la meuse a écrit:
Ce jeudi, un sexagénaire originaire d’Ans était jugé pour avoir envoyé des vidéos salades dans lesquelles il se mettait en scène. Dans l’une d’elles, envoyée à sa belle-soeur, il s’enfonçait un os de chien dans l’anus...

Le prévenu, père et grand-père, est âgé de 68 ans et est originaire d’Ans. Assez mal à l’aise, il a mis ses perversions sur le compte d’une grosse dépression.

Ainsi qu’en a témoigné son épouse lors de l’enquête, l’Ansois passait beaucoup de temps, principalement durant la nuit, devant son ordinateur. Il avait aussi son « petit coin à lui », avec notamment des sex toys et l’un ou l’autre string qu’il aimait, parfois, porter lorsqu’il se branchait sur Internet. Le sexagénaire avait aussi acquis une webcam et s’était mis à se filmer, se mettant en scène alors qu’il utilisait ses sex-toys. Sa belle-sœur, également interrogée durant l’enquête, avait confié qu’elle était une des destinataires de ses envois, lorsqu’il décidait de faire partager ses « productions vidéos » particulièrement glauques. C’est elle qui avait évoqué le petit film dans lequel on voyait son beau-frère s’enfoncer un os de chien dans l’anus. On imagine l’ambiance durant les fêtes de famille… La fille du prévenu n’avait rien eu à redire sur le comportement de son père à son égard, mais avait toutefois relevé que ce dernier avait envoyé à son fils des images « déplacées ».

Le prévenu avait aussi décidé de s’inscrire sur Facebook, où il avait rassemblé une septantaine de contacts. Une quarantaine d’entre eux, ceux dont les photos de profil semblaient correspondre à des mineurs d’âge, avait reçu les vidéos obscènes du pervers, dans l’ordinateur duquel on a en outre retrouvé des images pédopornographiques. Pour sa défense, le prévenu a expliqué qu’il était convaincu que tous ces profils étaient des pseudos utilisés par sa belle-sœur, soi-disant demandeuse d’envois de vidéos salaces. Son conseil, Me Agliata, a plutôt évoqué les problèmes personnels auxquels avait été confronté son client qui avaient eu pour effet de le plonger dans la dépression dont il avait eu l’impression de s’échapper en se livrant à son « hobby ». Me Agliata a en outre relevé que rien ne prouvait que derrière ces profils aux photos d’enfants se cachaient réellement des mineurs d’âge. Selon lui, il s’agissait d’autres pervers.

Une peine de 2 ans de prison assortie d’un sursis probatoire a été requise. Un jugement concernant une expertise permettant d’envisager la probation sera prononcé à quinzaine.