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16 résultats trouvés pour mode

Waha

Le fursuit [GON] - Dim 1 Déc 2019 - 18:58








Aujourd'hui parlons du Fursuit, un costume d'animal semblable à ceux des mascottes mais c'est un peu plus compliqué que ça.

Comme je n'ai découvert cette mode qu'il y a quelques temps, je vais recopier l'article de wikipedia qui est sans doute bien plus complet que ce que je pourrais faire ! wikipedia

Une fursuit est un costume (suit, en anglais) représentant en général un animal anthropomorphe à fourrure (fur, en anglais), associé au fandom furry (ou furry).
Le déguisement peut être seulement limité à l'ajout d'oreilles ou d'une queue, d'un maquillage sur le visage, mais aussi être constitué d'un costume enveloppant tout le corps et incluant un système réfrigérant, des parties mobiles, etc.
Les personnes portant une fursuit sont appelées fursuiters.








# Définition (de wikipedia)

Les fursuits sont esthétiquement ressemblants aux costumes portés par certaines mascottes d'équipes sportives2ou par les personnages de fiction dans les parcs d'attractions.
Cependant elles sont spécifiques sous cette appellation au Furry fandom.
Les costumes sont souvent créés de manière unique et artisanale par des passionnés de fandom furry via internet, mais peuvent aussi s'acheter lors des conventions furry ou être vendus aux enchères.
Quand il s'agit de mascotte sportive, elles sont achetés à des entreprises.

La personne qui la porte s'incarne alors dans le personnage représenté.
Elle le fait par goût personnel, passion des conventions fandom, ou/et pour une œuvre charitable.

La fursuit ne doit pas être confondue avec :

- les déguisements, costumes, mascottes, dont se servent par exemple les équipes sportives pour incarner l'emblème de leur club,
- les costumes de cosplay, même si ces deux univers rassemblent des gens autour d'une passion commune incluant un déguisement. Les costumes se ne ressemblent physiquement pas et ne "représentent" pas le même univers ; faire du cosplay consiste à s'habiller à l'imitation d'un personnage, en général de jeu vidéo ou de manga, qui peut être un homme, un robot... tandis que la fursuit est un personnage imaginaire unique, créé par son propriétaire. De plus, il s'agit toujours d'un animal (d'où le terme "fur" comme expliqué précédemment).





# Histoire (de wikipedia)

Fursuiter en tant que tel est probablement apparu avant les conventions furry, donc entre 1984 et 1989), lorsque les premières rencontres furry se sont faites dans des conventions de science-fiction ou dans des furmeets personnelles.
Dans « Confurence 0 » en 1989 (la première convention), une programmation nommée Furry Costuming (costumes furry) a eu lieu dans l'hôtel.

Le terme fursuit est supposé avoir été créé par Robert King en 1993.

Types de fursuit
La fursuit standard est un costume intégral avec une tête, les pattes avant (mains), les pattes arrière (pieds), et un corps avec une queue attachée. Dans certains cas, la queue est fixée grâce à un système de ceinture et sort du costume par un trou.
Beaucoup de fursuits comportent des parties spéciales intégrées au costume.
Afin de donner à ces parties la forme désirée, elles sont fabriqués, entre autres matériaux avec du carton (mais rarement, à cause de l'humidité) ou plus souvent avec de la mousse de polyuréthane.
Pour la tête, l'armature peut être faite avec des cerclages de fer ou d'acier, et s'il y a des dents, celles-ci peuvent être en plastique (pâte Fimo).

Les prix peuvent être très variés en fonction du costume, des matériaux utilisés, de la complexité ou de son histoire.
Cela va de quelques centaines d'euros à parfois des milliers d'euros.
Les fans du fandom furry peuvent également en construire eux-mêmes via des tutoriels ou des conseils sur des forums de discussion ou des newsgroups.

Il existe également des costumes partiels constitués de tous les éléments précédents, sauf du corps.
Ceci permet au porteur d'avoir différents vêtements par-dessus les pattes, la tête ou la queue, comme un autre costume ou des vêtements de ville. Dans les costumes partiels, la queue est généralement attachée à une ceinture.

Plus récemment, un troisième type de costume a été développé.
Il se compose simplement d'une tête, des bras et d'un pantalon faits pour ressembler aux jambes, à la queue et aux pieds d'un animal particulier, ou alors faire apparaître un torse à la place du haut des jambes.
Ce type de costume est surtout adapté pour les personnages qui ne portent qu'un tee-shirt sans pantalon, ou ceux qui ne portent qu'un pantalon.

Importance du mouvement
Tous les furs ne sont pas intéressés par les fursuits, et il y en a encore moins qui en possèdent une.
A la convention furry Midwest FurFest 2006, 213 des 1 441 participants ont été dans la fursuit parade, alors que 353 des 2 849 ont porté une fursuit à Anthrocon 2007 et de 1 044 sur 5 179 pour Anthrocon 2012.
Dans un sondage internet de 2007 portant sur 600 participants, le département de psychologie de l'université de Californie, Davis a trouvé que 18 % des sondés possèdent une fursuit.

Motivation
Les furries qui possèdent une fursuit les portent pour des parades, des expositions, des conventions ou des rencontres informelles (furmeets).
Dans la plupart des cas, la fursuit représente un personnage et est utilisé pour des jeux de rôle, ou pour montrer la « véritable » personnalité du porteur.

Certains joueurs de jeu de rôle grandeur nature créent des costumes élaborés, y compris des fursuits, pour leur propre personnage.
Ils portent généralement une fursuit partielle ou complète, en fonction des besoins du personnage.
Les armes et boucliers peuvent être portés et utilisés par les joueurs, bien que chaque convention ou rencontre ait ses propres règles concernant le port d'armes.
C'est similaire au cosplay, sauf qu'il n'y a pas l'attrait pour un personnage d'un grand média, avec une référence à la culture japonaise, comme les mangas, animes ou les jeux vidéo.

D'autres furries portent une fursuit dans l'optique de trouver un emploi ou de porter l'attention sur un événement ou une association. Cela peut inclure les mascottes de baseball par exemple ; cependant toutes les mascottes ne sont pas des furries, tout comme les fursuits ne sont pas toutes des mascottes.







Plus d'infos :





Waha

[Infographie] La mode sous toute ses coutures [GON] - Lun 1 Déc 2014 - 16:55









 
Voici une infographie réalisée par le site mercialfred  


Cliquez pour voir l'image en plus grand




– Infographie postée précédemment sur le forum le 1 Déc 2014






 

Plus d'infos :   mercialfred  




Waha

Gyaru / Kogaru [GON] - Dim 27 Avr 2014 - 17:53









Aujourd'hui parlons d'une mode japonaise des années 90... je pense qu'on doit pouvoir toujours en croiser au Japon mais ça doit être moins courant.

Kogaru ou gal (コギャル、ギャル, aussi orthographié (ko)gyaru ou kogal) est une mode vestimentaire japonaise, affectant particulièrement les jeunes filles et jeunes femmes urbaines.

Souvent une kogaru est une jeune fille de 12 à 25 ans, aux cheveux décolorés (en blond), au teint parfois artificiellement bronzé (on les appelle alors les ganguro ou mamba/yamamba), portant microjupes, vêtements à la mode et accessoires tape-à-l'œil. « Kogaru » (les « gals » lycéennes) est en fait une sous-catégorie des gals.

On les voit souvent avec leurs uniformes mais ultra personnalisé (grand t-shirts, plate-forms shoes, loose socks...).
Elles sont souvent fan du nail-art





# Étymologie

L'étymologie est disputée, le terme est généralement vu comme dérivé du terme japonais kōkō (高校, lycée), mais d'autres pensent que l'origine vient de ko (子, fille ou enfant).
Certains ont avancé que le ko serait une contraction de « komuro » d'après Tetsuya Komuro, producteur de la chanteuse de J-Pop Namie Amuro qui a lancé la mode « kogal » au début des années 1990, bien que cette hypothèse soit probablement fantaisiste et postérieure.
La deuxième partie « garu » vient de l'anglais gal (« girl »). On rencontre parfois l'orthographe « kogyaru » qui est la transcription exacte des kana « コギャル » mais qui est beaucoup moins utilisée au quotidien que ce soit par les japonais ou les étranger.




# Aspect social

Les gals se rencontrent dans les quartiers branchés des grandes villes, comme Shibuya à Tokyo, où elles ont leurs lieux favoris, les grands magasins de vêtements tel que la tour 109 et autres lieux de rendez-vous tels le karaoke et les izakaya (bars-restaurants).

L'image des gals est associée à la prostitution juvénile : nombre de ces jeunes filles ont en effet recours à l'enjo kōsai ou enkō pour se payer les derniers accessoires de mode.
Il peut arriver que certaines fuguent et ne fréquentent plus l'école, préférant traîner dans les quartiers branchés en groupes de filles.
Aux problèmes d'absentéisme et de fugue, des cas plus inquiétants de prostitution juvénile peuvent être liés.

Cependant, les kogaru ne tombent pas toutes dans la prostitution ou dans la déscolarisation, beaucoup n'y voient qu'une mode vestimentaire.






# Styles de gyaru


  • ギャル系 (Gyaru-kei) - Style gyaru

  • アゲ嬢 (Agejō)

  • 姉ギャル (Ane gyaru)

  • アメカジ (Amekaji) - Style Américaine décontracté

  • バンバ (Banba)

  • ビビンバ (Bibinba)

  • 外人ギャル (gaijin-gyaru) ou Western gyaru - Gyaru occidentale ou Gyaru étrangère

  • ガングロ (Ganguro)

  • ギャル電機 (Gyaru-Den)

  • ギャルママ (Gyaru-mama)

  • ギャル男 (Gyaruo) - Homme gyaru

  • 姫ギャル (Hime-gyaru) - Princesse gyaru

  • 女子高校ギャル (Joshi kōkō gyaru) JK gyaru: terme pour kogyaru en uniformes scolaires.

