on écrit la cause, on obtient alors un délai supplémentaire de 6 minutes 40 pour décrire précisément le déroulement de la mort.

(flemme pour les autres)

Bref, en lisant ces différentes règles, Light pense a une vieille blague mais un jour il décide d'essayer et il comprend ce qu'est ce cahier... En effet, quand on écrit le nom d'une personne à laquelle on pense, celle-ci fini irrémédiablement par mourir....

Il décide donc d'utiliser ce Death Note pour bâtir un monde parfait dont il sera le dieu en éradiquant les criminels.

Un jour, Ryuk, un Shinigami (dieu de la mort) descend sur terre afin de voir ou en était le possesseur du carnet.

En effet, Ryuk, s'ennuyant profondément dans le monde des Shinigami, se débrouille pour récupérer une deuxième death note pour en laisser tomber une sur la Terre afin de s'amuser un peu.

Light décrouvre donc le Shinigami dans sa chambre. Light s'y attendant n'était pas du tout surpris de voir le Shinigami...  

Shinigami qui suivait Light en s'amusant.

Pendant ce temps, Light continuait de tuer les criminel pour sa justice personelle.

Cependant, ses meurtres n'étaient pas passés inaperçus... Les médias appelaient le meurtrier Kira et la plupart des gens hésitaient sur le bien fondés de ses actions.

La police se lança dans l'enquête sans résultat puis Interpol et le detective L se lancèrent dans la recherche de ce Kira.

Un jeu du chat et de la souris débute alors entre L et Kira, lutte qui se transformera en un combat acharné pour connaitre la vérité de l'autre....

Qui gagnera ???





# Trailer










[Culture] Ikebana : l’Art Floral japonais [GON] - Lun 25 Mai 2015 - 16:08









Je reprends à nouveau un article de Wikipédia pour vous parler de l'Ikebana !
Pourquoi ? parce que je trouve ça très joli mais comme je n'y connais rien je pense que Wikipédia sera la bonne source !!

L’Ikebana (生け花) également connu sous le nom de kadō (華道/花道), la Voie des fleurs ou l'art de faire vivre les fleurs est un art traditionnel japonais basé sur la composition florale.


 

# Ikebana et représentation

Au contraire de la forme décorative des arrangements floraux dans les pays occidentaux, l’arrangement floral japonais crée une harmonie de construction linéaire, de rythme et de couleurs. Alors que les Occidentaux tentent d'accentuer la quantité et les couleurs des fleurs, portant leur attention essentiellement sur la beauté de la fleur, les Japonais accentuent l'aspect linéaire de l’arrangement. Ils ont développé un art qui valorise aussi bien le vase, les tiges, les feuilles et les branches que la fleur elle-même. La structure complète de l'arrangement floral japonais est axée sur trois points principaux symbolisant le ciel, la terre et l’humanité à travers les trois piliers, asymétrie, espace et profondeur.




# Histoire et origines

Dans ces arrangements, les fleurs et les branches étaient disposées de telle sorte qu'elles pointent vers le ciel. Un style d'arrangement plus sophistiqué et appelé rikka ou tachibana (立花), apparut au xve siècle. Le style du rikka reflète la splendeur de la nature et l’expose. Par exemple, les branches de pin symbolisent les pierres et les rochers, et le chrysanthème blanc symbolise une rivière ou un petit ruisseau. L’art rikka devint populaire au xviie siècle, et il fut considéré comme une décoration pour les cérémonies et les fêtes. De nos jours, il est perçu comme une forme antique d’arrangement floral et est de plus en plus rarement pratiqué.

Le changement le plus significatif dans l'histoire de l’ikebana advient au xve siècle, lorsque le shōgun Yoshimasa Ashikaga (1436 — 1490) dirigeait le Japon. Yoshimasa construisit de larges constructions et de petites maisons pour exprimer son amour de la simplicité. Celles-ci contenaient un tokonoma, ou alcôve, où les gens pouvaient placer des objets d’art ou des arrangements floraux. Ce fut à cette période que les règles de l’ikebana furent simplifiées afin que toutes les classes sociales puissent jouir de cet art.

D’autres développements majeurs eurent lieu à la fin du xvie siècle. Un style plus simple d'arrangement floral appelé nageire (投げ入れ?) vit le jour et fut intégré dans la cérémonie du thé. Dans ce style, les fleurs sont arrangées dans un vase aussi naturellement que possible et quels que soient les matériaux utilisés. Du fait de cette association avec la cérémonie du thé, ce style est aussi appelé cha-bana (茶花, littéralement « fleurs de thé »).

Dans les années 1890, peu après la Constitution Meiji, qui conduisit à la modernisation et à l’occidentalisation du Japon, fut développé un nouveau style d’ikebana appelé moribana (盛り花). Ce style apparaît, d'une part, du fait de l’introduction de fleurs occidentales et, d’autre part, du fait de l'occidentalisation du mode de vie japonais. Le style moribana, qui crée une nouvelle forme de liberté dans l'arrangement floral, est utilisé pour les jardins. C'est un style que l'on peut apprécier quel que soit son emplacement et qui peut être adapté à la fois aux situations officielles (cérémonies) qu’aux situations non formelles.

En France, la pratique et l'enseignement de l'ikebana furent introduits par Kikou Yamata, écrivain franco-japonaise qui en fit les premières démonstrations à Paris en 1930, au salon d'automne.

Au même titre que la cérémonie du thé et la calligraphie, l’ikebana était un des arts que les femmes étudiaient traditionnellement à l’école en vue de se marier. Aujourd'hui, les arrangements floraux sont considérés comme l'un des trois arts traditionnels japonais (avec le kōdō et la cérémonie du thé). L'ikebana est pratiqué en de nombreuses occasions, comme les fêtes et les cérémonies, et son enseignement n'a cessé de se répandre chez nombre de nos contemporains, intéressés par la tradition, l'art et la culture du Japon.




# Citation

« Dans l’ikebana la théorie n’est pas tout. L’ikebana c’est surtout savoir observer les plantes et savoir les approcher. À leur contact une conversation intime se noue. L’ikebana enseigne ce langage et permet à chacun de devenir artiste avec une branche. »

— Kizashi, École Shinenshu




# Styles d'ikebana

Chaque école (Sogetsu, Ohara, Senshin Ikenobo, etc) a ses styles propres et certains styles classiques se retrouvent dans plusieurs écoles, mais avec des noms différents.

styles traditionnels
- rikka (立花)
- seika ou shōka (活花 / 生花)
- nageire (投げ入れ) ou cha-bana (茶花)

styles « récents »
- moribana (盛り花)
- shizenka (自然花, parfois orthographié chizenka)
- jiyūka (自由花, parfois orthographié djyuka)
- shinseika (新生花)





[1603 – 1868] Époque d'Edo / Période Tokugawa [GON] - Lun 25 Mai 2015 - 15:59





Époque d'Edo




Dans se sujet, je reprendrais la fiche sur la période Edo !
N'hésitez pas à rajouter des informations !

L'époque d'Edo (江戸時代, Edo jidai) ou période Tokugawa (徳川時代, Tokugawa jidai) est la subdivision traditionnelle de l'histoire du Japon qui commence vers 1600, avec la prise de pouvoir de Tokugawa Ieyasu lors de la bataille de Sekigahara, et se termine vers 1868 avec la restauration Meiji.
Elle est dominée par le shogunat Tokugawa dont Edo (ancien nom de Tokyo) est la capitale.





# Bloc Technique  
Statut : Dictature militaire féodale
Capitale : Edo
Religion : Bouddhisme, Shintoïsme
Histoire et événements : 1641-1853 : Sakoku / 1853-1868 : Bakumatsu
Pouvoir : Empereur - Shogunat Tokugawa
Période précédente : Époque Azuchi Momoyama
Périodes suivantes : Empire du Japon / Ère Meiji





 

# Histoire

Le shogunat contrôle le pouvoir politique, administratif et plus tard économique.
Il existe aussi un empereur mais celui-ci ne possède que des fonctions spirituelles de grand prêtre et est le symbole du « génie national ».
Après les nombreuses guerres féodales qui avaient eu lieu auparavant, les Tokugawa cherchent à réorganiser l'État et garantir la paix dans le pays.
Pour cela, ils mettent au point un système encore très hiérarchisé et rigide grâce auquel ils peuvent contrôler totalement le pays.
Ainsi, ce dernier est divisé en fiefs gouvernés par des seigneurs, les daimyos, eux-mêmes sous l'autorité du shogun.
Ceux qui avaient prêté allégeance aux Tokugawa avant 1600 s'appellent les « daimyos de l'intérieur » et ceux qui l'avaient fait après s'appellent les « daimyos de l'extérieur ».
Cependant, pour pouvoir maintenir ceux-ci sous son autorité, le shogun met en place un système de résidences alternées, le sankin-kotai, dans lequel les daimyos doivent résider à Edo, résidence shogunale, et ceci une année sur deux.
De plus, les daimyos doivent laisser leur famille à Edo en guise d'otages.

Cette époque se caractérise notamment par une fermeture du pays sur lui-même, appelée sakoku.
Le Japon ne conserve que quelques liens diplomatiques avec la Corée et seules la Chine et les Provinces-Unies ont le privilège d'entretenir des relations commerciales avec lui.
Les Européens ne sont pas admis sur le sol japonais, au risque de la peine de mort.
Cependant, ces derniers cherchent tout de même à entretenir des relations commerciales avec le pays.
Cette pression fait même apparaître et renforcer un courant nationaliste dans tout le Japon.
Ce n'est qu'en 1854 que le commodore américain Matthew Perry accompagné de navires de guerres réussit à « convaincre » le bakufu.
Ce dernier, effrayé à la perspective d'entrer en guerre en cas de refus (comme ce fut le cas pour le voisin chinois avec les guerres de l'opium) signe à contre cœur la convention de Kanagawa.
Celle-ci laisse ouverts les ports de Shimoda et Hakodate aux Américains.
Il en sera de même un peu plus tard pour la Russie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas et la France.
Une première division s'effectue alors entre les partisans de l'ouverture et les xénophobes.
En 1858, la noblesse plutôt xénophobe reproche au shogun d'avoir cédé à la peur des étrangers et de ne pas avoir demandé l'autorisation de l'empereur.
Cette scission marquera le début de la chute du bakufu.

Ainsi se prépare un affrontement entre les daimyos héréditairement créés par les Tokugawa au xviie siècle et les daimyos de l'ouest qui se rangent du côté de l'empereur et s'opposent ainsi aux étrangers et au shogun.
Les fiefs les plus puissants de ces derniers sont Chōshū et Satsuma.
Ceux-ci sont entraînés dans la rébellion contre le bakufu : des batailles s'engagent vers 1866 mais les armées shogunales ne parviennent pas à pénétrer le territoire de Chōshū.
Des alliances se dessinent alors entre Chōshū, Satsuma et Tosa dont les chefs préparent un coup d'État. Ainsi, le 3 janvier 1868, en présence de bushis, est proclamé à Kyōto « le retour à l'ancienne monarchie » et la fin du bakufu.

L'époque d'Edo prend donc fin en 1868 avec la restauration du pouvoir impérial par l'empereur Mutsuhito et l'abdication du quinzième et dernier shogun, Tokugawa Yoshinobu.





# Chronologie


1600 : Bataille de Sekigahara
1603 : Avènement de Ieyasu Tokugawa comme shogun et établissement du shogounat de Edo (江戸幕府, Edo bakufu)
1603 : Fondation du théâtre kabuki par la prêtresse shinto Okuni
1609 : Ouverture du port de Hirado aux Hollandais
1612 : Interdiction par Ieyasu Tokugawa de la religion chrétienne
1613 : Premier comptoir commercial anglais à Hirado
1614 : Intensification par Ieyasu Tokugawa des persécutions contre les chrétiens. Siège d'hiver d'Ōsaka
1615 : Siège d'été d'Ōsaka. Dynastie Toyotomi anéantie par Ieyasu Tokugawa après la prise du château d'Ōsaka. Promulgation des lois sur les maisons militaires (buke shohatto) et des lois régissant la Cour impériale et la noblesse
1616 : Mort d'Ieyasu, remplacé dans les fonctions de shogun par son fils, Tokugawa Hidetada. Le commerce avec les Européens est limité à Nagasaki et Hirado
1622 : Hidetada ordonne l'exécution de 55 chrétiens missionnaires et convertis à Nagasaki
1623 : Abandon par les Britanniques de leur comptoir d'Hirado
1632 : Mort d'Hidetada. Son fils Iemitsu, nommé Shogun depuis 1623, assume désormais les pleins pouvoirs
1635 : Les shoguns Tokugawa adoptent le titre de taikun. Interdiction pour les Japonais de voyager à l’étranger. Établissement du système du sankin-kotai (séjours réguliers des daimyō à Edo). Révision majeure des lois sur les maisons militaires
1636 : Les Portugais sont déplacés de Nagasaki vers l’île de Dejima
1639 : Expulsion des Portugais de Dejima. Les Hollandais sont les seuls Européens autorisés à pénétrer au Japon
1640 : Exécution d'envoyés portugais venus pour négocier de nouveaux accords commerciaux
1641-1642 : Période de famine
1657 : Grand incendie d'Edo causant la mort de plus de 100 000 personnes
1688 : Début de la période dite Genroku (1688-1704), l’âge d’or du kabuki, du jōruri (théâtre de poupées) et de la peinture d’ukiyo-e
1692 : Grand incendie de Kyōto
1703 : Tremblement de terre du Kanto 150 000 morts. Incident des 47 rōnins
1707 : Éruption du mont Fuji
1720 : Autorisation d'importer des ouvrages occidentaux sans rapport avec le christianisme
1782 : Grande famine du Temmei qui dura près de 5 ans : 200 000 à 900 000 morts
1792 : Échec des Russes dans une tentative d'établir des relations commerciales avec le Japon
1854 : Ouverture forcée des ports au commerce avec l'étranger par le commodore Matthew Perry
1855 : 10 000 morts à la suite d'un séisme survenu le 11 novembre à Tōkyō
1858 : Début de la chute du bakufu
1860 : Naissance du Japonisme en France inspiré des ukiyo-e en provenance du Japon
1868 : Coup d'État commandité par les fiefs de Chōshū et Satsuma le 3 janvier et abolition du shogunat




# Théâtre

C'est à cette période qu'est créé le théâtre kabuki dans la région de Kyōto par la dame Okuni.
En 1605, elle monte avec plusieurs femmes une troupe de danse grotesque qui connaît un franc succès.
En 1629, les femmes sont interdites dans les représentations théâtrales car cela est considéré comme un facteur de prostitution important.
Les rôles féminins sont donc tenus un temps par des éphèbes mais, en 1649, les adolescents sont proscrits pour la même raison.
Des hommes prennent alors la place des femmes, créant la nouvelle profession d'onna gata.
En 1660, les enfants seront aussi interdits, toujours pour cause de prostitution.



 

Source : wikipedia




Hachikō : le meilleur ami de l'homme [GON] - Dim 22 Fév 2015 - 17:55






Hachiko et son maître, enfin réunis !





Pour célébrer les 80 ans de la mort d'Hachiko, l'université de Tokyo a décidé d'ériger une statue en l'honneur du chien le plus célèbre du Japon et son maitre, Hidesaburo Ueno. Ils seront donc enfin réunis !

(Même si une autre statue moins joyeuse a déjà été érigée à Tsu, préfecture de Mie, où Ueno est né...)





[Japanimation] Sais-tu pourquoi un manga se lit de la droite vers la gauche ? [GON] - Dim 25 Jan 2015 - 21:01






[Japanimation] Sais-tu pourquoi un manga se lit de la droite vers la gauche ?




 
Pourquoi un manga se lit-il de la droite vers la gauche ? Voila ce que l'on m'a demandé il y a quelques jours dans le metro... Et je me suis sentie un peu bête parce que je ne savais pas trop quoi répondre ... "c'est le sens de lecture au Japon ?"

Et bien oui,  si un manga se lit de la droite vers la gauche et du haut vers le bas, c'est que c'est le sens de lecture au Japon !
Enfin, il s'agit de la méthode traditionnelle dite "tategaki" !
Parce qu'on trouve de plus en plus de magazines, et autres textes écrits de la gauche vers la droite... C'est la méthode occidentalisée dite "yokogaki" que l'on peut également retrouver sur des sites web etc etc !
Mais les deux sens peuvent être employés sur une même page ! Les titres et accroches sont souvent différenciés en étant écris dans un autre sens que le sens classique du "livre"

1- Le sens horizontal


Tag japon sur Akihabara no Sasayaki - Page 3 Read-s10

2- Le sens vertical


Tag japon sur Akihabara no Sasayaki - Page 3 Read-s11





# Note

Si un sujet déborde, que des insultes sont présentes, ou encore que des spoils en dehors de la balise spoiler sont présents, le sujet sera supprimé sans avertissement. Et les membres seront bannis du sous-forum.
Tu peux relancer un sujet s'il n'y a pas eu de réponse durant la dernière semaine.





Sampuru : des faux plats qui présentent les répliques en plastique des différents menus des restaurants [GON] - Dim 18 Jan 2015 - 14:10










# Description de Daily Geek Show



Les restaurateurs japonais possèdent une technique très particulière pour attirer les clients dans leur établissement. Ils font réaliser de faux plats en plastique, qu’ils exposent ensuite en vitrine dans une mise en scène appétissante.

Ces faux plats s’appellent des « sampuru », un mot dérivé de « sample » en anglais qui signifie « échantillon ».
Les restaurants se servent de ces répliques très réalistes pour montrer aux clients potentiels ce qu’ils proposent dans leur menu, la taille de la portion dans l’assiette ainsi que le prix. Tout est réalisé sur commande du restaurant et fait à la main par des employés d’entreprises spécialisées.
Chaque œuvre est donc unique et leurs créateurs gardent jalousement leur savoir-faire tout en organisant des concours pour déterminer quel est le meilleur fabricant de « sampuru ». Autrefois, ils étaient composés de résine et sont aujourd’hui faits de plastique et de vinyle.
Pour commander un menu factice exhaustif, un établissement gastronomique peut débourser jusqu’à 10 000 euros.
Comme quoi, c’est un investissement très sérieux.





# Description de Wikipedia


Un sampuru (食品サンプル, shokuhin-sanpuru, « exemple de nourriture », de l'anglais sample) est une réplique d'un produit alimentaire, exposée dans les vitrines et sur les étals extérieurs dans un très grand nombre de restaurants au Japon.
Très réaliste, elle sert à montrer aux clients les différents plats et leurs prix.

L'industrie de la réplique alimentaire en plastique au Japon génère des revenus estimés à plusieurs milliards de yens par an.

En France, ces répliques de nourriture sont principalement utilisées par les magasins de meubles qui les utilisent pour donner un aspect vivant et habité à leurs salons d'exposition, mais elles sont inexistantes dans les restaurants.






# Fabrication d'après l'article de Wikipedia


Jadis en cire, elles sont maintenant en plastique.
Ces imitations sont le plus souvent faites à la main à partir de chlorure de vinyle.
Il en résulte une exposition des ouvriers qui les fabriquent à cette substance nocive pour la santé.[

Les sampuru sont quasiment tous uniques : les modèles sont modifiés en fonction de chaque restaurant pour ressembler au plus près à ce qui est servi ; même des plats très communs comme les ramen sont réalisés de manière différente pour chaque restaurant.
Pendant la fabrication, les faux ingrédients sont souvent découpés et combinés de manière similaire à la recette du plat qu'ils vont représenter.

Cet artisanat a été élevé au rang d'art.
Les productions de la compagnie japonaise de sampuru Maizuru Company ont été exposées à Londres au Victoria and Albert Museum en 1980.
Descompétitions de réalisation de sampuru se tiennent régulièrement.

Les fabricants de ces imitations gardent leurs comptes secrets car leurs activités sont lucratives ; l'industrie, selon des estimations prudentes, générerait des milliards de yens par an5.
Un seul restaurant peut commander un menu complet en plastique, ce qui coûte plus d'un million de yens.
Les répliques en plastique sont beaucoup plus chères que les aliments qu'elles imitent, mais peuvent durer indéfiniment.
Pour cette raison, de nombreuses entreprises fabriquant de faux aliments ont des bénéfices stagnants ou en déclin.
Depuis la fin du XXe siècle, les fabricants se sont intéressés aux marchés proches que sont la Chine et la Corée du Sud.

Fabricants
Au sein de ce marché coexistent de petites entreprises tenues par un seul salarié et des grands groupes.
Des sampuru peuvent être trouvés et achetés à Kappabashi-dori, la rue destinées aux restaurateurs à Tokyo et aussi à Doguyasuji, une rue dans le quartier de Namba à Osaka.
Des usines sont situées à Gujō.
Parmi les acteurs majeurs de ce secteur, on peut citer Iwasaki Be-I, le plus grand fabricant du Japon, fondé par Takizo Iwasaki en 1932, et Maiduru (Maizuru), un autre grand et ancien fabricant.



Une fausse pomme (à droite), utilisée en décoration, comparée à une vraie pomme (à gauche).







# Quelques photos


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Plus d'infos :




Classement des 20 meilleures ventes Manga de l’année 2014 au Japon [GON] - Dim 4 Jan 2015 - 17:35







Classement des 20 meilleures ventes Manga de l’année 2014 au Japon





Je sais que nous sommes en 2019 mais comme je recopie des sujets du forum, j'ai pensé que suivre dans le temps les meilleurs ventes de manga au Japon pourrait être intéressant Smile


Voici un classement réalisé par le site oricon et relayé par le site adala-news.

Données établies sur la période du 18 Novembre 2013 au 16 Novembre 2014.

1 - One Piece - Eiichiro Oda - Shueisha - 11 885 957
2 - L’Attaque des Titans - Isayama Hajime - Kodansha - 11 728 368
3 - Haikyu!! Furudate - Haruichi - Shueisha - 8 283 709
4 - Tokyo Ghoul - Ishida Sui - Shueisha - 6 946 203
5 - Kuroko’s Basket - Tadatoshi Fujimaki - Shueisha - 6 729 439
6 - Naruto Masashi - Kishimoto - Shueisha - 5 505 179
7 - Ace of Diamond - Terajima Yuuji - Kodansha - 4 681 031
8 - Magi The Labyrinth of Magic - Ohtaka Shinobu - Shogakukan - 4 657 971
9 - Seven Deadly Sins - Suzuki Nakaba - Kodansha - 4 633 246
10 - Assassination Classroom - Matsui Yuusei - Shueisha - 4 622 108
11 - Hoozuki no Reitetsu - Eguchi Natsumi - 4 385 701
12 - Terra Formars - Yu Sasuga & Kenichi Tachibana - 4 295 257
13 - Blue Spring Ride - Io Sakisaka - 4 166 875
14 - Yowamushi Pedal - Watanabe Wataru - 4 098 510
15 - Silver Spoon - Hiromu Arakawa - 3 957 991
16 - Nisekoi - Komi Naoshi - 3 816 372
17 - Fairy Tail - Hiro Mashima - 3 275 885
18 - Bleach - Tite Kubo - 2 986 968
19 - Food Wars Shokugeki no Soma - Tsukuda Yuuto & Saeki Shun - 2 644 122
20 - Youkai Watch - Level 5 & Noriyuki Konishi - 2 588 791




nikos

[Art - Japon] Poupée Kokeshi [GON] - Dim 9 Nov 2014 - 0:29









Voici quelques informations sur les poupée Kokeshi repris sur Wikipedia.


Les kokeshi (こけし) sont des poupées japonaises en bois originaires de la région du Tōhoku dans le nord de l'archipel.





# Histoire et étymologie

Les kokeshi ont été créées par les kiji-shi (artisans du bois) dans le nord de Honshū (la plus grande île du Japon), dans la région de Tōhoku, à la fin de l'ère Edo.
Au début de leur création, ces poupées représentant des petites filles étaient de petits jouets pour les enfants, avant d'être vendu comme souvenirs pour les touristes.
Leur production s'est alors diversifiée en termes de taille, de forme et de décoration, et l'on compte aujourd'hui plus d'une centaine de types de poupées kokeshi.

Il existait par le passé plusieurs mots pour désigner les poupées japonaises, selon leur lieu de production (kogesu, kiboko, deko, etc.).
À l'occasion d'une réunion d’artisans et de collectionneurs organisée en 1940, il a été décidé que le mot kokeshi (こけし, écrit en hiragana) servirait désormais de nom standard.





# Fabrication

Les kokeshi sont toutes constituées de deux parties : une tête et un corps généralement cylindrique, symbolisant le vœu et le désir d’avoir un enfant en bonne santé.
Ces poupées sont offertes, dans la tradition japonaise, pour déclarer son amitié ou son amour à la personne qui la reçoit.

