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[Légendes Urbaines] Les enfants aux yeux noirs [GON] - Sam 22 Oct 2022 - 13:38











Une nouvelle légende urbaine !
Cette fois-ci sur d'étranges créatures ressemblant à des enfants aux yeux complètement noirs...
Je vous propose à nouveau une fiche de wikipedia !

Les enfants aux yeux noirs est une légende urbaine au sujet de créatures paranormales ayant l'aspect d'enfants entre 6 et 16 ans, au teint pâle et aux yeux complètement noirs.
Dans leurs interactions avec les humains, ils insistent souvent pour qu'on les laisse entrer à l'intérieur d'un domicile ou un véhicule.
Cette légende urbaine fait partie de la culture populaire depuis la fin des années 1990.





# Description


La légende tirerait son origine d'une liste électronique de diffusion destinée aux amateurs d'histoires de fantômes.
La première mention documentée des enfants aux yeux noirs date du 30 juillet 1997 et est apparue sur le groupe Usenet alt.magick, sous la plume de Brian Bethel, un journaliste du Texas.
Bethel décrit sa rencontre avec deux enfants aux yeux noirs en 1996 à Abilene au Texas, et mentionne qu'une autre personne lui a relaté une rencontre similaire faite à Portland, en Oregon.
Cet exemple de creepypasta fait sensation auprès des lecteurs de cette liste de diffusion, au point où Bethel décide de rédiger une foire aux questions afin d'élaborer sur le phénomène.
Bethel maintient en 2013 dans un article publié par le Abilene Reporter News que sa rencontre paranormale était réelle.

Les « témoins » rapportent avoir rencontré un ou deux enfants et décrivent une sensation d'appréhension et d'angoisse à leur contact, sans pouvoir exactement expliquer pourquoi.
Les enfants cognent parfois aux portes ou abordent des automobilistes s'approchant de leur véhicule.
Un thème commun est qu'ils essaient de convaincre leur interlocuteur de les laisser entrer dans une habitation ou un véhicule, usant parfois de manipulation mentale en invoquant le besoin de téléphoner à leurs parents ou de se protéger du froid.
Aussi commun est leur incapacité à entrer eux-mêmes en un endroit sans y être expressément invités.

Le signe physique qui permet de reconnaître ces créatures est que leurs scléoritiques (la partie normalement blanche des yeux) aussi bien que leurs iris sont complètement noirs.

La nature exacte (fantômes, extraterrestres, démons, vampires) des créatures surnaturelles appelées enfants aux yeux noirs est incertaine.
L'auteur scientifique Sharon Hill indique qu'il n'existe aucune documentation prouvant l'existence des enfants aux yeux noirs et mentionne que leur description a tout d'une légende folklorique aux auspices inquiétants, similaires aux apparitions de chiens noirs.









[Légendes Urbaines] Hanako-san [GON] - Mer 19 Oct 2022 - 20:55











Encore une légende urbaine japonaise ? Cette fois-ci parlons de Mimie Geignarde non de Hanako-san, cette jeune fille qui hante les toilettes !
Et oui... toujours repris de wikipedia !

Hanako-san (トイレの花子さん, Toire no Hanakosan, « Hanako des toilettes ») est une légende urbaine japonaise désignant l'esprit d'une jeune fille qui hanterait les toilettes des écoles.
Elle hanterait la 3ème cabine des toilettes des filles et apparaîtrait lorsque l'on dit trois fois son prénom.
Selon la légende, ceux qui relèveraient le « défi de Hanako-san » pourraient l'invoquer.
Pour ce faire, il suffirait de toquer trois fois à la 3ème porte du 3ème étage des toilettes des filles, mais si elle vous répond il ne faudra alors pas rentrer ou sinon elle vous emmènera avec elle.
Elle serait vraisemblablement un esprit vengeur.
Il y a des théories qui disent qu'elle se serait donné la mort ou bien qu'elle serait morte lors de la seconde guerre mondiale.






# Ses origines

Il existe plusieurs légendes urbaines sur l'origine de Hanako-san.
Elle pourrait être une élève morte durant la Seconde Guerre mondiale, tuée par un obus, dans cette fameuse cabine alors qu'elle jouait à cache-cache avec ses camarades de classe.
Une deuxième légende relate qu'elle aurait été assassinée par un agresseur extrêmement pervers (élève, ou professeur) dans ces toilettes.
Enfin, une dernière explication serait qu'elle se serait suicidée, toujours dans ces toilettes.




# Légende

D'après la légende, si quelqu'un frappe trois fois à la troisième porte des toilettes des filles du troisième étage, puis dit : « Es-tu là, Hanako-san ? » (« Hanako-san irasshaimasu ka »), alors Hanako répondra : « Je suis là. » (« Hai »).
Si cette personne décide d'entrer dans les toilettes, elle verra une jeune fille portant une robe rouge.
Hanako-san est une légende urbaine populaire, souvent utilisée en tant que test de courage par les enfants, ou comme bizutage dans les écoles ; de manière similaire à la légende urbaine Bloody Mary dans le monde anglo-saxon.




# Variantes

La légende de Hanako-san change légèrement en fonction de l'école et/ou de la région.
Son apparence peut aussi différer, mais elle est généralement représentée comme une jeune fille aux cheveux courts avec une robe rouge.

Préfecture de Yamagata : après la réponse de Hanako-san et si la personne décide d'entrer, cette dernière sera dévorée par un lézard à trois têtes1.
Préfecture d'Iwate : après avoir appelé Hanako-san, de grandes mains blanches sortent de la porte.
Préfecture de Kanagawa : après l'avoir appelée, une main ensanglantée apparaît.

Hanako était un prénom souvent utilisé au Japon dans les années 1950, date d'apparition supposée de la légende.




# Dans la fiction

Manga



  • Hanako-san est un personnage principal du manga Hanako et autres légendes urbaines.

  • Dans Jeux d'enfants 2, les élèves jouent à un jeu intitulé Toire no Hanako-san.

  • Hanako-san est mentionnée dans Iris Zero.

  • Hanako-san (appelé Hanako-kun) est un personnage principal du manga Jibaku Shōnen Hanako-kun titre anglais: Toilet-Bound Hanako-kun (shonen)

  • Hanako-san est mentionnée dans le tome 4 de Docteur Yokai.

  • Hanako-San est mentionnée dans le chapitre 20 de Jujutsu Kaisen



Films



  • Hanako (1995)

  • Shinsei toire no Hanako-san (1998)

  • Toire no Hanako-san: Shin Gekijōban (2013)

  • Le personnage de Mimie Geignarde dans la saga Harry Potter s'inspire très nettement de la légende de Hanako-san




Anime



  • Toire no Hanako-san

  • Ghost Stories

  • Haunted Junction

  • Jigoku Sensei Nūbē

  • Re-Kan!

  • Kimi to Boku

  • D.C Da Capo II

  • Mahoromatic

  • Seitokai Yakuindomo

  • Zorori Le Magnifique

  • Yuru Yuri

  • Toshi Densetsu Series (hentai)

  • Alignment You! You! The Animation (hentai)

  • Jibaku Shounen Hanako-kun / Toilet-Bound Hanako-kun (shonen)

  • Tantei wa Mō, Shindeiru (Où Hanako est seulement mentionnée)




Visual Novels



  • Higanbana no Saku Yoru ni

  • Hanako est le prénom que porte un personnage principal dans Katawa Shoujo. Une autre personne se réfère à elle comme la « mystérieuse fille des toilettes ».




Jeux vidéo



  • Yo-kai Watch
  • Dans Touhou Project 12.5 : Double Spoiler, Nue Houjuu possède une Spell Card nommée « Hanako-san in the Toilet » (Kawaya no Hanako-san).