  • コギャル (Kogyaru): Généralement une étudiante lycéenne (高校生 kōkōsei).

  • キャバ嬢 (Kyabajō)

  • マンバ (Manba)

  • ネオギャル (Neo-gyaru)









# Les Ganguro




Le phénomène ganguro (Kanji : 顔黒 ; Hiragana : がんぐろ ; Katakana : ガングロ ; littéralement, « Visage noir ») est une mode japonaise impliquant notamment la décoloration des cheveux chapatsu.
Il a atteint son apogée vers la fin des années 1990 et le début des années 2000.
Son centre géographique se situe alors les quartiers Shibuya et Ikebukuro de Tokyo.
Une ganguro est une fille qui a la peau bronzée et des cheveux blonds éclatants.


C’est en 1971 qu’apparaissent les premières ganguro avec leur peau brûlée aux U.V. et leur cheveux décolorés qui semblent être une provocation au teint blanc et à la chevelure des Japonaises traditionnelles.
Issu d’un mouvement plus ancien -– celui des gyaru qui s’opposait déjà à l’image de la femme dans la société japonaise –- ce phénomène de mode a pour but de choquer, but qui semble être atteint.
Ainsi, beaucoup d’adultes japonais trouvent inadmissible le comportement outrancier de ces jeunes adolescentes et le considèrent dangereux pour la société.
En effet, si ce mouvement est très critiqué, ce n’est pas tant à cause de l’extravagance visuelle de ces jeunes filles qu'en raison du message rebelle qu’elles semblent incarner ; sous leur insolence, nombreux sont ceux qui les voient comme le symbole du désengagement de la jeune génération envers la patrie et ses valeurs.
De plus, beaucoup d'hommes considèrent malsain le comportement excessif des jeunes ganguro.







# Les Yamanba




Yamanba (ヤマンバ) parfois écrit yamamba, est une tendance de mode parmi les jeunes femmes japonaises.

Reprenant les cheveux décolorés et l'extrême bronzage de la fille ganguro, les yamanba y ajoutent du rouge à lèvres blanc, du maquillage blanc autour de l'œil, et des lentilles de contact parfois brillamment colorées.
Leur tenue, très souvent en jupe extra-mini, est très colorée, et elles portent de nombreux accessoires, de préférence de couleurs flashy.
À l'apparition de cette mode, le but de ses adeptes était de ressembler à la sorcière Yama-Uba et de faire peur aux gens.
Mais depuis, la mode a évolué et les yamanba choisissent surtout des couleurs et des accessoires voyants, leur donnant un côté plus « fun ».

Il existe un équivalent masculin de la yamanba : le center guy, dérivant d'un jeu de mots sur le nom d'une rue piétonne commerçante center-gai (センター街? (littéralement de l'anglais Center Street), près de la station de Shibuya à Tokyo où divers yamanba et center guy se retrouvent souvent.

Aujourd'hui, cette mode est dépassée, et on ne rencontre pratiquement plus de yamanba.

Le terme Yamanba proviendrait d'un personnage de la mythologie japonaise, Yama-Uba, une sorcière vivant dans les montagnes, dont l'aspect aurait inspiré les yamanba. Yamanba est parfois abrégé en manba.











Waha

Les zōri [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:49













Aujourd'hui parlons des Zōri (草履) , les sandales japonaises !
Toujours d'après un article de wikipedia





# Présentation

Elles sont formées d'une semelle plate et de deux lanières rondes passant entre le gros orteil et le second orteil, puis se séparant pour s'arrimer sur le côté de la semelle aux trois quarts de sa longueur.
Les zōri sont souvent portées avec des chaussettes séparant le gros orteil des autres orteils, les tabi.




# Matières et formes

Traditionnellement, la semelle supérieure des zōri était faite de paille de riz ou en Juncus effusus (« Jonc épars » ou Igusa).
Les brins sont disposés transversalement, puis attachés par des fils courant sur la longueur de la semelle, une technique comparable à celle employée pour la confection des tatamis.
Les lanières sont le plus souvent en velours.
La semelle inférieure, cousue à la paille, était généralement en cuir.
Aujourd'hui, il est toujours possible de trouver des zōri à semelle de paille.
La semelle inférieure est généralement en caoutchouc ou en plastique.

Grâce aux matériaux modernes, il existe une grande variété de modèles, le plus souvent à base de caoutchouc recouvert de plastique brillant (imitant quelque peu la laque), avec des hauteurs de semelles variées.




# Utilisation

Peu coûteuses, séchant rapidement et permettant la circulation de l'air autour des pieds, les zōri sont adaptées au climat du Japon.
Elles permettent en outre de se déchausser rapidement en entrant dans les bâtiments traditionnels ou dans les logements.

Les zōri à semelle de paille ne sont plus guère portées qu'à la campagne ou dans le cadre des arts martiaux, pour éviter de se salir les pieds durant le trajet entre le vestiaire et le tatami.
Les zōri contemporaines, portées avec des tabi en général blanches, sont en revanche l'accessoire indispensable du costume traditionnel (improprement appelé en Europe kimono) porté dans les grandes occasions, voire dans la vie quotidienne, spécialement par les femmes âgées, peu habituées aux chaussures fermées.




# Divers

La zōri a inspiré la société brésilienne Alpargatas lorsqu'elle a créé la fameuse tong brésilienne : la Havaianas.





# Quelques photos













Plus d'infos : wikipedia




Waha

[Mode] Le Yukata [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:47











Aujourd'hui ce sera ... Yukata !
Toujours repris de wikipedia.


Yukata (浴衣, littéralement « vêtement de bain ») est un terme japonais désignant un kimono léger porté en été à la fois par les hommes et par les femmes.
Bien que les yukata soient traditionnellement de couleur indigo et blanche, les yukata modernes présentent des motifs multicolores et sont conçus pour être lavables en machine.
Ils se rapprochent du nemaki, un vêtement unisexe à manches courtes ressemblant à un peignoir porté par les invités des auberges traditionnelles.





# Histoire

Son origine remonte à la période Heian (794-1185) lorsque la classe aristocratique utilise le yukatabira, un léger vêtement en lin, dans les onsen, les bains thermaux pour les ablutions rituelles.
Yukata signifie littéralement « vêtement de bain ».
Il est porté après les ablutions dans les bains publics, comme un moyen rapide de couvrir le corps et d'absorber l'humidité restante.

Quand les bains se sont démocratisés au Japon, le yukatabira a été remplacé par le yukata, vêtement en coton, beaucoup plus adapté que le lin.
C’est au début de l’époque d'Edo qu'il entre dans la garde-robe quotidienne du peuple.

Depuis plusieurs années déjà, le yukata est utilisé pour de nombreuses autres occasions comme les festivals, pour aller aux bains ou comme vêtement de nuit.
Les ryokan les fournissent à leur clientèle avec des serviettes.






# Description

Comme le kimono, le yukata est conçu avec un patron en T qui s'assemble grâce à des lés de tissus, il est composé de cinq pièces rectangulaires assemblées entre elles.

Composition du yukata :


  • okumi : pièce de tissu verticale située sur le devant, de part et d'autre de l'ouverture, partant de l'encolure au bas avant du yukata

  • furi : fente verticale dans les manches, située au niveau des aisselles, pour les yukata féminins

  • obi (帯) : ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi )



Contrairement au kimono , le yukata peut se porter à même la peau sur des sous-vêtements comme le hada juban (肌襦袢?)« vêtement de peau »).

Le côté gauche du yukata est enroulé sur le côté droit (généralement inversé avec la droite sur la gauche lors de l'habillage d'un corps pour un enterrement) et fixé par une ceinture nouée par un nœud avec l'excédent ou par le koshi-himo.
En privé, comme après un bain, le yukata peut être simplement ceinturé.

Les femmes attachent un obi au-dessus de la ceinture en plaçant traditionnellement le nœud à l'arrière car historiquement les nœuds attachés à l'avant représentent la prostitution.
Les hommes, eux doivent attacher la ceinture au niveau des hanches et peuvent porter le nœud à l'avant ou le faire passer à l'arrière.

Il se porte avec des geta, sortes de socques en bois. Les jeunes filles complètent la tenue avec un kinchaku, un petit sac souvent fait d’osier et de tissu.

Plus abordable que le kimono, le yukata est également plus facile à enfiler et peut être lavé chez soi.
Comme le kimono, il s'est modernisé avec la création d'accessoires comme le tsukuri obi (作り帯), un obi pré-noué à enfiler et fermer à l'aide d'un clip.

Les yukata pour hommes ont généralement des couleurs plus sombres ou plus sobres, tandis que pour les jeunes femmes, ils sont généralement lumineux et colorés, souvent avec des motifs floraux.
Les yukata pour les femmes mûres sont supposés être moins voyants.






# Usage


Les participants à l'uchimizu, une pratique japonaise de l'aspersion d'eau dans les jardins secs et les rues, sont vêtus de yukata.

Dans certaines régions de sources thermales, comme Kusatsu Onsen, il est possible d’expérimenter toute l’année une tradition japonaise liée aux bains.
Celle-ci consiste à se promener autour des bains de la ville vêtu de son yukata, comme d’un peignoir.

Il existe de nombreux festivals du yukata au Japon, l'un des plus importants est le Himeji yukata matsuri, dans la ville de Himeji près de Kobe.
Cette tradition vieille de deux cent soixante ans naît en 1742 lorsque Masamine Sakaibara, le seigneur du château de Himeji, autorise les habitants à porter le yukata à la place du kimono lors de l'ouverture précipitée du temple Osakabe à la population.










