Il embauche des tueurs à gages virtuels pour éliminer son fils en ligne
Lassé de voir son fils jouer aux jeux vidéo, un père de famille chinois a trouvé une solution pour le moins surprenante: il a embauché des tueurs à gages pour assassiner son fils virtuellement, rapporte le site spécialisé dans le jeu vidéo Kotaku. Objectif pour M. Feng: faire tuer l’avatar de son fils et le décourager de jouer en ligne.
Une initiative plutôt inhabituelle que M. Feng a justifié par les mauvais résultats de son enfant de 23 ans, prénommé Xiao Feng, et son incapacité à trouver du travail. Selon ses dires, Xiao Feng n’aurait même pas supporté un stage de trois mois dans une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels.
Mark Griffiths, expert en addiction à la Trent Université de Nottingham, «a passé 25 ans à étudier les joueurs compulsifs». Interrogé par la BBC, il se montre plutôt sceptique sur l’usage d’une telle méthode, arguant «qu’elle n’arrangerait pas les relations familiales entre le père et son fils».
«Ce n’est pas le temps que vous passez à jouer qui est important, mais l’impact que cela a sur votre vie. J’ai observé de nombreux joueurs accros aux jeux vidéo et pour une majorité de ces personnes, cela ne leur causait pas de problèmes s’ils étaient au chômage, s’ils n’avaient pas de relation affective ou même des enfants.»
Pourtant, la méthode a porté ses fruits selon Kotaku. Désespéré d’être pris pour cible continuellement par ces assassins virtuels, Xiao Feng décide d’en savoir plus sur leur acharnement et découvre l'implication de son père. Le jeune homme, conscient de la supercherie, décide d’en référer à son père. Il s’est livré sur ses sentiments:
«Je peux jouer ou ne pas jouer, cela n’a pas d’importance pour moi. Je ne cherche pas de travail car je veux prendre le temps afin de trouver quelque chose qui me sied vraiment».
«Soulagé» d’une telle confidence, M. Feng a décidé de se réconcilier avec son fils et de se passer de ses «tueurs à gages». Pour Olivia Grace, experte du jeu vidéo World of Warcraft citée par la BBC, la méthode employée par celui-ci n’est pas nécessairement dissuasive:
«Etre tué par quelqu’un arrive tous les jours. C'est cce que font les gens en ligne.»
L’histoire ne dit pas si Xiao Feng a trouvé du travail, mais une chose est sûre, note Kotaku: engager des assassins virtuels est l’une des meilleures idées que l’on ait trouvé en Chine pour lutter contre l’addiction aux jeux vidéo.
Lassé de voir son fils jouer aux jeux vidéo, un père de famille chinois a trouvé une solution pour le moins surprenante: il a embauché des tueurs à gages pour assassiner son fils virtuellement, rapporte le site spécialisé dans le jeu vidéo Kotaku. Objectif pour M. Feng: faire tuer l’avatar de son fils et le décourager de jouer en ligne.
Une initiative plutôt inhabituelle que M. Feng a justifié par les mauvais résultats de son enfant de 23 ans, prénommé Xiao Feng, et son incapacité à trouver du travail. Selon ses dires, Xiao Feng n’aurait même pas supporté un stage de trois mois dans une entreprise spécialisée dans le développement de logiciels.
Mark Griffiths, expert en addiction à la Trent Université de Nottingham, «a passé 25 ans à étudier les joueurs compulsifs». Interrogé par la BBC, il se montre plutôt sceptique sur l’usage d’une telle méthode, arguant «qu’elle n’arrangerait pas les relations familiales entre le père et son fils».
«Ce n’est pas le temps que vous passez à jouer qui est important, mais l’impact que cela a sur votre vie. J’ai observé de nombreux joueurs accros aux jeux vidéo et pour une majorité de ces personnes, cela ne leur causait pas de problèmes s’ils étaient au chômage, s’ils n’avaient pas de relation affective ou même des enfants.»
Pourtant, la méthode a porté ses fruits selon Kotaku. Désespéré d’être pris pour cible continuellement par ces assassins virtuels, Xiao Feng décide d’en savoir plus sur leur acharnement et découvre l'implication de son père. Le jeune homme, conscient de la supercherie, décide d’en référer à son père. Il s’est livré sur ses sentiments:
«Je peux jouer ou ne pas jouer, cela n’a pas d’importance pour moi. Je ne cherche pas de travail car je veux prendre le temps afin de trouver quelque chose qui me sied vraiment».
«Soulagé» d’une telle confidence, M. Feng a décidé de se réconcilier avec son fils et de se passer de ses «tueurs à gages». Pour Olivia Grace, experte du jeu vidéo World of Warcraft citée par la BBC, la méthode employée par celui-ci n’est pas nécessairement dissuasive:
«Etre tué par quelqu’un arrive tous les jours. C'est cce que font les gens en ligne.»
L’histoire ne dit pas si Xiao Feng a trouvé du travail, mais une chose est sûre, note Kotaku: engager des assassins virtuels est l’une des meilleures idées que l’on ait trouvé en Chine pour lutter contre l’addiction aux jeux vidéo.
Source: Slate