  • Dans Touhou Project 14.5 : Urban Legend in Limbo, le Last Word de Marisa Kirisame se nomme « Lovely! Ms. Hanako of the Toilet! » (Suteki! Kawaya no Hanako-san!).

  • Misao

  • Underworld Capital Incident

  • Dans Yandere Simulator, il y a une référence à Hanako-san où une jeune fille est dans les toilettes des filles du troisième étage à la différence c'est qu'elle apparaît uniquement quand le joueur/la joueuse prend une photo du mur dans le jeu.

  • Dans Ghostwire : Tokyo,Vous pouvez trouver son couteau dans les toilettes.










[Légendes Urbaines] Teke Teke [GON] - Ven 14 Oct 2022 - 18:36











Aujourd'hui parlons du Teke Teke, ce monstre des légendes urbaines japonaises Smile
Toujours repris de wikipedia !
J'ai pas trouvé d'image sympa, je me suis contenté de celle sur la page wikipedia :/


Teke Teke (テケテケ), également écrit Teke-Teke, Teketeke, ou Teke teke est le nom d'un monstre issu de la légende urbaine japonaise qui raconte l'histoire du fantôme d'une jeune femme ou d'une écolière qui serait tombée sur une voie ferrée, où son corps a été coupé en deux par un train.
Elle est un onryō qui se cache dans les zones urbaines et autour des gares la nuit.
Dépourvue de ses jambes, elle marche sur ses mains ou sur ses coudes, traînant le haut de son torse et émettant un son semblable à un grattement.
L'onomatopée japonaise représentant ce son étant « teke teke ».
Si elle rencontre un individu, elle le poursuit et le coupe en deux (souvent à l'aide d'une faux).

La légende raconte que lorsqu'une personne apprend l'histoire de Kashima Reiko elle la verrait dans le délai d'un mois.
Elle peut poser des questions comme : Où sont mes jambes ?
Après : Qui te l'a dit ?
Et puis : Quel est mon nom ?
Puis lui coupe les jambes.
On peut se débarrasser d'elle en lui disant que ses jambes sont à l'autoroute Menshin, que Kashima Reiko nous l'a dit et que son nom est Kamen Shinin. « masque de démon de la mort » qui serait la racine du mot Kashima Reiko.






# Variations

Une version de l'histoire concerne une jeune femme connue sous le nom de Kashima Reiko (qui est un diminutif, son vrai nom est « Kamen Shinin Ma Reiko »), qui serait décédée lorsque ses jambes ont été sectionnées par un train.
Selon la légende, son esprit sans jambes hante les toilettes et demande aux occupants s'ils savent où se trouvent ses jambes.
Si elle reçoit une réponse qu'elle ne juge pas « acceptable », elle les déchirera ou leur coupera les jambes.
Les personnes concernées peuvent survivre à la rencontre en répondant que ses jambes sont sur l'autoroute 303, ou en répondant par la phrase "je veux te tuer" (son nom) .




# Note

Il y a un film sur cette histoire, sorti en 2009 avec pour titre... oui Teketeke !
C'est un film d'horreur réalisé par Kōji Shiraishi.





[Légendes Urbaines] Auto-stoppeuse fantôme [GON] - Dim 3 Oct 2021 - 15:03










Aujourd'hui ce sera une fiche sur la légende de ... l'auto-stoppeuse fantôme !

Toujours basée sur wikipedia.

L'auto-stoppeuse fantôme est une légende urbaine dans laquelle un auto-stoppeur, généralement une jeune femme habillée en blanc, mais aussi parfois un homme ou une femme âgée, fait de l'auto-stop la nuit et disparaît brusquement après être montée dans un véhicule, soit à l'approche d'un passage dangereux, soit en arrivant à une adresse donnée.

Ce phénomène est connu un peu partout dans le monde et est généralement considéré comme appartenant aux légendes urbaines, en particulier depuis la publication du livre de Jan Harold Brunvand The Vanishing Hitchhiker aux États-Unis en 1981.
Selon Jean-Noël Kapferer, des récits de ce type ont été repérés et classés dès 1942, mais on en trouve déjà la trace aux États-Unis dans les années 1930.





# Typologie du phénomène

Malgré des variations notables, on retrouve un certain nombre de points communs à ces manifestations :


  • la rencontre se produit la nuit sur une route peu fréquentée

  • la rencontre et la disparition se produisent toujours aux mêmes endroits

  • le conducteur est le plus souvent un homme seul dans son véhicule

  • il est en général d'âge moyen ou mûr, et semble ne pas être spécialement pressé

  • l'auto-stoppeuse est une jeune femme vêtue de blanc, d'où son appellation de dame blanche

  • les auto-stoppeurs masculins sont rares, voire inexistants

  • les témoins semblent n'avoir aucun doute sur la réalité physique de l'auto-stoppeuse.







# Témoignages

Il existe à travers le monde un grand nombre de récits de ce phénomène.
Pour la seule France métropolitaine, on recense précisément une trentaine de lieux.
Didier Audinot aurait recensé 297 cas, répétitifs pour 75% d'entre eux, se produisant davantage dans certaines régions.


Sources anciennes


La première relation du phénomène d'un individu qui monte dans un véhicule de passage, parle avec le conducteur puis disparaît, figure dans le Nouveau Testament, plus précisément dans les Actes des apôtres : un ange incite l'apôtre Philippe à attendre le passage d'un char sur la route déserte qui conduit de Jérusalem à Gaza.
Son conducteur, un haut fonctionnaire éthiopien, lit les prophéties d'Isaïe. Philippe monte à bord du char, discute avec l'eunuque, le convertit et le baptise au cours d'un arrêt à un point d'eau.

« Mais quand ils furent remontés de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus ».

Un manuscrit suédois de 1602 relate un conte (présenté comme un témoignage réel) ayant des similitudes avec le phénomène de l'auto-stoppeuse fantôme :

« Un vicaire revenait avec deux compagnons d'une fête de la chandeleur à Västergötland à la ville de Vadstena en traîneau.
Ils s'arrêtèrent pour prendre une jeune fille sur le bord de la route, puis firent halte dans une auberge pour se désaltérer.
La fille demanda à boire et se vit offrir un broc mais elle n'en but pas.
Le vicaire, surpris, observa que la bière s'était changée en malt.
Un second broc lui fut apporté et, à la consternation générale, il se changea en glands.
Le vicaire apporta un troisième broc et s'aperçut que son contenu se transformait en sang lorsqu'elle le saisit.
À ce moment, la passagère annonça : “Il y aura des bonnes récoltes cette année. Il y aura assez de fruits sur les arbres.
Il y aura aussi de nombreuses guerres et épidémies”.
Après avoir délivré cette prédiction elle disparut »



Resurrection Mary (États-Unis)


Il semble qu'on puisse situer l'ancêtre des auto-stoppeuses fantômes contemporaines dans la ville de Chicago aux États-Unis, au milieu des années 1930.
Il s'agit de la légende de Resurrection Mary, Resurrection étant le nom d'un important cimetière situé à quelques miles au sud-ouest de Chicago.

À cette époque, plusieurs conducteurs circulant sur Archer Avenue, la route allant de la salle de bal « Willowbrook » au cimetière de Resurrection, signalèrent avoir pris en stop une jeune femme aux cheveux blonds et aux yeux bleus portant une robe blanche.
Certains précisèrent qu'elle portait également un châle mince, qu'elle chaussait des souliers de danse et qu'elle avait un sac à main.
Arrivée à proximité du cimetière, la jeune femme demandait à descendre, puis disparaissait dans le cimetière.