Waha

[Mode] Les waraji [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:44














Les waraji (japonais 草鞋) sont des sandales japonaises faites de corde de paille de riz. Elles sont composées d'une semelle et de lanières de corde, les lanières servant au laçage qui se fait autour de la cheville.

Les waraji 220px-17

Dans le Japon ancien, les waraji étaient les chaussures du peuple. Solidement arrimées au pied, séchant vite, elles permettaient de marcher dans les rizières. Du fait de leur faible coût et de leur solidité, elles étaient également appréciées par les moines bouddhistes ainsi que par les samouraïs qui avaient à parcourir de longues distances à pied. Il existait également des modèles destinés aux chevaux.

Aujourd'hui, elles ne sont plus guère portées que par les moines.

















Plus d'infos :




Waha

[Mode] Les Tabi [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:42









Bon bah toujours un article repris sur wikipedia !

Les tabi (足袋, littéralement « sac à pied ») sont une forme traditionnelle de chaussettes japonaises.
Elles montent soit jusqu'à la cheville, soit jusqu'à mi-mollet et séparent le gros orteil des autres orteils.
Elles sont utilisées pour porter des geta ou des zōri en complément du kimono traditionnel ou du yukata.

Contrairement aux chaussettes « à l'européenne », les tabi traditionnelles ne sont pas élastiques mais faites de coton avec une semelle plus épaisse, elle aussi en coton.
Elles s'enfilent par l'arrière et se ferment grâce à un système d'attaches métalliques.
Cette semelle est due au fait que l'on se déchausse en entrant dans les maisons japonaises ; les tabi servent donc aussi de pantoufles en tant que chaussures d'intérieur.

De nos jours, on trouve des tabi stretch en tissu élastique sans fermeture arrière, voire des tabi socks, qui sont des chaussettes occidentales dont le gros orteil est séparé.

Les tabi sont la plupart du temps de couleur blanche, en particulier pour les occasions formelles.
Il arrive cependant que les hommes portent des tabi de couleur noire, et les femmes de couleurs variées ou à motifs.
Elles sont souvent portées avec des kyahan (jambières traditionnelles).
Au XVIe siècle, lorsque le coton, importé, était très cher, seuls les plus riches portaient de tels tabi, les autres personnes se contentant de tabi de cuir, noires ou couleur mastic.

Elles sont aujourd'hui encore portées avec le kimono ou keikogi dans plusieurs écoles de ninjutsu.

Les jika-tabi (地下足袋, littéralement « tabi pour la terre »), d'existence plus récente, sont des chausses de même forme, faites de fibres de coton plus épaisses et plus résistantes et dotées d'une semelle en caoutchouc.
Ces jika-tabi sont principalement portées par les ouvriers de la construction, les jardiniers, les tireurs de pousse-pousse, etc.
C'était aussi l'unique chaussant porté par les pompiers-charpentiers.





# Quelques images












Plus d'infos :




Waha

Le Sailor fuku [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:41












Aujourd'hui parlons... du Sailor fuku (uniforme de marin), l'un des uniformes scolaires les plus connus !

Sailor fuku (セーラー服, sērā-fuku) est un terme japonais désignant l'uniforme de marin, parfois appelé « marinière », qui est l'un des uniformes (制服, seifuku), sans doute le plus emblématique, couramment porté par les collégiennes et lycéennes japonaises.
Introduit en tant que tel par la principale de l'Université Fukuoka Jo Gakuin (福岡女学院, Académie pour femmes de Fukuoka), Elizabeth Lee, en 1921, il fut conçu sur le modèle de l'uniforme de l'époque de la Royal Navy, qu'elle porta elle-même lorsqu'elle fit ses études en Grande-Bretagne.




# Caractéristiques

Tout comme l'uniforme masculin, le gakuran, le sailor fuku possède de nombreuses similarités avec de nombreux uniformes militaires de marins.
Il est constitué d'une blouse possédant un col marin (襟, eri) et une jupe plissée.
Un ruban est noué par une boucle sur la blouse, sur le devant.
Le ruban peut se voir remplacé par une cravate, un bolo ou une rosette (un nœud).
Les couleurs les plus fréquentes sont le bleu marine, le blanc, le gris et le noir.

Il présente des variations saisonnières estivales et hivernales avec des ajustements de la longueur des manches et du choix du tissu.
Le changement entre l'uniforme d'hiver et celui d'été se fait à une date fixe, le koromogae.

Chaussures, chaussettes et accessoires font parfois partie de l'uniforme.
Les chaussettes sont le plus souvent bleu marine ou blanches, tandis que les chaussures sont typiquement des mocassins (ou plus précisément des penny loafers, qui possèdent un talon plus large) noirs ou marron.

Bien que ne faisant pas partie de l'uniforme officiel, les loose socks vont souvent de pair avec les sailor fuku.





# Importance culturelle

Cet uniforme est parfois considéré comme un symbole de conformisme par certains jeunes, qui le modifient pour montrer leur individualisme.
Parmi les modifications possibles, rallonger ou raccourcir la jupe (par exemple, en en repliant le haut plusieurs fois à l'intérieur), enrouler ses manches, retirer le ruban, cacher le badge sous son col…
Au cours des dernières décennies, les bōsōzoku et yanki (délinquants adolescents des deux sexes) ou encore les sukeban (gangs exclusivement féminins)1 ont souvent adopté des uniformes et sailor fuku aux couleurs très voyantes.

De nos jours, on constate un remplacement progressif de cette tenue par des ensembles blazer et chemise à manches longues, ou pull à col en V et chemise à manches longues, toujours avec une jupe plissée.

Fétichisme
Le sailor fuku est un élément nostalgique pour tous les anciens élèves, associé à une jeunesse plus ou moins insouciante.
Les imitations de sailor fuku font un costume populaire pour Halloween et autres événements costumés.
Ils peuvent être achetés directement dans les grands magasins ou dans des boutiques spécialisées dans les déguisements à travers tout le Japon.

Les uniformes scolaires sont l'objet d'un fort fétichisme.
Des sailor fuku de seconde main et d'autres accessoires scolaires peuvent se négocier dans des commerces underground nommés burusera (abréviation de buruma - serafuku), bien que des modifications légales aient rendu ces pratiques délicates.

Représentations dans la fiction



Le sailor fuku et les accessoires jouent un rôle important dans la culture otaku et dans la définition du canon sexuel japonais, rôle mis en évidence par l'abondance d'anime, de manga ou de dōjinshi mettant en scène des personnages en uniforme. Par exemple :


  • Tous les personnages du célèbre anime Sailor Moon portent le sailor fuku quand elles sont en super héroïnes

  • Kagome Higurashi d'Inu-Yasha est presque toujours figurée en sailor fuku, ainsi que Hitomi Kanzaki de Vision d'Escaflowne

  • Lucky☆Star, un anime s'adressant principalement aux otaku et narrant la vie d'une lycéenne otaku et de ses amies, fait fréquemment référence au sailor fuku, et en a fait le thème de son générique d'ouverture Motteke! Sailor Fuku

  • Le manga d'action Sukeban Deka, et les séries télévisées et films associés live (Tokyo Girl Cop), mettent en scène des adolescentes délinquantes en sailor fuku menant des missions secrètes dans des lycées japonais

  • Sailor fuku o nugasanaide est une chanson populaire du groupe Onyanko Club, sortie au milieu des années 1980

  • dans Racaille blues (Rokudenashi Blues), Taison Maeda est ulcéré, à son entrée au lycée, de voir que les marinières ont été remplacées par des blazers
  • Sailor fuku to kikanjuu (littéralement « L'uniforme de marin et la mitraillette ») est un drama de 1982 ayant fait l'objet d'un remake en 2006, dont l'héroïne est une lycéenne, souvent montrée en sailor fuku, qui devient l'héritière d'un clan de yakuzas

  • Saya la tueuse de Blood: The Last Vampire porte le sailor fuku pour entretenir sa couverture en tant que lycéenne de la base américaine vietnamienne.











Waha

[Mode] Le Juban [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 17:25












Le Juban 襦袢 est un vêtement japonais qui se porte sous le kimono traditionnel.
Etymologiquement, il s'agit d'un "kimono du dessous".
C'est une sous-veste de longueur variable qui fait office de sous-vêtement.





Il existe différentes sortes de Juban portés indifférement par les hommes ou par les femmes, en fonction du type de kimono porté.

On peut aussi porter un Juban dans des disciplines telles que le Iaido ou le Kyudo, pour l'aspect pratique (le juban retient la transpiration et évite de souiller le Hakama-shita, c'est-à-dire la veste).









Plus d'infos :




Waha

[Mode] Le Obi [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 17:17













Encore un article sur un vêtement japonais !
Cette fois-ci ce sera sur une ceinture, et voici donc l'article de wikipedia.

Un obi (帯) est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi).

Elle se présente sous la forme d'un ruban de tissu sans boucle ni fermoir.
La manière de nouer l'obi est tout un art.

Par tradition, on ne porte aucun bijou avec un kimono, cela explique pourquoi les obis sont si richement décorés et colorés, ils doivent trancher avec le kimono , tout en étant en harmonie avec lui.

En français, le genre du substantif « obi » est fluctuant.
Le Trésor de la langue française informatisé note un usage au masculin chez Goncourt et Loti, mais relève les deux genres dans les journaux, tandis que le dictionnaire de l'Académie française le donne pour féminin, de même que le Larousse et le Robert.
Toutefois, dans le monde des arts martiaux japonais, le terme est le plus souvent utilisé au masculin et sans élision de l'article (« le obi »).