Leur fabrication est artisanale : les kokeshi sont peintes et décorées, puis recouvertes de laque.
Elles sont fabriquées en bois (cerisier, poirier, cornus ou érable).
Afin de pouvoir créer une poupée kokeshi, le bois doit être séché pendant un an à cinq ans, pour qu'il soit apte à la sculpture.

Elles sont fabriquées dans toute la région du Tōhoku, mais les trois principaux centres de production sont ceux de Naruko, situé à Ōsaki (préfecture de Miyagi), de Tōgatta, situé à Zaō (également préfecture de Miyagi), et de Tsuchiyu Onsen (préfecture de Fukushima).

Il existe à ce jour onze styles de kokeshi traditionnelles : Hijiori, Kijiyama, Nanbu, Naruko, Sakunami, Tōgatta, Tsuchiyu, Tsugaru, Yajirō, Yamagata, et Zaō.





# Adaptation

Le célèbre développeur de jeux vidéo, Shigeru Miyamoto, a expliqué que les kokeshi lui ont inspiré la création des Mii, les personnages de la console de jeu Wii.




# Fabrication d'une poupée Kokeshi









– Koreus

L'artiste et artisan japonais Yasuo Okazaki transforme un morceau de bois en poupée Kokeshi.
Il nous montre les différentes étapes de fabrication (travail du bois, peinture...).
Les kokeshis sont des poupées japonaises originaires du Nord de l'archipel.
Il y a très longtemps, il pouvait arriver que des femmes vivant dans une grande misère tuent leur bébé pour ne pas les condamner à mourir de faim.
Une poupée était créée pour chaque enfant tué afin que les gens ne l'oublient pas. Plus tard, la poupée a servi de jouet aux petites filles et de souvenirs aux touristes.









Waha

[Infographie] Apprends les couleurs en japonais ! [GON] - Mer 29 Oct 2014 - 20:38










Voici une petite infographie pour apprendre les couleurs en japonais !


Cliquez pour voir l'image en plus grand



Si vous voulez aller plus loin, voici une vidéo de Cours de japonais ! :
https://www.youtube.com/watch?v=MvaEDg_Hwus

Quelques couleurs de plus sur Wikipédia


































































































Français
Rōmaji
Kana
Kanji
Signification
blancshiro, shiroiしろ, しろい白, 白い

grishaiiroはいいろ
couleur de cendre
noirkuro, kuroiくろ, くろい黒, 黒い

rougeaka, akaiあかい赤, 赤い

orangeorenji, daidaiiroオレンジ, だいだいいろ
couleur d'orange
jauneki, kiiroき, きいろ

vertmidori, midoriiroみどり, みどりいろ

cyan (bleu-vert)ao, aoiあお, あおい青, 青い

bleu clairmizuiroみずいろ
couleur de l'eau
bleu marinekon/kon’iroこん / こんいろ

bleu foncénoukonのうこん
« bleu marine » foncé
violetmurasaki, murasakiiroむらさき, むらさきいろ

rosepinku, momoiroピンク, ももいろ
couleur de pêche
rose pâlesakurairoさくらいろ
couleur de fleurs de cerisier
marronchairoちゃいろ
couleur du thé








Hachikō : le meilleur ami de l'homme [GON] - Lun 15 Sep 2014 - 20:09











Hachikō (ハチ公), né le 10 novembre 1923 et mort le 8 mars 1935, est un chien de race Akita Inu et est surnommé Chūken (忠犬, Chien fidèle)

Voici la fiche reprise sur wikipedia

Hachikō est célèbre au Japon pour avoir attendu, quotidiennement et pendant près de dix ans, son maître à la gare de Shibuyaa après la mort de ce dernier.
Une statue, érigée en son honneur à la gare de Shibuya, face au Shibuya Crossing, est aujourd'hui un lieu très connu de rendez-vous à Tokyo.
L'histoire de Hachikō est également à l'origine du regain d'intérêt pour la race des Akita, alors presque éteinte.





# Son histoire





En 1924, le professeur Hidesaburō Ueno (上野 英三郎, Ueno Hidesaburō) du département d'agriculture de l'université impériale de Tōkyō (l'actuelle université de Tokyo), reçoit un chien et lui donne le nom de « Hachikō » (littéralement en japonais « huitième prince », Hachi qui signifiait « 8 » car il était le 8e chiot de la portée et kō attaché au nom étant un terme affectueux).
Chaque jour Hachikō accompagne son maître jusqu'à la gare de Shibuya et chaque soir, il se rend à la gare seul et attend son retour.
L'emplacement de la maison où résidait Hidesaburō Ueno serait dans les environs du siège social de la compagnie Tokyu Department Store Co., Ltd. (東急百貨店, Tōkyū hyakkaten).

Le 21 mai 1925, Hidesaburō Ueno meurt au travail, d'une hémorragie intra-cérébrale.
Cependant, Hachikō continue de se rendre tous les jours à la gare de Shibuya pour attendre son retour.
Jour après jour, le chien retourne précisément à l'heure à laquelle le train de son maître était supposé arriver, et attend.
La fidélité d’Hachiko fut bientôt connue dans tout le Japon grâce à un article paru le 4 octobre 1932, dans l'un des deux grands quotidiens nippons Asahi Shinbun, intitulé « L’histoire émouvante d’un vieux chien : 7 ans qu’il attend son maitre décédé ».
Beaucoup d'habitués venaient lui apporter de la nourriture lors de son attente à la gare.
Pour ses qualités, Hachikō reçoit le surnom de Chūken (« chien fidèle »).
Il fut fréquemment présenté par parents et enseignants comme un exemple de loyauté.

Le 8 mars 1935, Hachikō meurt dans une allée aux environs du pont Inari de la rivière de Shibuya des suites d'une filariose ou d'un cancer des poumons et du cœur.
Ses restes sont empaillés et conservés au Musée national de la nature et des sciences de Tokyo.
Une part de ses restes a été enterré dans le cimetière Aoyama à côté de la tombe de son maître.
Aussi, une place d'honneur est dédiée à Hachikō dans le cimetière virtuel des animaux domestiques du Japon








# Les retombées


Outre les reprises de l’histoire par pleins de séries comme futurama ou Le Collège fou, fou, fou.
Une statue de bronze fut érigée en l'honneur de Hachikō devant la gare de Shibuya en avril 1934 et Hachikō lui-même était présent lors de l'inauguration.
Cette statue fut fondue lors de la pénurie de métaux durant la Seconde Guerre mondiale.
C’est aujourd’hui un lieu de rendez-vous où les amoureux viennent se prêter serment de fidélité.
Une cérémonie en hommage à Hachikō y est organisée tous les ans au mois d’avril.




L'enterrement du chien Hachiko au Japon, en 1935






# Postérité


Minibus de Shibuya





En 2003, le quartier de Shibuya crée de nouveaux parcours de minibus (des « bus de la communauté »), qui sont surnommés les « Shibuya community bus Hachiko ».
Il y a depuis quatre parcours différents.



Dans la culture populaire


Littérature



  • Dans le roman Hatchiko, chien de Tokyo (2003) de Claude Helft, illustré par Chen Jiang Hong

  • Dans Hachikō au pays de la nuit (2017) de Linné Lharsson, un roman fantastique s’inspirant de l’histoire d’Hachikō et de l’aventure qui s’ensuit dans le monde des morts, relevant de la mythologie japonaise .



Cinéma



  • Dans le film Hachiko monogatari (1987) de Seijirō Kōyama (non diffusé en France).

  • Dans le film Hatchi (2008) de Lasse Hallström, remake de Hachiko Monogatari.



Bande dessinée et manga



  • Dans Nana, Hachikō est le surnom d'une des deux colocataires, en référence à son comportement de chien fidèle.

  • Dans Gals!, la statue de Hachikō est un décor récurrent.

  • Dans Le Collège fou, fou, fou, Rei possède un chien de la même race qu'Hachikō ; cependant, c'est le contraire au niveau du caractère car c'est un chien lâche et infidèle.

  • Dans l'album Spirou à Tokyo, Hachikō prend vie et accompagne les deux protagonistes.

  • Dans The World Is Mine de Hideki Arai, Hachikō est mentionné à plusieurs reprises.

  • Dans One Piece, le chien nommé « Chouchou » est inspiré de Hachikō. Il continue de veiller sur la boutique de son maître après son décès.

  • Dans Darwin's Game, le héros invente une histoire où la clé d'un coffre est cachée sur la statue de Hachikō à Shibuya.

  • Dans Great Teacher Onizuka: Shonan 14 Days (tome 1), le héros Onizuka se cache derrière la statue de Hachikō puis, en se relevant, parle directement à celle-ci.

  • Dans son livre Kafka - Les Héritiers, Xavier Amet imagine que, « comme une version high-tech d'Hachiko », un ordinateur attend sa propriétaire décédée.



Dessins animés



  • Dans la série Ore no Imōto ga Konna ni Kawaii Wake ga Nai (saison 2, épisode 5), Kirino Kosaka fait référence à Hachikō pour décrire le comportement de Kyosuke Kosaka.

  • Dans la série Toradora! (épisode 17), Taiga fait référence à Hachikō pour décrire le comportement de Ryuuji par rapport à Minorin.

  • Dans la série Futurama (saison 4, épisode 7 : « Ceux qui m'aiment prendront le chien »), le héros Fry et son chien (du passé) connaissent la même histoire. La scène finale est lorsque le chien s'affaisse devant une pizzeria, avec la bande sonore des Parapluies de Cherbourg.

  • Dans la série Scooby-Doo (épisode « Scooby-Doo et le sabre du samouraï »), les héros se retrouvent devant la statue de Hachikō érigée en son honneur.



Jeux vidéo



  • Dans The World Ends with You qui se déroule à Shibuya, Hachikō est l'un des boss du jeu.










# Hachiko et son maître, enfin réunis (en 2015) !





Pour célébrer les 80 ans de la mort d'Hachiko, l'université de Tokyo a décidé d'ériger une statue en l'honneur du chien le plus célèbre du Japon et son maitre, Hidesaburo Ueno. Ils seront donc enfin réunis !

(Même si une autre statue moins joyeuse a déjà été érigée à Tsu, préfecture de Mie, où Ueno est né...)







Plus d'infos : wikipedia




Waha

[Animal] Shiba Inu [GON] - Mer 4 Juin 2014 - 23:28











# Bloc Technique
Espèce : Chien (Canis lupus familiaris)
Région d’origine : Japon
Poids : 6-12 kg.
Taille : 40 cm (M), 37 cm (F).
Poil : Poil de couverture dur et droit ; le sous-poil est doux et dense.
Robe : Rouge, noir et feu, sésame, sésame noir, sésame rouge
Tête : Front large, museau modérément épais
Yeux : Assez petits, triangulaires et de couleur brun foncé
Oreilles : Triangulaires, légèrement inclinées vers l'avant, bien dressées dont les pointes sont rondes
Queue : Enroulée sur le dos ou en faucille
Caractère : Fidèle, très attentif et très éveillé, indépendant.







# Description reprise sur wikipedia

Le shiba (ou shiba inu) est une race de chien originaire du Japon.
C'est un chien de petite taille de type spitz.
Race très ancienne, le shiba a failli disparaître au début du XXe siècle, en raison de la concurrence des chiens de chasse anglais.
Des efforts de sauvegarde sont entrepris dans les années 1920 afin de conserver le type originel du shiba.
Le premier standard est édité en 1934 et en 1937 ; la race est désignée Monument naturel du Japon.

Le shiba inu est un chien ayant une taille et une masse assez réduites puisqu'il mesure en moyenne 38 cm à 42 cm et pèse environ de 9 kg à 14 kg.
Il est donc de la même taille voire plus petit et plus léger que le Cavalier King Charles.






# Historique

En japonais, shiba inu peut signifier « petit (柴, shiba) chien (犬, inu) » mais peut aussi être interprété comme « broussailles (しば) sèches (ドライ) brun (ブラウン) clair (クリア) ».

Le shiba est à l'origine un chien de chasse au petit gibier et aux oiseaux.
Le berceau de la race est situé dans les régions montagneuses face à la mer du Japon.
Selon les endroits d'où il provenait, il y avait de petites différences physiques entre les sujets de cette race.
En effet on distingue trois types de shiba : le shinshu shiba, le mino shiba et le san'in shiba.


Le nom de ces shibas est en lien avec les régions japonaises desquelles ils proviennent :

  • le Shinshu Shiba est originaire de la préfecture de Nagano

  • le Mino Shiba est originaire de Gifu, à proximité des montagnes de Nagano

  • le San'in Shiba est originaire du sud-ouest du Japon



Durant la révolution industrielle japonaise (1898 à 1912), des setters anglais et des pointers sont importés au Japon et croisés aux shibas.
Par ailleurs, les chiens étrangers sont utilisés pour la chasse au détriment des races indigènes.
Le type originel devient de plus en plus rare et, entre 1912 et 1926, la race est proche de l'extinction.
Vers 1928, des chasseurs et des lettrés entreprennent de sauvegarder les quelques lignées pures.
Le Dr Saito se préoccupe notamment de préserver les races de chiens japonais.
En 1928, il fonde avec d'autres intellectuels le Nihonken Hozonkai (Nippo), le club de préservation des races japonaises reconnues officiellement.
En 1934, le standard de la race est établi. Le 16 décembre 1936, le shiba est déclaré « Monument naturel ».

On compte à l'heure actuelle quatre grandes lignées prédominantes ayant donné naissance à la race shiba : Hakuba no Gen (ou Gen), Korotama (ou Ichisuke), Matsumaru et Tenkou.

Il a acquis une popularité chez les internautes après l'apparition en 2013 d'un Mème Internet, « Doge », qui reprend la photo d'un shiba et y superpose des phrases en Comic Sans MS à visées humoristiques.
La photo a été prise en 2010 mais le mème n'a surgi qu'en 2013.






# Standard

Le shiba est un chien de petite taille, bien proportionné.
De constitution solide, l’ossature et les muscles sont bien développés.
Les yeux assez petits sont bridés et de couleur brun foncé. Les oreilles sont relativement petites et de forme triangulaire : elles sont légèrement inclinées vers l’avant et bien dressées.
Attachée haut, la queue est épaisse, et portée fermement enroulée ou recourbée en faucille.
L’extrémité atteint presque le jarret quand on étend la queue vers le bas.

Le poil de couverture est dur et droit avec un sous-poil doux et dense.
Sur la queue, le poil est légèrement plus long et dressé.
Les couleurs de robe autorisées par le standard sont le rouge, le noir et feu, le sésame, le sésame noir et le sésame rouge ainsi que le blanc/crème qui sont autorisés par le NIPPO pour autant que le chien apporte à la race.

Toutes les robes doivent porter l’urajiro : l'urajiro se définit par la présence de poil blanchâtre sur les faces latérales du museau et sur les joues, sous la mâchoire, sur la gorge, le poitrail et le ventre, à la face inférieure de la queue et à la face interne des membres.




# Caractère

Le standard du shiba le décrit comme un chien fidèle, très attentif et très éveillé.

Porteur de légendes comme son cousin l'akita, c'est le chien chasseur d'oiseaux, le chien de compagnie des geisha, c'est le présent des amoureux à leurs promises, le cadeau de l'amitié ; il est message de respect, d'amour, de fidélité...
Il ravit son monde par son attitude de chat, son indépendance et sa générosité affective.
Il remplit toutes les fonctions dans la famille : chat, confident, chien de garde, chien de jeu avec les enfants, sportif si on le souhaite, performant dans des activités comme l'Agility.
Il est infatigable.

Au Japon, on dit de ce petit chien exceptionnel, qu'il est « un quart chien, un quart homme, un quart chat et un dernier quart singe »".

Pour prétendre posséder un shiba, il est préférable de connaître un minimum de psychologie canine ou de s'y intéresser de près, ce qui éviterait les abandons massifs de ces dix dernières années, contrairement à d'autres races de chiens dont la socialisation ne demande pas tant d'efforts.
Un shiba doit avoir reçu une très bonne socialisation à l'élevage, que le maître doit continuer; sinon il faudra trop souvent rattraper avec difficultés son comportement, pouvant devenir craintif ou agressif.
En effet, un shiba inu mal sociabilisé avant ses trois mois risque de devenir très craintif, à des stades plus ou moins sévères, mais en aucun cas la race n'est « peureuse » de nature.

Le shiba est un animal particulièrement propre, à ce titre il n'est pas rare de constater qu'à l'age de huit semaines, un chiot peut être déjà totalement propre et autonome à ce niveau.
Il est drôle de remarquer que cette race semble éviter délibérément les endroits susceptibles d'entacher leur robe, pour préférer un chemin exempt de salissure.







Plus d'infos :




Waha

Gyaru / Kogaru [GON] - Dim 27 Avr 2014 - 17:53









Aujourd'hui parlons d'une mode japonaise des années 90... je pense qu'on doit pouvoir toujours en croiser au Japon mais ça doit être moins courant.

Kogaru ou gal (コギャル、ギャル, aussi orthographié (ko)gyaru ou kogal) est une mode vestimentaire japonaise, affectant particulièrement les jeunes filles et jeunes femmes urbaines.

Souvent une kogaru est une jeune fille de 12 à 25 ans, aux cheveux décolorés (en blond), au teint parfois artificiellement bronzé (on les appelle alors les ganguro ou mamba/yamamba), portant microjupes, vêtements à la mode et accessoires tape-à-l'œil. « Kogaru » (les « gals » lycéennes) est en fait une sous-catégorie des gals.

On les voit souvent avec leurs uniformes mais ultra personnalisé (grand t-shirts, plate-forms shoes, loose socks...).
Elles sont souvent fan du nail-art





# Étymologie

L'étymologie est disputée, le terme est généralement vu comme dérivé du terme japonais kōkō (高校, lycée), mais d'autres pensent que l'origine vient de ko (子, fille ou enfant).
Certains ont avancé que le ko serait une contraction de « komuro » d'après Tetsuya Komuro, producteur de la chanteuse de J-Pop Namie Amuro qui a lancé la mode « kogal » au début des années 1990, bien que cette hypothèse soit probablement fantaisiste et postérieure.
La deuxième partie « garu » vient de l'anglais gal (« girl »). On rencontre parfois l'orthographe « kogyaru » qui est la transcription exacte des kana « コギャル » mais qui est beaucoup moins utilisée au quotidien que ce soit par les japonais ou les étranger.




# Aspect social

Les gals se rencontrent dans les quartiers branchés des grandes villes, comme Shibuya à Tokyo, où elles ont leurs lieux favoris, les grands magasins de vêtements tel que la tour 109 et autres lieux de rendez-vous tels le karaoke et les izakaya (bars-restaurants).

L'image des gals est associée à la prostitution juvénile : nombre de ces jeunes filles ont en effet recours à l'enjo kōsai ou enkō pour se payer les derniers accessoires de mode.
Il peut arriver que certaines fuguent et ne fréquentent plus l'école, préférant traîner dans les quartiers branchés en groupes de filles.
Aux problèmes d'absentéisme et de fugue, des cas plus inquiétants de prostitution juvénile peuvent être liés.

Cependant, les kogaru ne tombent pas toutes dans la prostitution ou dans la déscolarisation, beaucoup n'y voient qu'une mode vestimentaire.






# Styles de gyaru


  • ギャル系 (Gyaru-kei) - Style gyaru

  • アゲ嬢 (Agejō)

  • 姉ギャル (Ane gyaru)

  • アメカジ (Amekaji) - Style Américaine décontracté

  • バンバ (Banba)

  • ビビンバ (Bibinba)

  • 外人ギャル (gaijin-gyaru) ou Western gyaru - Gyaru occidentale ou Gyaru étrangère

  • ガングロ (Ganguro)

  • ギャル電機 (Gyaru-Den)

  • ギャルママ (Gyaru-mama)

  • ギャル男 (Gyaruo) - Homme gyaru

  • 姫ギャル (Hime-gyaru) - Princesse gyaru

  • 女子高校ギャル (Joshi kōkō gyaru) JK gyaru: terme pour kogyaru en uniformes scolaires.

  • コギャル (Kogyaru): Généralement une étudiante lycéenne (高校生 kōkōsei).

  • キャバ嬢 (Kyabajō)

  • マンバ (Manba)

  • ネオギャル (Neo-gyaru)









# Les Ganguro




Le phénomène ganguro (Kanji : 顔黒 ; Hiragana : がんぐろ ; Katakana : ガングロ ; littéralement, « Visage noir ») est une mode japonaise impliquant notamment la décoloration des cheveux chapatsu.
Il a atteint son apogée vers la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Son centre géographique se situe alors les quartiers Shibuya et Ikebukuro de Tokyo.
Une ganguro est une fille qui a la peau bronzée et des cheveux blonds éclatants.


C’est en 1971 qu’apparaissent les premières ganguro avec leur peau brûlée aux U.V. et leur cheveux décolorés qui semblent être une provocation au teint blanc et à la chevelure des Japonaises traditionnelles.
Issu d’un mouvement plus ancien -– celui des gyaru qui s’opposait déjà à l’image de la femme dans la société japonaise –- ce phénomène de mode a pour but de choquer, but qui semble être atteint.
Ainsi, beaucoup d’adultes japonais trouvent inadmissible le comportement outrancier de ces jeunes adolescentes et le considèrent dangereux pour la société.
En effet, si ce mouvement est très critiqué, ce n’est pas tant à cause de l’extravagance visuelle de ces jeunes filles qu'en raison du message rebelle qu’elles semblent incarner ; sous leur insolence, nombreux sont ceux qui les voient comme le symbole du désengagement de la jeune génération envers la patrie et ses valeurs.
De plus, beaucoup d'hommes considèrent malsain le comportement excessif des jeunes ganguro.







# Les Yamanba




Yamanba (ヤマンバ) parfois écrit yamamba, est une tendance de mode parmi les jeunes femmes japonaises.

Reprenant les cheveux décolorés et l'extrême bronzage de la fille ganguro, les yamanba y ajoutent du rouge à lèvres blanc, du maquillage blanc autour de l'œil, et des lentilles de contact parfois brillamment colorées.
Leur tenue, très souvent en jupe extra-mini, est très colorée, et elles portent de nombreux accessoires, de préférence de couleurs flashy.
À l'apparition de cette mode, le but de ses adeptes était de ressembler à la sorcière Yama-Uba et de faire peur aux gens.
Mais depuis, la mode a évolué et les yamanba choisissent surtout des couleurs et des accessoires voyants, leur donnant un côté plus « fun ».

Il existe un équivalent masculin de la yamanba : le center guy, dérivant d'un jeu de mots sur le nom d'une rue piétonne commerçante center-gai (センター街? (littéralement de l'anglais Center Street), près de la station de Shibuya à Tokyo où divers yamanba et center guy se retrouvent souvent.

Aujourd'hui, cette mode est dépassée, et on ne rencontre pratiquement plus de yamanba.

Le terme Yamanba proviendrait d'un personnage de la mythologie japonaise, Yama-Uba, une sorcière vivant dans les montagnes, dont l'aspect aurait inspiré les yamanba. Yamanba est parfois abrégé en manba.











nikos

[Societé - Japon] Les Yakuza [GON] - Ven 28 Fév 2014 - 22:51





 

 
Après une description wikipedia, vous retrouverez quelques vidéos & reportages







# Bloc Technique
Date de fondation :ère Edo
Ethnies présentes :Japonais, Coréen
Nombre de membres :39 100
Activités criminelles :

  • Racket

  • Paris clandestins

  • Trafic de drogue

  • Proxénétisme

  • Trafic d'armes


Sur l'image de droite, on peut voir Shimizu No Jirocho, le premier bandit riche et célèbre de l'époque moderne






# Description
 
Un yakuza (ヤクザ/やくざ) est un membre d'un groupe du crime organisé au Japon.

Les yakuzas sont représentés par quatre principaux syndicats, présents sur tout l'archipel, et possèdent également des ramifications dans la zone Pacifique, et même en Allemagne et aux États-Unis.

Ils étaient officiellement 39 100 membres fin 2016, au sens large du terme.

Ils seraient la plus grande organisation de crime organisé du monde sans être pour autant secrète.

Ainsi, les clans ont généralement pignon sur rue, la plupart du temps sous couvert d'une structure légale de type associative.




# Étymologie
 
L’origine du mot « yakuza » apparait sous le shogunat des Tokugawa (1603 - 1867).

Il est tiré d'une combinaison du jeu de cartes japonais appelé Oicho-Kabu, proche du baccara, qui est traditionnellement joué avec des cartes de kabufuda ou de hanafuda.

À la fin d'une partie, les valeurs des cartes sont additionnées et l'unité de la somme représente le score du joueur.
Le but du jeu est de s'approcher le plus de 9.
« Ya » vient de yattsu, qui signifie huit (peut également se dire hachi), « ku » veut dire neuf (le mot kyu est aussi utilisé), et « za » est sans doute une déformation de « san » qui veut dire trois.
Ya-ku-za est donc la somme de 8, 9 et 3, soit 20 et donc un score de 0, qui est une main perdante.
Ce nom signifie donc « perdants », « bons à rien ».
Les yakuzas sont à l'origine issus des plus pauvres, des exclus de la société.