Selon le Chicago Tribune, il y aurait au moins trois douzaines de rapports sérieux relatant à peu près le même scénario de 1930 à nos jours. La tradition voudrait que « Mary » soit le fantôme d'une jeune femme tuée par un véhicule sur le bord de cette route en sortant du bal et qui aurait été enterrée dans sa robe de bal au cimetière de Resurrection.
Plusieurs « candidates » à ce rôle, ayant une sépulture dans ce cimetière, ont été recensées sans qu'on puisse déterminer laquelle serait « Mary ».
Les témoignages concernant ses apparitions se font plus rares depuis les années 1980.


En France



Calvados
Une auto-stoppeuse ferait de fréquentes apparitions sur la route départementale no 7, partant de Caen (Calvados) vers Luc-sur-Mer.
Elle stationnerait dans l'arrêt de bus situé à la hauteur du Centre Hospitalier Universitaire.
À l'approche du virage situé à l'entrée de Luc-sur-Mer, elle paniquerait en criant : « Faites très attention, ce virage est très dangereux ! » puis disparaîtrait.
Les gendarmes de Luc-sur-Mer sont habitués à recueillir des déclarations sur cet évènement.
Il s'agirait du fantôme d'une jeune femme morte accidentellement dans ce virage dans les années 1970.

Un carrefour dit de l'Embranchement, situé à 2 km de Balleroy (Calvados), est réputé particulièrement dangereux.
Il a été le lieu de très nombreux accidents tragiques.
Une très jeune femme fait régulièrement du stop à la sortie du village en direction de ce carrefour.
Après avoir indiqué qu'elle va chez sa mère qui habite près dudit embranchement, elle panique à l'approche du carrefour, puis disparaît une fois celui-ci franchi.
Il s'agirait du fantôme d'une jeune fille morte au cours d'un accident de voiture dans les années 1960.
Les rencontres ont souvent lieu par temps de pluie ou le soir du 20 mars, date d'anniversaire de sa mort.

Hautes-Alpes
De nombreuses personnes perdues au volant de leurs voitures au cœur de la nuit en raison d'une tourmente de neige au cœur de la « route des Grandes Alpes », non loin du col du Lautaret entre Grenoble et Briançon, déclarent avoir fait une singulière rencontre au détour d’un virage sous la forme d'une dame vêtue d’une robe et d’un grand châle dont la blancheur immaculée la faisait presque se confondre avec la neige environnante.
L'originalité de cette légende par rapport aux autres est que cette apparition se situe en haute montagne, à plus de 2 000 mètres d'altitude.

Selon certains récits locaux, cette dame aurait pratiqué l'auto-stop appuyée contre une paroi glacée du col.
De nombreux conducteurs, craignant pour sa vie, l'accueillaient dans leur voiture.
Son visage dissimulé par son châle, elle gardait le silence.
Les automobilistes reprenaient alors leur conduite sans trop tenir compte de leur passagère muette. Une fois la partie enneigée du col franchi, les conducteurs constataient que la mystérieuse auto stoppeuse avait disparu du véhicule.
Ce sujet est évoqué durant un épisode de la série Alex Hugo dans l'épisode dénommé « la Dame blanche ».
Ce récit est souvent évoqué dans d'autres secteurs du Briançonnais et du Queyras.

Hérault
Une « femme élégante d'une cinquantaine d'années » habillée de blanc a été prise en auto stop par quatre jeunes gens de 17 à 25 ans du côté de Palavas-les-flots (Hérault) le 20 mai 1981, pour ensuite disparaître après avoir prévenu les jeunes d'un virage dangereux alors que leur voiture roulait.
C'est la déclaration qu'ont effectuée ensemble ces quatre jeunes auprès des services de police de Montpellier.
L'affaire a intéressé Yves Lignon, animateur du laboratoire de parapsychologie de Toulouse et il a fait également l'objet de reportages télévisés sans qu'aucun enquêteur n'ait pu expliquer s'il y avait une réelle supercherie ou un effet de psychose collective.

Isère
Une auto-stoppeuse apparaitrait régulièrement sur la route conduisant à Château-Bernard (Isère).
Elle deviendrait de plus en plus fébrile à l'approche d'un virage dangereux, puis disparaîtrait dès celui-ci franchi.






# Légende urbaine ou réalité ?

Il est évident que nombre de « témoignages » sont des canulars, ou relèvent de la grande tradition des légendes urbaines, au même titre que les crocodiles vivants dans les égouts des grandes villes ou les mygales infestant les plantes exotiques d'appartement.
S'y ajoutent évidemment des supercheries, en général rapidement découvertes par les gendarmes, comme ce fut le cas à Autun dans les années 1970 où un plaisantin, recouvert d'un drap blanc, allait errer la nuit au bord des routes.

Toutefois, dans un certain nombre de cas, l'histoire n'est pas totalement dépourvue de fondement, car il est incontestable que certaines gendarmeries ont vu arriver des automobilistes totalement « sonnés » par la rencontre, réelle ou imaginaire, qu'ils venaient de faire :

« Je me suis aperçu en outre d'une chose : souvent passées sous silence, ces apparitions sont plus fréquentes en France que celles des Ovnis et mieux connues même des gendarmeries, au point que des directives particulières ont été données dans toutes les brigades afin d'instaurer un protocole propre à traiter sans les blesser sous l'aspect psychologique les victimes de telles errances nocturnes… »


Ces croyances sont à rapprocher de celle de l'autoroute hantée.




# Dans la culture populaire



Littérature



  • La Dame blanche était en noir / Michel Brosseau. Plougastel-Daoulas : EdB, coll. "Polars & grimoires", 09/2009, 194 p. (ISBN 978-2-35998-001-1). Rééd. Dinan : Terre de brume, 05/2011, 208 p.

  • La Dame blanche / Pierre Meige. Paris : Ours blanc, 03/2003, 128 p.



Télévision



  • La Dame blanche (Pilot), épisode 1 de la première saison de la série télévisée Supernatural.



Théâtre



  • La Dame blanche de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Paris : Avant-scène théâtre, coll. "Collection des Quatre-vents", septembre 2015, 87 p.



Radio



  • La Dame blanche de Palavas (série "La France mystérieuse, des histoires fantastiques"" par Tom Novembre. Auteur : Fabrice Colin. France bleu, 24 juillet 2016



Cinéma



  • 2003 : Dead End, film franco-américain réalisé par Jean-Baptiste Andrea et Fabrice Canepa.










[Légendes Urbaines] Nure-onna [GON] - Sam 2 Oct 2021 - 22:23









Parlons de la fameuse femme serpent, la .... Nure-onna !

Dans le folklore japonais, une nure-onna (濡女, lit. « femme humide ») est un yōkai qui ressemble à une créature amphibie avec la tête d'une femme et le corps d'un serpent.
Bien que la description de son apparence varie légèrement d'histoire en histoire, elle est décrite comme faisant 300 m de long avec des yeux de serpent, de longues griffes, des crocs et de long et beaux cheveux.
Elle est généralement observée sur une rive en train de se laver les cheveux.




# Mythologie

Les intentions d'une nure-onna sont inconnues.
Dans quelques histoires, c'est un être monstrueux assez puissant pour écraser les arbres avec sa queue et se nourrit des humains.
Elle porte avec elle un petit paquet avec un enfant dont elle se sert pour attirer les victimes potentielles.
Si une personne bien intentionnée propose de tenir le bébé pour elle, la nure-onna va la laisser faire.
Si la personne tente de jeter le paquet cependant, il apparaît qu'il ne s'agit pas du tout d'un enfant.
Au lieu de cela, le paquet devient incroyablement lourd et empêche la victime de s'enfuir.
Elle utilise alors sa longue langue de serpent pour sucer tout le sang du corps de sa victime. dans d'autres histoires, un nure-onna cherche simplement la solitude tandis qu'elle lave ses cheveux et réagit violemment à ceux qui la dérange.
Le rokurokubi est un proche parent de la nure-onna.