# Histoire de l'obi repris sur wikipedia


S'agissant alors d'une simple corde de chanvre, la ceinture traditionnelle japonaise fait son apparition dès le Ve siècle sur les statuettes haniwa.
Puis elle se transforme en un simple ruban d'environ 3 cm de large et ne prend sa forme large (15 cm) qu'à la fin du XVIe siècle, ce qui lui permet de jouer un rôle plus décoratif.
À cette époque, l'obi pouvait se porter aussi bien dans le dos que sur le côté.

Le XVIIIe siècle marque une grande période de progrès dans la fabrication de l'obi, notamment dans le domaine du tissage et de la teinture, permettant la création de motifs particulièrement extravagants.

Enfin, la période Meiji confirme la forme finale de l'obi et rend son port dans le dos systématique.







# Nœud d'obi repris sur wikipedia


Il y a traditionnellement six nœuds d'obi :

  • nœud plat

  • otaiko

  • chidori

  • bunko

  • kai no kuchi

  • tateya





Nœud d'obi usuel en judo et aikido





# Type d'obi ornementaux repris sur wikipedia


Il existe de nombreux types d'obi :

  • Maru obi (丸帯), ceinture caractérisée par des motifs courant sur l'intégralité des deux faces, il est généralement réalisé en brocard de soie.
    D'une largeur moyenne de 33 cm pour une longueur comprise entre 360 et 450 cm, il s'agit du plus formel des obis.

  • Fukuro obi (袋帯), ceinture caractérisée par des motifs courant seulement sur les extrémités visibles de l'obi lorsque ce dernier est noué.
    D’une largeur moyenne de 33 cm pour une longueur comprise entre 360 et 450 cm, il s’agit d'un obi formel généralement porté avec les kimono de type furisode.

  • Nagoya obi (名古屋帯), créée sous l'ère Taisho, cette ceinture est caractérisée par une forme en « L » permettant de réaliser plus facilement les nœuds de style otaiko.

  • Hanhaba obi (半幅帯/半巾帯), ceinture de demi-largeur, environ 15 cm, elle est réservée aux utilisations informelles et peut être portée avec les kimono de type komon et les yukata.

  • Odori obi (盆踊帯), semblable au hanhaba obi, cette ceinture de demi-largeur est ornée de motifs associés à la fête et la danse au Japon, comme les damiers ou les éventails.

  • Tenga obi (典雅帯), semblable au hanhaba obi, cette ceinture de demi-largeur est ornée de motifs associés aux célébrations au Japon, comme les motifs auspicieux et les couleurs métalliques.

  • Heko obi (兵児帯), ceinture faite de mousseline ou autre étoffe légère, cet obi est réservé aux utilisations très informelles ou pour habiller les petites filles.

  • Tsuke obi (付け帯), ce terme regroupe les obis pré-noués ou au nœud partiellement construit ; il en existe de très nombreuses variétés.

  • Kaku obi (角帯), fine ceinture généralement réservée aux kimonos d'hommes et aux arts martiaux.

  • Sakiori obi, ceinture réalisée à partir du tissage d’étoffes recyclées de kimono, à la manière des lirettes.

  • Chuya obi (典雅) ou hara awase obi, le plus souvent confectionnée à partir de deux étoffes différentes cousues entre elles, ce obi possède deux faces distinctes.

  • Darari obi (だらり帯), c’est la ceinture des maiko, semblable au maru obi, mais d’une longueur supérieure pouvant atteindre six mètres ; elle porte à l'une de ses extrémités le kamon de l'okiya de sa propriétaire.




Le nœud d'obi tateya musubi








# Obi dans les arts martiaux repris sur wikipedia


On utilise couramment deux types d'obis :

  • des obis étroites : judo, karaté, aïkido, généralement apparentes et de couleur.

  • des obis larges : iaidō, aïkido, kyūdō, généralement dissimulées sans couleur significative.



Obi étroite


Elle peut faire un tour et demi à deux tours de taille, et se noue sur l'avant.
Pour un bon maintien et permettre la respiration, la ceinture doit passer au maximum sur la partie osseuse des hanches, au niveau des crêtes iliaques, et se nouer devant, sous les abdominaux.

Pour le nœud, le brin gauche passe sous le brin droit et le tour éventuel pour faire un nœud simple (les deux brins doivent alors sortir naturellement à la verticale).
Le brin inférieur vient ensuite faire le tour du brin supérieur en passant par en haut.
Si le nœud est bien fait, les deux brins sortent alors naturellement à l'horizontale.

On vend en général deux types d'obi : les obis « sangle » et les obis en tissu plié et surpiqué.
Les obis en tissu plié et surpiqué sont plus solides, et sont conseillées pour celles que l'on garde longtemps (ceinture noire, mais aussi ceinture blanche dans le cas de l'aïkido).

Obi large


L'obi large est généralement portée avec le hakama.
Elle se noue à partir de l'avant, en gardant un brin d'une trentaine de centimètres d'un côté.
La ceinture fait alors plusieurs tours jusqu'à revenir une dernière fois sur l'avant.
On enroule alors le brin laissé libre autour du brin enserrant les hanches.

L'avantage de ce type de ceinture est double.
D'une part, elle ne fait pas d'épaisseur supplémentaire au niveau des reins, ce qui est appréciable pour les chutes.
D'autre part, elle permet de positionner la ceinture au milieu des crêtes iliaques, ce qui permet d'éviter qu'elle remonte vers la taille.
Enfin, elle permet une meilleure tenue des lanières du hakama.










Tags : #mode #japon #obi



Waha

[Mode] Le Gakuran [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 17:11










Après Le Sailor fuku , l'uniforme pour filles, parlons des Gakuran, les uniformes des collégiens/lycéens !

Toujours repris sur wikipedia ...
Le gakuran (学ラン), ou gakuseifuku ou tsume-eri (詰め襟), est l'uniforme traditionnel des collégiens et lycéens japonais.
Il a été également porté en Corée du Sud et avant 1950 en Chine.
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# Étymologie et histoire

Le gakuran est inspiré des uniformes de l'ancienne armée de Prusse.
Son nom combine les mots gaku (学) qui signifie « études » ou « étudiant », et ran (ラン/蘭) qui signifie « Hollande » ou plus généralement, l'Occident ; gakuran signifie donc « uniforme d'étudiant occidental ».
Son autre nom, tsume-eri, signifie « col dur », allusion au col de la veste.

Il puiserait ses origines dans l'uniforme imposé à l'Université impériale (aujourd'hui Université de Tokyo) en 1886.
Il a été également porté en Corée du Sud et avant 1950 en Chine.





# Description

Il se compose d'une veste à col droit boutonnée de haut en bas et d'un pantalon droit uni.
Les boutons sont souvent décorés de l'emblème de l'établissement.
L'uniforme est souvent noir mais il peut aussi être bleu marine.
Une ceinture noire ou de couleur sombre peut compléter la tenue ; dans certains établissements, le col porte un bouton supplémentaire avec un symbole représentant la classe de l'élève.
Les chaussures portées avec l'uniforme sont généralement des penny loafers (des mocassins à talons larges) ou des sneakers.




# Culture populaire

Comme le sailor fuku, littéralement « uniforme de marin », son homologue féminin, le gakuran est associé à l'image des collégiens et lycéens japonais.
Une coutume répandue consiste à offrir le second bouton de sa veste à une fille que l'on aime en guise de déclaration d'amour.
Selon une théorie, cette coutume tirerait son origine dans un roman de Taijun Takeda.

Certains mangas et animes japonais mettent en scène des lycéens en gakuran, par exemple School Rumble , Kuroko's Basket, Yu Yu Hakusho, ou encore Mob Psycho 100 .

Les héros ou les durs-à-cuire s'y distinguent souvent par des uniformes d'une couleur un peu différente (comme dans Le Collège fou fou fou alias Kimengumi) ou ayant subi des modifications comme des rallongements ou des raccourcissements.
Les mangas récents reflètent cependant la tendance actuelle des établissements scolaires japonais à abandonner l'uniforme traditionnel et à habiller leurs élèves avec des uniformes plus occidentaux composés d'une chemise, d'une veste, d'un pantalon et d'une cravate.






Plus d'infos :




Waha

Le kimono [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 16:55












Le kimono (着物, de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais.
Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, judogi, karategi).
Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements ; de nos jours il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.









# Un vêtement idéal pour être décoré

Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement.
Le kimono est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte.
Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode ).
Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse.
Il est tenu en place par une large ceinture appelée obi qui permet de distinguer certains groupes dans la société ; nouée dans le dos habituellement, elle était nouée sur le devant pour les prostituées.

Les tissus sont variés, comme le lin ou la soie, mais aussi la ramie, la fibre de mûrier, le chanvre et les modes de tissage très nombreux aussi : taffetas, sergé, satin, satin damassé, crêpe ou gaze.
Le choix des tissus et le fait qu'ils soient superposés ou ouatés permet de produire des vêtements adaptés aux saisons.

Les kimonos offrent de vastes surfaces qui ne tiennent pas compte de l'anatomie, pas plus de l'homme que de la femme, et ces surfaces sont le support privilégié de l'expression artistique japonaise.
Les kimonos anciens sont décorés par des motifs traditionnels (pin, bambou, tortue, libellule, roue, cerisiers, pivoines, mauves, iris, rochers, eau courante, vagues, paysages dont certaines vues célèbres, jeux de go, etc.) symboles des vertus pour certains et permettant d'inclure aussi des motifs qui sont, eux-mêmes, des scènes parfois très complexes, comme paravents, rideaux portables, éventails et peintures sur rouleau vertical, qui mettent ces images en abyme.
Le décor permet aussi d'introduire des motifs géométriques simples, tels que quadrillages, losanges, motif hachuré de rideau en lattes de bambou déroulé, ou complexes comme les nœuds cérémoniaux (noshi).
Tous ces motifs étant dispersés ou groupés, voire superposés, mais avec de larges espaces vides qui font « respirer » ces compositions.