Une autre origine est parfois évoquée : Les policiers devaient entrer dans des temples pour y débusquer des joueurs, mais non sans hésitation, car les sanctuaires shinto sont sacrés. Sur une chaise, à l’entrée, un guetteur guettait.

Le « rôle » (yaku) de la chaise (za) était donc d'être un rempart entre police et joueurs.

Dans la terminologie légale japonaise, les organisations de yakuza sont appelées Bōryokudan (暴力団), littéralement « groupe violent ».
Les yakuzas considèrent ce terme comme une insulte, car il s'applique à n'importe quel criminel violent.
Dans la presse occidentale, on les identifie parfois à la « mafia japonaise », par analogie avec d'autres groupes du crime organisé, comme la mafia sicilienne.




# Histoire


Les débuts : l’ère Edo



En dépit de leur notoriété dans le Japon moderne, l'origine précise des yakuzas est encore aujourd’hui sujet à controverse.


Les yakuzas, descendants des Bakuto et des Tekiya...

La première hypothèse serait que les yakuzas seraient les héritiers de deux corporations distinctes :


  • les Bakuto (joueurs professionnels) qui travaillaient dans les villes, sur les marchés et les foires, et contrôlaient le monde des jeux de hasard, très en vogue à l’époque (c’est encore aujourd’hui une des activités les plus lucratives des yakuzas)

  • les Tekiya (colporteurs et camelots) qui travaillaient sur les routes.



À l'origine, le recrutement des membres de ces deux groupes se faisait dans les mêmes milieux (paysans sans terres, voyous).
Chaque groupe, une fois constitué, s'attachait un territoire fixe et délimité.

Ils pouvaient compter jusqu'à 500 hommes armés, comme celle du mythique bakuto Shimizu No Jirocho (1820-1893), le premier bandit riche et célèbre de l'époque moderne.

Les yakuzas ont hérité de certaines traditions des Bakuto, notamment la tradition du yubitsume (doigt coupé) et de l'irezumi (tatouage japonais).

... ou des Machi-Yokko ?
Les yakuzas eux-mêmes privilégient une autre hypothèse : ils affirment descendre des Machi-Yokko (« les serviteurs des villes »).

Lors de la démilitarisation, ayant eu lieu dès 1603, et survenant lors de la « Pax Tokugawa », période de paix qui durera 250 ans, les samouraïs représentaient 10 % de la population, soit 2 à 3 millions de personnes.

500 000 sont démobilisés, dont certains deviennent des rōnins, des samouraïs sans maître, en rupture de ban.

Ils deviennent des bandits de grand chemin, terrorisant les populations, semant le désordre, voire tuant des citoyens pour le plaisir, d’où leur nom de « Kabuki-mono » (les « fous »).

Il n’y a pas de lien immédiat avec le théâtre, mais le mot « Kabuki » signifie être extravagant, excentrique.
D’où l’idée d’un personnage qui ne se plie pas à la règle et qui se manifeste.

On pouvait distinguer les Kabuki-mono par leur mode d'habillement particulier, leurs coupes de cheveux, la longue épée qu’ils portaient et leur mauvais comportement général.

Ils avaient également l'habitude de pratiquer le Tsujigiri, qui consistait à tester l'efficacité d'une nouvelle lame sur les passants.
Certains groupes étaient très organisés, et se prénommaient eux-mêmes les Hatamoto-yakko, c'est-à-dire les domestiques du Shogun.

Dans le courant du xve siècle, les ancêtres des yakuzas se seraient ainsi rassemblés pour créer des associations de défense afin de se protéger des "Kabuki-mono".
Ils vont ainsi devenir des Machi-yako, que l’on pourrait présenter comme étant des défenseurs des opprimés.
Néanmoins, bien que se proclamant défenseurs de la veuve et de l’orphelin, ils ne protègent la plupart du temps que leurs propres intérêts, et vivent de brigandages.

D'après le chroniqueur du magazine français Historia et enseignant au Japon Christian Kessler, c'est véritablement au début du xviiie siècle que voient le jour, dans les grands centres urbains d'Osaka et d'Edo (ancien nom de la ville de Tokyo), les organisations yakuza sous la houlette de chefs de bande.

Les groupes yakuza sont également constitués de hinin (non-humains) et de eta (pleins de souillure) qui, dans la hiérarchie sociale, sont derrière les samouraïs, les artisans et les marchands.

Les hinin regroupent les gens du spectacle, les gardiens de prison, les bourreaux, etc. ; quant aux eta, ils sont essentiellement constitués par ceux dont le métier est lié à l'abattage d'animaux.

D'ailleurs, l'origine de leur discrimination se trouve sans doute dans la religion shintô et dans le bouddhisme qui considèrent comme une souillure toute occupation liée à la mort et au sang.

Bien que « libérés » en 1871 lors de la restauration de Meiji, ces burakumin (littéralement « gens du hameau ») ont toujours souffert de multiples discriminations de caste, principalement à l'emploi et au mariage.

Cet état de fait perdure encore de nos jours et contribue encore à fournir les rangs des yakuzas.
Les burakumin représentent en effet 70 % des membres du Yamaguchi-gumi, le plus grand clan yakuza.


De l'époque Meiji à 1945



Le statut et les activités des yakuzas vont progressivement évoluer, en parallèle des bouleversements politiques et de la structure japonaise.
L’entrée dans l’ère moderne avec l’ère Meiji (1868) va symboliser le renouveau des yakuzas, qui vont étendre leur pouvoir sur toute la société.

Les idées nouvelles introduites par Karl Marx font peur à une partie de la population, ce qui sert les nationalistes.
Appuyés par la pègre conservatrice, ils gardent le pouvoir, malgré les premières grèves violentes qui éclatent dans les mines de charbon.

Les activités des Tekiya vont s'intensifier, grâce à des couvertures légales (autorisées par les liens tissés avec le gouvernement en grande partie) qui leur assurent une totale légalité de la partie émergée de leurs activités.
De plus, la pratique de recrutement va s’intensifier grandement, fournissant aux organisations de plus en plus de main d’œuvre permettant d’étendre leurs pouvoirs.
Du fait de l’importance grandissante des Tekiya, les trafics s’intensifient, on assiste au développement du marché noir et du commerce du sexe.

À la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle, les liens entre yakuzas et politique vont encore s’accentuer, poussés par l’ouverture du pays vers l’Occident.
Les yakuzas, demeurant très attachés aux traditions, vont refuser tous contacts et actions bienveillantes à l’égard des Européens et des Américains.
ls organisent des actes terroristes visant des personnages politiques favorables à une ouverture du pays ; deux premiers ministres et deux ministres des finances, entre autres, seront ainsi assassinés.

Ils sont néanmoins favorables à l’expansion coloniale du Japon ; c’est dans ce but qu’ils manigancent, avec la complicité du ministère de la guerre, l’assassinat de la reine Min de Corée, pro-russe, le 8 octobre 1895, ce qui préparera l’intervention japonaise dans ce pays, et l’annexion qui suivra en 1910 et durera 35 ans, jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Dans les années 1930, les yakuzas bénéficient d’une grande liberté, grâce à leur rapprochement idéologique avec la droite ultra-nationaliste, très proche du pouvoir à l’époque.

Lors de l’invasion de la Mandchourie, en Chine, ces liens leur seront très utiles.
Les yakuzas seront présents pour l’occupation, et organiseront le trafic de matériaux précieux et stratégiques, ce qui leur permettra d’amasser une fortune colossale.

Le lien entre les voyous et les politiques est assuré par certains parrains, les Kuromaku.
Grâce à la fortune accumulée, certains de ces parrains joueront un rôle très important dans l’après-guerre, les plus connus et les plus influents étant Yoshio Kodama et Ryoichi Sasakawa.
Ils s'occupaient également de trouver, et d'exploiter les femmes de réconfort pour l'armée japonaise d'occupation.
 


De la fin de la Seconde Guerre mondiale au début des années 1990




À la suite de la défaite lors de la Seconde Guerre mondiale, le Japon est occupé par les Américains.
Des trafics s'organisent alors avec les dizaines de milliers de soldats de la force d'occupation, notamment en drogues.
Les yakuzas s'occupent de la prostitution, devenue illégale.
Ils profitent également du chaos généralisé pour s'approprier des terrains en toute illégalité, dans les villes où les plans cadastraux ont brûlé.

En parallèle, les Coréens et les Taïwanais, utilisés comme main d'œuvre durant la guerre sur le territoire du Japon, retrouvent la liberté.
Les mafias de leurs pays d'origine tentent donc de s'installer au Japon, et de prendre le contrôle du fructueux marché noir.
On appela ces nouveaux arrivants les Daisangokujin.
Ils agrandirent rapidement leur territoire, car les forces de police avaient été affaiblies à la suite d'une purge effectuée par les forces d’occupation.

Cette situation fut un tremplin décisif pour l’organisation yakuza.
Avec l’assentiment du pouvoir, elle fut utilisée afin de lutter contre ces mafias, et également comme briseuse de grève.
Elle a aussi profité du fleurissement du marché noir dans un Japon ravagé par la guerre et privé de tout.

Le pouvoir des yakuzas va donc se faire double : d’un côté ils bénéficient dans l’ombre de l’appui des hommes politiques et de la police, et sont en plus nécessaires à la société d’après-guerre, le marché noir restant le seul moyen de survie pour la majorité des Japonais.
L'organisation criminelle japonaise devient donc un des piliers du Japon, avec l'assentiment des forces d’occupation, qui voyaient en elle une « force régulatrice ».

L'après-guerre voit également l'apparition d'une nouvelle criminalité, en parallèle de la pègre traditionnelle datant d’avant-guerre, et ayant encore une partie de ses traditions.

Naissant en pleine crise sociale, le groupe des Gurentai (愚連隊) est constitué de membres plus jeunes, plus violents ; c'est une criminalité moins organisée.
Ils avaient pour spécialités le trafic d’amphétamines et la prostitution, ou la pornographie.
Ce groupe est progressivement absorbé par des gangs plus importants, pour finalement former les grandes familles qui sont encore aujourd'hui en place, comme les Yamaguchi-gumi, ou les Inagawa-kai.

Entre 1958 et 1963, les yakuzas accroissent leurs effectifs de 150 % pour atteindre à leur apogée, un total d’environ 184 000 yakuzas, répartis dans 126 gangs.

L’organisation compte alors plus de membres que l’armée japonaise elle-même.

Des clans se forment et des guerres éclatent pour le partage de territoires.

Parallèlement, les Américains voient d'un mauvais œil l'avancée de l'armée populaire menée par Mao Zedong en Chine.

Pour préserver définitivement le Japon du communisme, ils libèrent certains détenus politiques, comme Yoshio Kodama, qui, grâce à leurs relations avec les yakuza et les partis d’extrême-droite, vont leur permettre de s’en protéger.

Kodama réussit à amener la paix entre les gangs.

C'est le « Al Capone » japonais ; il souhaitait créer une alliance entre les différents gangs, tout en faisant le lien avec le milieu politique japonais, faisant de ce fait grandir l'influence de la pègre.

Cette situation perdurera jusqu'au début des années 1990, période du vote d'une loi décisive pour l'avenir de la pègre nippone.

La loi Antigang de 1992




Contexte
Le 1er mars 1992, le gouvernement japonais fait voter une loi Antigang (Boryokudan Ho ou Botaiho), qui sera en 1993 complétée par une loi Antiblanchiment.

Elles ont plusieurs causes :

  • L’altération progressive de l’image des yakuzas auprès de la population

  • Les conflits entre corporations, qui ont parfois touchés des « civils »

  • La perte de fonction sociale des yakuzas, avec

    • La réorganisation des forces de polices dans les années 1960, qui a enlevé le rôle de « suppléant » aux yakuzas

    • La chute de l’URSS, qui rendit la lutte contre le communisme moins pressante



  • Les scandales de corruptions qui éclaboussèrent le PLD à la fin des années 1980, début 1990

  • L’influence extérieure, notamment des États-Unis, qui constatent l’implantation de yakuzas sur leur territoire



Cette loi met en place un recensement officiel des bandes, selon un certain nombre de critères.

Les membres doivent ainsi bénéficier de leur appartenance à une organisation pour avoir des avantages financiers, qu’une partie d’entre eux aient un casier judiciaire, et que l’organisation soit hiérarchisée.

Si une bande est fichée, elle est alors sujette à des restrictions.
Cette loi est uniquement administrative et non pénale, en cas de non-respect, un simple rappel à l’ordre est adressé au contrevenant.
Cette loi a été révisée en 2004, et renforcée par une mesure qui rend responsables les chefs de clans en cas de dommages causés à des personnes ou à des biens.

Les citoyens concernés peuvent alors demander un dédommagement, sur présentation d'une simple preuve.
Cette mesure a été prise afin de contrecarrer le chantage et le racket, activités pratiquées traditionnellement par les yakuzas.

Conséquences




  • Diminution des effectifs : à la suite de la mise en place de cette législation, le nombre des yakuzas a fortement diminué, mais sans pour autant disparaître.


Les effectifs étaient estimés à 84 700 membres en 2005.
Cette diminution n’est néanmoins pas le signe d’un déclin de la mafia japonaise. En effet, depuis cette période, les 3 grandes fédérations se sont renforcées. La loi a forcé les yakuzas à mettre en place une politique de sélection et de concentration de leur effectif, ce qui entraine une plus grande cohésion et efficacité des effectifs restants35.

  • Un enterrement des activités : la loi a obligé les clans à prendre une façade « légale », sous forme d’association, de groupes commerciaux ou d’entreprises :

    • Le Yamaguchi-gumi transformait une partie de son organisation en « Ligue nationale pour l’épuration des terres ». Il s’agissait d’une association charitable à but non lucratif consacrée à enrayer l’abus de drogues.

    • L’Inagawa-kai, se transformait en Industries Inagawa.

    • Le Sumiyoshi-gumi devenait l’Entreprise Hor .




Les activités se sont aussi adaptées, avec un déclin des activités traditionnelles, mais qui ont été compensées par les divers trafics et la prostitution bas de gamme (salons de massage et services téléphoniques).
Les yakuzas ont démultipliés leurs activités, et sont rentrés dans la clandestinité.

  • Une rupture de l’équilibre avec la police : Auparavant, il existait un accord tacite de coexistence entre forces de l’ordre et mafia. De manière quasi systématique, si un yakuza commettait un crime, il allait ensuite se livrer à la police, pratique dénommée le iishu. Par la suite, il pouvait y avoir des négociations entre les parties, pour décider de la peine.







# Fonctionnement des clans

   

Le recrutement


 

Les yakuzas d'aujourd'hui viennent de milieux très variés.
Les récits les plus romanesques racontent que les yakuzas recueillent les fils abandonnés ou chassés par leurs parents.
Ils sont souvent recrutés par un clan dès le lycée, une majorité dans les communautés burakumin et coréenne, peut-être à cause de la véritable ségrégation raciale dont elles sont victimes au Japon.

Les burakumin représentent 70 % des membres du Yamaguchi-gumi.

La pègre accepte par ailleurs toutes les origines, ne se fiant qu'aux compétences des individus.
En effet, les yakuzas se composent habituellement d'hommes très pointus, adroits, intelligents, car le processus pour obtenir un poste dans l'organisation est très concurrentiel et darwinien.

Les Coréens, qui forment actuellement le groupe minoritaire le plus important du Japon, sont très présents au sein de la mafia japonaise.

Ils entrent dans la pègre dans le but d'échapper à la pauvreté, car leur intégration sociale et financière au Japon est difficile.

Les Coréens représenteraient ainsi plus de 15 % des effectifs.
Certains gangs, comme le Tao Yuai Jigyo Kummiai, sont même constitués d'une majorité de membres d'origine coréenne.

Les yakuzas sont un milieu japonais entièrement constitué d'hommes.

Le rôle des femmes se situe plus dans l'ombre : elles restent rarement sans activité: elles tiennent des bars, des clubs, des restaurants et autres lieux de distractions.
Néanmoins, certaines femmes restent en dehors des affaires.

Cette situation découle d'une confiance limitée des yakuzas dans leurs épouses.
Ils jugent que les femmes ne sont pas capables de se battre comme les hommes, qu'elles sont destinées à l'éducation des enfants et à tenir la maison, et qu'elles sont incapables de garder le silence.
Il y a néanmoins des exceptions : quand Kazuo Taoka, Oyabun du Yamaguchi-gumi a été abattu vers la fin des années 1990, son épouse Taoka Fumiko lui a succédé pendant une courte période.

L'organisation interne






Les yakuzas ont une structure semblable à celle de la mafia sicilienne, le clan (組, kumi) étant organisé comme une famille (一家, ikka).

Ils ont adopté la structure hiérarchique traditionnelle de la société japonaise, pyramidale, mais aussi familiale, bien que les membres ne soient pas liés par le sang.

Le chef de clan (組長, kumichō) est considéré comme un patriarche, et appelé oya (親) ou oyabun (親分, littéralement « parent, chef », l'équivalent du parrain).

Ce titre se transmet de père en fils, comme une sorte de droit féodal, ou à une personne en qui l’oyabun a une complète confiance.

Chaque membre (組員, kumi-in) accepté chez les yakuzas doit accepter ce statut de kobun (子分, littéralement « enfant, protégé »), en promettant la fidélité inconditionnelle et l'obéissance à son patron.

Toute la structure se fonde sur cette relation oyabun-kobun.

L’oyabun, en tant que bon père, est obligé de fournir la protection et les bons conseils à ses enfants.

Chacun des protagonistes respecte le code du jingi (仁義, justice et devoir).

Chaque kobun peut à son tour devenir « parrain » quand il le souhaite, tout en gardant son affiliation avec son propre oyabun, et ainsi agrandir l'organisation mère.

Le chef de clan est entouré de conseillers (顧問, komon), le plus proche étant appelé saikō-komon (最高顧問).

C'est un poste administratif qui s'occupe de l'état-major (avocats, comptables, etc).

Sous le chef se trouve le kashira (頭), ou plus précisément le waka-gashira (若頭) : c'est le numéro deux de la « famille ».

Il dirige les cadres (幹部, kanbu), tels que le directeur général (本部長, honbuchō), le directeur du comité d'organisation (組織委員長, soshiki iinchō) ou encore le chef du secrétariat (事務局長, jimukyokuchō).

Son « petit frère », le shatei-gashira (舎弟頭), est de même rang, mais inférieur en autorité.

Il est un relais entre les rangs inférieurs et le numéro deux du clan.

Les rangs intermédiaires, les cadets (若中, wakachū), sont composés des kyōdai (兄弟, les « frères »), et le bas de la hiérarchie par les shatei (舎弟, petits frères).

Les apprentis sont appelés junkōseiin (準構成員).


Les rituels et usages


 

– Saga Junichi, Mémoires d’un yakuza
Il y avait des règles précises pour pratiquement tout - de la façon dont on salue quelqu'un au-dessous ou au-dessus de soi, la façon de parler aux gens, la façon d'indiquer que vous les écoutez, tout. C'est un monde féodal, très différent de la vie ordinaire extérieure. Et ça va même jusqu'à influencer les relations que vous avez avec les femmes.


La « voie chevaleresque »



Les yakuzas suivent le gokudō (極道), la voie extrême.
Mais ils ont également un certain « code d'honneur ».
En effet, l’intégration de rōnin au xve siècle leur a apporté un certain nombre de règles, à l’image du Bushido chez les Samouraïs.
Cette ligne de conduite, le Ninkyōdō (la voie chevaleresque), contient 9 règles :


  1. Tu n'offenseras pas les bons citoyens.

  2. Tu ne prendras pas la femme du voisin.

  3. Tu ne voleras pas l'organisation.

  4. Tu ne te drogueras pas.

  5. Tu devras obéissance et respect à ton supérieur.

  6. Tu accepteras de mourir pour le père ou de faire de la prison pour lui.

  7. Tu ne devras parler du groupe à quiconque.

  8. En prison tu ne diras rien.

  9. Il n'est pas permis de tuer un katagi (personne ne faisant pas partie de la pègre).



La règle 9 n'est pas souvent appliquée, et peu de clans suivent encore cette éthique, et les traditions en général.

La cérémonie d'intronisation



Pour devenir membre à part entière de la famille il faut faire ses preuves, la nationalité n'ayant aucune importance, il faut prouver son attachement aux traditions et à la famille.

C'est pourquoi chaque aspirant doit suivre une sorte d'apprentissage qui dure environ 6 mois, et s'il s'est montré digne, il est intronisé dans la famille.
Il participe alors à la cérémonie d'admission des nouvelles recrues, c'est un rituel commun à plusieurs mafias dans le monde.

Pour les yakuzas, cette étape se nomme le Sakazuki.

Le rituel d'entrée est très cérémonieux : il s’agit d’une réception dont la date est fixée en accord avec le calendrier lunaire.

Tous les participants sont vêtus de kimono, et placés suivant un ordre établi, dans le silence le plus complet. La cérémonie se passe dans une salle traditionnelle, où sont entreposés un autel shintoïste et une table basse avec des cadeaux.

L'Oyabun et le futur membre sont agenouillés l'un à côté de l'autre en face de témoins (Azukarinin), et préparent du saké mélangé à du sel et des arêtes de poisson, puis ils versent le liquide dans des coupes.

Celle de l'Oyabun est remplie entièrement, afin de respecter son statut.

Le saké symbolise ici les liens du sang.
Ils boivent ensuite une gorgée, s'échangent leurs coupes, et boivent à nouveau.

Le nouveau Kobun scelle de cette manière son appartenance à la famille et à son Oyabun, il garde sa coupe (nommée Oyako Sakazuki), elle est le symbole de sa fidélité.

Si un yakuza rend son Oyako Sakazuki à son chef, il rompt ses liens avec sa famille.

Par la suite, l’Oyabun fait un discours rappelant les principes des yakuzas, la fidélité et l'obéissance aveugle. Le rituel se clôt par la rupture du silence, où tous les participants crient en cœur « Omedetō gozaimasu ».

Les premiers pas dans l'Organisation




À la suite de cette cérémonie, le nouvel arrivant est un yakuza à part entière, et doit aider la famille en trouvant du travail.

Il s'appuie alors sur le territoire de la famille, de l'influence de son clan et de son expérience personnelle, où il se fait aider par ses aînés qui l'emploieront.

Son travail dépendra aussi de la spécialisation de sa famille.

Une partie de ses bénéfices sera reversée à son supérieur, en fonction de son rang, lequel reversera à son supérieur, et ainsi de suite.

Il est courant que dans les premiers temps, les nouveaux membres soient exemptés de cette pratique, afin de ne pas pénaliser la croissance de leur affaire.

Si par la suite, ils ont des difficultés à payer, la solidarité dans la famille jouera, et un autre membre pourra payer pour eux.

Néanmoins, si cette situation est récurrente, le membre est rétrogradé, et si au contraire il cotise beaucoup, il monte en grade.

S'il gravit suffisamment les échelons, il sera autorisé à fonder son propre clan.


En cas de faute



le Yubitsume



Il existe une autre cérémonie, plus simple : la cérémonie de départ, ou de licenciement (指詰め, Yubitsume).
Si un yakuza enfreint le code d'honneur, il doit, pour se faire pardonner, se mutiler lui-même le petit doigt et l'offrir à l’Oyabun, et lui rendre la coupe de saké qu’il avait reçue lors du rituel d’entrée.
S'il renouvelle sa faute, il doit recommencer la cérémonie avec les autres doigts.
Cette punition, issue de la tradition des Bakuto, n’est pas rare, et peu de yakuzas atteignent un âge avancé avec tous leurs doigts.
Ils gardent le plus souvent leurs doigts mutilés dans le formol, pour se rappeler leur disgrâce.
Si on s'ampute d'une phalange à la suite d'une faute, on parle de shini-yubi (doigt mort).
Mais on peut également utiliser ce rituel afin de mettre fin à un conflit, en donnant son doigt à l'autre clan.
On parle alors de iki-yubi (doigt vivant).
Néanmoins, cette pratique se raréfie, par souci de discrétion face aux autorités.
D'après une étude de 1993, 45 % des yakuzas ont une phalange coupée, et 15 % ont subi deux fois la mutilation.

le Seppuku

Si le yakuza commet une faute très grave, il peut aussi être exclu du clan, en recevant une lettre d'exclusion, nommée Hamonjyo.
Elle l'empêche d'intégrer une autre famille en l'informant de sa disgrâce. Écrite en noir, elle symbolise une exclusion temporaire, en rouge, c'est une exclusion définitive.
Si la disgrâce est trop grande, le yakuza peut faire usage d'une autre forme de pénitence, plus radicale, le Seppuku (plus connu sous le nom de hara-kiri), suicide rituel par éventration.
Populaire chez les samouraïs et soldats japonais qui le pratiquaient comme pénitence pour leurs fautes, les yakuzas sont connus pour le pratiquer également, en cas de faute extrême.