Les légendes urbaines japonaises [GON] - Sam 2 Oct 2021 - 15:49










Après l'article sur les légendes urbaines , en voici un plus spécifique au Japon !

Toujours repris de wikipedia.
Certaines légendes ont déjà eu leur fiche et peut-être que d'autres viendront un jour !!

Les légendes urbaines japonaises (都市伝説, toshi densetsu) sont des légendes contemporaines persistantes ayant comme thèmes soit des attaques de créatures paranormales sur des victimes (généralement) innocentes, soit des rumeurs n'ayant pas de lien avec le paranormal qui se sont répandues dans la culture populaire.

Les premières incluent rarement les fantastiques ou animistes yōkai provenant d'anciennes superstitions japonaises, mais sont basées principalement sur l'onryō (des fantômes japonais (yūrei) qui sont devenus des esprits vengeurs qui agressent toutes personnes croisant leurs chemins).
Les légendes urbaines modernes japonaises ont tendance à prendre place dans des écoles et, de manière similaire aux légendes des yōkai, incorporent des morales dans leurs histoires, mettant en garde contre le harcèlement scolaire, ainsi que de rentrer seul chez soi le soir, ou encore de parler avec des inconnus.

Les tunnels secrets de Tokyo ou encore la rumeur d'un travail comme nettoyeur de cadavre, sont des exemples de légendes urbaines modernes japonaises non-paranormales.






# Légendes urbaines (non paranormales)


L'incendie du grand magasin Shirokiya



Le 16 décembre 1932, un incendie déclaré au grand magasin Shirokiya, à Tokyo a fait quatorze morts.
Pendant l'incendie, de nombreuses employées du magasin en kimono se réfugient sur le toit du magasin, au septième étage.
Des rumeurs qui se sont répandues plus tard affirmeraient que certaines de ces femmes auraient refusé de sauter dans les filets de sécurité tenus par les pompiers au sol.
Les femmes ne portaient traditionnellement pas de sous-vêtements avec leurs kimono, et les employées auraient eu peur d'être exposées en public, et auraient donc eu honte de sauter. Ces employées seraient mortes à cause de cela.
Cette tragédie a attiré l'attention de médias aussi lointains que les médias européens et américains.
La direction de l'entreprise, à la suite de l'incendie, aurait ordonné aux employées de porter des culottes ou autres types de sous-vêtements avec leur kimono, une tendance qui se serait répandue.

Contrairement aux rumeurs, Shoichi Inoue, un professeur de culture japonaise et d'architecture au centre international de recherches d'études japonaise, a réfuté la rumeur concernant ces femmes dont la pudeur leur aurait été fatale.
Selon Inoue, la plupart des employés ont été sauvés par les pompiers, et l'histoire de femmes ayant préféré la mort pour préserver leur pudeur aurait été fabriquée pour les médias occidentaux.
Cette histoire a été utilisée dans de nombreux ouvrages de référence.
Au Japon, la chaîne de magasin Shirokiya est généralement acceptée comme ayant été un précurseur en ce qui concerne le changement vers des culottes plus occidentales, bien qu'il n'existe aucune preuve soutenant cette croyance.





# Sony et l'obsolescence programmée (Sony Timer)

Selon des rumeurs, Sony aurait installé un appareil dans tous ses produits électroniques qui provoquerait une panne peu de temps après que leurs garanties aient expiré, une forme illégale d'obsolescence programmée.

Cette rumeur n'a jamais été prouvée, et bien qu'il soit peu probable que Sony ait explicitement ajouté une date d'expiration à ses produits, le Sony Timer est aussi utilisé pour parler du fait que Sony fabriquerait des produits ayant une durée de vie suffisamment longue pour nécessiter une nouvelle ligne de production.
Lors de l'assemblée générale annuelle des actionnaires de 2007, Ryoji Chubachi, alors président, a dit être familier avec l'expression "Sony Timer".







# Légendes urbaines (malédictions)

La publicité Kleenex maudite


En 1986, Kleenex a diffusé trois publicités au Japon pour ses mouchoirs présentant une femme portant une longue robe blanche et un enfant habillé en Oni, assis sur de la paille.
La musique "It's a Fine Day" par Jane et Edward Barton est présente dans chaque publicité.
De nombreux téléspectateurs ont trouvé cette publicité perturbante.
Certains se sont plaints que la musique ressemblait à une malédiction allemande, bien que les paroles soient en anglais.
D'autres personnes ayant vu cette publicité sur YouTube ont affirmé que l'image se déformait si elle était vue à minuit pile avant de faire planter le lecteur de vidéo de YouTube.
A cause de son atmosphère perturbante, de nombreuses rumeurs ont vu le jour concernant des membres de l'équipe de tournage qui auraient été les victimes d'accidents mortels, et l'actrice principale Keiko Matsuzaka qui aurait soit trouvé la mort, soit été placée dans un institut psychiatrique, ou serait devenue enceinte d'un enfant démoniaque.

Une légende urbaine similaire est liée au tournage de L'Exorciste.

La malédiction du parc d'Inokashira


Dans le parc d'Inokashira, les visiteurs peuvent louer des barques.
Selon la rumeur, si deux personnes en couple montent ensemble dans une barque, leur relation prendra fin.
Cette légende est liée au temple local dédié à Benzaiten. Benzaiten est une divinité considérée comme étant très jalouse et serait la cause de la séparation des couples montant dans les barques.

La malédiction de la chambre rouge


L'histoire de la chambre rouge est une légende d'Internet concernant un pop-up qui apparaîtrait sur les ordinateurs des victimes.
Une porte est affichée sur l'image, et une voix préenregistrée demande "Aimez-vous...".
Même si le pop-up est fermé, il se rouvrira jusqu'à que la voix termine sa question : "Aimez-vous la chambre rouge ?"
Ceux qui ont vu le pop-up sont retrouvés morts, leur sang recouvrant leurs murs.
La légende a commencé avec une animation flash d'un jeune garçon qui se retrouve maudit après être tombé sur le pop-up, mais a gagné en notoriété lorsqu'il a été découvert que l'écolière ayant commis un meurtre au couteau à Sasebo en 2004 avait la vidéo dans ses favoris.

La chaîne d'emails de Kata Lata Kulu est une légende urbaine similaire.

La malédiction du Colonel


La Malédiction du Colonel (Kāneru Sandāsu no Noroi) est une malédiction dont serait victime l'équipe de baseball Hanshin Tigers et serait la cause des mauvaises performances de l'équipe lors des séries du Japon.
En 1985, les fans des Hanshin Tigers ont célébré la première et seule victoire de la série, et, dans leur excitation, ont jeté une statue du Colonel Sanders, le fondateur et la mascotte de Kentucky Fried Chicken, dans la rivière de Dōtonbori.
Depuis cet incident, l'équipe n'a plus gagné de championnat, et certains fans pensaient qu'ils ne gagneraient plus jamais jusqu'à que la statue soit récupérée.

La statue a été retrouvée dans la rivière de Dōtonbori le 10 mars 2009.
Les plongeurs qui ont découvert la statue ont d'abord pensé qu'il s'agissait d'un grand baril, puis d'un corps humain, mais les fans des Hanshin Tigers présents à ce moment ont vite identifié le torse du Colonel disparu.
La main droite et les jambes ont été retrouvées le jour suivant, mais les lunettes et la main gauche de la statue sont toujours portées disparues.

La Malédiction du Bambino et la Malédiction de Billy Goat sont des légendes urbaines similaires.





