metro a écrit:
Comme quoi, il vaut mieux s'informer avant de signer. A Londres, six personnes ont accepté de sacrifier leur premier enfant en signant des termes et conditions - sans les avoir lus - pour accéder à du WiFi gratuit.
Certains vendraient leur mère, eux, c'est leur premier enfant. Dans le cadre d'une expérimentation menée par l’entreprise de sécurité informatique F-Secure, plusieurs familles londoniennes se sont vues proposer d'avoir accès à du WiFi gratuit après avoir accepté de signer les termes et conditions de l'établissement, un café public du centre de la capitale britannique. Evidemment, elles n'ont pas lu en détail les conditions générales d'utilisation et accepté de... sacrifié leur fils ou fille aîné(e), ni plus ni moins, en échange d'une connexion sans-fil offerte.
Le Wifi public gratuit utilisé par plus d'un tiers des possesseurs d'un appareil mobile
La clause inhabituelle n'était pourtant pas écrite en tout petit, dans la marge. Elle figurait simplement au milieu d'un texte fort long, comme la plupart des conditions générales dans ces cas-là. Baptisée "Hérode", elle avait pourtant de quoi faire bondir à la lecture puisque le WiFi gratuit n'était fourni qu'à la condition que "le destinataire accepte de nous donner son enfant le plus âgé pour l’éternité", précise le quotidien britannique The Guardian.
Evidemment, la clause ne sera pas appliquée. F-Secure a tenu à préciser que "Comme il s’agit d’une expérience, les enfants seront rendus à leurs parents". L'objectif est cependant atteint : mettre en garde le grand public sur leur "mépris total pour la sécurité informatique [...] quand ils se déplacent." Une alerte d'importance quand on sait que 54 % du public disposant d'un appareil mobile s'est déjà connecté à des hotspots WiFi gratuits et que 35 % le font de manière régulière (source F-Secure). Outre bien lire les clauses d'utilisation de ces services en apparence anodin, l'entreprise de sécurité conseille d'utiliser un système VPN (réseau privé virtuel) afin de crypter toutes les données échangées via ces connexion sans-fil ouvertes. A bon entendeur.
source : metro