La tradition du tatouage

 

Le rituel le plus pratiqué au sein de la communauté reste le rituel du tatouage, plus connu sous le nom d’irezumi au Japon.

Sa mise en place est très douloureuse, car elle se fait encore de manière traditionnelle ; l'encre est insérée sous la peau à l'aide d'outils non électriques, des faisceaux d'aiguilles fixés sur un manche en bambou ou plus récemment en acier inoxydable (donc stérilisables), fabriqués à la main.

Le procédé est onéreux et douloureux, et certains tatouages sur l’intégralité du corps peuvent demander des mois, voire des années de travail.

Plus de 68 % des yakuzas seraient tatoués, et chaque clan possède son tatouage particulier. Cette pratique est originaire des Bakuto, dont les membres se tatouaient un cercle noir autour de leurs bras à chaque crime commis.

C’est aujourd’hui plus la résultante d’une volonté des clans de se différencier, et une preuve de courage et de fidélité envers leur « famille », car le procédé est irréversible.

Dans certains clans, le tatouage a une symbolique particulière : les motifs choisis par les chefs de clan pour les nouveaux membres sont à l'opposé de leur caractère.

Par exemple, un dragon va correspondre à une personne calme, tandis qu'une geisha sera associée à une personne de nature agressive.


Les principales familles



Les forces de l'ordre comptabilisaient 18 100 yakuzas en 2016 (-10 % par rapport à 2015), 39 100 en ajoutant les membres associés (-17 %).

En 2015, l'estimation était de 53 300 membres.
Elles en dénombraient fin 2013 58 600 yakuzas, contre 63 200 en 2012.

D'autres estimations comptabilisaient en septembre 2012 plus de 80 000 yakuzas répartis dans 22 organisations criminelles désignées par le gouvernement.

Il y a deux sortes de yakuzas : 41 500 travaillent à plein temps, tandis que 43 200 ont des activités annexes (2007).

Leur nombre a beaucoup baissé à la suite d'une loi antigang votée en 1992 par le gouvernement japonais, afin de faire disparaître les syndicats du crime.
Ils restent pourtant la plus grande organisation de crimes organisés du monde, selon le Livre Guinness des records.

Leurs effectifs sont concentrés dans quatre familles principales :

Yamaguchi-gumi (六代目山口組, Rokudaime Yamaguchi-gumi)
Créée en 1915, c'est la plus grande famille yakuza, avec 11 800 membres (dont 5 200 membres réguliers), contre 25 700 membres en 201360, répartis dans 750 clans, soit 45 % de l'effectif total.
En dépit de plus d'une décennie de répression policière, le poids de cette famille n'a cessé de croître avant de connaitre un déclin.
Le Yamaguchi-gumi a son quartier général à Kobe, mais il est actif à travers tout le Japon, et mène également des opérations en Asie et aux États-Unis.
Son oyabun actuel, Shinobu Tsukasa (de son vrai nom, Kenichi Shinoda), mène une politique expansionniste, il a fait de nombreuses incursions à Tokyo, qui ne fait pourtant pas partie traditionnellement des territoires du Yamaguchi-gumi.
En 2015, le clan éclate en deux, un lieutenant de Kobé ayant fait sécession

Sumiyoshi-rengō (住吉連合), parfois appelé Sumiyoshi-kai (住吉会)
C'est la seconde organisation la plus importante, avec 9 500 membres en 2013 répartis dans 177 clans.
Le Sumiyoshi-kai, comme on l'appelle parfois, est une confédération de plus petits groupes. Son chef est Hareaki Fukuda (福田 晴瞭).
Structurellement, le Sumiyoshi-kai diffère de son rival principal, le Yamaguchi-gumi.
Il fonctionne comme une fédération, avec une chaîne de la commande plus lâche et bien que Nishiguchi soit toujours le parrain suprême, il partage ses pouvoirs avec plusieurs autres personnes.

Inagawa-kaï (稲川会)
C'est le troisième plus grand groupe yakuza au Japon, avec approximativement 5 000 membres et 313 clans.
Il est basé dans la région de Tokyo-Yokohama, et c'est l'un des premiers organismes de yakuzas à s'être lancé dans le marché hors du Japon.
Depuis 2005, le petit-fils de Kakuji Inagawa, Hideki Inagawa est pressenti pour devenir le chef.

Tōa Yuai Jigyō Kummiai (東亜友愛事業組合), parfois appelé Tōa-kai (東亜会)
Fondé par Hisayuki Machii (町井 久之 Machii Hisayuki, né 鄭 建永 Chong Gwon Yong ; 1923 - 2002) en 1948, ce rengo est rapidement devenu un des plus influents de Tokyo. Il compterait 6 clans et plus de 1 000 membres, sa particularité étant d'être composé d'une majorité de yakuzas d'origine coréenne. Son chef actuel est Satoru Nomura (野村 悟).

Les suffixes derrière chaque nom de famille ont tous une signification particulière.
Le suffixe Gumi pourrait se traduire par « bande, compagnie, ou gang », Kai par « association ou société », et Rengō par "coalition" ou "fédération".
Ils donnent une indication sur la forme d'association utilisée par la famille.






# Les activités lucratives des yakuzas

 
Des yakuzas arborant leurs tatouages lors de la grande fête de Sanja Matsuri.
Ils font partie intégrante des festivités et ne choquent personne.

Une grande partie des activités actuelles des yakuzas peut être reliée à leur origine féodale.

Contrairement à la mafia italienne et aux triades chinoises, ce n'est pas une organisation secrète, les yakuzas possèdent donc souvent un bureau bien visible, arborant le nom de leur clan ou leur emblème.

Cela fait du Japon un des seuls pays au monde où les organisations mafieuses s'affichent en plein jour.

Les bureaux des yakuza sont, légalement, des associations (dantai) le plus souvent vouées à « la poursuite de la voie chevaleresque » (Ninkyôdô).

Les membres ont un code vestimentaire bien spécifique (lunettes de soleil et costumes colorés), de façon à être facilement identifiables par les civils (katagi).

Même la manière de marcher des yakuzas est différente de celle des citoyens ordinaires, plus ample et « arrogante ».

Au contraire, ils peuvent être plus conventionnellement habillés, mais quand le besoin se fait sentir, ils peuvent mettre en valeur leurs tatouages, afin d'indiquer leur affiliation.

Occasionnellement ils déambulent également avec des insignes sur leurs revers.

La famille yakuza Yamaguchi a même publié un magazine interne avec un édito du parrain incitant au respect des valeurs traditionnelles, une rubrique spécialisée sur le crime, une rubrique people, sport et des poèmes en haiku, distribué aux 28 000 membres du clan.

Il s'ajoute au périodique Jitsuwa document (実話ドキュメント, Jitsuwa dokyumento), créé en 1984 par Takeshobo, édité en 70 000 exemplaires depuis 2013 par Myway et qui disparaît en 2017.

Le racket des sociétés





Jusqu’à récemment, la majorité des revenus des yakuzas proviennent de dîmes, prélevées sur les commerçants et les entreprises situées sur leur territoire.

En échange de la protection et de la bienveillance des yakuzas, ils versent une sorte « d’impôt féodal ».
Plus de 41 % des patrons de grandes entreprises japonaises affirment avoir été victimes de ce racket.

Cette situation s'est maintenue, principalement à cause de l'hésitation des entreprises à aller demander l'aide de la police.

Ce fonctionnement est à rapprocher du Pizzo exercé par les mafias italiennes (que ce soit Cosa Nostra, la N'dranghetta ou la Camorra): les hommes de main proposent aux commerçants une protection de leur magasin contre rémunération, et en cas de refus pillent voire détruisent eux-mêmes le magasin.

Les yakuzas tirent également leur revenus grâce à une forme d'extorsion de fond typiquement japonaise, connue sous le nom de sōkaiya (総会屋).

C'est une forme de racket, et de protection.

Au lieu de harceler de petites entreprises, l'organisation vend ses services : elle se loue pour étouffer toute contestation dans les assemblées générales d'actionnaires.

Pour cela, elle achète un petit nombre d'actions, obtenant ainsi le droit de siéger au conseil des actionnaires de la société.
Les yakuzas garantissent alors le wa, l’harmonie de l’assemblée, en effrayant l'actionnaire ordinaire par leur simple présence.

Par exemple, en 1989, la banque Fuji alors 3e banque japonaise, a été dénoncée pour avoir utilisé ce système, reversant plus de 200 millions de yens à des yakuzas.
Un prêt destiné officiellement à « financer des cimetières privés », mais qui n'a jamais été remboursé.

Ils s'engagent également dans le chantage simple, obtenant des informations incriminantes ou embarrassantes sur les pratiques d'une compagnie, ou d'un de ses dirigeants.

Une fois que les yakuzas ont mis un pied dans l’entreprise et assuré leurs gains, ils travailleront pour eux, évitant à la compagnie que des scandales ne deviennent publics, et seront payés en retour avec des pots-de-vin. Dans certaines entreprises, ces pots-de-vin sont même inclus dans le budget annuel.

On dénombrait plus de 8 000 sōkaiya en 1982, jusqu'à ce qu’une loi soit votée contre eux.

Aujourd’hui, leur nombre serait revenu à 1 500.

Néanmoins, 80 % des entreprises qui ont un chiffre d'affaires supérieur à 1 000 milliards de yens admettent avoir encore des contacts avec eux, dont environ 40 % leur verseraient encore des fonds, bien que cela soit considéré comme un délit.

La police japonaise est également peu disposée à interférer dans les problèmes internes de certaines communautés, comme dans les zones commerçantes, les écoles/universités, les quartiers d'activités nocturnes.

Des pactes tacites sont conclus entre police et yakuzas, en vertu desquels les membres des clans échappent à toute arrestation dans les délits mineurs, comme ébriété sur la voie publique, petite bagarre ou casse légère.

Dans ce sens, les yakuzas sont encore considérés comme des organisations semi-légitimes.

Par exemple, juste après le tremblement de terre de Kobe, le Yamaguchi-gumi, dont les sièges sociaux sont à Kobe, s'est mobilisé pour aider les victimes du désastre (en fournissant même un hélicoptère), et ceci a été largement rapporté par les médias, ce qui contraste avec l'intervention beaucoup plus lente du gouvernement japonais. Pour cette raison, beaucoup de yakuzas estiment que leur racket est une sorte d'impôt féodal légitime.


Lutte professionnelle



Les yakuzas ont une influence forte dans la lutte professionnelle japonaise, le puroresu.

Ils sont considérés comme étant des grands défenseurs de ce sport, ainsi que du MMA, mais leur intérêt reste en grande partie financier.

Les lieux où se déroulent les combats de luttes (des arènes, des stades) leur appartiennent souvent, ils touchent ainsi un pourcentage sur les entrées.

Il est courant que les lutteurs reçoivent des instructions spécifiques concernant le déroulement de leurs matchs, comme faire juste appel aux yakuzas de la foule.

Le pionnier de la lutte au Japon, ancien lutteur de sumo, Rikidōzan, a été tué par un yakuza.

Ils organisent des paris clandestins autour du puroresu, mais aussi du sumo, des courses de chevaux, et de lévriers.


Sumo



Les yakuzas sont également très présents dans le sumo, sport traditionnellement très apprécié par les Japonais.
Ils organisent des matchs truqués, et contrôlaient l'organisation des paris, en corrompant certains sportifs en échange de services.

Cette pratique a été mise au grand jour, ce qui a jeté un certain discrédit sur ce sport.

Les plus grands scandales interviennent en mai 2010.

D'abord avec le démantèlement de l'écurie de sumo Kise (木瀬部屋, Kise-beya) et la rétrogradation de son maître Naoya Higonoumi (肥後ノ海 直哉, Higonoumi Naoya), de son vrai nom Naoto Sakamoto (坂本 直人, Sakamoto Naoto), pour avoir offert des places au honbasho de Nagoya à des yakuzas du Kōdō-kai (弘道会).

Puis surtout le 20 mai 2010, lorsque le magazine Shūkan Shinchō affirme que l’ōzeki Kotomitsuki est impliqué dans une affaire de paris illégaux sur le baseball avec des yakuzas.

L'Association japonaise de sumo annonce le 28 juin qu'elle exclut le lutteur.

Avec lui sont finalement suspendus dix-huit autres lutteurs également impliqués, alors que le maître de l'écurie Ōtake (大嶽部屋, Ōtake-beya), Tadashige Naya (納谷 忠茂, Naya Tadashige), connu sous le nom de Takatōriki (貴闘力), est exclu.

Cette affaire connait de nouvelles répercussions début 2011 avec l'arrestation de Sadahide Furuichi (古市 貞秀, Furuichi Sadahide), Tetsuya Yabushita (藪下 哲也, Yabushita Tetsuya) et Shunsaku Yamamoto (山本 俊作, Yamamoto Shunsaku) de l'écurie Ōnomatsu (阿武松) pour organisation de paris illicites, toujours sur le baseball.

Puis, lorsque la police découvre, via des courriels présents dans les téléphones portables confisqués lors de leur enquête, des preuves de trucage de match de sumo (八百長, yaochō) entre mars et juin 2010.
Onze lutteurs, la plupart de jūryō, et deux maîtres d'écurie sont alors mis en cause ; trois d'entre eux, les lutteurs Chiyohakuhō (千代白鵬, jūryō) et Enatsukasa (恵那司, sandanme) et le maître de l'écurie Takenawa (竹縄) Kasuganishiki (春日錦), reconnaissent rapidement les faits.
En conséquence, le tournoi de mars ou haru basho à Osaka est annulé, une première depuis 1946, et l'entrée au tournoi de mai est rendue gratuite pour tous les spectateurs.

Après investigations, dix nouvelles personnes sont reconnues comme impliquées dans le scandale début avril ; seules trois sur les 23 impliquées ont alors reconnu les faits.

On compte parmi ces 23 personnes 21 lutteurs : en conséquence leurs supérieurs, 17 au total, bien que non impliqués sont également punis pour ne pas avoir correctement surveillé leurs protégés.

Deux nouveaux lutteurs sont alors forcés de se retirer : Sōkokurai (蒼国来, makuuchi) et Hoshikaze (星風, jūryō).

Puis c'est au tour du lutteur Futen'ō (普天王? de se retirer après avoir été suspendu en juillet 2010.

Le tournoi de mai est finalement transformé en rencontres destinées à établir un nouveau classement pour le tournoi de juillet à Nagoya, littéralement « tournoi d'examen des compétences » (技量審査場所, ginryū shinsa basho), et n'est pas diffusé à la télévision.

Cependant en mars 2013, la cour de Tokyo invalide la décision de la NSK à la suite d'une demande de Sōkokurai, qui est réintégré pour le tournoi de juillet.

Les paris et jeux



C'est un secteur très lucratif au Japon, et le domaine traditionnel d'influence des yakuzas.
Ils organisent des paris clandestins dans de nombreux domaines, comme lors de tournois de Sumo, de courses de hors-bords, de chevaux, d'automobiles, de vélos...
Ils tiennent aussi certaines loteries, des casinos et contrôlent des salles de Pachinko.

Ce dernier jeu a un succès très important, le chiffre d'affaires du pachinko est énorme puisqu'il se situe au troisième rang de l'économie des loisirs japonais derrière les restaurants et le tourisme.
Le pays compterait environ 18 000 salles de jeu, tenues souvent par des gérants d'origine coréenne, et nombreux sont ceux qui entretiennent des relations étroites avec les yakuzas.
Ceux-ci se servent de ces salles comme sources de revenus, mais aussi comme façades pour blanchir leur argent.

L'immobilier




Les yakuzas peuvent jouer sur leur image auprès de la population, et faire de l'intimidation.
Ils ont des liens avec les marchés financiers et des intérêts dans des opérations immobilières, par l’intermédiaire des jiageya (地上げ屋).

Le droit japonais rendant très difficile l'expulsion des locataires et les expropriations, les jiageya sont des bandes spécialisées dans l’intimidation, qui revendent aux compagnies voulant effectuer des projets de développement beaucoup plus grands.

Ils peuvent également intervenir dans des affaires privées.
Le système judiciaire japonais est lent et couteux, les frais devant être avancés dès lors qu'une procédure est lancée, c’est pourquoi il arrive que des citoyens aient recours aux yakuzas pour intervenir dans certaines affaires, comme des litiges de voisinage, de recouvrement de dettes….

Ainsi, En 1993, un sondage montrait que 23 % des hommes et 17 % des femmes pensaient que demander l'aide des yakuzas pour pouvoir récupérer son argent, obtenir des contrats et régler des différends en employant la force n’était pas «mal» voire, «ne pouvait être évité».

Ils se retrouvent également dans le rôle d'usurier: devant la difficulté grandissante d'accéder légalement à des prêts pour la plupart des japonais, ils se sont lancés dans le prêt d'argent. Ils prêtent alors à des taux élevés, souvent en réclamant un garant plus sain financièrement que l'emprunteur.

L’industrie du sexe




La prostitution des femmes en général est une activité tenue par des yakuzas.
Ce phénomène concernerait entre 100 000 et 150 000 femmes par an dans l’archipel.

Les femmes forcées de se prostituer au Japon viennent principalement de l’Asie du Sud-Est et de l’ex-URSS, peu de Japonaises sont impliquées.

Certaines jeunes filles japonaises se prostituent néanmoins occasionnellement à leur propre initiative, afin d'améliorer leur niveau de vie et se procurer des vêtements ou autres objets de luxe.
Il est ainsi estimé que 8 % des jeunes filles japonaises se prostituent.

Il est souvent reproché aux autorités de ne pas apporter une réponse suffisante à ce problème, alors que la prostitution est interdite au Japon depuis plus de 50 ans.

Les yakuzas entretiennent par exemple une activité de prostitution très importante à Kabukichō, un quartier de Shinjuku; c'est actuellement un des centres des plaisirs les plus importants au monde, malgré sa faible superficie (3 500 m2).

Il y aurait plus de 1 000 yakuzas dans ce quartier, et plus de 120 entreprises seraient sous leur contrôle.
La plupart des édifices sont des bars, des love hotel, des strip show des lieux de prostitution comme les soapland.

Mais il y aussi des cinémas « standards » et des restaurants.

Tous ces établissements ont la particularité d'avoir pignon sur rue. Le quartier a connu un essor important dans la seconde moitié des années 1980, avec l'arrivée de nombreux étrangers, et l'implantation de la mafia chinoise, qui cohabite sur le même espace que les clans yakuzas.

Les yakuzas sont aussi fortement impliquées dans la pornographie, ils organisent une contrebande de matériel pornographique non censuré venant d'Europe et d'Amérique (l'offre pornographique locale étant censurée, ce qui n'est pas le cas de la pornographie venant d'Europe et d'Amérique).

Les trafics



Le trafic de drogue est une source de revenus assez récente, qui s'est développée à la suite de leur expansion au niveau mondial, pour finalement devenir une des activités les plus importantes au niveau financier.
Avant la loi Antigang de 1992, il existait une certaine tolérance de la police sur le trafic d'amphétamines.
Les clans ont dû s'adapter à cette nouvelle activité, en revoyant leur système de fonctionnement pour pouvoir blanchir de l'argent à plus grande échelle.
La législation japonaise est très sévère dans ce domaine (exemple récent : pour 400 grammes de cannabis, 4 ans de prison).


Le trafic d'armes est une activité de contrebande très ancienne.
Elle remonte au milieu du xvie siècle, avec les premières importations en provenance du Portugal.
La législation japonaise est très stricte sur la possession d'armes, les yakuzas ont donc développé un marché parallèle qui prend sa source dans des pays asiatiques (Chine, Taïwan, Hong Kong, Philippines), mais également aux États-Unis, où ils profitent de la qualité des produits et de l'accessibilité des armes.

Ils s'occupent de l'immigration clandestine pour entrer au Japon.

Ce circuit leur "fournit" des prostituées, et en parallèle des travailleurs journaliers pour la construction et les docks. Ils aident ainsi les entreprises ayant auparavant subi un chantage.

Parmi toutes ces activités, la plus lucrative des groupes violents reste néanmoins le trafic de drogue (des amphétamines, notamment, dont environ 60 % du trafic serait dû aux Yakuzas), assurant 35 % de leurs revenus devant le racket (20 %), les jeux et les paris (17 %) et la prostitution (13 %).

Grâce à ces procédés divers, les yakuzas ont un chiffre d’affaires annuel qui ferait pâlir n’importe quelle entreprise: il était estimé à 34 milliards d’euros en 2003.







# Implantation géographique
 

L’ancrage historique au Japon



Chaque mafia possède son propre « point d’apparition et de propagation », point encore actif aujourd’hui.
Il correspond dans la plupart des cas à une ville et ses alentours.
Ces « capitales mafieuses » sont encore aujourd’hui contrôlées par les mafias qui y sont nées.

Les yakuzas ne font pas exception à cette règle.

Ils sont ainsi historiquement présents sur l’île principale de Honshû, dans le Kansai (partie occidentale de Honshu), et dans le Kantô (centre-est).

Le Kansai était occupé plutôt par des Tekiya, alors que le Kantô était en grande partie par des Bakuto.

Cet héritage a entrainé certaines spécificités qui ont longtemps perduré chez les yakusas, mais qui ont actuellement tendance à s’estomper.

Les clans, tout en restant très ancrés localement, ont également réussit à développer un réseau hors du Japon, aidés par leur implantation dans des grands ports japonais de Tokyo, Kobé, et Yokohama.

Leur implantation internationale reste néanmoins plus limitée que les autres grandes mafias.


L’expansion internationale




En Asie du Sud-Est
Les yakuzas sont engagés en Asie du Sud-Est dès les années 1960, ils s'y emploient à développer le tourisme sexuel et le trafic de drogue.
C’est la zone où ils sont encore aujourd’hui les plus actifs.

Ils sont ainsi présents en Corée du Sud, Chine, Taïwan, Thaïlande, Philippines, Viêt Nam et dans les îles du Pacifique (notamment Hawaï).

Aux États-Unis
Dans un mouvement similaire à celui suivi par les autres mafias, les yakuzas ont accompagné l’expansion de la présence de la communauté japonaise dans le monde.
De ce fait, on les retrouve aux États-Unis, qui comptent une importante communauté nippone émigrée (plus de 850 000 personnes), essentiellement à Hawaï et en Californie.
Dans les années 1980, ils ont profité du boom de l'immobilier dans ce pays pour investir, notamment à Hawaï, Las Vegas et Los Angeles.

Hawaï est aussi employée comme plaque tournante vers les États-Unis du trafic de méthamphétamine et des armes à feu en contrebande au Japon.

Les yakuzas se sont facilement intégrés à la population locale, puisque beaucoup de touristes réguliers de ces îles viennent du Japon ou d'autres pays asiatiques. On a estimé que les yakuzas contrôlaient environ 90 % du trafic de méthamphétamine à Hawaï en 1988.

Ils se font aussi rabatteurs, dirigeant les touristes japonais vers les bordels et dans les salles de jeu.

En Californie, les yakuzas ont fait des alliances avec les groupes vietnamiens et coréens locaux, et également avec les triades chinoises. Ils sont présents à Los Angeles, San Francisco, Seattle et Las Vegas.

Ils ont été repérés à Las Vegas et à New York guidant les touristes japonais vers les établissements de jeu, légaux et illégaux.

Ils profitent également de l'attrait dégagé par Los Angeles sur les jeunes femmes rêvant d'entrer dans le milieu cinématographique. Les membres des clans se servent de cette situation pour recruter, afin d'alimenter leurs filières de production pornographique et le milieu de la prostitution au Japon.

En effet, les femmes occidentales sont très populaires parmi les hommes japonais, en particulier les blondes.

Au Mexique
Les yakuzas sont présents un peu partout dans le monde, y compris au Mexique, notamment dans les filières d'immigration clandestine.

On a ainsi vu dans ce pays, au cours des années 1990, un couple de prétendus employeurs recruter à travers le pays des jeunes filles (principalement avec des diplômes de tourisme et avec de bonnes connaissances en anglais) en leur promettant un travail au Japon.

Mais à leur arrivée sur le territoire, elles sont en fait entrées dans un réseau de prostitution.

Quelques-unes réussirent à s’échapper et à leur retour au Mexique, elles informèrent les autorités.

Les coupables furent arrêtés et condamnés, non pas pour proxénétisme à cause du manque de dénonciateurs, mais seulement pour immigration illégale.

Un cas similaire s’est produit au Pérou.
Selon les estimations de l’Association des femmes hispaniques (dont le siège se trouve à Miami), près de 3 000 femmes mexicaines se prostituent au Japon, après avoir été recrutées par les différents clans yakuza.