# Légendes urbaines (surnaturelles)


Aka Manto (Cape rouge)


La cape rouge est un esprit qui hanterait les toilettes, généralement la dernière cabine des toilettes des femmes.
Certaines versions le décrive comme portant un masque couvrant son visage extrêmement beau, ce qui lui aurait causé des problèmes de harcèlement de son vivant.
Lorsque la victime est aux toilettes, une voix mystérieuse lui demanderait si elle préférerait du papier rouge ou du papier bleu.
Si elle répond qu'elle préfère le papier rouge, la cape rouge la tue d'une manière violente, laissant sa victime couverte de sang.
Si elle répond qu'elle préfère le papier bleu, elle est étranglée ou saignée à mort, sa peau devenant bleue.
Si la victime demande un papier d'une autre couleur, des mains apparaissent (parfois sortant des toilettes où la victime est assise), et traînent la victime en enfer. Dans d'autres versions, le fantôme demanderait simplement si la victime souhaite un manteau rouge avant de lui arracher la peau de son dos.
Il peut aussi demander si la victime souhaite une cape rouge ou bleue.
Cependant, selon certaines sources, il est possible d'échapper à Aka Manto si en lui disant « Je n'ai pas besoin de papier »

Le passager fantôme


Dans cette histoire, un chauffeur de taxi roule le long d'une route au beau milieu de la nuit.
Quelqu'un sortirait alors soudainement des ténèbres en faisant signe au taxi.
La personne s'installerait à l'arrière de la voiture et demanderait que le chauffeur l'emmène à un endroit dont il n'aurait jamais entendu parler.
Le passager assurerait le chauffeur qu'il le guiderait.
Il commencerait alors à fournir au chauffeur des directions de plus en plus compliquées qui l'emmènerait à travers des rues et des allées, à travers de nombreux villages et parfois même de la ville à la campagne.
Après avoir parcouru une telle distance et ne semblant pas plus proche de sa destination, le chauffeur devient de plus en plus anxieux.
Il se tourne vers la banquette arrière et demande au passager où est-ce qu'ils sont exactement, mais il est pris par surprise lorsqu'il découvre que son passager a disparu.
Le chauffeur de taxi se retourne alors vers le volant, juste à temps pour voir le véhicule sortir de la route et plonger dans un ravin.

Gozu (Tête de vache)


Gozu (tête de bœuf), aussi connu comme tête de vache, est une légende urbaine japonaise à propos d'une histoire fictive appelée « Tête de vache ».
Cette histoire serait si horrifiante que les personnes l'entendant ou la lisant seraient pris d'une terreur si forte qu'elles trembleraient jusqu'à leur mort, quelques jours plus tard. Dans l'une des versions, un professeur raconte l'histoire à un groupe d'écoliers s'ennuyant, ce qui aurait rendu le groupe et le professeur catatoniques et amnésiques. Une autre version inclut le fait que personne ne peut redire l'histoire car les personnes l'ayant entendue meurent peu après.

L'histoire de Gozu serait une histoire non publiée de l'auteur de science-fiction Sakyo Komatsu, mais rien n'indique que cet auteur est lié à cette légende.
Une légende ukrainienne appelée « la tête de la vache » existe, racontant l'histoire d'une femme qui aurait de la bonne fortune après avoir accueilli et nourri une tête de vache désincarnée l'ayant visitée une nuit, ainsi qu'un film appelé Gozu sorti en 2003, réalisé par Takashi Miike.
Malgré leurs noms similaires, aucun lien n'existe entre ces histoires et la légende japonaise.

Jinmenken (le chien à la tête d'homme)


Les jinmenken sont des chiens ayant des visages humains qui apparaîtraient la nuit dans les zones urbaines japonaises, courant très rapidement le long des autoroutes.
Les jinmenken peuvent parler, mais certains affirment qu'ils sont désagréables ou demandent le plus souvent d'être laissés tranquilles.
Contrairement à la plupart des légendes urbaines, le chien au visage d'homme n'a pas une réputation meurtrière.
Les jinmenken seraient des rescapés d'expériences scientifiques, ou les esprits des victimes d'accidents de la route.

Certains spéculent que les témoins affirmant avoir vu des jinmenken ont en réalité croisé le chemin d'un macaque japonais, ce qui expliquerait les déplacements à quatre pattes, la fourrure similaire à celle d'un chien, le visage humain, et les bruits presque humains que les jinmenken produiraient.

Il y a des traces de rumeurs attestant des chiens à tête d'homme depuis 1810, du fait notamment d'un spectacle misemono où l'apparition d'un tel phénomène a été rapportée.

Une légende urbaine similaire est celle du chien noir.

Kokkuri-san


Le kokkuri est une version japonaise d'un Ouija, devenue populaire pendant l'ère Meiji.
Plutôt qu'utiliser une planche achetée en boutique avec des lettres et une goutte, les joueurs écrivent des caractères en hiragana et placent leurs doigts sur une pièce, avant de poser une question à Kokkuri-san.
Ceci est un jeu populaire dans les lycées japonais.
Et, comme pour un ouija occidental, des rumeurs et des légendes entourent le kokkuri.

Selon certaines, Kokkuri-san révéleraient seulement la date de la mort des joueurs, tandis que dans d'autres versions, les joueurs peuvent demander tout ce qu'ils veulent à Kokkuri-san, mais il faut alors qu'ils finissent le jeu correctement, soit en disant au revoir à Kokkuri-san avant de quitter la table, ou soit en se débarrassant des outils utilisés dans une certaine limite de temps, en dépensant la pièce ou en vidant le stylo utilisé pour écrire les hiragana. Si les joueurs ne font pas le nécessaire, ils peuvent être victime de malchance, ou même mourir.

Kuchisake-onna (La femme à la bouche fendue)


À la base, Kuchisake-Onna était une magnifique jeune femme mariée qui passait son temps à demander aux enfants de son village : « Suis-je belle ? »
Et à chaque fois, ils lui répondaient : « oui ».
Prenant conscience qu'elle était belle et désirée, elle se mit à tromper son mari. Un jour,son mari la découvrit avec un autre homme, et fou de rage tua l'amant de sa femme.
Afin de se venger, il lui coupa la bouche jusqu'au oreilles en lui disant : « Qui te trouvera belle maintenant ? »
Ne pouvant supporter son visage, elle se suicida quelques jours plus tard.

Les enfants marchant seuls de nuit peuvent rencontrer une femme portant un masque chirurgical.
Ceci n'est pas inhabituel au Japon, de nombreuses personnes portent ces masques pour protéger les autres de leurs maladies.
La femme s'arrêterait devant l'enfant et lui demanderait : « Suis-je belle ? »
Si l'enfant dit « non », elle le tue avec une paire de ciseaux qu'elle a toujours sur elle.
Si l'enfant dit « oui », la femme enlève son masque, révélant sa bouche, fendue d'une oreille à l'autre.
Elle demanderait alors, « Même comme cela ? »
Quoi que l'enfant puisse répondre, elle le tuera : S'il dit non, elle le coupera en deux; s'il dit oui, elle lui fendra la bouche afin que l'enfant lui ressemble.

Afin d'échapper à Kuchisake-onna, l'enfant doit répondre à sa seconde question en disant « Vous êtes ordinaire » ou « So-so », ce qui lui permettra de s'enfuir pendant qu'elle réfléchit.
Il est possible, sinon, de lancer des fruits ou des bonbons à ses pieds, qu'elle ramassera, laissant une chance à sa victime de s'enfuir.
Une autre option est de retourner sa question vers elle : elle sera perturbée, et partira.
Sa victime peut aussi lui dire qu'elle doit aller voir son mari ou sa femme. Kuchisake-onna s'excusera alors, et partira.