Les peintres japonais ont donc créé des catalogues de décor pour kimonos (hinagata bon), comme Moronobu et Sukenobu, dès le premier quart du XVIIIe siècle.
Ces catalogues étaient édités chaque année.
Pour les dessins les plus en vogue on procédait à des éditions spéciales.
Après que la cliente ait choisi le motif parmi les catalogues qu'on lui proposait, le vendeur notait précisément la commande dans un carnet.
Puis il faisait un dessin, grandeur nature, en spécifiant tous les détails et il transmettait ce dessin aux artisans avec le tissu.

Les pratiques décoratives sont nombreuses : la teinture peut être appliquée directement au pinceau ou au pochoir, ou bien en réservant, en protégeant certaines zones qui resteront blanche, soit par nouage, soit en liant l'étoffe à l'aide d'un fil - le shibori utilise coutures, nœuds et pincements - soit et en appliquant la couleur à l'intérieur des zones limitées par de l'argile, de la cire ou par un filet de colle de riz.
Il s'agit alors du procédé yuzen, qui permet de tracer les lignes de contour et intérieures au motif.
Le yuzen permet de peindre dans ces zones limitées, en appliquant éventuellement des dégradés et en fonction des traits du motif, à l'intérieur de ces zones, qui resteront blanc (la colle de riz étant lavée après le fixage des teintures).
Le yuzen permet aussi de protéger de larges surfaces qui ne prendront pas la teinture appliqué à la pièce de tissu.









# Histoire


Des vêtements différents selon les saisons, les textiles…




Le kimono se nomme aussi gofuku (呉服, littéralement le vêtement des Wu).
Les premiers kimonos ont été largement influencés par les vêtements traditionnels chinois de la période Tang, connus aujourd'hui sous le nom de hanfu (漢服, kanfuku), littéralement vêtement des Hans.
L'établissement d'ambassades en Chine a favorisé l'adoption par le Japon de nombreuses traditions chinoises depuis le début du Ve siècle.
Les traditions vestimentaires, dont une forme de « proto-kimono», ont commencé à être copiées dès la période Asuka et surtout pendant la période Nara.

Cependant, c'est surtout au cours du VIIIe siècle que la mode chinoise devient populaire au Japon, notamment avec l'adoption du décolleté féminin.
Au cours de la période Heian au Japon (794-1192), le kosode désigne un vêtement aux emmanchures étroites, au contraire de l'osode, aux manches longues.
Les aristocrates portaient un kosode de soie comme vêtement de dessous, recouvert par une ou plusieurs robes à larges manches.
Aux époques Kamakura (1185-1333) et Muromachi les guerriers portent l' osode pour les cérémonies et le kosode, en soie décorée, pour le quotidien.
Pendant la période Muromachi (1392-1573), le kosode a commencé à être utilisé sans le pantalon (hakama ).
À l'époque Momoyama (1573-1603) certains marchands se sont considérablement enrichis et ils commencent à porter un type de kosode semblable à ceux portés par les guerriers, sans autre vêtement dessus.
C'est à cette époque que l'art des textiles s'épanouit.
Le dos du kosode, toujours visible, favorise le recours aux grands motifs.
À la fin du XVIe siècle le kosode est devenu le vêtement le plus porté, hommes et femmes confondus, parmi la population très aisée.

Le terme « kimono » apparaît au XIIIe siècle.
Ce mot, à l'époque Momoyama (1573-1603), tel qu'il est employé dans les rapports de missionnaires portugais, permet de supposer qu'il est devenu synonyme de kosode.
Au cours de l'époque d'Edo (1600-1868) le terme kosode reste, quasiment, le seul employé.
Il désigne un vêtement aux "manches courtes", des manches tubulaires dont l'ouverture était juste assez grande pour le passage de la main et du bras.
L'osode ayant des manches longues.

À la période Edo (1603-1867), et dès le XVIIIe siècle, de grands magasins spécialisés apparaissent.
À cette époque les manches sont devenues plus longues, spécialement pour les jeunes filles.
C'est le furisode.
Le obi est devenu plus répandu dans de nombreux style suivant les modes.
Depuis lors, la forme basique du kimono, tant chez la femme que chez l'homme, n'a presque plus évolué.
Ceux réalisés avec talent dans des matériaux précieux sont considérés comme des œuvres d'art. Ces sont des objets de luxe, aujourd'hui comme hier.

Le kimono est adapté à telle saison selon son type.
Ce type de kimono peut ainsi se décliner selon ses composants :


  • le katabira, en fibre de raphia, non doublé, pour l'été

  • le hitoe, en soie, non doublé, pour l'été

  • l'uchikake, en soie, doublé et matelassé, sans ceinture, pour l'hiver



Le furisode est un kimono à manches longues.
Souvent en soie, doublé, il possède un fin matelassage et des manches longues et pendantes.
On emploie souvent le terme kimono pour désigner un furisode.

Uchikake


Katabira


Furisode


Hitoe



Déclin et usage actuel



Le kimono, en tant que vêtement professionnel, a été maintenant remplacé par le costume occidental comme vêtement de tous les jours.
Après un édit de l'empereur Meiji, les policiers, les agents des transports publics et les professeurs ont adopté la tenue occidentale.
Ces vêtements ont ensuite été adoptés par l'armée et les écoles.
Après le tremblement de terre de Kantō en 1923, les personnes portant des kimonos ont souvent été victimes de vol à la tire.

L'association des fabricants de vêtement pour les femmes et les enfants (東京婦人子供服組合) a promu les vêtements occidentaux.
Entre 1920 et 1930, l'habit de marin a remplacé le port du hakama à l'école.
L'incendie de l'entrepôt de Nihonbashi à Shirokiya en 1923 est parfois considéré comme le catalyseur du déclin du port du kimono en vêtement de tous les jours (même si cela est probablement un mythe urbain).

L'uniforme national, le kokumin-fuku (国民服), un vêtement occidental, a été rendu obligatoire pour les hommes en 1940.

Aujourd'hui, les Japonais portent couramment des vêtements occidentaux, bien que la tradition du kimono reste ancrée dans la culture, déclinée dans sa version simplifiée très usitée, le yukata.
En Occident, les kimonos sont devenus un article de mode dans les années 2010.

Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs millions de yens (plusieurs milliers d'euros), et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans (成人式, seijin shiki), où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle.

Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion.
Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mûr, etc.) et parfois aux saisons.
Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion.

Le marché du kimono, selon une étude de l'institut de recherche Yano, a culminé à 1 800 milliards de yens (près de 14 milliards d'euros) en 1975 mais est tombé à 278,5 milliards de yens en 2016 (2,1 milliards d'euros).






# Types de kimonos


Pour les femmes


Le choix d'un kimono est très important ; le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis.
Tout d'abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l'événement.

En ordre descendant de formalité :

  • Kurotomesode (黒留袖) : kimono noir avec des motifs seulement en dessous de la taille.
    Le kurotomesode est le kimono le plus formel pour les femmes mariées.
    Il est porté aux mariages par les mères des mariés.
    Un kurotomesode a cinq kamon (blasons de famille) : un sur le dos de chaque manche, un au milieu du dos, et un sur le devant de chaque épaule.

  • Furisode (振袖) : furisode se traduit littéralement par « manches flottantes » — en moyenne, les manches d'un furisode mesurent entre 100 et 110 centimètres de long.
    Le furisode est le kimono le plus formel pour les femmes célibataires (non mariées).
    Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement ; c'est ce kimono qui est porté au seijin shiki, ainsi qu'aux mariages, par les jeunes femmes de la famille des mariés.

  • Tomesode (Irotomesode) (色留袖) : ressemble au kurotomesode, mais en une couleur (pas de noir).
    Comme le kurotomesode, les motifs se trouvent seulement en dessous de la taille.
    Un tomesode est légèrement moins formel qu'un kurotomesode ; il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés.
    Un tomesode peut avoir trois ou cinq kamon.

  • Hōmongi (訪問着) : se traduit littéralement « vêtement de visite ».
    Caractérisé par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu'en dessous de la taille, un hōmongi est un peu plus formel que son cousin le tsukesage.
    Le hōmongi peut être porté par les femmes mariées et célibataires ; ce sont souvent les amies de la mariée qui le porteront aux mariages.
    Un hōmongi peut aussi servir aux sorties formelles, telles des galas.

  • Tsukesage (付け下げ) : un tsukesage a des motifs plus modestes et qui sont moins continus que ceux des hōmongi.
    Il peut être porté par les femmes mariées et célibataires.

  • Iromuji (色無地) : kimono d'une seule couleur, qui peut être porté par les femmes mariées et célibataires.
    Il est surtout porté pour le chanoyu, cérémonie du thé.
    La soie peut être un jacquard (rinzu), mais n'a pas de motifs coloriés.

  • Komon (小紋) : petit motif.
    Il s'agit d'un kimono avec un motif répétitif.
    Ce kimono est assez informel, et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli obi pour manger au restaurant.
    Les femmes mariées et célibataires peuvent le porter.

  • Edo komon (江戸小紋) : un type de komon caractérisé par de minuscules points qui forment des motifs.
    La technique de teinture Edo komon a ses origines dans les samouraïs de la période Edo.
    Un Edo komon est aussi formel qu'un iromuji ; quand il comporte des kamon (un seul kamon étant le plus courant, mais il en existe avec trois), il peut être porté aux mêmes événements qu'un tsukesage ou houmongi.