En Australie
La présence de Yakuza en Australie est actuellement minimale, étant limité principalement à la Gold Coast, où les membres des clans viennent blanchir de l'argent dans des casinos, ou extorquer de l'argent aux entreprises japonaises travaillant principalement dans le domaine du tourisme.

Ils sont également liés au trafic de drogue.
Il semblerait que les yakuzas n'aient aucun enracinement connu en Australie, mais avec les nouvelles lois antigang votées au Japon, cette situation pourrait changer, ce qui entraînerait des conflits avec les organisations mafieuses déjà en place, comme la Mafia, le 'Ndrangheta et la mafia irlandaise.







# Place dans la culture populaire
 

L'univers des yakuzas est une source importante d'inspiration pour la culture japonaise, servant de base aux œuvres d'auteurs, de scénaristes, voire aux concepteurs de jeux.
Un nombre important de films, de livres y sont ainsi consacrés, et plus récemment des jeux vidéo.


Cinéma



Au Japon, un genre de film très populaire se concentre sur la vie et les relations des yakuzas, le yakuza eiga.
Des cinéastes étrangers se sont également intéressé au sujet.
Les films où les yakuzas sont présents sont très nombreux, parmi les plus marquants on peut citer :

1971 Guerre des gangs à Okinawa
1973 Combat sans code d'honneur
1975 The Yakuza
1985 Tampopo
1989 Black Rain
1991 Dans les griffes du dragon rouge
1993 Soleil levant
1995 Crying freeman
1997 Postman Blues (Posutoman Burusu
1998 Samurai Fiction
2000 Aniki, mon frère
2007 WAR
2007 Young Yakuza
2009 Shinjuku Incident
2010 Outrage
2012 Outrage: Beyond

Manga, anime et drama




Gokusen : manga (2000), drama (2002, 2005 et 2008) et anime (2004).
L'héritière d'un clan devient enseignante dans lycée difficile, et se voit assigné une classe des délinquants, la 3-D. Elle va leur enseigner les mathématiques, tout en s'impliquant progressivement à plusieurs autres niveaux, allant jusqu'à sortir sortir ses élèves d'un mauvais pas en utilisant parfois ses compétences d'héritière du clan.

My Boss, My Hero : film (2001), drama (2002).  
Un jeune chef de gang, qui semble être trop stupide pour effectuer son travail, rate une grosse transaction, car il ne sait pas compter correctement, et est d'autre part pratiquement illettré. Afin d'accéder à la succession du clan, son père lui impose alors de retourner au lycée, pour obtenir son diplôme. Il ne doit pas dévoiler son appartenance aux yakuzas, sous peine d'être immédiatement exclu.

Twittering birds never fly : manga du genre shōnen-ai (2011-?).
Yashiro, un masochiste totalement dépravé, patron d’un clan de yakuza et de la société de finance Shinsei, embauche comme garde du corps Chikara Dômeki, un homme secret et peu bavard. Alors que Yashiro voudrait profiter du corps de Dômeki, ce dernier est impuissant.

Like the Beast : manga, yaoi (2008).
Tomoharu Ueda, officier de police dans un petit poste local, fait la rencontre d'Aki Gotôda, fils du chef d'un clan yakuza, à la poursuite d'un voleur de sous-vêtements.
Le lendemain matin, Aki se présente chez lui pour le remercier de son aide et se retrouve à lui faire une déclaration d'amour.
Interloqué, Ueda lui répond qu'il vaut mieux qu'ils apprennent à se connaître, mais c'est sans compter l'obstination d'Aki, prêt à tout pour arriver à ses fins.

Plusieurs mangas de Ryōichi Ikegami se situent dans le milieu de la pègre japonaise :
Crying Freeman (1986).  
Sanctuary (1990) : Hôjô et Asami, amis d'enfance, n'ont qu'un seul objectif : redonner aux Japonais le goût de vivre, et secouer le pays.
Pour cela, ils décident de gravir les échelons du pouvoir, l'un dans la lumière, en tant que politicien, l'autre dans l'ombre, comme yakuza.
Strain (1996).
Heat (1999) :  Tatsumi Karasawa est le propriétaire d'un club à Tokyo, et a bien l'intention de ne pas en rester là.
Il donne du fil à retordre non seulement aux forces de l'ordre, mais également aux yakuzas, dont il arrive cependant à rallier un certain nombre à ses côtés.


Jeux vidéo




  • La série des Yakuza (Ryū ga Gotoku en japonais), jeux développés et édités par Sega : Yakuza (2005, PlayStation 2), Yakuza 2 (2006, PS2), Yakuza
  • Kenzan! (2008, PS3), Yakuza 3 (2009, PS3), Yakuza 4 (2010, PS3), Yakuza: Dead Souls (2011, PS3) et Yakuza 5 (2012, PS3).

  • Il existe aussi Yakuza 1 & 2 HD edition sorti uniquement au Japon sur PS3 en 2012 et sur Wii U en 2013.

  • Nexus: The Jupiter Incident : l'un des adversaire de la première partie du jeu est une compagnie financée par les yakuzas.

  • Grand Theft Auto III, l'un des gangs de la seconde ville, Staunton, s'appelle les Yakuza.

  • Dans la série Saints Row il y a un gang yakuza qui s'appelle les Ronin.

  • Dans le jeu Payday 2, l'un des contenu additionnel propose d'incarner un Yakuza , appelé Jiro.








# Vidéos & reportages


Les yakuzas - Entre le bien et le mal






 

Les yakuzas - Histoire de la mafia japonaise

 
https://www.youtube.com/watch?v=5C_bwqYPrD4


Inside Yakuza

 




Young Yakuza Documentaire 2016

 

https://youtu.be/vZI0GzdcSnA


Pour les ex-yakuza japonais, de faux doigts pour une vraie vie


https://www.youtube.com/watch?v=k0VcJSCKhR8


Qui de nous 3 A ... rencontré un Yakuza ?


Pour finir avec une touche humoristique

https://www.youtube.com/watch?v=mNRytGbhHrQ





 


Plus d'infos :  





[Société - Japon] Sexualité au Japon [GON] - Ven 28 Fév 2014 - 21:25





Sexualité au Japon

 

 

Je vous propose un mix d'articles de wikipedia et ensuite quelques vidéos.





# Description

La sexualité au Japon s'est séparément développée du reste du continent asiatique, car les Japonais n'ont jamais adopté pour eux-mêmes la vision du mariage, et la monogamie n'était pas considérée comme une valeur constitutive appréciable.

La prostitution au Japon s'est particulièrement répandue durant la période du miracle économique japonais car les activités nocturnes étaient déductibles des impôts.

L'homosexualité au Japon était particulièrement répandue durant l'ancien temps mais tabou durant l'époque moderne.

La pornographie japonaise a gagné son public dans le monde entier et a été exportée presque partout dans le monde à la suite de sa grande variété de thèmes et de médias.

Le Japon possède également une scène fétichiste particulièrement localisée dans les grandes villes qui a influencé la communauté mondiale fétichiste.

La diminution de la conduite sexuelle durant le XXIe siècle a été hautement critiquée à la suite du faible taux de natalité et du déclin de la croissance dans la population japonaise.




# Déclin de l'activité sexuelle
 
La sexualité a grandement déclinée durant des années au Japon ; par conséquent, le taux de natalité dans ce pays est également en déclin.

Des études et sondages ont rapporté que la perte des activités sexuelles toucherait particulièrement les adolescents et les couples mariés.

En 2005, un sondage de 317 000 personnes de 41 pays, mené par Durex, la plus grande compagnie de préservatifs au monde, montre que le Japon est le pays le plus faible en matière de rapport sexuel, avec 45 rapport sexuel par an.

Ce sondage rapporte que 24 % des personnes japonaises interrogées disent vivre une vie sexuelle comblée, comparée au 44 % des personnes interrogées venant d'autres pays.

Deux études menées en 2008 et 2010 par la Japan Family Planning Association montre des résultats identiques.

Le sondage mené en 2010, cependant, montre que 36,1 pour cent des individus mâles âgés entre 16 et 19 ans répondent qu'ils ont un faible, voir aucun, intérêt pour le sexe.

Le même sondage indique que 83,7 % des individus âgés dans la vingtaine étaient célibataires, et 49,3 % d'entre eux expliquent qu'ils n'ont jamais eu de compagne.
59 % des jeunes femmes dans la même tranche d'âge répondent d'une manière similaire.




# Fétichisme

La scène fétichiste au Japon est prospère, particulièrement dans le domaine du BDSM fétichiste, à un tel point que des vidéos du domaine de l'omorashi ont été créées uniquement centrées sur ce sujet.

Plusieurs types de fétichismes initialement produits au Japon incluent la tentacule érotique et des activités BDSM fétichistes telles que : shibari, bukkake, omorashi et tamakeri.

Le fétichisme du pied est probablement le fétichisme le plus répandu dans ce pays.  




# Pornographie au Japon
 
La pornographie japonaise se distingue de la pornographie relevant d’autres cultures, en particulier occidentale, par différentes caractéristiques, l'une des plus fréquentes consistant en la mise en scène d’écolières soumises et liées.

Les films ont souvent été traduits et exportés vers le monde occidental, accréditant la réputation sado-masochiste (principalement axée sur les jeunes) de l’érotisme japonais.

Historique




La mythologie japonaise, connue par la suite sous le nom de Shinto, déculpabilise la sexualité : un acte sexuel est considéré comme un acte de joie sans connotation de culpabilité ou de péché.


Époque d'Edo

Le concept de « culture pornographique » est apparu à l'époque d'Edo (1603-1867) durant laquelle toutes sortes de « cultures » s’épanouissaient, avec pour seule exception la représentation de personnages ou de statues.

Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas d’ouvrage érotique auparavant.
Ces écrits, souvent hautement littéraires, étaient considérés comme des œuvres d’art.
Pendant toute cette période, la pornographie fleurit en raison des caractéristiques particulières à la ville d'Edo.
À cette époque, la ville est peuplée à 60 % d'hommes qui viennent souvent des autres villes pour y travailler.
Ils restent sur place pendant des années avant de retourner dans leur ville natale pour se marier (ou pour rejoindre leur femme).

Cette importante population masculine, jeune, avait besoin d'assouvir ses désirs sexuels soit dans des lectures érotiques et/ou pornographiques, soit dans des maisons closes situées dans des quartiers précis, parfois contrôlées par l'État telle Yoshiwara.
Il se vend alors beaucoup d’objets pornographiques.
Le plus souvent, il s’agit de gravures pornographiques appelées shunga détaillant toutes sortes de postures.
Ces dessins sont, le plus fréquemment, regroupées en livres émaillés par les outrances verbales des partenaires ou d’une brève description de la scène.

L’usage qui en était fait est actuellement l’objet de débats.
Il est probable qu’elles étaient destinées à être vues en compagnie de la personne désirée ou au cours de masturbations.
Pour certains, les shunga seraient glissées par les parents dans la corbeille de mariage de leur fille pour l’initier au sexe.

Les livres de shunga peuvent être empruntés dans des bibliothèques de prêt.
En 1808, on en dénombre 656 à Edo (soit une bibliothèque pour 1 500 habitants) et 300 à Osaka.

D’autres objets pornographiques ont vu le jour durant cette période, par exemple des netsuke.

Vers la fin de l'époque d'Edo, des gravures représentant des actes sexuels avec des étrangers font leur apparition et sont vendues sous le manteau, ainsi que des gravures de masturbation, de zoophilie, des dessins impliquant des démons et/ou des divinités.

Époque contemporaine

Au cours de l'ère Meiji (1868-1912), la publication de matériel pornographique diminue sous la pression du gouvernement, au motif qu'une sexualité étalée au grand jour peut être considérée comme une régression par les pays Européens.
Bien que l'édition de shunga ait ralenti, ces gravures continuent à être exportées vers l'étranger en tant qu'« objets d'art » .
Les romans érotiques et pornographiques sont toujours imprimés et vendus en cachette.
Seule la barrière linguistique a empêché une grande diffusion hors du Japon.
Les arts pornographiques (incluant dès lors la photographie) continuent d'exister en raison de la demande mais sont considérés comme un art mineur.
Des évocations sexuelles restent autorisées dans les romans et mangas, mais une censure très stricte frappe la photographie et la cinématographie.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale tout sujet pornographique est interdit.

Sous l'influence de publications telles que Playboy, des périodiques pornographiques font leur apparition peu après la Guerre et publient des romans et des photographies à caractère pornographiques.
Playboy lui-même n'a pas eu de succès au Japon car ses articles tournaient autour du style de vie américain, les modèles n'étant pour la plupart pas asiatiques, les interviews touchant des personnalités pour la plupart inconnues des japonais, la mode et les sports étant purement américains.
Par contre, Playboy a donné naissance à un style connu sous le nom de yomono, « choses venues de l'occident ».

Au début des années 1960, plusieurs studios commencent à mettre sur le marché des pinku eiga (litt. « films roses ») destinés à être exclusivement projetés dans les salles réservées aux adultes.
La censure interdit strictement de montrer les organes génitaux mais laisse le champ libre à tout le reste.
Les productions sont très diversifiées, certaines montrant des scènes de viol ou de bondage.

Tout au long des années soixante, les pinku eiga sont, pour la plupart, des films à petit budget produits par des firmes indépendantes tels ceux de Kōji Wakamatsu.
En 1971, l'important studio Nikkatsu fait irruption dans l'industrie du pinku eiga avec les séries Roman porno (litt. « porno romantique ») à gros budget.

De 1960 jusqu'à la fin des années 80, différentes lois ambiguës sur la censure aboutissent à classer les films érotiques et pornographiques en une centaine de produits différents. À minuit, les stations de télévision peuvent émettre des films classés pinku eiga, mais leur score d'audience chute face à la concurrence des films pornographiques.

Les publications à orientation homosexuelle apparaissent en 1971 avec la firme Barazoku, qui poursuivra son activité jusqu'en 2004.
Chacun de ces périodiques s'adresse à un public différent: Badi magazine convient plutôt à de jeunes homosexuels, Samson magazine à des hommes rondouillards et G-men aux hommes musclés.
Les sites Internet de ces publications reprennent les mêmes types d'hommes.

Au cours des années 1980, la prolifération de vidéos pornographiques, habituellement désignées sous le vocable Adult Video (souvent abrégé en « AV »), éliminent les salles de projection cinématographiques dévolues aux pinku eiga.
En effet, les vidéo-clubs mettent à la disposition du public la location de ces AV à un prix nettement moins élevé qu'une entrée de cinéma.
La famille japonaise type possédant, à cette époque, au moins deux téléviseurs et deux lecteurs de cassettes vidéos, les ventes de bandes s'en sont trouvées accrues.
Il est dit, sans être réellement démontré, que la raison de l'échec du système Betamax serait que nombre de films AV étaient vendus ou loués au format VHS.
Peu de vidéos AV sont vendues au format Laserdisc.
Il faudra attendre le Vidéo CD et, plus tard le DVD.

Nintendo sort sa première console de jeux vidéo en 1983.
Quelques jeux à caractère pornographique sont aussitôt mis en vente.
Nintendo souhaitant conserver à ses machines un caractère ludique familial, ce genre de publication est vite éliminé du marché.
Les jeux pour les ordinateurs personnels, n'étant limités que par la censure, deviennent une voie de distribution idéale pour les jeux pornographiques.

Vers la fin des années 1980, la production de dōjin explose.
On estime que la moitié de celle-ci est constituée par des publications pornographiques.
Des problèmes de droits d'auteur empoisonnent ce nouveau créneau.
Malgré tout, la production de dōjinshi reste un moyen idéal pour faire ses premières armes avant d'aborder les journaux professionnels.
Les yaoi prennent naissance au sein du marché des dōjinshi.

Les années 1980 voient également les magazines spécialisés s'orienter vers des lecteurs d'âge mûr et leur offrir un contenu plus explicite.
Ce n'est pas réellement une innovation.
Ce genre de publication trouve son pendant sous la forme de journaux déjà existants, destinés  des lectrices.
Leur contenu est bien plus explicites que leurs homologues masculins.

À dater du milieu des années 1990, les premiers jeux pornographiques arrivent dans le milieu des dōjin.
Un rapport du gouvernement britannique estime que certaines images pédophiles placées sur Internet à la fin des années 1990 sont probablement originaires du Japon.
Depuis la loi de 1999 réprimant la pédopornographie, celle-ci a chuté autour de 2 %.

Législation et évolution de la pornographie au Japon




La pornographie japonaise s'est diversifiée afin de répondre à des besoins variés.

Cette diversification s'est faite pour trois raisons :
- distraire en développant des moyens d'expression qui n'existaient pas encore,
- occuper des places laissées vacantes sur le marché,
- contourner la censure.

Ni le conservatisme religieux ni le féminisme n'ont été un frein déterminant dans la pornographie au Japon.

Pornographie et religion




Il n'y a pas, au Japon, de religion au sens que nous donnons à ce mot en Occident.

Les différentes religions qui coexistent au Japon sont plutôt des philosophies et dès lors n'opposent pas d'interdits.
Elles n'ont pas d'action régulatrice sur la pornographie et ne définissent pas l'immoralité. Leur définition est le fruit d'un consensus dans le pays.

De plus, la séparation de la religion et de l'État est complète bien avant la prolifération de la pornographie.
Au cours de la période Edo, le Shogun Tokugawa a limité les activités des religieux à la célébration les mariages et des enterrements sous le prétexte que le bouddhisme et le christianisme soutiennent les rébellions. Le shogun, reconnaissant le danger que représentait le fanatisme religieux, ferma l'accès de la police aux dirigeants religieux.

Pédopornographie




Ce n'est qu'en 2003 que le Japon a promulgué des lois réprimant la production, la distribution, la vente et la possession de pornographie enfantine, s'alignant en cela sur les pays occidentaux.
Il est difficile d'appréhender le chiffre d'affaires généré par l'industrie de la pédopornographie mais le montant total généré par les seuls mangas dépasse les 5,5 milliards de dollars en 2000.
Ce chiffre ne représente que le quart des ventes de matériel pornographique au Japon.

On estime par ailleurs que 30 à 40 % des mangas renferment des images ayant trait au sexe.
Celles-ci peuvent impliquer de jeunes écolières des classes élémentaire ou du début du secondaire dans des scènes de viol, sado-masochistes, et bondage.

L'âge de la majorité sexuelle étant de treize ans au Japon, ces œuvres ne sont pas illégales.

Selon la police nationale, 935 cas de pédopornographie ont été recensés en 2009, soit une hausse de 38,3 % par rapport à 2008.
Ces cas concernaient 411 enfants âgés de moins de 18 ans (+ 21,6 %), chiffre le plus élevé depuis le lancement de statistiques en 2000.

650 personnes ont été déférées à la justice, dont seize parents de victimes.
507 affaires ont été repérées via Internet, soit près du double qu'en 2008.

En 2010, 1 342 cas ont été comptabilisés, impliquant 618 mineurs.
En 2011, 1 455 cas ont été comptabilisés, impliquant 638 mineurs, dont 105 ayant moins de douze ans.

En 2010, la peine maximale encourue pour les producteurs ou trafiquants de pédopornographie était de cinq ans de prison et cinq millions de yens d'amende.

En mai 2010, un projet de loi est en cours de présentation à la Diète du Japon visant à faire disparaître les images et vidéos de pédopornographie sur Internet.

Culture du sexe et pornographie



La pornographie est, au Japon, culturellement mieux acceptée qu'en Occident.

Souvent, des scènes acceptables pour un Japonais seraient intolérables en Occident et sont montrées sans même une mise en garde.

Par exemple, dans un épisode de Dragon Ball, afin de trouver un adversaire invisible, Bulma est représentée dépoitraillée, faisant saigner abondamment du nez le maître Tortue Géniale (signe de l'excitation) et aspergeant l'homme invisible de son sang.

L'érotisme japonais utilise les mêmes thèmes qu'en Occident, comme les rapports homo et hétérosexuels, sexualité de groupe, orgies, bondage, fétichisme sexuel.

Subdivision de la pornographie
Existant depuis des temps reculés, la pornographie s'est beaucoup développée depuis la promulgation des lois la censurant.
Actuellement elle est devenue extrêmement importante dans le pays avec une diversification des genres destinée à satisfaire la plus grande variété de demandes et désirs sexuels.

- Aka-chan play (litt. « jouer au bébé »).
Ce genre consiste à jouer la régression vers la prime enfance, les hommes mimant la dépendance à la mère, en abandonnant toute responsabilité.
- Virtual Date (litt. « rendez-vous virtuel »).
Ce genre consiste à jouer le rôle de petit ami. « L'actrice » entraîne l'homme à un rendez-vous virtuel qui est l'occasion de scènes de sexe.
- Poupée-cassée, sous-genre du fétichisme médical.
De jeunes personnes se mettent en scène sur un lit d'hôpital, ligotées, frappées, recouvertes de gaze et de contusions simulées.
Viol et bondage en sont habituellement l'aboutissement.
- Burusera (litt. attirance [sexuelle] pour le sous-vêtement).
Les admirateurs du genre collectionnent les culottes, chaussettes et tenues d'écolières.
- Chikan (litt. « conduite perverse ») :
implique des personnes (habituellement des hommes) qui payent pour s'asseoir sur une estrade aménagée en car ou en compartiment de train et se soumettre au frotteurisme.
- Enjo kōsai
Ce genre concerne un marché d'amateurs de jeunes filles âgées de 13 à 18 ans (l'âge de la majorité sexuelle étant de treize ans au Japon, cette activité n'est pas illégale).
- Gōkan play (« scènes de viol ») :
ce genre montre des scènes de viol simulé.
- Lolicon (abrégé de « lolita complex ») :
met en scène des écolières de l'enseignement secondaire.
- Ningyō (« poupées »).
Beaucoup d'adeptes de dessins animés aiment s'amuser avec des poupées représentant leur personnage favori.

Dōjin et pastiches
Dōjin (litt. « Travaux d'admirateurs »), sont des imitations d'animes, jeux et mangas en vogue. Ils sont édités en violation des droits d'auteurs et leurs auteurs peuvent être poursuivis par la justice. En général, le propriétaire des droits préfère ignorer l'existence de Dōjin. En effet, la vente de ces copies étant représentative du nombre de consommateurs, elle permet de mesurer l'audience qu'a l'œuvre originelle dans la population et son évolution dans le temps. Il est habituel pour un dōjinshi21 de représenter des mineures connues sous le nom de lolicon.


Anime
Les dessins animés érotiques - connus, au Japon, sous le nom de adult anime et, en Occident, sous le vocable d’hentai22 - même s'ils peuvent servir à qualifier des comportements comme le sadisme ou l'inceste, n’ont pas nécessairement de connotation sexuelle.

Jeux vidéo
Les jeux vidéo destinés aux adultes sont populaires au Japon.
Ils représentent environ 25 % de la totalité des programmes édités annuellement (statistiques de janvier 2007).

Ce genre est peu connu hors du Japon en raison de problèmes culturels et de traduction, mais il est très bien connu des internautes et ces jeux sont souvent copiés illégalement pour être présentés comme des « dessins animés pour adultes ».

Connus sous le nom de « jeux bishōjo » (litt. « jeux de belles jeunes femmes ») au Japon, ils portent en Occident divers noms : hentai, jeux eroge, etc.

Certaines firmes (Peach Princess, Jast USA et G-collections) traduisent et adaptent les jeux de simulation et les « visual novels », en anglais.

Ils sont produits pour le marché étranger et intéressent peu les Japonais.
Les jeux vidéo pour adultes sont classés « 18+ » au Japon par le EOCS ou CSA.


Internet
Les fanfictions, courantes sur le web, ne se limitent pas à des personnages fictifs mais mettent également en scène des personnes bien vivantes.
Ces œuvres seraient dénuées de sens pour qui ne regarde pas les émissions de la télévision japonaise.

Les scénaristes de dōjin se servent d’Internet pour promouvoir leurs produits en offrant des extraits de leurs œuvres les plus récentes ou une démonstration de jeux vidéo, et en éditant les adresses où les internautes peuvent se procurer d’autres produits.

Ils recrutent d’autres scénaristes et artistes en ligne.

Il existe plusieurs moteurs de recherche dédiés aux sites pour adultes exclusivement.
Ainsi chacun peut effectuer des recherches sur ce qui l’intéresse sans passer par un moteur de recherche général qui leur propose chaque mot-clé.

Nombre de travaux de dōjinshi sont présentés dans des sites web spécialisés qui permettent au spectateur de les visionner gratuitement.
Beaucoup de sites web hébergent des cartes de vœux (souvent pornographiques) provenant de sites qui leur sont liés ou d’amis qui trouvent là un moyen de se faire connaître. Par exemple, une carte de vœux pour Noël représente une jeune fille déguisée en Père Noël à différents stades de l’effeuillage..