L'homme au crochet et l'homme lapin sont des légendes urbaines similaires à celle de la femme à la bouche fendue.

Teke Teke


Le Teke Teke est le fantôme d'une jeune femme qui a été poussée sur des rails et a été coupée en deux par le train.
Devenue un esprit vengeur, elle porte une faux et se traîne sur son torse par la force de ses mains ou de ses épaules, provoquant un son grinçant, ou « teke teke ». Si elle rencontre quelqu'un au milieu de la nuit, et que sa victime n'est pas assez rapide, elle le coupe en deux au niveau du torse, imitant son propre accident, et ses victimes deviennent parfois des Teke Teke à leur tour.
Certaines versions de cette légende parlent d'un jeune écolier rentrant chez lui en pleine nuit, et qui aperçoit une belle femme, ses coudes posés sur un rebord de fenêtre. Lorsqu'elle le remarque, elle saute de sa fenêtre, tombant sur le trottoir devant lui, révélant n'être qu'un torse.
Elle coupe ensuite le garçon en deux.

Toire no Hanako-san (Hanako-san des toilettes)


Toire no Hanako-san est une célèbre légende associée avec les écoles élémentaires japonaises.
La légende raconte l'histoire d'un fantôme omniprésent, dont l'identité serait celle d'une étudiante s'étant suicidée à la suite de harcèlement scolaire.
Toutefois, cette entité apparaît parfois sans aucune raison.
Hanako-san est une légende populaire dans les écoles élémentaires japonaises, et elle hanterait la troisième cabine des toilettes des filles.
Caractérisé par des yeux froids et brillants, l'esprit effraie toutes les personnes l'apercevant.
N'étant pas connue pour être malveillante ou vicieuse, Hanako-san est une entité inquiétante, faisant seulement peur à ses victimes.

Bloody Mary est une légende urbaine similaire.

Kunekune


Kunekune est une légende urbaine moderne concernant une apparition distante visible dans les grandes étendues de rizières et de champs d'orge pendant les jours les plus chauds de l'été. Kunekune est décrit comme étant un objet blanc indiscernable, comme une grande bande de papier fin, ou comme un drap voletant au gré du vent, même lorsqu'il n'y a pas de vent.
Selon la légende, quiconque essayant de s'en rapprocher devient fou, ou meurt en le touchant.
Les premiers témoignages de personnes ayant vu Kunekune sont apparus en même temps sur plusieurs sites.
Il est fort probable que le Kunekune soit basé sur des histoires de fantômes locales à propos d'épouvantails prenant vie pendant la nuit (ou lorsque quelqu'un les observent trop souvent).
Les témoignages d'observations présumées de Kunekune semblent être des interprétations d'un épouvantail bougeant au gré du vent.






# Dans les médias

Les légendes urbaines sont très populaires au Japon, et ont inspiré de nombreux films, mangas et animes, ce qui témoignent de leur persistance dans l'inconscient collectif.

Cinéma


Kuchisake-onna

  • Kuchisake-onna (1996)

  • Kannô byôtô: nureta akai kuchibiru (2005)

  • Carved (2007)

  • Kaiki toshi-densetsu - Kuchisake-onna (2008)

  • A Slit-Mouthed Woman 0: Origine (2008)



Hanako-san des toilettes

  • Hanako (1995)

  • Gakkou no Kaidan (1995)

  • Shinsei toire no Hanako-san (1998)




Teketeke

  • Teketeke (2009)

  • Teketeke 2 (2009)

  • Otoshimono (2006) est une variation de cette légende




Autres

  • Kokkuri-san (1997)




Séries télé



  • La légende de Kuchisake-onna apparaît dans la série télé Guren Onna.

  • Un épisode de Honto ni Atta Kowaii Hanashi inclut la légende du passager fantôme.

  • Toshi Densetsu no Onna est une série télé à propos d'une détective qui est une grande amatrice de légendes urbaines.
    Elle tire souvent des liens entre ses enquêtes et des légendes urbaines.

  • Gugure kokkuri-san est une adaptation en anime de Kokkuri-san, avec pour protagoniste une jeune fille appelée Kohina Ichimatsu.

  • Un épisode de Scream Queens inclut l'Aka Manto et le Kappa.




Manga et anime


De nombreux mangas d'horreur ont pour inspiration les légendes urbaines mentionnées dans cet article, ainsi que d'autres rumeurs, plus obscures, et des histoires originales.

Kuchisake-onna

  • Kuchisake-onna

  • Kuchisake-onna Densetsu



Autres légendes

  • Ghost Stories (comprend Aka Manto, Hanako-san, Kokkuri-san, Teke Teke, Kuchisake-onna, Jinmenken, et une variation de la légende du passager fantôme)

  • Hanako to Guuwa no Tera (comprend Kuchisake-onna, Kokkuri-san, Teke Teke et Hanako-san comme personnage titulaire).

  • Jigoku Sensei Nūbē (comprend Hanako-san, Teke Teke, Kuchisake-onna et Jinmenken).

  • Kibengakuha Yotsuya Senpai no Kaidan, de Haruichi Furudate (comprend Kokkuri-san).

  • School Zone, d'Inuki Kanako (comprend Kokkuri-san, et une variation de la légende de Teke Teke).

  • Gugure! Kokkuri-san

  • Jibaku Shounen Hanako-kun (comprend Hanako-san masculinisé)

  • Les ennemis pendant la seconde mission du roman Gantz/Minus sont des Jinmenken, Kuchisake-onna et le boss est une Hanako-san géante.



Jeux vidéo


Le jeu de combat Touhou Project Urban Legend in Limbo.








Plus d'infos : wikipedia




Waha

Les légendes urbaines [GON] - Sam 2 Oct 2021 - 15:27









# Sciences


Biologie


SIDA

  • L'origine du SIDA ne serait pas naturelle, mais une arme biologique conçue et utilisée pour des raisons de génocide.
    Une origine des États-Unis, contre l'Union soviétique, est suggérée.
    Opération de désinformation du KGB lancée quelques mois après l'identification du virus

  • Des seringues infectées par le SIDA, installées par des drogués fous, traîneraient sur des bancs publics, distributeurs automatiques, pompes à essence et sièges de cinéma de grandes villes.
    Selon la légende, la victime, après avoir senti la piqure, trouverait sur la seringue un mot indiquant « Vous venez d'être infecté par le virus du SIDA ».
    Du sang contaminé par le SIDA ne représente un danger que pendant une très courte durée, et ce à cause de la faible durée de vie du virus.
    De plus il est parfaitement possible, lorsqu'on vient d'être infecté, de suivre à l'hôpital un traitement d'urgence qui réduit très fortement le risque de développer le SIDA.
    Cette rumeur a notamment commencé à circuler à Issy-les-Moulineaux en février 2001.
    Se transmettant par courriel, ce « mythe urbain » était déjà apparu en juin 2000 aux États-Unis

  • Le SIDA aurait été transmis à l'homme par l'intermédiaire de femmes africaines violées par des singes mutants.
    Le VIH est étroitement lié aux virus entraînant des maladies semblables au SIDA chez les primates, le virus d'immunodéficience simien (VIS).
    Il existe plusieurs théories sur l'origine du SIDA, mais il est communément admis que le VIH-1 est une mutation du VIS.
    Ce dernier infecte notamment les chimpanzés (Pan troglodytes), qui sont des porteurs sains du VIScpz.
    La transmission chez l'homme a été rendue possible par une mutation du virus.