  • Yukata (浴衣) : vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre.
    Les yukata sont portés en été, aux festivals, par femmes, hommes et enfants.
    Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l'établissement, on parle alors de yukatabira.




Savoir endosser le vêtement traditionnel fait partie de la bonne éducation d'une femme, même si, dans le mode de vie actuel, elle a peu l'occasion de le porter.
L'enseignement de cet art est en plein essor et les établissements spécialisés prolifèrent.
À la fin de chaque session, l'école organise une fête en l'honneur des lauréates.
Celles-ci reçoivent alors un diplôme dûment avalisé par les autorités.

Pour les hommes


Alors qu'il faut une dizaine d'accessoires pour s'habiller dans un kimono de femme, les ensembles masculins sont plus dépouillés, comportant un maximum de cinq accessoires (sans compter les chaussettes tabi et les sandales zori ).

De nos jours, les principales différences entre les kimonos féminins et masculins sont les motifs et la couleur.
Un kimono d'homme est sombre et, le plus souvent, d'une seule couleur : noir, bleu indigo, vert foncé, parfois marron.
Les motifs, s'il y en a, sont subtils, et se trouvent plutôt sur les kimonos informels.
Ces derniers peuvent être de couleur plus vive aussi : violet, vert et bleu plus clairs.
Les lutteurs de sumo portent parfois des couleurs très vives, comme rose fuchsia.
Dans sa forme, le kimono homme se différencie par l'attache des manches, les manches des hommes sont presque totalement reliées au reste du kimono et fermées, alors que celles des femmes sont largement ouvertes et très détachées.

Le kimono le plus formel pour un homme est de soie noire, avec cinq kamon (un dans le dos, un au dos de chaque manche et un sur chaque côté de la poitrine).
Puis par ordre, le nombre de kamon fait un kimono un peu moins formel : trois kamon (sur le dos et la poitrine), un kamon (sur le dos).

Un homme peut rendre presque n'importe quel ensemble plus formel en portant un hakama ou un haori (veste courte).







# Accessoires et vêtements associés


  • Zōri (草履) : sandales couvertes de tissu, de cuir, ou de paille tissée.
    Les zori peuvent être très élaborés, ou très simples.
    Ils sont portés par les hommes, les femmes et les enfants.

  • Geta (下駄) : sandales de bois portées en été, on les voit surtout avec des yukata.
    Les geishas portent un style légèrement différent et plus formel.

  • Tabi (足袋) : chaussettes qui montent jusqu'aux chevilles, avec le gros orteil séparé des autres.
    Ils sont portés avec les sandales traditionnelles.

  • Waraji (草鞋) : sandales de paille tissée. Portés par les moines.

  • Hakama (袴) : vêtement couvrant le bas du corps, très ample, porté traditionnellement par les hommes, les femmes le réservant à certaines cérémonies (ou, anciennement, aux voyages à cheval).
    Le hakama peut prendre deux formes : celui d'un pantalon (avec une séparation entre les jambes) ou celui d'une jupe.
    Il est porté par-dessus un kimono.
    Traditionnellement, les samouraïs (hommes et femmes) portaient les hakama de type pantalon, tandis que ceux de type jupe étaient plutôt portés par les moines et les hommes âgés.
    De nos jours, le hakama est utilisé dans certains arts martiaux.
    Un hakama a plusieurs plis, un koshiita — partie renforcée au milieu du dos, et des himo — lanières.
    Les hakama ont plusieurs niveaux de formalité, d'après leur couleur et motif.
    Les ensembles masculins les plus formels comportent souvent le hakama, alors que ce n'est pas le cas pour les ensembles féminins.

  • Haori (羽織) : veste qui tombe aux hanches ou jusqu'aux genoux, et qui ajoute un peu de formalité, mais n'est pas portée par les femmes dans leurs ensembles les plus formels.
    À l'origine, le haori était porté seulement par les hommes, jusqu'à la période Meiji, où il a été adopté par les femmes.
    Les haori féminins sont plus longs que ceux des hommes.

  • Haori-himo : corde tissée qui ferme le haori. Les plus formels sont blancs.

  • Obi (帯) : sorte de ceinture large et très longue, faite de tissu.
    Les obis des hommes mesurent environ 8 cm en largeur, alors que celles des femmes font au moins 12 cm jusqu'à 30 cm de largeur, la moyenne étant 15 cm.
    Comme les kimonos, les obis sont choisies pour la formalité (ou non) d'un événement.

  • Nagajuban (長襦袢, « sous-vêtement long ») : sous-vêtement similaire au kimono.
    Il est utilisé pour éviter le contact avec la peau du porteur et garder le vêtement extérieur propre.
    Seul le bord du col du nagajuban est visible sous le kimono. Certains nagajuban ont des cols remplaçables.

  • Datejime (伊達締め) : ceinture pour aplatir et maintenir en place le kimono ou le nagajuban.
    Les datejime traditionnels sont en soie ou en lin, pendant que les versions plus modernes sont en tissus élastiques ou en velcro.









# Quelques photos













Plus d'infos : wikipedia


Tags : # japon #mode #kimono



Waha

Le Hakama [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 16:40











Le hakama (袴) est un type de vêtement traditionnel japonais.
C'est un pantalon large plissé (sept plis, cinq devant et deux derrière), muni d'un dosseret rigide (koshi ita).
Il était traditionnellement porté par les nobles du Japon médiéval, et notamment les samouraïs.
Il prend sa forme actuelle durant la période Edo.
De nos jours, le hakama est porté par hommes et par femmes.

Certains prétendent qu'un des rôles du hakama était de masquer les mouvements des pieds, pour mieux surprendre l'adversaire. Cette explication ne fait pas l'unanimité : en effet, les samouraïs portaient des jambières qui enserraient visibles. Par ailleurs, lorsqu'il n'était pas en armure mais se préparait à un combat, le samouraï remontait le hakama en le coinçant au niveau de la ceinture, de même qu'il attachait les manches du kimono par une bande de tissus, le tasuki. C'était en fait essentiellement un pantalon de cavalerie.

De nos jours, le très ample hakama est utilisé dans certains arts martiaux comme l'aïkido, le kendo,le iaido, le kenjutsu, l'aïkijutsu,l'aïkibudo, le jiu jitsu et le Nihon-Kempo. Pour le jiu jitsu, il est utilisé dans les koryu (styles traditionnels) principalement, et non dans les styles modernes. Dans ce contexte, on parle parfois de keikobakama (litt. hakama d'entraînement). Les hakama utilisés pour les arts martiaux sont en coton, en soie ou, le plus souvent, en polyester ou dans un mélange de ces trois fibres. Le coton est plus lourd, tandis que les fibres synthétiques glissent mieux sur le sol et résistent mieux à la décoloration, ce qui peut être important pour les arts martiaux comme le iaido ou l'aïkido. Les hakama de qualité présentent des lanières épaisses et surpiquées afin d'éviter qu'elles ne s'entortillent sur elles-mêmes.

Le hakama est également un vêtement de cérémonie (mariage, remise de diplôme, etc.). Les femmes portent des hakama assortis à leurs kimonos, de couleurs vives ou à motifs, tandis que les hakama masculins sont le plus souvent à rayures. Le hakama de cérémonie étant en soie, cela en fait un vêtement fragile, onéreux et d'un entretien difficile.

L'activité pratiquée peut imposer la couleur du hakama. Ainsi, le hakama d'aïkido est toujours uni, noir ou indigo, parfois bleu électrique pour les hakama en coton. Dans d'autres disciplines, le port d'autres couleurs, en particulier le blanc est accepté (pour le iaido). La couleur grise est réservée au sensei. Dans le cadre des cérémonies shinto, le prêtre porte un hakama blanc, les assistants masculins des hakama verts clair, les assistantes féminines des hakama rouge-orangé (les habits traditionnels rouges sont symbole de virginité au Japon).






# Histoire

Le hakama est premièrement utilisé par la cour impériale chinoise sous les dynasties Sui et Tang.
Par la suite, les nobles Japonais adoptent ce vêtement au VIe siècle.
Les hakama japonais sont portés par-dessus un kimono (hakama-shita) et sont noués à la taille et tombent sur les chevilles.
Depuis le XIVe siècle, ils ne sont portés que par les hommes.

Depuis le XIIe siècle et jusqu'à la fin de la période Edo, la tenue des samouraïs inclut un hakama.




# Présentation

Il existe deux types de hakama, l'umanori (« divisé »), plus semblable à des pantalons, et le bakama (« non divisé »), plus semblable à une jupe.
Traditionnellement, le hakama de type umanori était exclusif aux hommes et porté par les nobles, les guerriers, les fermiers et les menuisiers.

Certains prétendent qu'un des rôles du hakama était de masquer les mouvements des pieds, pour mieux surprendre l'adversaire.
Cette explication ne fait pas l'unanimité : en effet, les samouraïs portaient des jambières qui demeuraient visibles sous le tissu.
Par ailleurs, lorsqu'il n'était pas en armure mais se préparait à un combat, le samouraï remontait le hakama en le coinçant au niveau de la ceinture, de même qu'il attachait les manches du kimono par une bande de tissu, le tasuki.
C'était en fait essentiellement un pantalon de cavalerie (馬乗り, hakama umanori), mais il existe des hakama dont les jambes ne sont pas séparées (行灯袴, andon bakama).

De nos jours, le très ample hakama est utilisé dans certains arts martiaux comme l'aïkido, le kendo, le kinomichi, le iaido, le kenjutsu, l’aïkijutsu, l’aïkibudo, le ju jitsu, le nihon kempo, le shinkendo, le naginatajutsu et plus rarement le judo.
Pour le ju jitsu, il est utilisé dans les koryū (écoles anciennes) principalement, et non dans les styles modernes.