Publications périodiques
Les publications périodiques sont, avec les vidéos, la méthode la plus usitée pour diffuser la pornographie.
Il n’y a pas d’âge légal à l’achat d’un magazine tant qu’il ne contient pas de manga ou d'images pornographiques.

Beaucoup de revues non pornographiques renferment des photos « glamour ».

Tant que la femme est habillée d’autre chose que d’un maillot, la photographie est considérée comme non pornographique.

De même ne sont pas classées pornographiques les publications contenant la photographie de femmes dénudées pour étayer un article, mais ces photos doivent être artistiques et ne pas dévoiler des hommes.

Bien plus, un mannequin femme (ou homme) peut être montrée partiellement habillée ou même déshabillée sans pour autant revêtir un caractère pornographique, tant que cela reste une œuvre d’art sans connotation sexuelle.

Les articles écrits sous forme de confessions sont un genre courant dans les publications à caractère pornographique, comme dans celles destinées aux hommes.

Bien souvent, ces articles sont une pure invention de la part d’auteurs professionnels.

Mangas érotiques, nouvelles diffusions de vidéos pornographiques et distribution de « services » d’ordre sexuel sont autant de thèmes abordés dans les périodiques destinés plus précisément aux hommes et les revues pornographiques.

Les publications visant les femmes renferment la plus grande partie des articles destinés aux revues masculines.

Exception faite de quelques photos d’hommes « glamour » (habituellement habillés), ces revues n’ont pas de contenu pornographique.

Peu ou pas de revues féminines sont soumises à une censure d’âge car elle ne contiennent pas de pornographie (statistiques publiées en octobre 2007)


Manga

Les mangas pornographiques visent un public aussi bien masculin que féminin.
Les mangaka de ce type de publications peuvent être, indifféremment, des hommes ou des femmes.

L’âge de l’acheteur sépare un manga pornographique de celui qui ne l’est pas.
S’il n’y a pas d’âge minimum requis, le manga n’est pas pornographique.

La plupart des mangas à contenu pornographique sont vendus dans des magasins spécialisés ou/et dans des paquets afin d’éviter qu’ils ne soient regardés par des mineurs.

La loi concernant les publications visuelles touchant à la pornographie est plus sévère que celle touchant à la littérature.

Dans un roman, une scène explicitement sexuelle n’est pas considérée comme pornographique si elle apparaît comme nécessaire et pertinente dans la progression narrative.
Si la description d’une scène de sexe est montrée uniquement pour le sexe, elle est considérée comme pornographique.
Quoi qu’il en soit, cette façon de voir serait inacceptable dans beaucoup d'autres pays et contreviendrait aux lois sur la censure hors du Japon.

Un manga destiné à un jeune public peut renfermer quelques images du genre « photos glamour ».
Ainsi, les scènes de personnages nus ou à demi dévêtus couvrant leur poitrine ou/et leur pubis de leurs mains ou d’objets ne sont pas non plus considérées comme pornographiques.
Elles font souvent partie de séquences comiques.

Vidéo
La vidéo pornographique (encore appelée « vidéo pour adultes », « AV » au Japon, ou encore « vidéo japonaise pour adultes ») recouvre beaucoup de thèmes.

La seule limite qu’elle connaisse est celle de la législation.

Elle est avant tout destinée à une population masculine.
Ceci a conduit à croire que les actrices interprétant un rôle dans ces films y sont contraintes par des yakuza ou qu'elles sont masochistes.

Beaucoup de vidéos ont un titre qui pourrait faire penser qu’elles mettent en scène des mineures.

En fait, aucun titre mis en vente sous le label « EIRIN », ne contrevient à la loi.

Un stratagème courant est de remplacer une partie du titre par un simple signe ou par un néologisme phonétiquement similaire.

Par exemple, le titre « partouse de jeunes filles à l’âge de 19 ans » devient « partouze de filles il y a IX ans ».

Le terme joshikosei (女子高生) ne peut pas être employé car il supposerait que les protagonistes de sexe féminin soient âgées de 17 ans ou moins (ce qui est contraire à la législation règlementant la pornographie).
Le vocable de « high-school girl » étant banni car il supposerait que les protagonistes féminines aient 17 ans ou moins, le néologisme homonyme « school girl » (« étudiante » sans plus de précision) lui est substitué pour rester dans le cadre de la législation.

Les vidéos destinées aux adultes traitent de bien plus de sujets tabous (dans une civilisation occidentale) qu’on ne pourrait le supposer.

Les élèves et autres femmes en uniformes visibles dans les productions AV contreviennent parfois aux règles établies par consensus en présentant un viol, une pénétration suivie d’éjaculation (中出し, nakadashi)), un bondage, des actes bestiaux ou sadiques, des vierges subissant l’acte sexuel contre leur gré et saignant ensuite par leur vagin, des scènes lesbiennes ou sado-masochistes. Le marché de ces vidéos présente aussi une offre de films mettant en scène toutes les perversions sexuelles : scatophilie, zoophilie, clystérophilie, lactation érotique, maïeusophilie, ondinisme, fétichisme du pied, émétophilie, bukkake, etc.






# Hentai
 
Hentai (変態, ˈhɛntaɪ̯) est un mot japonais qui signifie « transformation », « métamorphose », « perversion », mais qui est utilisé en Occident pour désigner des mangas et des anime à caractère pornographique.

Le mot hentai (変態) signifie littéralement « perversion », « anormalité » ou « métamorphose » en japonais.

Même s'il peut servir à qualifier des comportements comme le sadisme, le viol, l'inceste ou la zoophilie, ce mot en lui-même n'a pas nécessairement de connotation sexuelle.

Par exemple, on peut parler de « mentalité anormale » (変態心理, hentaishinri).

Familièrement, ce mot est utilisé pour dire « pervers » ou « bizarroïde ».

Les termes comme 18-kin (18 禁, « interdit aux moins de 18 ans »), et seijin manga (成人漫画, « bande dessinée pour adulte ») avertissent du caractère pornographique du support.

En plus du hentai conventionnel qui concerne exclusivement des relations hétérosexuelles, il existe d'autres formes de hentai : Le yaoi concerne l'homosexualité masculine et le yuri, son pendant féminin.

Généralement, le yaoi utilise des dessins d'hommes très efféminés dans leur physique et leurs manières : ils sont appelés bishōnen, ce qui se traduit littéralement par « joli garçon ».
La pornographie gay telle qu'on la connaît en Occident est très rare au Japon.


Le futanari présente quant à lui des femmes possédant un pénis qu'elles possèdent déjà dès le début du récit ou qu'elles obtiennent par différents moyens par la suite.

Le hentai peut également rendre compte de certains fantasmes plus tabous comme l'attrait pour des individus prépubères mâles (shotacon) ou femelles (lolicon).

Le hentai est un art qui consiste à faire l'amalgame de la pornographie et du dessin animé japonais. E

En général, le hentai est un jeu de pouvoir entre l'homme et la femme avec mise en scène de différents fantasmes.

Le hentai est perçu en tant que « focalisation » sur les fétiches sexuels incluant :
- bakunyū, sur les femmes à gros seins ;
- futanari, sur les hermaphrodites ;
- inceste, sur les activités sexuelles avec des membres légaux de la famille ;
- kemonomimi, sur les personnes animalisées ;
- harem, sur les relations impliquant un individu, généralement un homme, et de nombreux autres du sexe opposé consentants ;
- lolicon, sur les filles prépubères ou adolescentes ;
- omorashi, sur la vessie pleine ;
- shotacon, sur les garçons prépubères ou adolescents ;
- tentacule érotique, sur le monstre à tentacule.







# Kanamara Matsuri
 
Le Kanamara Matsuri (かなまら祭り, fête du pénis de fer) est une fête annuelle shinto de la fertilité, qui a lieu à Kawasaki au Japon chaque printemps depuis 1977.

La festivité majeure se déroule le premier dimanche d'avril.

Le thème central est le pénis — qu'il est ici préférable d'appeler phallus de par la dimension symbolique de ce rituel —, reproduit partout en image, sucre d'orge, légumes sculptés, décorations.

Le Kanamara Matsuri a pour centre le sanctuaire de Kanayama (kanayama jinja (金山神社)), autrefois fréquenté par les prostituées qui venaient prier pour être protégées contre les maladies vénériennes. Il y a aussi des bénédictions divines pour la prospérité des affaires, l'avenir du clan familial, le mariage, l'accouchement facile, et l'harmonie entre époux.

Le défilé fait parader dans des mikoshi (temple mobile en bois promené par de nombreux porteurs) trois pénis conservés dans le temple.
- le pénis de bois dans le grand mikoshi, le plus ancien
- le pénis de fer noir dans le mikoshi en forme de bateau,
l- e pénis géant rose dans le mikoshi Elisabeth sans toit, porté par des hommes en vêtement féminin

Une légende raconte qu'un démon aux dents tranchantes s'était caché dans le vagin d'une jeune fille, et qu'il avait castré successivement deux jeunes hommes pendant leur nuit de noces.
Un forgeron façonna un phallus de fer pour casser les dents du démon, et l'objet devint une relique sainte. Le centre du sanctuaire est un atelier de forgeron avec enclume et feu de forge.

Aujourd'hui, la fête est l'occasion de collecter des fonds pour la lutte contre le sida.
De nombreux voyageurs viennent d'Europe et d'Amérique pour y participer.

La fête de Hōnen Matsuri (en) qui s'en rapproche a lieu le 15 mars à Komaki et dans d'autres villes japonaises.



En savoir plus sur les tentacules érotiques ou l'omorashi [public averti] :








Waha

Les Light Novels [Baka'Dossier] [GON] - Dim 2 Fév 2014 - 16:59









Pourquoi un sujet sur les light novels ?
Parce qu’en fait j’envisage ce dossier depuis l’année dernière...
Quand j’ai fait le dossier sur les visual novels, j’ai un peu regreté de ne pas avoir choisi les light novel...
Mais... Mes connaissances sur le sujet ne sont pas vraiment importantes... J’ai lu 2 light novels (et commencé un troisième) mais j'en ai acheté d'autres Smile
J’espère cependant que vous aimerez !!

Voici le sommaire :
1) Qu’est-ce qu’un Light Novel ?
2) Style d’écriture
3) Histoire
4) Quelques exemples d’adaptations
5) Où trouver ces light Novels ?

– Fiche postée précédemment sur le forum le Dim 2 Fév 2014








# 1) Qu’est-ce qu’un Light Novel ?

Un Light Novel signifie «Roman léger» lorsque l’on traduit de l’anglais.
Mais il s’agit en réalité de roman japonais : raito noberu parfois abrégé ranobe.
Au Japon, il est courant de mixer des mots anglais et d’en faire un mot japonais écrit en katakana, ces mots sont des : «wasei-eigo» (ex : Cosplay pour costume playing, Lolicon : la contraction de lolita et de complex..)

Revenons au sujet des Light Novel...
Ce sont en général des romans assez courts (40 à 50 000 idéogrammes / mots, 300 pages max’) qui sortent sous forme de chapitre dans un magazine et ensuite sous forme de livre.
Ils sont souvent illustrés avec ... de jolies illustrations !
Les textes sont simples à lire, on peut dire qu’il s’agit de romans de gare ou des romans pour adolescents ou enfants... Ça se lit vite et c’est sans prise de tête en somme !
Parfois, les light novel (pour la suite je mettrais LN) sont adaptés d’un manga, parfois c’est le LN qui est adapté en manga et / ou en animé !
Mais dans tous les cas, le LN apportera plus d’informations que le mangas ou l’animé Smile

Les LN sont très prisés au Japon puisqu’il y a environ 30 millions de tomes publiés chaque année !!

Des exemples de LN ? Ok mais il y en a beaucoup Smile

Petite sélection (de 2014) !

  • hack

  • Accel World

  • Asura Cryin’

  • Baccano!

  • Baka to Test to Shokanju

  • Bakemonogatari

  • Ben-To

  • Black Blood Brothers

  • Bokurano~alternative~

  • Bokusatsu Tenshi Dokuro-chan

  • Boku wa Tomodachi ga Sukunai

  • Boogiepop

  • Code Geass: Lelouch of the Rebellion

  • Death Note Another Note

  • Death Note: L, Change the World

  • D.Gray-man

  • Durarara!!

  • Fate/zero

  • Full Metal Panic!

  • Fullmetal Alchemist

  • Gosick

  • Hanbun no Tsuki ga Noboru Sora

  • Haruhi Suzumiya

  • Heart no Kuni no Alice ~Wonderful Wonder World

  • Inukami!

  • Kara no Kyokai

  • Karin

  • Kore wa Zombie Desu ka?

  • Kure-nai

  • Kyo Kara Maoh!

  • Kampfer

  • Legend of the Galactic Heroes

  • Loveless

  • Ore no Imoto ga Konna ni Kawaii Wake ga Nai

  • Shakugan no Shana

  • Spice and Wolf

  • Sword Art Online

  • Toaru Majutsu no Index

  • Toradora!

  • Trinity Blood

  • Welcome to the N.H.K

  • Zero no Tsukaima







# 2) Style d’écriture

Comme je l’ai dit plus haut, le style d’écriture est simple !

Pas de Kanjis car les enfants ne les connaissent pas tous, mais principalement des furiganas (les kanas écrits à coté des Kanjis pour ceux qui ne savent pas lire les Kanjis).
Ils permettent de transcrire les écrits phonétiquement ! ça permet aussi d’ajouter des mots étrangers.

Pour infos, dans les mangas, on retrouve aussi des furiganas...
Comme je l’ai dit également, ces romans sont courts, des tomes de 250/300 pages ... mais les séries peuvent faire une vingtaine de tomes xD

Un tome se lit très rapidement et les illustrations permettent de mieux «voir» les personnages.

Les informations sont plus nombreuses dans les LN que dans les adaptations...

Je crois que j’ai tout dit sur le style d’écriture...







# 3) Histoire

Quand et comment les light novels sont-ils devenus si populaires au Japon ?
Même si la littérature populaire a toujours été florissante, on dit que les premiers LN sont apparus en 1975.

Ce serait Sonorama Bunko qui aurait publié le premier !!
Kikuchi Hideyuki ou Yumemakura Baku ont débuté leur carrière en tant qu’écrivains d’horreur et de science-fiction.
Yoshiki Tanaka publie en 1980 Legend of Galactic Heroes ce qui initia de nombreux auteurs à se lancer dans les RPG.

Arrive ensuite Slayers, en 1990 mais c’est surtout avec la sortie du LN de Suzumiya Haruhi en 2003 qui révolutionna les LN !

Depuis, de nombreux LN ont été adaptés en animés, mangas et autres !





# 4) Quelques exemples d’adaptations

Je ne vais pas vous lister toutes les adaptations parce que ... premièrement j’ai déjà mis une liste plus haut et deuxièmement parce qu’il y en a trop xD
Je vais juste vous présenter quelques LN !!




 


# Accel World

Genre : Action, Cyberpunk
Scénariste : Reki Kawahara
Illustrateur : HiMA
Tomes au Japon : 25 (2010-)
Adaptation :
- 3 séries mangas
- 1 série animé
- 2 jeux vidéos
Publié en France ? non

En 2046, la technologie a fait naître le Neuro-Linker (dernière évolution du Nerve-Gear apparaissant dans Sword Art Online), un système qui permet à l’utilisateur de manipuler ses cinq sens pour accéder à une réalité augmentée et rechercher des informations sur Internet, mais qui permet aussi d’entrer dans un univers virtuel sous la forme d’un avatar choisit.








 


# Ben-To

Genre : Action, Comedie
Scénariste : Asaura
Illustrateur : Kaito Shibano
Tomes au Japon : 15 (2008-2014)
Adaptation :
- 2 séries mangas
- 1 série animé
Publié en France ? non

Transféré dans un lycée privé, Yô Satô découvre que le dortoir de son établissement ne propose pas de restauration
le soir. Affamé, ce dernier se dirige alors dans un supermarché afin de s’acheter un bentô pour finalement tomber inconscient quelques minutes plus tard à l’intérieur du magasin et terminer sa soirée à l’hôpital.








 


# Kure-nai

Genre : Comédie, Drame
Scénariste : Kentaro Katayama
Illustrateur : Yamato Yamamoto
Tomes au Japon : 4 (2005-2008)
Adaptation :
- 1 série manga
- 1 série animé
Publié en France ? non

Shinkurô Kurenai est un jeune étudiant assez particulier puisqu’il travaille pour le compte d’une femme du nom de Benika Jûzawa. Son boulot consiste essentiellement à arrêter des conflits entre diverses personnes, quitte à user de la violence.








 


# Baccano!

Genre : aventure, comédie
Scénariste : Ryohgo Narita
Illustrateur : Katsumi Enami
Tomes au Japon : 22 (2003-)
Adaptation :
- 1 série mangas
- 1 série animé
Publié en France ? non

1932. Une petite fille nommée Carole et le directeur adjoint du journal Daily Days, Gustave Saint-Germain, cherchent à expliquer le déraillement du célèbre train transcontinental « Flying Pussyfoot », accident qui a provoqué de nombreuses victimes. Ils ne savent par où commencer car trois, voire quatre objets d’un unique épisode, forment un véritable arc), histoires sont à raconter pour appréhender l’ensemble.





 


 


# Full Metal Panic!

Genre : Action, Cyberpunk
Scénariste : Shôji Gatô
Illustrateur : Shiki Doji
Tomes au Japon : 23 (1998- 2011)
Adaptation :
- 4 séries mangas
- 4 séries animés
- 1 série en LN
Publié en France ? non

L’histoire se passe sur la Terre, en 2001. Ce n’est pas le monde moderne tel qu’on le connaît. Mais plutôt un monde parallèle dans lequel l’humanité a découvert ce qu’il appelle la « Black Technology ». L’analogie qui existe entre ce terme et celui de magie noire n’est pas fortuite.





 


 


# Kyo Kara Maoh!

Genre : Aventure, comédie
Scénariste : Tomo Takabayashi
Illustrateur : Temari Matsumoto
Tomes au Japon : 22 (2000-)
Adaptation :
- 1 série manga
- 3 séries animés
- 1 jeu vidéo
Publié en France ? non

Yuri Shibuya est un lycéen tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Mais, un jour où il est agressé sur son campus pour avoir voulu défendre un camarade, il atterrit, via la cuvette des toilettes, dans un pré, au beau milieu d’un pays mystérieux
Le jeune garçon découvre rapidement qu’il a été aspiré vers une sorte de monde parallèle, plus précisément, dans une nation appelée le « Shinmakoku »





 


 


# The Legend of the Legendary Heroes / Densetsu no Yuusha no Densetsu

Genre : Romance, Fantasy
Scénariste : Takaya Kagami
Illustrateur : Saori Toyota
Tomes au Japon : 11 (2002-2006)
Adaptation :
- 5 séries mangas
- 1 série animé
- 4 séries LN
Publié en France ? non

L’histoire de nos héros commence à l’école militaire royale spéciale de l’empire de Roland, là où sont entraînés ceux qui ne font qu’alimenter des guerres sans fin. D’un côté, Ryner Lute, un jeune étudiant qui ne semble savoir faire qu’une seule chose, la sieste, malgré toutes les tentatives de son amie Kiefer pour le motiver.





 


 


# Monogatari

Genre : Romance, Supernaturel
Scénariste : Nisio Isin
Illustrateur : Vofan
Tomes au Japon : 23 (2006-)
Adaptation :
- 10 séries animés
- 1 film...
Publié en France ? oui, chez Pika

C’est l’histoire de Koyomi Araragi, un étudiant de troisième année qui est presque un être humain dans le sens où il fut un vampire par le passé ! L’histoire commence le jour où il voit tomber des escaliers l’une de ses camarades de classe, Hitagi Senjôgahara.





 


 


# The Mystic Archives of Dantalian

Genre : fantasy
Scénariste : Gakuto Mikumo
Illustrateur : G-Yuusuke
Tomes au Japon : 8 (2008-2011)
Adaptation :
- 3 séries mangas
- 1 série animé
Publié en France ? non

Dans le Londres des années 1920, Huey hérite de son grand-père une très vieille maison dont le sous-sol renferme une bibliothèque. Une fois sur place, le garçon fait la connaissance de Dantalian (Dalian), une jeune fille détenant la clé pour entrer dans la grande bibliothèque mystique aux livres interdits








 


# Spice and Wolf

Genre : Fantasy, romance
Scénariste : Isuna Hasekura
Illustrateur : Ju Ayakura
Tomes au Japon : 22 (2006-2017)
Adaptation :
- 1 série manga
- 2 séries animés
- 2 jeux vidéos
- 1 LN
Publié en France ? oui, chez Ototo

L’histoire débute dans le village de Pasroe, au moment du festival de la moisson. Contrairement à la plupart des habitants du pays où se déroule l’histoire, les habitants de Pasroe sont païens et croient en une divinité-loup : Holo.








 


# Maoyu Maou Yusha

Genre : Fantasy, Romance
Scénariste : Mamare Touno
Illustrateur : Keinojou Mizutama Tomes au Japon : 8 (2010-2012)
Adaptation :
- 5 séries mangas
- 1 série animé
Publié en France ? non

Afin de mettre un terme à une guerre sans fin opposant démons et humains, un héros s’aventure seul dans le château du roi démoniaque. S’attendant à un combat sans merci, ce dernier découvre sur le trône une jeune femme ayant un caractère à l’opposé de l’image du démon sanguinaire qu’il s’en faisait.








 


# My Teen Romantic Comedy SNAFU

Genre : Tranche-de-vie
Scénariste : Wataru Watari
Illustrateur : Ponkan8
Tomes au Japon : 7 (2011-)
Adaptation :
- 3 séries manga
- 3 séries animés
- 2 jeux vidéo
Publié en France ? Oui, chez Ofelbe

L’histoire raconte les aventures d’un lycéen, Hikigaya Hachiman, surnommé «Hiki», être associable et marginal qui va, sous l’influence d’une professeur, intégrer le «club des volontaires» dirigé par la sublime Yukinoshita afin qu’elle puisse l’aider à prendre conscience de son problème pour ainsi le résoudre.








 


# Oreimo / Ore no Imouto ga Konna ni Kawaii Wake ga Nai

Genre : Comédie, Romance
Scénariste : Tsukasa Fushimi
Illustrateur : Hiro Kanzaki
Tomes au Japon : 12 (2008-20013)
Adaptation :
- 2 séries mangas
- 2 séries animés
- Des jeux vidéos
Publié en France ? non

Kyousuke, résolu à rentrer dans le moule et à mener une vie minable dénuée d’intérêt, découvre que sa petite soeur, avec laquelle il a du mal à s’entendre, possède une passion pour les animés et les eroge.








 


# Sword Art Online

Genre : Action, Romance
Scénariste : Reki Kawahara
Illustrateur : Abec
Tomes au Japon : 25 (2009-)
Adaptation :
- 5 séries mangas
- 3 séries animé + films
- 1 LN
- 2 jeux vidéo
Publié en France ? oui, chez Ofelbe

Bienvenue dans le jeu en ligne Sword Art Online. Kirito adore les MMORPG et fait partie des 10 000 privilégiés ayant réussi à se procurer ce jeu qui fonctionne avec un système de réalité virtuelle directe (un casque appelé Nerve Gear). Ainsi, le joueur met un casque et entre dans le jeu, maniant son avatar avec sa pensée.


 




# 5) Où trouver ces light Novels ?


Le bloc suivant date de 2014, je le mettrais à jour plus bas Smile


C’est la que ça se complique...
Il y a très peu de LN sortis en France... Et ceux sortis ont fait des flops... donc sont quasiment impossibles à trouver...
Pour en citer quelques uns :
- Blood, la nuit des prédateurs
- Chroniques de la guerre de Lodoss
- D. Gray-man Reverse
- Death Note Another Note
- Death Note: L, Change the World
- Dragon ball
- Fullmetal alchimiste
- Guin saga
- Haruhi Suzumiya
- L’épée de l’empereur
- Le chevalier d’Eon
- Les 12 Royaumes
- Les chroniques d’Arslan
- Library Wars
- No.6
- One Piece
- Shaman king
- Sky Crawlers
- Trinity Blood
- Vampire knight
- Video Girl
- Zetman
Après... Il ne vous reste qu’a tenter les versions anglaises ou japonaises... Et la vous pourrez trouver des tomes sur amazon ou autre !
Il y a encore également de la traduction de LN en français \o/
Vous trouverez certains tomes en cherchant sur votre ami google !



C'est le moment de l'actualisation...
Bon entre temps nous avons eu plusieurs éditeurs comme Ofelbe, Lumen, Mahô Éditions, LaNovel Édition ou Ototo qui se sont lancés dans les lights novel.
Pika, Glénat et Kana ont aussi lancés quelques séries mais y'en a pas des masses non plus :/





# Quelques images














# Qu'en dit Wikipedia ?

Et si je vous recopiais un peu de wikipedia pour vous ajouter plus d'infos ?? Alors sans doute qu'il y a une bonne partie plus haut mais ce sera plus complet !