  • Un homme séropositif séduirait des femmes dans les aéroports pour coucher avec elles.
    Par la suite, il leur envoie un « cadeau » contenant un rat mort et une note, « Bienvenue au Club SIDA ».
    Une variante de cette légende est qu'une femme atteinte du sida coucherait avec des hommes pour leur transmettre sa maladie et ils se réveilleraient en trouvant sur le miroir de la salle de bains « Bienvenue dans le monde du Sida » écrit au rouge à lèvres.
    Néanmoins, une juridiction pénale française a condamné un homme à six ans d'emprisonnement pour administration de substance nuisible de nature à entrainer une infirmité permanente, pour avoir multiplié les conquêtes féminines, prétextant une allergie au latex pour ne pas utiliser de préservatif, tout en se sachant atteint du SIDA (Arrêt de la chambre criminelle de la Cour de Cassation en date du 10 janvier 2006)




Poils, cheveux et ongles

  • Porter un chapeau bloquerait la circulation du sang vers les bulbes capillaires et provoquerait la calvitie (rapportée dans le film Louis ou Louise).




Alimentation et digestion

  • Se baigner moins de trois heures (voire une heure) après avoir mangé paralyserait le corps par hydrocution et provoquerait alors la noyade.
    Néanmoins, les heures suivant midi étant les plus chaudes de la journée, elles sont plus propices à l'hydrocution.
    De plus, la digestion demande un afflux sanguin important dans les intestins, et l'organisme a plus de mal à faire face à ces dépenses énergétiques simultanées

  • Les épinards seraient particulièrement riches en fer.
    Cette légende serait née de la faute de frappe d'une secrétaire américaine
    Plus d'infos : Épinards, la légende du fer.

  • Chaque humain mangerait régulièrement une araignée durant son sommeil (voire toutes les nuits).
    Le visage, les lèvres, la langue et la glotte d'un humain sont extrêmement sensibles : un contact suspect ou une intrusion buccale amène le corps à réagir inconsciemment (mouvement de dégagement) ou déclenche le réveil.
    Les araignées sont également extrêmement sensibles : elles captent les vibrations et les odeurs.
    Elles fuient donc les humains qui apparaissent clairement comme des prédateurs.
    Il semblerait que l'histoire fut inventée par une chroniqueuse allemande, Lisa Holst, dans un article de 1993 pour démontrer la crédulité des internautes.





Mort

  • On perdrait 21 grammes juste après sa mort, ce qui correspondrait au poids hypothétique de l'âme humaine.
    Cette théorie des 21 grammes a été élaborée par un médecin américain en 1907.
    Elle est fortement critiquée pour le manque de rigueur de l'expérimentation et n'a jamais été confirmée.





Sexologie

  • Pratiquer la masturbation rendrait sourd ou aveugle.
    Une autre version prétend qu'elle détruirait la moelle épinière.
    Ces légendes proviennent de certaines théories hygiénistes du xixe siècle, appliquées à la sexualité.





Psychologie

  • Sur un bateau, un homme piégé dans une chambre froide aurait énormément souffert de la basse température et aurait inscrit sur les murs les détails de sa douleur, puis aurait succombé… si ce n'est que le mécanisme de réfrigération ne fonctionnait pas et que la chambre était au pire tiède.
    L'homme aurait donc été tué par sa propre conviction mentale.
    Rapporté dans L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu de Bernard Werber.





Neurologie

  • On utilise que 10 % de notre cerveau et certaines personnes peuvent profiter de capacités exceptionnelles en débloquant des zones du cerveau.
    Appelée « mythe de l'utilisation incomplète du cerveau », cette légende urbaine, qui n'a pas de bien-fondé scientifique, trouve son origine dans l'observation du fait que certaines personnes développent des capacités hors du commun.
    Ce mythe est repris notamment par le courant spirituel New Age, par Luc Besson, dans son œuvre cinématographique Lucy et dans le film du réalisateur américain Neil Burger : Limitless





Physique et chimie



  • Des scientifiques auraient fait cuire des œufs avec les ondes d'un téléphone portable.
    Variante : des vidéos sur Internet montrent des personnes produisant du pop-corn en exposant des grains de maïs aux ondes de téléphones portables.
    Les ondes des téléphones portables ne permettent pas de cuire des aliments. Les vidéos de 2008 transformant le maïs en pop-corn étaient truquées et constituaient une opération de marketing viral de la société Cardo Systems afin de promouvoir ses kits mains libres

  • Lorsque l'on vide un lavabo ou un évier, la force de Coriolis ferait tourner le tourbillon d'eau dans le sens des aiguilles d'une montre dans l'hémisphère nord, et dans le sens inverse dans l'hémisphère sud.
    Contrairement à ce qui est enseigné parfois dans les lycées, dans les éviers et lavabos, l'accélération de Coriolis est négligeable, et ce sont de petites perturbations difficiles à prévoir qui décident du sens de rotation, qui peut d'ailleurs avoir lieu dans les deux sens dans la même salle de bain.
    L'effet mis en œuvre dans le lavabo s'appelle l'« équilibre cyclostrophique ».
    La force d'inertie de Coriolis n'est perceptible que pour les phénomènes de grande ampleur, ou à lente évolution, comme la circulation atmosphérique, océanique ou les cyclones (Tropicaux et extratropicaux).
    Cette légende constitue la base du scénario d'un épisode des Simpson ; Bart contre l'Australie (Saison 6, épisode 16).
    Elle a également été utilisée comme solution à l'une des Enigmes de Monsieur Zibus, dans l'émission de radio Déjeuner Show de Jean-Paul Rouland et Claude Olivier, diffusée sur Europe 1 à la fin des années 1960, puis dans le livre qui en a été tiré (200 énigmes de M. Zibus, Jean-Paul Rouland, chez Robert Laffont).

  • L'association, dans des conditions spéciales, des éléments chimiques bore, argon, gallium, et indium permettrait de créer un panneau solaire au rendement exceptionnel de 100 %, donnant accès à une énergie gigantesque.
    Cette légende est l'élément central du scénario de la saison 4 de Prison Break.

  • Les cactus auraient la propriété d'absorber les ondes électromagnétiques.
    Cette légende s'est propagée durant les années 2000.
    En réalité, seul l'effet placebo peut être perçu.
    En 2013, cette légende a été à nouveau ravivée au travers d'une grande radio française, France Inter




Mathématiques



  • Le prix Nobel de mathématiques n'existerait pas car la compagne d'Alfred Nobel l'aurait trompé avec un mathématicien.
    Nobel n'était pas marié.
    Les prix Nobel sont décernés à des disciplines pratiques, étant considérées comme ayant une influence directe sur la vie contemporaine, ce qui n'était pas le cas des mathématiques dans l'esprit d'Alfred Nobel.




Exploration de données



  • En utilisant des méthodes d’exploration de données sur les tickets de caisse, la chaine de distribution généraliste Wal Mart aurait découvert une corrélation entre l'achat de couches pour bébé et de bière le samedi après-midi (et pas les autres jours), par les mêmes consommateurs. Wal Mart aurait décidé de déplacer ses rayons « bière » près du rayon « couches pour bébé », ce qui aurait fait augmenter les ventes de bière.
    On trouve diverses variantes dans les introductions à l’exploration de données : absence de corrélation entre couches et « petits pots », différences entre le jeudi et le samedi (ou le vendredi), entre consommateurs hommes et femmes, entre consommateurs de divers âges, différentes heures, etc.
    Il s’agit d’une légende urbaine à but pédagogique.
    Il s’agit aussi d’une légende urbaine à base réelle.
    L’étude réalisée en 1992 par Thomas Blischok, de la société informatique Teradata (spécialisée dans l'exploitation des grands volumes de données) sur les ventes (tickets de caisse) de 25 supermarchés Osco, montrant une association entre les achats de bière et les achats de couches pour bébé entre 17 h et 19 h par les mêmes consommateurs.
    L’analyse n’incluait aucune information sur l’âge ou le sexe des consommateurs, et Osco n’a jamais positionné ses rayons de bière près de celui des couches.