Dans ce contexte, on parle parfois de keikobakama (littéralement « hakama d'entraînement »).
Les hakama utilisés pour les arts martiaux sont en coton, en soie ou, le plus souvent, en polyester ou dans un mélange de ces trois fibres.
Le coton est plus lourd, tandis que les fibres synthétiques glissent mieux sur le sol et résistent mieux à la décoloration, ce qui peut être important pour les arts martiaux comme le iaido ou l'aïkido.
Les hakama de qualité présentent des lanières épaisses et surpiquées afin d'éviter qu'elles ne s'entortillent sur elles-mêmes.

Les lutteurs de sumo n'utilisent pas de hakama en compétition mais sont tenus de le porter lors des cérémonies officielles.

Le hakama est également un vêtement de cérémonie (mariage, remise de diplôme, etc.).
Les femmes portent des hakama assortis à leurs kimonos, de couleurs vives ou à motifs, tandis que les hakama masculins sont le plus souvent à rayures.
Le hakama de cérémonie étant en soie, cela en fait un vêtement fragile, onéreux et d'un entretien difficile.

L'activité pratiquée peut imposer la couleur du hakama.
Ainsi, le hakama d'aïkido est toujours uni, noir ou indigo, parfois bleu électrique pour les hakama en coton ou blanc pour les pratiquants débutants dans certains dojos. Dans d'autres disciplines, le port d'autres couleurs, en particulier le blanc est accepté (pour le iaido).
La couleur grise est réservée au sensei.
Dans le cadre des cérémonies shinto, le kannushi shinto porte un hakama blanc, les assistants masculins des hakama vert clair, les assistantes féminines des hakama rouge-orangé (les habits traditionnels rouges sont symbole de virginité au Japon).




# Symbolique

Selon certaines légendes, les sept plis représentent les sept vertus que doit posséder le samouraï : jin (« bienveillance, générosité »), gi (« honneur, justice »), rei (« courtoisie, étiquette »), chi (« sagesse, intelligence »), shin (« sincérité »), chu (« loyauté ») et kō (« piété »)
D'autres sources parlent plutôt des termes yuki (« courage », « valeur », « bravoure »), makoto (« sincérité », « honnêteté », « réalité »), meiyo (« honneur », « crédit », « gloire »).
Cette symbolique n'est pas clairement établie et son origine ne dispose d'aucune source fiable.




# Port

En Europe, le hakama est surtout porté par les pratiquants d'arts martiaux.
Dans certains d'entre eux (kyudo, kendo, iaido, aïkibudo), il fait partie de la tenue obligatoire.
Dans d'autres, en particulier l'aïkido, aïkibudo ou l’aïkijutsu, il peut être porté lorsque l'élève a atteint un niveau technique lui permettant de gérer la gêne qu'occasionne le port du hakama ; la décision d'autoriser un élève à le porter est laissée à la discrétion de l'enseignant, il est devenu de fait un signe d'investissement personnel dans la discipline et de niveau technique, bien que cela ne soit pas son sens originel.

Aux États-Unis, le hakama est de couleur noire ou indigo et est généralement associé aux yūdansha4.

Pour la pratique martiale, le hakama se noue en commençant par la partie avant.
Le sommet de celle-ci doit dépasser la ceinture (kakuobi) de quelques centimètres.
La longueur des lanières diffère suivant la discipline : égales pour l'aïkido, courtes à l'arrière pour le iaido.
Les lanières avant sont alors passées autour de la taille juste au-dessus de la ceinture, croisées derrière et reviennent sous la ceinture (obi), où elles sont nouées à l'aide d'un nœud simple.
On met alors en place la partie arrière, le dosseret au creux des reins. Les lanières arrières se positionnent sur la ceinture (obi) ou au-dessous, et viennent se nouer sur l'avant avec un nœud similaire à celui de la ceinture et englobant les deux brins avant. Les manières de ranger les lanières divergent selon les écoles.

Pour l'anecdote, il existe des hakama (fabriqués a priori en Corée) dont les liens sont noués par avance et se ferment avec des velcros, ils sont utilisés en compétition de kendo.




# Pliage

Le rangement comme le pliage du hakama répond à tout un rituel et il peut varier selon les personnes et les écoles mais on retrouve en général l'ordre ci-après.




# La tresse

Les lanières sont pliées en réalisant une tresse.
Une fois le hakama plié, on déploie les lanières de chaque côté.


















Étape 1 : on replie la lanière inférieure droite sur elle-même en travers du hakama.

Étape 2 : on fait de même avec l'autre lanière inférieure.

Étape 3 : la lanière supérieure gauche passe sous les deux lanières pour ressortir vers le haut.

Étape 4 : elle entoure ensuite la partie supérieure de la lanière gauche.

Étape 5 : elle se pose sur la partie inférieure de la lanière droite.

Étape 6 : la lanière droite passe sous les trois autres pour ressortir vers le haut.

Étape 7 : elle enserre ensuite la partie supérieure de la lanière droite.

Étape 8 : elle vient enfin se poser sur la partie inférieure de la lanière droite en passant par la boucle formée par la lanière supérieure gauche.







Plus d'infos : wikipedia
Lien vers la fiche sur l' Aïkido
Lien vers la fiche sur le Le furisode


Tags : #mode #hakama



Waha

Les Geta [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 16:21










Aujourd'hui ce sera un article sur les geta, les fameuses chaussures traditionnelles du Japon.
Toujours une fiche de wikipedia !

Les geta (下駄) sont les chaussures traditionnelles du Japon.
Bien que plus rares aujourd'hui, elles sont encore portées avec des vêtements comme les yukata (kimono léger d'été), mais aussi avec des vêtements occidentaux et surtout lors des festivals.





# Présentation

Les geta possèdent énormément de formes et donc d'appellations dérivées.
Elles sont composées du corps (dai), d'une lanière (hanao) et peuvent ou non avoir des dents (ha) qui varient en nombre et en hauteur.
Les plus connues sont celles en bois possédant deux ha. Leur bruit sur le sol est très caractéristique.
Ces chaussures se portent pieds nus ou avec des tabi (chaussettes japonaises).
Il faut également savoir que les geta sont très bonnes pour le dos et la posture et que la manière de les porter « à la japonaise » demande que le talon dépasse légèrement.




# Matières et formes

Le détail de la forme et de la matière des différents éléments peut varier considérablement.

Ainsi, les geta paysannes sont en bois brut de paulownia (kiri), la lanière en chanvre, avec des ha assez basses afin de ne pas risquer de s'enfoncer dans la boue des chemins.
À l'opposé, les geta des geishas sont en laque et en bois de saule avec une lanière en soie.

La geta peut également posséder une semelle en matière plastique dans sa forme moderne et pratique dont la texture imite celle des sandales de paille de riz (setta) ou en bois. Elles peuvent être agrémentées de laque, de motif, de jonc sur le dessus et même de clochettes (suzu).
L'avant de la lanière qui dépasse sur le dessous de la geta est souvent caché par une fleur de métal clouée.

Les différentes formes qui répondent au nom de geta incluent :


  • geta (à deux dents) : c'est le style de base de geta (pour les hommes majoritairement).
    Ce style de geta n'a pas changé depuis les temps anciens, et même maintenant il est encore très populaire au Japon.
    Le nom geta définit généralement celle à deux ha faite d'une seule pièce de bois, donc avec des dents non encastrables et par conséquent non changeables.
    Il existe également une version pour la pluie (ama geta) qui se pare de laque et d'un couvre-orteils.
    Le dessous de toutes les geta peut rester en bois ou recevoir un morceau de caoutchouc pour ne pas glisser et même des crampons pour la neige

  • tengu geta (ou ippon geta / ippon ba geta) : ippon signifiant 1, cette geta ne possède qu'une dent centrale qui peut être renforcée par deux autres morceaux de bois.
    Il n y a pas beaucoup d'explications sur ces geta.
    Leur nom vient du fait qu'elles sont portées par les tengu (dieux mineurs au long nez) dans la mythologie japonaise ; ces dieux vivant dans les montagnes utilisent ce type de chaussures.
    Elles ont récemment connues un regain d'intérêt grâce à un grand maître des arts martiaux qui les conseille pour la pratique de ces sports (il peut également y avoir une demi-geta, de sorte que le dai ne fasse que la moitié d'une geta normale et permettre de travailler différemment son équilibre)

  • mitsu-ashi geta (ou oiran geta) : les geta à trois dents sont en général en laque noire et on ne les voit que lors des festivals.
    Il existe des modèles pour hommes à trois dents fines et hautes mais cela est rarissime et sans histoire particulière (sûrement une variante de la geta à deux dents très hautes et très fines, les ashida geta, qui sont portées par les hommes travaillant sur les sols jonchés de déchets de poissons).
    Ces geta sont extrêmement rares car elles demandent une démarche particulièrement lente (comme une danse).
    Seules les oiran (ou tayu, courtisanes de premier ordre) les portaient occasionnellement

  • bankara geta (ou gakusei geta) : la geta des étudiants.
    Les dents sont plus hautes et surtout on peut les remplacer lorsqu'elles sont usées, contrairement aux geta traditionnelles faites d'un seul morceau de bois ; de plus, la forme du dessous du dai n'est pas plate

  • senryou-geta : généralement, la plupart des Japonais appellent ce style de geta, avec l'avant coupe oblique sur le dessous, senryou-getanote.
    La senryou geta possède une variante se nommant la menkoi geta, qui est essentiellement pour les enfants et est très appréciée comme cadeau de naissance.
    Le mot menkoi fait partie du dialecte du nord de Honshu et signifie la même chose que kawaii (mignon) ; c'est une geta plus ronde et plus large

  • okobo et pokkuri : bien que les okobo soient particuliers, ils appartiennent à la famille des geta.
    Okobo, aussi appelés pokkuri, bokkuri ou koppori geta, du bruit fait en marchant, sont des sandales en bois portées par les maiko (apprenties geisha) lors de leur apprentissage. Les okobo sont très grands et permettent de préserver les kimonos qui sont très coûteux de toute salissure faite en marchant.
    Généralement fabriqués à partir d'un bloc de bois de saule ou de paulownia, l'intérieur est creusé et peut être agrémenté d'une clochette.
    Les okobo des maiko sont de bois brut, agrémentées de lanières de soie dont les couleurs représentent le statut (rouges pour les apprenties, jaunes, bleues ou roses pour les confirmées). En été, ces okobo se portent laquées de noir (avec souvent l'intérieur rouge).
    Les pokkuri sont habituellement pour les enfants et très décorés (grue, fleurs, etc.).