Un light novel (ライトノベル, raito noberu, litt. « roman léger » ; par ext. « roman illustré »), parfois abrégé ranobe (ラノベ?) ou LN en Occident, est un type de roman japonais destiné à un public de jeunes adultes (équivalent lycéens et étudiants).
Le terme light novel est un wasei-eigo, un mot japonais formé à partir de mots de la langue anglaise.



Style d'écriture


Les light novels sont écrits dans une optique de distraction populaire, et leur style est donc souvent très différent des romans destinés aux seuls adultes.
Typiquement, les light novels utiliseront des paragraphes courts et seront écrits sous la forme de dialogues.

Ces œuvres ne dépassent généralement pas 40 à 50 000 mots, et sont le plus souvent garnies d'illustrations.
Tout comme les mangas, les light novels sont généralement d'abord prépubliés par chapitres dans un magazine avant d'être regroupés et vendus au format bunkobon.

Les light novels utilisent généralement plus de furigana que les œuvres pour adultes et ce pour deux raisons :

  • les furigana aident les jeunes lecteurs qui n'ont pas encore une maîtrise complète des kanjis

  • les auteurs ont remis au goût du jour l'utilisation des furigana pour donner une lecture (prononciation) aux kanjis différents de celle qui est la leur habituellement.
    Ces lectures peuvent être inspirées de mots étrangers voire être complètement inventées.
    Cette technique, utilisée pour donner plusieurs niveaux de sens à certains mots, s'inspire du fait que chaque kanji (ou groupe de kanji) possède à la fois un sens linguistique et une série de prononciations.
    Le même phénomène est également largement présent dans les mangas.



Par exemple, Toaru Majutsu no Index s'écrit « とある魔術の禁書目録 » avec en furigana « インデックス » (Index) au-dessus des 4 derniers kanji, alors que « 禁書目録 », littéralement index des livres interdits, est normalement prononcé kinshomokuroku.

Principe


Les light novels étaient initialement d'abord publiés dans des magazines littéraires tels que Faust, Gekkan dragon age, The Sneaker, Dengeki hp, Comptiq et Dengeki G's. Toutefois, depuis le milieu des années 2000 et avec le développement du marché des light novels, la publication directe prend de plus en plus d'ampleur.

Les œuvres populaires japonaises sont souvent présentes dans plusieurs médias.
Souvent, une même franchise existe sous forme de light novel, de manga et d'anime, chacune des trois formes pouvant être celle de départ.
De plus, le portage sous un autre média peut être aussi bien une adaptation qu'une suite ou une préquelle.
Kämpfer existe sous les trois formes, chacune étant une adaptation de la même histoire, et les light novels sont la version originale.
Kimagure Orange Road a fait l'objet d'une suite sous forme de light novels des années après la sortie de l'anime et des mangas.

Le format textuel s'y prêtant, les light novels donnent souvent de nombreux détails complémentaires sur l'univers de l'histoire.

La traduction à l'international des light novels est plus rare que celle des anime et des mangas, même quand ils appartiennent à une franchise qui a du succès à l'exportation. On peut citer les romans Evangelion -ANIMA-, non traduits alors que l'anime Neon Genesis Evangelion est célèbre dans le monde occidental.
Même les traductions d'amateurs de la série sont très rares, en comparaison de celles des mangas.

Parmi les titres les plus connus, on peut citer Shakugan no Shana, Read or Die, Spice and Wolf ou encore La Mélancolie de Haruhi Suzumiya et Sword Art Online.


Marché



Au Japon
Les light novels sont très populaires au Japon, et les éditeurs cherchent de nouveaux talents avec des concours annuels, dont la plupart offrent au vainqueur un prix en argent ainsi que la publication de leur œuvre.
Le Dengeki Novel Prize est le plus grand de ces concours, avec plus de 2 000 candidats chaque année.

Les light novels sont généralement imprimés sur du papier de basse qualité et vendus à un prix réduit.
Par exemple, La Mélancolie de Haruhi Suzumiya se vend à 514 yens (+ 5 % de taxe) au Japon.
Le 23 juin 2011, Anime News Network annonçait que le premier volume avait été vendu à plus d'un million d'exemplaires, un record pour un light novel4.

En 2007, un site subventionné par le gouvernement japonais a estimé que le marché des light novels valait environ 20 milliards de yen et qu'environ 30 millions de tomes étaient imprimés chaque année.
Le groupe Kadokawa, qui possède des éditeurs majeurs tels que Kadokawa Sneaker Books et Dengeki Books, représente à lui seul 70 % à 80 % de ce marché.


En France
En France, plusieurs maisons d'édition spécialisées dans le domaine du light novel existent :

  • Ofelbe

  • LaNovel Édition

  • Mahô Éditions



Aux États-Unis
Aux États-unis, la maison d'édition Yen Press est spécialisée dans la vente de mangas et de light novels.
Elle propose des traductions anglaises.
Les formats des light novels sont diversifiés.
Souvent, l'éditeur tend à se rapprocher du format japonais avec un format de poche avec les mêmes caractéristiques citées plus haut à la différence du prix.
À l'heure actuelle, le prix d'un light novel vendu par Yen Press est supérieur à 10 euros.








Waha

Ghost Hunt [GON] - Mer 15 Jan 2014 - 23:52









# Bloc Technique
Titre original : ゴースト・ハント
Genre : Fantastique, Suspens
Auteurs : Fuyumi Ono (roman), Shiho Inada (manga)
Scénario : Atsuyuki Shimoda et Shotaro Oikawa
Réalisation :  Yoshitaka Yamaguchi
Pays d’origine : Japon
Sociétés de production : Twins Japan et Kadokawa Shoten
Sociétés de distribution :
Durée : 122 minutes
Date de sortie : 2014
Casting :
Mai Taniyama : Maya Fukuzawa
Masako Hara : Mizuki Yamamoto
Hosho Takigawa : Yosuke Kawamura







# Synopsis d'Animeland pour l'animé

Mai et ses amies adorent se raconter des histoires de fantômes pour se faire peur. Un jour, elles sont interrompues dans leur activité favorite, par le ténébreux Kazuya Shibuya. Il dirige le Shibuya Psychic Research (SPR), chargé d’intervenir sur tout ce qui tourne autour du paranormal...






 

[Actualité] Au Japon, la chirurgie esthétique des lignes de la main pour changer de destin [GON] - Sam 20 Juil 2013 - 19:12











– HUFFINGTON POST
Au Japon, la dernière tendance à la mode consiste à changer de destin, via la chirurgie esthétique: reconstruire ses lignes de la main pour modifier sa chance.

Cette technique chirurgicale, aussi populaire en Corée du Sud, n'est pas très lourde. Elle nécessite l'usage d'un scalpel électrique afin de brûler la peau. Une opération, d'une quinzaine de minutes à peine, qui permet de laisser une marque indélébile nette au moment de la cicatrisation. Ce sont les patients qui indiquent généralement au marqueur la forme des lignes qu'ils souhaitent, pour un coût avoisinant les 1000 dollars (750 euros environ).

Les hommes cherchent la fortune, les femmes l'amour.

Au Japon, la lecture des lignes de la main reste une pratique très populaire. D'après le Japan Daily Press, la plupart des patients sont des trentenaires.

Sans éviter les stéréotypes, le docteur Matsuoka, de la clinique Shonan, explique que les hommes consultent généralement pour accroître leur chance d'obtenir de l'argent et les femmes pour trouver l'amour et se marier. Quant à l'effet de cette opération, le Japan Daily Beast raconte qu'il s'agit plus d'une question de confiance en soi... comme souvent avec la chirurgie esthétique.

"Quant à savoir si cela fonctionne, une des patiente du docteur lui a raconté s'être marié juste après sa chirurgie de la ligne de coeur. Deux autres patients ont gagné à la loterie après avoir étendu leur ligne de fortune. Le docteur n'est cependant pas certain que la chirurgie altère réellement leur destin, mais pense que cela peut avoir un effet placebo".

La clinique esthétique Shonan, à Tokyo, est la plus populaire du Japon pour ce type de chirurgie. Elle en a réalisé 37 en un peu plus de deux ans et n'arrive plus à faire face à la demande croissante.

Pour le journaliste Ben Richmond, la chirurgie des mains obéit à "une logique étrange qui la rend attirante". "Elle se trouve au croisement des pratiques scientifiques rationnelles -à savoir la chirurgie- et de la superstition. Même ceux qui pratiquent la chiromancie trouvent cette nouvelle tendance étrange."


– Actualité postée précédemment sur le forum le 20 Juil 2013








[Religion - Japon] Catholicisme au Japon [GON] - Dim 11 Nov 2012 - 20:43











Je ne sais pas pour vous mais en voyant samurai champloo on se demande comment la religion catholique est arrivée au Japon et comment elle a été illégale alors j'ai regardé rapidement sur internet (surtout wiki) et en voici un résumé.

Le catholicisme a été prêché au Japon par des missionnaires portugais en 1549 qui on connu le Japon grâce aux commerces internationaux, entre autre de métaux.
Les missionnaires essayèrent de convertir les hauts dirigeants ou les hommes de pouvoirs afin de pouvoir rependre la religion plus rapidement.
Seulement la religion a été mal vue et selon les historiens c'est du à des méthodes agressives et menaçantes, pour d'autres du à des idées trop différentes et novatrices qui attirent les foudres des conservateurs.

Cette haine a fait interdire le catholicisme en 1614 seulement c'est difficile de ne plus croire à un dieu et des regroupements clandestins se sont créer.
L'état a décidé de traquer ses regroupements entrainant des exécutions, ce qui a créé, de la part des croyants, des martyrs et une foi plus forte.
En 1854 les catholiques du monde entier ainsi que les protestants et orthodoxes on fait pression sur le Japon qui a été obligé de légaliser le catholicisme.

Et maintenant si vous voulez en savoir plus... bah voici des infos de wikipedia !!

Le catholicisme est une confession présente au Japon depuis le XVIe siècle.
L'Église catholique au Japon est formée de diocèses en communion avec l'Église catholique universelle se trouvant sous la conduite spirituelle du pape, évêque de Rome.

Le christianisme est introduit dans les îles du Japon par les missionnaires jésuites, en particulier saint François Xavier qui débarque en 1549.





# Histoire

Les premières activités missionnaires lancées par les jésuites, dont François-Xavier, débutent en 1549.
Ils sont rejoints par les Ordres mendiants espagnols.
Pendant la trentaine d'années qui suit la mort de François-Xavier, le christianisme se développe dans la région de Kyushu doucement mais sans heurts.
Les catholiques portugais ont également fondé la ville de Nagasaki, considérée comme le centre chrétien le plus important en Extrême-Orient.
L'archidiocèse de Nagasaki est historiquement le plus important du pays.

Le shogun Toyotomi Hideyoshi décide l'expulsion du pays des missionnaires en 1587, car il perçoit l'influence des jésuites, mais surtout des franciscains, comme une menace pour son pouvoir personnel. Toutefois, pour des raisons d'ordre économique ce décret est peu appliqué.

Un premier diocèse - le tout premier d'Extrême-Orient - est toutefois créé à Funai (aujourd'hui Oita) en 1588.
Mais bientôt une violente opposition s'élève.
Le 5 février 1597, 26 catholiques sont crucifiés à Nagasaki, et en 1614, le shogunat Tokugawa interdit le christianisme : les missionnaires sont expulsés.
En 1624, les Espagnols sont tous expulsés.
En 1637-1638 la rébellion chrétienne de Shimabara est réprimée par le massacre des insurgés, et suivie de l'expulsion des Portugais du Japon.
Le pays est fermé entre 1641 et 1853 : aucun étranger ne peut entrer, ni aucun Japonais ne peut sortir sous peine de mort.

Renouveau du catholicisme au Japon ?


Au milieu du XIXe siècle, jusqu'au milieu du XXe siècle, ce sont les missionnaires français des Missions étrangères de Paris qui prennent la relève et fondent plusieurs vicariats apostoliques.
Ainsi des prêtres des Missions étrangères de Paris s’établissent à Nagasaki.
Le prêtre missionnaire Bernard Petitjean y construit la basilique des Vingt-Six Saints Martyrs du Japon ou église d'Ōura (大浦天主堂, Ōura Tenshudō) en 1864.

Le sanctuaire de Notre-Dame d'Akita est devenu un centre important de pèlerinages catholiques, à la suite des apparitions mariales intervenues entre 1973 et 1975 à Akita.

Chrétiens cachés


Kakure kirishitan (隠れキリシタン, japonais pour « chrétiens cachés ») est un terme moderne pour désigner un membre de l'Église catholique japonaise de l'époque d'Edo qui entre dans la clandestinité après la rébellion de Shimabara dans les années 1630.

Environ 30 000 chrétiens cachés, dont certains ont adopté ces nouvelles façons de pratiquer le christianisme, sortent de cachette quand la liberté religieuse est rétablie en 1873 après la restauration de Meiji.
Les kakure kirishitan sont alors appelés mukashi kirishitan (昔キリシタン), c'est-à-dire « anciens » chrétiens, et émergent non seulement des zones traditionnelles chrétiennes de Kyushu, mais aussi d'autres régions rurales du Japon.





# Chrétiens japonais au XXIe siècle


Près de cinq siècles après l'arrivée des premiers missionnaires, il y a en 2017, selon les chiffres des registres paroissiaux, environ un million de catholiques au Japon, dont plus de la moitié est issue de l’immigration.
On comptait en 2012 approximativement 537 000 fidèles, soit moins de 0,5 % de la population totale du pays.

Ces derniers, arrivés à la faveur de l'ouverture au compte-goutte du pays à l'arrivée d'étrangers il y a une vingtaine d'années, viennent principalement des Philippines.
Mais ce sont aussi les représentants des deuxième et troisième générations de ces Japonais ayant émigré en Amérique latine au début du XXe siècle, où ils ont perdu leur langue d'origine et se sont convertis au catholicisme, avant de revenir au Japon.
Une situation qui pose de nouveaux défis pastoraux.

Quant aux catholiques japonais, ils ne sont que 450 000 sur près de 127 millions d'habitants, soit 0,36 % de la population totale.
Il existe également une petite minorité protestante.

Ce pourcentage est stable et la communauté ne connaît pas de croissance.
Si l'ensemble de l'épiscopat est local depuis 1940, le poids du clergé étranger est encore important dans le pays.
Sur environ 1 800 prêtres (religieux ou non), 519 sont des missionnaires étrangers, « un héritage historique ».

En 2012, le territoire japonais est divisé en seize diocèses, dont trois archidiocèses, et 848 paroisses.
1 589 prêtres sont au service de l'Église.

Philosophie et mode de vie


Aujourd’hui, l'abbaye des trappistines (トラピスチヌ修道院, torapisuchinu shūdōin) fondée le 30 avril 1898 (Meiji 31) par 8 sœurs venues de France, près du quartier de Yunogawa dans la ville de Hakodate de la préfecture de Hokkaidō, est le tout premier édifice religieux dédié aux femmes jamais construit au Japon.
Il dépend de l'Ordre cistercien de la Stricte Observance fondé en 1892 en France.
Le nom de trappistes (trappistines pour les moniales) provient de celui de l'abbaye de La Trappe située à Soligny en Normandie où l'abbé Armand Jean Le Bouthillier de Rancé rétablit les strictes règles d'observance de l'ordre de Cîteaux à partir de 1662.
Il désirait retourner à une vie monastique simple et authentique, fondée sur la règle de Saint-Benoît, selon laquelle le travail manuel alternait avec les prières en commun.

La philosophie et le mode de vie trappiste sont très appréciés au Japon.
C'est la seule congrégation catholique qui a connu un véritable engouement au début du XXe siècle dans l'archipel grâce à l'œuvre littéraire de l'écrivain japonais chrétien, Rofū Miki (1889-1964) dans laquelle il relate son expérience de la vie trappiste.







[Société - Japon] Noël au Japon [GON] - Ven 9 Nov 2012 - 23:53





 

 

Alors que les fêtes de Noël se font principalement dans les pays d'origine chrétiennes, étrangement cette fête apparaît dans beaucoup de mangas donc j'ai décidé de faire une recherche et j'ai découvert que la demande n'est pas liée au christianisme mais a tout ce qui entoure la fête au point même qu'elle est presque une fête des amoureux au Japon enfin bref je vous laisse sur cet article trouver sur wiki que je trouve clair et concis donc le voici :



Noël au Japon est une tradition moderne en plein développement, mais plus que la naissance du Christ, c'est surtout le mythe de Santa Claus (saint Nicolas) (サンタクロース, Santa Kurōsu, équivalent américain et anglais du Père Noël) qui est mis en avant.

Les Japonais profitent principalement de cette occasion pour se réunir entre amis.
Les chrétiens étant peu nombreux au Japon, les célébrations de Noël (クリスマス, Kurisumasu, de l'anglais christmas) ne revêtent que rarement de véritables aspects religieux.

Avant le milieu du xxe siècle, Noël était nommé kōtansai (降誕祭) ou seitansai (聖誕祭), et le réveillon de Noël seiya (聖夜) et non Christmas Eve (クリスマス・イヴ, Kurisumasu Ivu).

Le premier Noël aurait été fêté en 1904 quand l’épicerie haut de gamme Meidi-ya dans le quartier de Ginza à Tokyo expose un sapin de Noël en vitrine.






# Fête romantique et amicale

À la différence des pays occidentaux où l’on se rassemble en famille, les Japonais passent Noël en couple ou entre amis, car c'est pour le Nouvel An que les familles se réunissent au Japon.
Par conséquent c’est le réveillon de Noël qui, plus que Noël lui-même, prend de l’importance.
Les couples se retrouvent autour d'un bon repas le soir du réveillon, dans un restaurant plus intimiste.
Malgré le prix des menus qui flambe à cette occasion, les restaurants affichent souvent complets.
Les amoureux peuvent s’échanger à ce moment des cadeaux.
Cependant, comme dans les pays occidentaux, Noël est aussi l'occasion d'offrir des cadeaux aux enfants (surtout aux plus petits).

La fête est également amicale.
Des groupes d'amis se retrouvent autour d'un bon repas, au restaurant, ou au karaoké




# Repas de fête

À défaut de dinde, on consomme plus volontiers lors du réveillon de Noël du poulet, notamment le poulet frit de la chaîne Kentucky Fried Chicken (KFC), qui multiplie ses ventes de cinq à dix en cette période de l'année.
Ce succès daterait des années 1970, KFC était alors le seul à proposer les dindes ou poulets entiers recherchés par les Occidentaux vivant au Japon.
La pratique est devenue coutume et les Japonais ont fait de leur pays l'un des plus grands marchés pour KFC.

Les Japonais peuvent aussi aller passer le réveillon de Noël dans des restaurants plus classiques, avec leurs enfants ou leurs amis, encore que la pizza soit aussi un plat très apprécié à ce moment de l'année car il permet de partager simplement un repas convivial.

L’autre élément indispensable est le Christmas Cake (クリスマスケーキ, kurisumasu kēki)3 ou gâteau de Noël.
C’est un gâteau à base de sponge cake recouvert d’une couche de crème Chantilly ou de chocolat.
Il peut être décoré avec une petite figurine, généralement un père Noël, des animaux ou un sapin, et peut prendre l'apparence d'un cheese cake ou, selon les boutiques, fait avec des fraises, des cerises, des raisins, du chocolat, du sucre, du massepain ou de la crème au marron.





# Décorations et illuminations

La période de Noël est l'occasion pour les villes de se parer de toutes sortes d'illuminations, guirlandes et décorations.
On peut y rencontrer des marchés de Noël, avec tout ce qui en fait le charme : vin ou chocolat chaud, friandises, pain d'épice.
Les centres commerciaux et les vitrines des magasins se transforment aussi à ce moment de l'année.
Les chants de Noël participent également à la fête.

Les illuminations de Tokyo sont très nombreuses, notamment dans les quartiers d'Omotesando, Shibuya, Shinjuku, Roppongi, au Tokyo Dôme ou encore au Yebisu Garden Place. Les Japonais, comme les touristes, aiment à faire le déplacement pour les admirer.

Bien que les Japonais ne décorent pas spécialement leur maison pour célébrer cette fête occidentale, sapins et autres décorations peuvent se retrouver chez certains.
Les 100 yens shop contribuent largement à cette petite fantaisie en proposant toutes sortes de produits décoratifs et lumineux pour 100 yens.




# Tokyo Disneyland

Aller rendre visite au parc d'attractions le plus populaire du Japon est aussi devenu une tradition pour certains. Tokyo Disneyland (1983) et Tokyo DisneySea (2001) attirent chaque année des millions de visiteurs et Noël est, comme dans les autres parcs Disney, une période très riche en événements, parades, spectacles et décorations.
C'est aussi un moyen pour les Japonais d'approcher Noël à travers la culture américaine et ses personnages les plus populaires.







Waha

Koizora [J-drama] [GON] - Mer 30 Mai 2012 - 0:40






Koizora

Je veux être le ciel. Pas une rivière, je veux être le ciel !
Alors, je saurais instantanément où tu es. S’il y avait quelqu’un qui te fait du mal, je pourrais voler là-bas et les frapper.
Je pourrais te protéger.




# Bloc Technique
Titre original : 恋空
Titres alternatifs : Sky of Love, Le ciel de l'amour
Genre : drame, romance, amour
Durée : 6 épisodes de 45 minutes
Pays : Japon
Auteur: Mika Koizora (pour le roman Setsunai Monogatari, qui raconte son histoire)
Réalisateur : Imai Natsuki (ep1-2,5-6), Matsuda Ayato (ep3-4)
Scénariste : Watanabe Mutsuki
Date de sortie au Japon : Aout / septembre 2008
Chaine de diffusion : TBS
Licencié : non
Team Fansub : Asia Powa
Site officiel : http://www.tbs.co.jp/koi-zora
Thème : Ai no Uta de Fukui Mai
Casting : Mizusawa Elena, Seto Koji







# Mon Synopsis

Mika entre au lycée, comme toutes les filles de son âge, elle rêve de savoir ce que ça fait de tomber amoureuse...
Lorsque Aya, une de ces amies lui présente le garçon dont elle est tombée amoureuse, Mika remarque Hiro, un garçon totalement différent des autres, les cheveux blonds, des percings et un look de bad boy...
Aya demande rapidement à Mika d'aller tater le terrain pour savoir si le garçon en question voudrait sortir avec sa copine mais... dans la salle de classe, il n'y a que Hiro... Un Hiro qui va l'embrasser par surprise avant de laisser la pauvre Mika sous le choc (premier baiser tout ça...)
Après avoir découvert que le vilain Hiro sort déjà avec une nana, ce qui perturbe encore plus la pauvre Mika...
Aya, va tenter de faire oublier Hiro à Mika en la faisant rencontrer le gentil Tatsuya mais ça ne collera pas, Mika est déjà sous le charme d'Hiro... Et cet amour va bouleverser sa vie Smile




# Mon Avis

Encore un drama hyper triste, décidément..
L'histoire est mignonne, un peu rapide mais vraiment mignonne (et carrément triste aussi T_T).
Les personnages sont attachants et forment un très joli couple même si l'acteur jouant Hiro m'a fait un peu flippé par moment (je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé sa tête assez flippante :/)

Je conseille donc ce drama à ceux/celles qui aiment les jolies histoires d'amour qui finissent pas forcément bien :/





[Société/Religion - Japon] Le pèlerinage de Shikoku [GON] - Ven 24 Fév 2012 - 15:46





 

 


Pas vraiment de l'histoire mais c'est un lieu géographique important !
Je suis tombé sur un reportage (série Nippon) sur Arte un midi parlant du pèlerinage du Shikoku et j'ai trouver ceci magnifique .

Shikoku est une des 4 îles japonaise, et se déroule sur ses terres le grand pèlerinage des 88 temples.
Un long périple de 1200 km (info non précise et varie selon les sources )  autour et dans cette île.

Les 88 temples sont divisés en 4 groupes, chacun régis par une "grande notion".  éveil - discipline - illumination - nirvana .
Les trajet grimpe en difficulté en fonction de l'avancée. Les temples sont de plus en plus éloignés et le terrain plus difficile.

Des logements sont disponibles dans les temples idéalement disposés de façon à ce qu'une journée normale de marche se termine au niveau d'un temple proposant le gîte et le couvert.

De façon à faire vivre ces temples, un service de calligraphie est disponible à chaque étape, pour remplir son carnet de voyage. Ceci est facultatif mais le prix est dérisoire et je trouve que ça permet de garder un bon souvenir et d'aider à faire vivre ces temples.

Le pèlerin - henro - est traditionnellement constitué d'un "chapeau chinois" , d'une veste blanche, symbole d'un renoncement à sa vie précédente (seul élément "obligatoire" pour se faire reconnaître en tant que Henro) , un baton, parfois munit d'une clochette , et une besace .