Les geta japonaises ont beaucoup évolué avec le temps pour arriver aujourd'hui à des formes plus modernes et plus occidentales (ukon geta).







Plus d'infos :




Waha

Le furisode [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 16:17






 

 
Petit point sur le ....  furisode !

Le furisode (振袖 littéralement "manches qui pendent") est le costume traditionnel japonais (kimono) le plus noble.
Il est fait de soie très claire, est destiné aux femmes célibataires et se caractérise par ses manches dont la longueur peut varier de 75 à 125 centimètres.
Les jeunes femmes japonaises le portent à l'occasion du Seijin shiki, fête qui a lieu l'année de leurs vingt ans, mais aussi pour la cérémonie du thé (Chanoyu), le mariage d'un membre de la famille ou encore lors de la remise des diplômes.
En raison de son prix très élevé (en moyenne 500 000 ¥ soit 4 050 €), la plupart des parents le louent pour leur fille plutôt que de l'acheter.





# Description et usage
 
Destiné aux femmes célibataires, il est fait de soie très claire, et se caractérise par ses manches dont la longueur peut varier de 75 à 125 centimètres.
Les jeunes femmes japonaises le portent à l'occasion de la Seijin shiki, fête qui a lieu l'année de leurs vingt ans, mais aussi pour la cérémonie du thé (chanoyu), le mariage d'un membre de la famille ou encore lors de la remise des diplômes.

En raison de son prix très élevé (en moyenne 500 000 yens soit 4 000 euros), la plupart des parents le louent pour leur fille plutôt que de l'acheter.




# Catégories

On en distingue trois catégories selon la taille : ō-furisode, chū-furisode et ko-furisode.

Ō-furisode


Le ō-furisode (大振袖, grand furisode) est le plus long : ses manches vont de 114 à 125 cm de long.
Avant la Seconde Guerre mondiale, il servait de robe de mariée et devait être, à cette occasion, de couleur noire ou kuro-furisode (黒振袖, furisode noir) ; aujourd'hui, beaucoup de femmes japonaises optent pour des robes occidentales à leur mariage, quoique l'usage exige un furisode pour la photographie officielle.
De plus, les demoiselles d'honneur japonaises ont plutôt tendance à choisir leur furisode coloré ou iro-furisode (色振袖).
Il est confectionné au moyen du matériau riche qu'est le rinzu (綸子, soie damassée) tandis que l'obi est en fils d'or et d'argent finement ouvragés.

Jill Liddell écrit dans The Story of the Kimono (1989) : « La mariée se change au moins deux ou trois fois. Cet étonnant spectacle de mode vise à divertir les invités et faire étalage du statut social de la famille et il présente habituellement un mélange entre habillages traditionnel et occidental comme les robes du soir. Il y aura au moins un furisode de porté, lequel pourra être loué car la mariée ne portera pas cette robe à longues manches à nouveau. »

Chū-furisode et ko-furisode


Le chū-furisode (中振袖, furisode moyen) est un furisode de taille moyenne avec des manches qui mesurent de 91 à 106 cm.
C'est le plus répandu des trois car ses dimensions permettent une plus grande liberté de mouvement que le ô-furisode tout en gardant une certaine noblesse esthétique.

Le ko-furisode (小振袖, petit furisode) est le plus petit : manches de 75 à 87 cm.
Il n'est porté qu'en de rares occasions et s'associe souvent à un hakama.  





# quelques photos




















Waha

[Mode] Le haramaki & l'armure japonaise [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 16:14










Aujourd'hui nous parlerons des Haramaki, ces larges ceintures qui gardent le ventre bien au chaud Smile
Si j'ai bien compris il y a une légère différence entre les haramaki modernes et l'armure japonaise. du coup vous aurez deux articles de wikipedia !

Zoro de One piece en porte d'ailleurs un..




# Description

Le haramaki (腹巻) est une large ceinture rembourrée japonaise, qui est portée autour du bas de l'abdomen, dans le but de garder le ventre au chaud.
Cette ceinture est particulièrement portée par les femmes enceintes.

Le haramaki tire ses origines dans la période Sengoku.
C'était le nom d'une sorte de cuirasse principalement utilisée par des samouraïs fantassins de rang inférieur, puisque les samouraïs de haut rang préféraient combattre à cheval.

Le haramaki était plaqué contre le torse puis attaché dans le dos du fantassin, par opposition aux autres armures japonaises qui s'enfilent généralement sur le flanc.
Une plaque supplémentaire couvrait ce point faible, et on l’appelait okubyō no ita (« la plaque des couards ») car en théorie, le vrai samouraï n'en avait nul besoin, à moins de montrer son dos à l'ennemi.

C'est cette tradition en quête du bushi idéal qui conduisit le Shinsen gumi à intégrer la peine capitale dans son règlement intérieur pour ceux de ses membres qui se faisaient blesser au dos lors des combats.




# Armure japonaise

L’armure japonaise (parfois désignée comme armure de samouraï) est un équipement traditionnel japonais destiné à la protection individuelle.
Ce type d’armure était porté entre autres par les samouraïs et les daïmyos.
Elle est constituée de plusieurs parties. L'assemblage des pièces de l'armure est conçu de manière à nuire le moins possible à la mobilité.

Histoire


C'est durant la période Heian, entre 794 et 1185, que l'armure japonaise évolue dans sa forme la plus connue, ō-yoroi.
Des pièces de cuir imperméabilisées avec de la laque sont employées conjointement avec du métal, de la soie et différents alliages comme le shakudō (or et cuivre) ou le shibuichi (argent et cuivre).
Les armures sont de type lamellaire, constituées de petites plaques de métal ou de cuir lacées les unes aux autres.
Elles pèsent entre 20 et 30 kg.

En raison de sa lourdeur et de l'encombrement qu'elle cause aux fantassins (mais pas aux cavaliers), ceux-ci sont équipés de modèles plus légers et mobiles : dō-maru ou haramaki.
L'armure dō-maru avait une ouverture sur le côté droit que l'on fermait à l'aide de cordons.
Grâce à l'acier utilisé, l'armure ne pèse que 10 à 20 kg, environ 20 kg pour l'emblématique harnois d'acier.
Le haramaki se laçait dans le dos et ne protégeait que le buste.
Au fil du temps, les samouraïs de haut rang ont commencé eux aussi à utiliser ce genre de cuirasses, moins contraignantes.

Au XVIe siècle, le commerce avec l'Europe enrichit l'armure japonaise avec, par exemple, le morion.
L'arrivée des armes à feu impose un renforcement de l'armure qui sera désormais construite de plaques faites de fer et d'acier, au lieu de lames.
De même, le besoin d'armures en raison des conflits de l'époque Sengoku (1467-1573) amène l'introduction de plastrons faits de larges bandes lacées ou rivetées au lieu du long laçage d'écailles alors en vigueur, des tenues plus légères facilitant les déplacements rapides.
Ces nouvelles armures appelées tōsei gusoku pèsent entre 10 et 13 kg en moyenne.
En comparaison, l'armure argentée du roi Henri VIII pèse 30,13 kg.

Durant la période Edo, les armures, moins nécessaires en ces temps de paix, se développement en vêtements d'apparat, rivalisant de richesse et de sophistication, jusqu'à la fin des samouraïs en 1877.

Description


L'armure japonaise se décompose en plusieurs parties :

  • le casque (kabuto), essentiel à la protection et arborant toujours un ornement frontal

  • le masque (menpō), pour la protection du visage, souvent orné d'une moustache pour accentuer l'aspect intimidant du samouraï

  • le gorgerin (yodarekake) protège la gorge

  • les épaulières (sode (armure)) recouvrent les épaules

  • le plastron (dō), sorte de signature de l'armure, protège le corps

  • les manches (kote) pour protéger les avant-bras

  • les gantelets (tekkō) servent à la protection des mains. Cette pièce est souvent ornée du mon

  • la jupe (kusazuri), constituée de plusieurs pans pour favoriser la mobilité tout en protégeant la région des hanches

  • les cuissards (haedate) protègent les cuisses sous la jupe

  • les jambières (suneate) pour la protection des jambes et quelquefois jusqu'aux pieds.



Autres accessoires ou attributs



  • Sashimono, petite bannière portée pour identifier les troupes pendant les batailles.

  • Horo, ornement porté surtout vers l'arrière pour protéger des flèches.

  • Agemaki, gland décoratif porté à l'arrière du casque ou de l'armure.

  • Jirushi, drapeaux ou bannières portés sur le casque ou les épaulières à des fins d'identification.

  • Datemono, ornements portés sur le casque.





# Quelques images















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