C'est un voyage que je révérais de faire. Qui permet de découvrir un japon traditionnel, des temples tous différents et emplis de culture et d'histoire.
Des décors merveilleux, aussi magiques que variés, des temples "à l'ancienne", et je pense un gros gros break en dehors des villes industrielles !










# Quelques photos















Waha

[Société - Japon] Kotatsu [GON] - Dim 15 Jan 2012 - 12:56







Un Kotatsu permet de se réchauffer en plein hiver au Japon !
C'est quelque chose de très courant au Japon !

Je vous propose cet article repris sur Wikipedia, Nautiljon et ensuite un article du journal du japon !

 



# Description

Kotatsu (炬燵) est un terme originaire du Japon qui désigne un meuble insolite particulièrement pratique et populaire. Il s'agit en effet d'un support de type table basse généralement constitué de bois sur lequel on pose une épaisse couverture (ou un "futon") et que l'on orne finalement d'un dessus de table. La particularité de cet instrument réside dans le fait que ce socle soit doté d'une plaque chauffante. En effet, celle-ci est située sous la tablette et permet de réchauffer tout ce qui se trouve sous la tablette. La mise en place de la couverture épaisse permet de conserver la chaleur. Ainsi, lorsqu'une personne s'assoit, elle dépose ses jambes sous la couverture, ce qui lui permet de se réchauffer de manière assez ingénieuse et conviviale !







# Différents types
 
Il existe deux grands différents type de kotatsu.
- Tout d'abord, plus courants, les oki-kotatsu (置き炬燵), dont la source de chaleur provient directement de la table. Cette appellation provient du verbe "oku", qui signifie littéralement "poser", comme lorsque l'on pose la table sur le sol.
- Et enfin, les hori-gotatsu (掘り炬燵), dont la source de chaleur, elle, provient d'un trou creusé dans le sol, indépendant de la tablette. Ces modèles portent également l'appellations de kirikotatsu, qui provient directement du verbe "kiru", qui signifie "couper" (dans le contexte : couper le plancher).







# Méthode de chauffage




- électrique, le plus répandu,
- au charbon de bois, rare.




# Vie sociale
 
Le kotatsu est énormément réputé au Japon parmi les familles et constitue d'ailleurs l'une des principales sources de chauffage dans le pays, le chauffage central n'étant que très peu répandu dans les foyers. Il est généralement placé dans la pièce à vivre de la maison, devant une télévision. Il est placé au centre de la pièce, ce qui montre clairement son importance, et des zabuton (sorte de coussins plats) sont disposés tout autour.






# Dans les mangas

Il n'est ainsi pas rare de voir ce genre d'instrument dans des œuvres fictives, notamment dans le domaine de la bande-dessinée ou encore de l'animation ou dans les dramas (nodame cantabile powaaaa)






# Un kotatsu électrique vue du dessous










# Fabriquer son kotatsu via le Journal du Japon

Même si on est peu bricoleur, il est très facile de se fabriquer son kotatsu soi-même pour cet hiver, le tout à petit prix.
Journal du Japon s’est lancé dans l’aventure et vous explique tout, en trois étapes :

1. Choisir la table
La première étape est de choisir sa table basse.
Elle doit être à bonne hauteur pour vous quand vous êtes assis sur le sol.
Il faut la choisir avec un plateau au dessus.

Recoupez les pieds si besoin.
On en trouve à petit prix dans les magasins But, Ikea ou encore d’occasion sur le site Le Bon Coin.

2 . Le chauffage
Pour le chauffage, mieux vaut se procurer un chauffage à kotatsu, disponible à l’achat en ligne. Vous en trouverez sur ebay, amazon.


ATTENTION : il vous faut impérativement un transformateur pour brancher votre chauffage avec le plus souvent un adaptateur de prise.
Sinon votre kotatsu va très vite être hors service !


Fixez à l’aide de vis le système de chauffage sous la table.


3. La couette

Après avoir sélectionné une couette deux places, posez-la sur le dessus de la table de façon égale. Sur le dessus, déposez le plateau initialement prévu pour le dessus de votre table basse.

Voilà, branchez votre kotatsu et profitez de sa chaleur !
Vous serez tellement bien que vous ne voudrez plus quitter la table 😉


Les accessoires :

Afin de parfaire votre création, vous pouvez couper des pieds de chaises afin de vous faire des fauteuil à kotatsu ou bien acheter de larges coussins.
L’idéal est de mettre un tapis sous le dessous afin d’améliorer le confort de l’assise.





en attendant ... moi j'ai une bouillotte !! (mais j'aimerais bien tester ça doit être sympa !!)



PS : désolée pour certaines images... je me suis bien marrée Smile



Waha

[Art – Japon] Origami [GON] - Dim 15 Jan 2012 - 12:46










L'origami (折り, de oru, plier, et de kami, papier) est le nom japonais de l'art du pliage du papier, probablement originaire du terme chinois zhézhǐ (折紙/折纸; plier du papier).

Y'a des centaines (voir plus) de tuto sur youtube, ou en images...






# Histoire

Cet art est originaire de l'un des plus anciens arts populaires, au VIe siècle, en Chine.
Il y est appelé zhézhǐ (折紙/折纸), et daterait de la dynastie des Han de l'Ouest (-202 — 9) et aurait été apporté au Japon par des moines via Koguryŏ (pays recouvrant les actuelles Corée) par des moines bouddhistes, il fait partie des arts du papier (纸艺), où l'on peut également noter le jiǎnzhǐ (剪纸, papier découpé), terme qui regroupe les techniques de pliage de papier et de papier découpé, mais où le découpage prédomine sur le pliage.
Il se serait rapidement développé vers 1200 au sein des rituels bouddhistes, où il aurait eu rapidement un grand succès.
C'est ensuite dans l'art du bushi que se seraient développées la découpe et la création de fleurs en origami (紙花/纸花) pour prouver son amitié.

Le mot origami vient du verbe japonais, oru (折る, plier, caractère venant du chinois zhé 折 avec la même signification) et du nom kami (紙, papier, du chinois zhǐ 紙/纸), cette technique au Japon datant probablement de l'ère Edo (1603─1867).
Dans la culture japonaise, on utilise le terme kirigami (剪り紙), du verbe kiru (剪る, couper) et du nom kami (紙, papier), pour la technique de papier découpé.
Les différents arts du papier y sont regroupés sous l'appellation « Chiyogami » (千代紙, littéralement papier de 10 000 ans, mais signifiant aujourd'hui façonnage du papier).
Y a été ajouté plus récemment le pepakura (ペパクラ, de l'anglais papercraft, littéralement artisanat du papier), art des volumes fixes ou animés en papier qui, contrairement à l'origami, peuvent être découpés et collés.
L'origami japonais a certainement ses origines dans les cérémonies où le papier ainsi plié permettait de décorer les tables (le plus souvent les cruches de saké).

Le plus ancien usage de l'origami en religion connu à ce jour est le Katashiro, représentation d'une divinité, utilisé pendant les cérémonies Shinto du temple Ise.

Les historiens ont récemment découvert le modèle perdu du Tamatebako (boîte de Pandore), un objet tiré d’un conte folklorique japonais l'Urashima Tarō, dans un livre publié en 1734, le « Ranma-Zushiki ».
Il contient deux images identifiées en 1993 par Yasuo Koyanagi comme modèle du Tamatebako. Masao Okamura, un historien de l'origami, a réussi à recréer le modèle, qui, contrairement à la théorie de l'origami traditionnel, implique du découpage et du collage.

Dès le début des années 1800, Friedrich Fröbel, qui répandit le modèle du jardin d'enfants, reconnaissait que l'assemblage, le tressage, le pliage et le découpage du papier étaient des aides pédagogiques pour le développement des enfants.

Vers 1890, on trouve le Le livre des amusettes : contenant 104 amusettes et 43 planches par Toto, le nom « amusette de papier » désigne des origamis.

Joseph Albers, père de la théorie moderne des couleurs et de l'art minimaliste, a enseigné l'origami et le pliage du papier dans les années 1920 et 1930.
Sa méthode consistait à utiliser des feuilles de papier rondes pliées selon des spirales ou des courbes ; elle influença les artistes modernes d'origami comme Kunihiko Kasahara.

Le travail du Japonais Akira Yoshizawa, un créateur prolifique de modèles d'origami et auteur de livres sur l'origami, a inspiré la renaissance contemporaine.
L'origami moderne attire des amateurs du monde entier, avec des conceptions toujours plus complexes et de nouvelles techniques : le pliage humide ou wet folding, qui permet au produit fini de mieux conserver sa forme, ou encore les constructions d'origami modulaire (ou kusudama), dans lesquelles plusieurs pièces sont assemblées pour former un tout décoratif.

En 1978, en France, apparaît le Mouvement Français des Plieurs de Papier (MFPP), créé par Jean-Claude Correia.
Parmi les artistes français, Didier Boursin poursuit son travail éducatif, mélangeant la poésie de l'origami et l'apprentissage des mathématiques par exemple.
À noter, ses travaux sur les avions en papier et les pliages de serviettes.

Le 7 décembre 2010, une girafe de 4,38m de haut fut créée au centre national d'Amsterdam par un groupe de 30 étudiants




# La grue japonaise



Une des représentations d'origami les plus célèbres est la grue du Japon.
La grue est un animal important pour le Japon (un satellite porte même le nom de Tsuru (grue)). Une légende dit même : Quiconque plie mille grues de papier verra son vœu exaucé.

La grue d'origami est devenue un symbole de paix en raison de cette légende, et est associée également à une jeune fille japonaise, Sadako Sasaki. Sadako fut exposée, enfant, au rayonnement du bombardement atomique d'Hiroshima.
Elle devint alors hibakusha, une survivante de la bombe atomique.
Ayant entendu la légende, elle décida de plier mille grues pour guérir.
Elle mourut de leucémie en 1955, à l’âge de douze ans, après avoir plié 644 grues.
Ses compagnons de classe plièrent le nombre restant et elle fut enterrée avec la guirlande de mille grues.

Ses amis érigèrent une statue en granit représentant Sadako dans le parc de la paix d’Hiroshima : une jeune fille se tenant les mains ouvertes, un vol de grues de papier au bout des doigts. Chaque année, la statue est ornée de milliers de guirlandes de mille grues (Sembatsuru).

Depuis, il est entré dans la tradition de plier mille grues en papier lorsqu'un proche ou bien un ami est gravement malade.
Au-delà de la superstition, cet acte procure courage et volonté au malade, qui se sent ainsi entouré.

L'histoire émouvante de Sadako a été racontée dans beaucoup de livres et de films. Dans une version, Sadako écrit un haïku dont le sens est le suivant :
J'écrirai la paix sur tes ailes et tu voleras de par le monde pour que plus jamais les enfants ne meurent ainsi.

Pour un Japonais, l'origami est plus qu'un art : il est culture vivante.




# Instructions de base





L'origami utilise une feuille, en général de forme carrée (mais ce n'est pas toujours le cas), que l'on ne découpe pas en principe.

Les modèles d'origami commençant souvent par une même succession de plis, il arrive fréquemment qu'il faille partir d'une base (voir Bases classiques de l'origami).
Il faut ensuite suivre la suite du diagramme, "schéma" détaillant par une succession de figures chacun des plis (voir Plis de base en origami) à exécuter pour parvenir au modèle final. À partir de ces plis élémentaires, vallée ou montagne, un « solfège » de pliage répertorie les figures dites de base (base de l'oiseau, base de la bombe à eau, etc.).
L'origami peut prendre des formes aussi simples qu'un chapeau ou qu'un avion en papier, ou aussi complexe qu'une représentation de la Tour Eiffel, une gazelle ou un stégosaure, qui demandent plus d'une heure et demie de travail.

L'élaboration d'un diagramme étant longue et laborieuse, il existe une autre méthode pour la description du pliage d'un modèle : Le canevas de pli (en), ou crease pattern (CP).
Il consiste à représenter le carré de départ, ainsi que l'ensemble des plis servant à constituer la base départ du modèle. Il est destiné aux plieurs aguerris, qui devront ensuite faire part d'imagination et de créativité pour finaliser le modèle.

Parfois les figures les plus difficiles sont réalisées dans du papier métallisé « papier sandwich » plutôt que du papier ordinaire, car cela permet de faire plus de plis avant que le support ne soit trop abîmé pour être plié une nouvelle fois.
Une autre technique, celle du papier mouillé, permet de créer des reliefs et des courbes intéressantes .

L'origami peut représenter un animal, une plante ou un objet mais peut aussi représenter des formes géométriques simples ou complexes : ce sont les origamis dits « modulaires » ou les « rings ».
Ils sont généralement composés du même pliage de base, appelé module et plié en plusieurs exemplaires et qu'on imbrique les uns dans les autres pour donner la forme finale.








# Formes de l'origami


Aerogami





L’aerogami est une forme particulière d’origami, elle regroupe tout ce qui a un rapport avec l’aérodynamique.
Cette technique diffère de l’avion de papier, car elle ne concerne que les modèles construits par pliage.

Cette technique regroupe tous les modèles de pliage qui comportent des propriétés aérodynamiques intéressantes (avion, hélice, modèle flottant, entre autres).

Parmi les artistes français, Didier Boursin dans son travail sur l'apprentissage des mathématiques par le pliage a formalisé de très nombreux modèles d'avions en papier.

Box pleating


Le box pleating est une technique visant à créer des modèles à partir de bases très géométriques (beaucoup d'angles à 45° et 90°).

Kirigami





Le kirigami (切り紙), de kiru (切る, couper) et de kami (紙, papier), est le nom japonais de l'art du coupage de papier.
On parle également de kirie (切り絵, lit. « dessin découpé »), terme se différenciant du kirigami par l'absence de pliage.

Le kirigami est répandu mondialement, même s'il n'a pas une aussi grande reconnaissance que l'origami :
Dans des cartes (on les ouvre et une image se déplie) ;
Dans des bricolages enfantins (par exemple les flocons de neige) ;
Dans des arts abstraits de papier découpé et plié ;
Dans des arts d'imprimerie ;
Dans quelques musées (surtout au Japon).

Origami modulaire




L'origami modulaire est une branche de l'origami, consistant à créer des modèles en pliant plusieurs éléments, appelés modules, ensuite assemblés (généralement par pliage) pour constituer le modèle fini, de forme souvent complexe.

Son précurseur fut probablement le kusudama, plus ancien, consistant, par une manière similaire à créer des modèles sphériques.

Kusudama





Le kusudama (薬玉, de kusu, médecine, et de dama, boule) est une forme particulière d'origami.
Différentes pièces de papiers sont assemblées entre elles, conçues en leurs pointes, de telle manière à former une surface sphérique.
Certains kusudamas peuvent se composer de plusieurs centaines de pièces.

À l'origine, les kusudamas étaient employés pour contenir de l'encens ou d'autres parfums. Aujourd'hui, ils sont essentiellement utilisés comme éléments décoratifs.

Le kusudama est également un précurseur de l'origami modulaire.
Ce n'est cependant pas une forme particulière d'origami modulaire en ce sens que les différents composants sont cousus entre eux et non emboités ou pliés ensemble.


Origami minimaliste





L'origami minimaliste (Minimal origami en anglais) est une branche de l'origami qui consiste à réaliser un pliage en utilisant un minimum de plis.

C'est le contre-pied du pliage ultra-technique, qui emploie par exemple les moyens mathématiques pour concevoir la base utilisée pour le pliage (TreeMaker, de Robert Lang).

Le nombre de plis maximum n'est pas fixé. Chaque créateur se fixe une limite. En général, cette limite est de 4 ou 5 plis.

Bien qu'il soit préférable de partir d'un carré, il est possible de partir d'une autre forme de papier.

Le "Minimal Origami" essaye d'apporter une touche de poésie et d'humour à l'origami.

Au lieu d'essayer de faire des pliages de plus en plus réalistes, on essaye d'épurer au maximum la forme. Ou, pour reprendre la phrase d'Antoine de Saint-Exupéry, « Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien à retrancher », Terre des hommes ch.III, 1939.

Comptabilisation des plis
Les plis vallée et montagne comptent pour un pli.
Les plis renversés (internes et externes) sont, selon le créateur, parfois comptabilisés comme un, ou comme 2 plis.
Les marques de plis ne sont pas comptabilisées.
Les plis écrasés comptent pour 2 plis.
Certains créateurs ajoutent un au nombre de plis, si la forme initiale est un rectangle (car on peut partir d'un carré, et arriver au rectangle avec un pli).

Pornogami





Le pornogami est la branche de l'origami assez facétieuse visant à représenter des scènes sexuelles.





# Plis de base en origami




En origami, pour représenter par écrit la création d'un modèle, on crée généralement des diagrammes, dans lesquels l'on représente les différents plis par un ou une combinaison des symboles. Il existe ainsi un "solfège de l'origami", universel, et regroupant tous les différents symboles que l'on peut trouver dans les diagrammes.

Je vous invite à aller sur ce site afin de voir => Les plis de base des origamis (mais pas que les simples !!)







# Quelques photos





Voici mes tests de grues & éléphants (ça date de 2018)... de base c'était pour faire un mobile pour mon neveu... le fond est assez moche, désolée (et je crois que ce n'est pas la version définitive, il me semble que j'avais mis des petites étoiles aussi mais je n'ai pas de photo de la réalisation finie T_T )



D'ailleurs j'en profite pour m'excuser auprès de ma famille et de mes connaissances, j'en ai mis partout des grues et dans toutes les tailles T_T
Je me demande si j'arriverais à en refaire ... où est mon papier à origami ?








Plus d'infos :
wikipedia
origamania
wikimedia
origami-club
kelari

Je me suis basée sur les deux sites suivants pour mes grues/éléphants Smile
momes.net
origami.wonderhowto

Et le modèle pour faire des étoiles Smile
tuto de bolt-slp



Waha

Les zōri [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:49













Aujourd'hui parlons des Zōri (草履) , les sandales japonaises !
Toujours d'après un article de wikipedia





# Présentation

Elles sont formées d'une semelle plate et de deux lanières rondes passant entre le gros orteil et le second orteil, puis se séparant pour s'arrimer sur le côté de la semelle aux trois quarts de sa longueur.
Les zōri sont souvent portées avec des chaussettes séparant le gros orteil des autres orteils, les tabi.




# Matières et formes

Traditionnellement, la semelle supérieure des zōri était faite de paille de riz ou en Juncus effusus (« Jonc épars » ou Igusa).
Les brins sont disposés transversalement, puis attachés par des fils courant sur la longueur de la semelle, une technique comparable à celle employée pour la confection des tatamis.
Les lanières sont le plus souvent en velours.
La semelle inférieure, cousue à la paille, était généralement en cuir.
Aujourd'hui, il est toujours possible de trouver des zōri à semelle de paille.
La semelle inférieure est généralement en caoutchouc ou en plastique.

Grâce aux matériaux modernes, il existe une grande variété de modèles, le plus souvent à base de caoutchouc recouvert de plastique brillant (imitant quelque peu la laque), avec des hauteurs de semelles variées.




# Utilisation

Peu coûteuses, séchant rapidement et permettant la circulation de l'air autour des pieds, les zōri sont adaptées au climat du Japon.
Elles permettent en outre de se déchausser rapidement en entrant dans les bâtiments traditionnels ou dans les logements.

Les zōri à semelle de paille ne sont plus guère portées qu'à la campagne ou dans le cadre des arts martiaux, pour éviter de se salir les pieds durant le trajet entre le vestiaire et le tatami.
Les zōri contemporaines, portées avec des tabi en général blanches, sont en revanche l'accessoire indispensable du costume traditionnel (improprement appelé en Europe kimono) porté dans les grandes occasions, voire dans la vie quotidienne, spécialement par les femmes âgées, peu habituées aux chaussures fermées.




# Divers

La zōri a inspiré la société brésilienne Alpargatas lorsqu'elle a créé la fameuse tong brésilienne : la Havaianas.





# Quelques photos













Plus d'infos : wikipedia




Waha

[Mode] Le Yukata [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:47











Aujourd'hui ce sera ... Yukata !
Toujours repris de wikipedia.


Yukata (浴衣, littéralement « vêtement de bain ») est un terme japonais désignant un kimono léger porté en été à la fois par les hommes et par les femmes.
Bien que les yukata soient traditionnellement de couleur indigo et blanche, les yukata modernes présentent des motifs multicolores et sont conçus pour être lavables en machine.
Ils se rapprochent du nemaki, un vêtement unisexe à manches courtes ressemblant à un peignoir porté par les invités des auberges traditionnelles.





# Histoire

Son origine remonte à la période Heian (794-1185) lorsque la classe aristocratique utilise le yukatabira, un léger vêtement en lin, dans les onsen, les bains thermaux pour les ablutions rituelles.
Yukata signifie littéralement « vêtement de bain ».
Il est porté après les ablutions dans les bains publics, comme un moyen rapide de couvrir le corps et d'absorber l'humidité restante.

Quand les bains se sont démocratisés au Japon, le yukatabira a été remplacé par le yukata, vêtement en coton, beaucoup plus adapté que le lin.
C’est au début de l’époque d'Edo qu'il entre dans la garde-robe quotidienne du peuple.

Depuis plusieurs années déjà, le yukata est utilisé pour de nombreuses autres occasions comme les festivals, pour aller aux bains ou comme vêtement de nuit.
Les ryokan les fournissent à leur clientèle avec des serviettes.






# Description

Comme le kimono, le yukata est conçu avec un patron en T qui s'assemble grâce à des lés de tissus, il est composé de cinq pièces rectangulaires assemblées entre elles.

Composition du yukata :


  • okumi : pièce de tissu verticale située sur le devant, de part et d'autre de l'ouverture, partant de l'encolure au bas avant du yukata

  • furi : fente verticale dans les manches, située au niveau des aisselles, pour les yukata féminins

  • obi (帯) : ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi )



Contrairement au kimono , le yukata peut se porter à même la peau sur des sous-vêtements comme le hada juban (肌襦袢?)« vêtement de peau »).

Le côté gauche du yukata est enroulé sur le côté droit (généralement inversé avec la droite sur la gauche lors de l'habillage d'un corps pour un enterrement) et fixé par une ceinture nouée par un nœud avec l'excédent ou par le koshi-himo.
En privé, comme après un bain, le yukata peut être simplement ceinturé.

Les femmes attachent un obi au-dessus de la ceinture en plaçant traditionnellement le nœud à l'arrière car historiquement les nœuds attachés à l'avant représentent la prostitution.
Les hommes, eux doivent attacher la ceinture au niveau des hanches et peuvent porter le nœud à l'avant ou le faire passer à l'arrière.

Il se porte avec des geta, sortes de socques en bois. Les jeunes filles complètent la tenue avec un kinchaku, un petit sac souvent fait d’osier et de tissu.

Plus abordable que le kimono, le yukata est également plus facile à enfiler et peut être lavé chez soi.
Comme le kimono, il s'est modernisé avec la création d'accessoires comme le tsukuri obi (作り帯), un obi pré-noué à enfiler et fermer à l'aide d'un clip.

Les yukata pour hommes ont généralement des couleurs plus sombres ou plus sobres, tandis que pour les jeunes femmes, ils sont généralement lumineux et colorés, souvent avec des motifs floraux.
Les yukata pour les femmes mûres sont supposés être moins voyants.






# Usage


Les participants à l'uchimizu, une pratique japonaise de l'aspersion d'eau dans les jardins secs et les rues, sont vêtus de yukata.

Dans certaines régions de sources thermales, comme Kusatsu Onsen, il est possible d’expérimenter toute l’année une tradition japonaise liée aux bains.
Celle-ci consiste à se promener autour des bains de la ville vêtu de son yukata, comme d’un peignoir.

Il existe de nombreux festivals du yukata au Japon, l'un des plus importants est le Himeji yukata matsuri, dans la ville de Himeji près de Kobe.
Cette tradition vieille de deux cent soixante ans naît en 1742 lorsque Masamine Sakaibara, le seigneur du château de Himeji, autorise les habitants à porter le yukata à la place du kimono lors de l'ouverture précipitée du temple Osakabe à la population.










Waha

[Mode] Les waraji [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:44














Les waraji (japonais 草鞋) sont des sandales japonaises faites de corde de paille de riz. Elles sont composées d'une semelle et de lanières de corde, les lanières servant au laçage qui se fait autour de la cheville.

Les waraji 220px-17

Dans le Japon ancien, les waraji étaient les chaussures du peuple. Solidement arrimées au pied, séchant vite, elles permettaient de marcher dans les rizières. Du fait de leur faible coût et de leur solidité, elles étaient également appréciées par les moines bouddhistes ainsi que par les samouraïs qui avaient à parcourir de longues distances à pied. Il existait également des modèles destinés aux chevaux.

Aujourd'hui, elles ne sont plus guère portées que par les moines.

















Plus d'infos :





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