Astronomie et Sciences de la Terre


Terre


  • Les gens du Moyen Âge croyaient que la Terre était plate.
    Les théories de Ptolémée sur la rotondité de la Terre étaient reconnues chez les savants et les autorités religieuses (notamment, dans les grands centres du monachisme occidental, comme Cluny ou Cîteaux).
    Par contre, la plupart des gens du peuple, pendant cette période historique, n'ayant évidemment pas accès au « quadrivium » de l'enseignement médiéval, les informations non-fondées ne manquaient donc pas de circuler parmi eux.
    À l'inverse, l'héliocentrisme, qui avait pourtant été théorisé dès -280 par l'astronome grec Aristarque de Samos, n'était pas reconnu par les érudits de l'antiquité tardive, ni du Moyen Âge.
    Il n'a été démontré qu'à la Renaissance, vers 1530, par Copernic.
    Et même s'il a fallu deux siècles pour que son enseignement soit officiellement accepté par la hiérarchie de l'Église, l'héliocentrisme était un fait parfaitement admis parmi les ecclésiastiques et les religieux catholiques

    Plus d'infos : Mythe de la Terre plate sur wikipedia




Conquête spatiale

Plus d'infos : Rumeurs sur le programme Apollo.



  • Les américains n'auraient jamais marché sur la Lune.
    Les images auraient été tournées en studio avec divers trucages et décors artificiels, et auraient d'ailleurs même été réalisées par Stanley Kubrick qui venait de tourner 2001, l'Odyssée de l'espace, en 1968.
    Un faux documentaire a été réalisé par William Karel sur le sujet : Opération Lune. Un livre a été écrit reprenant ces « fables » par un certain Philippe Lheureux dans Lumières sur la Lune

  • En se baladant sur la Lune, Neil Armstrong aurait dit à Houston : « Bonne chance, Monsieur Gorsky ».
    Pourquoi ?
    Ne voulant répondre pendant trente ans, Armstrong aurait fini par confier : « Monsieur Gorsky est mort maintenant. Je vais pouvoir répondre à votre question : lorsque j'étais gosse, j'avais l'habitude de jouer au basket dans le jardin. Un jour, le ballon atterrit dans le jardin du voisin. Au moment où j'allais le ramasser, je suis passé devant la fenêtre de la chambre à coucher de M. et Mme Gorsky, nos voisins. Et là, j'ai pu entendre madame Gorsky qui disait à monsieur Gorsky : « Une fellation ? Tu veux que je te fasse une fellation ? Je t'en ferai une le jour où le gosse du voisin marchera sur la Lune ! »
    Cette histoire est totalement fausse.
    Non seulement, cette phrase ne figure pas dans les enregistrements de l'époque, mais l'interview où Armstrong aurait fait cette révélation est elle-même introuvable.
    Aucune trace d'un voisin nommé Gorsky n'a été retrouvée non plus.
    Un court-métrage, Good luck, Mr. Gorsky fut tourné autour de cette légende contemporaine.
    Plus tard, le film français Essaye-moi se serait basé sur cette histoire.
    On peut également entendre cette fameuse phrase dans le générique d'ouverture du film Watchmen : Les Gardiens de Zack Snyder sorti en mars 2009.

  • La NASA aurait dépensé plus de 12 millions de dollars pendant dix ans pour mettre au point un stylo bille sous pression capable d'écrire en apesanteur, le « Space Pen ».
    Dans le même temps les soviétiques auraient résolu le problème en utilisant un crayon à papier.
    Non seulement le développement du stylo n'a pas couté aussi cher (environ deux millions de dollars en réalité), mais la NASA n'a pas financé son développement.
    De plus l'usage d'un crayon dans une navette spatiale est potentiellement dangereux à cause des petits éclats voire des mines cassées qui peuvent se retrouver dans les composants électroniques.
    Pour ces raisons, les soviétiques ont eux-mêmes utilisé le stylo américain après qu'il a été inventé





Zoologie




  • Une Américaine aurait accidentellement tué son chiot en le mettant à sécher dans son four à micro-ondes.
    Elle aurait gagné son procès contre le fabricant car ce dernier n'avait pas mentionné explicitement sur la notice qu'il ne fallait pas mettre d'animaux vivants dans le four.
    Tous les cas connus d'animaux passés aux four à micro-ondes étaient des actes de cruauté délibérée.
    Cette légende est cependant rendue crédible par le caractère procédurier des consommateurs américains qui n'hésitent pas à attaquer une entreprise lorsqu'elle n'aura pas mis suffisamment d'avertissements sur ses produits, ce qui conduit à des avertissements loufoques apposés sur lesdits produits.

  • Des soldats américains en mission en Irak auraient découvert des araignées géantes, les « Camel Spiders », pouvant courir à des vitesses ahurissantes, poussant des cris et se nourrissant de chameaux qu'elles auraient au préalable tués grâce à un puissant venin.
    En fait, il ne s'agit même pas d'araignées.
    Cette légende vient d'une photo d'un soldat montrant deux solifuges (arachnides) morts accrochés l'un à l'autre.
    L'angle de prise de vue peut faire croire au premier coup d'œil qu'il s'agit d'un seul et même animal de taille impressionnante

  • Les éléphants auraient peur des souris, car celles-ci rentreraient par leur trompe pour leur dévorer le cerveau.
    Un épisode de MythBusters (saison 5, épisode 22) montre qu'effectivement les éléphants arrivent à voir les souris et s'en détournent (il n'est pas fait mention du fait qu'elles rentreraient dans leur trompe par contre).

  • Les lemmings se suicideraient volontairement dans le but de lutter contre leur surpopulation.
    Il s'agit en fait de morts accidentels lorsque les lemmings migrent et explorent de nouveaux territoires lors d'épisode de dispersion de masse.
    Toutefois cette légende urbaine a été popularisée par le documentaire de Disney White Wilderness de 1958 où les cinéastes ont monté de toutes pièces (tourné en Alberta avec quelques douzaines de lemmings importés)
    Un jeu vidéo, Lemmings, s'est appuyé sur cette légende, qui a aussi été reprise en tant que symbole dans la littérature écologiste afin de dénoncer les attitudes inconscientes de l'humanité par rapport à l'environnement










# Arts et culture populaire


Éducation



  • Une copie de philosophie, corrigée par cinquante professeurs, aurait reçue des notes allant de 0 à la note maximale.
    Difficilement vérifiable.
    Une copie de philosophie généreusement notée 14/20, re-corrigée par dix professeurs à la demande du magazine L'Etudiant, a été estimée entre 6 et 13.
    Toutefois, sur les dix notes proposées, presque toutes se situent autour de 12.
    Les remarques pointent souvent les mêmes qualités et défauts dans des termes différents

  • Un élève aurait répondu à un devoir de philosophie dont le sujet était « Qu'est-ce qu'un risque ? » par la seule phrase « Un risque c'est ça. » écrit au verso.
    Le risque était que le correcteur pense avoir affaire à une page blanche et la note zéro sans penser à la retourner.
    Cette anecdote est en réalité issue d'un film de 1978, Le Pion

  • Si un élève de première meurt à l'approche du baccalauréat français (souvent en se suicidant), tous ses camarades de classe se voient dispensés de passer l'épreuve, laquelle est alors reportée pour eux l'année suivante.
    Le film Terminale de Francis Girod aborde quelque peu ce sujet.

  • Aux États-Unis, à l'université, si un élève se suicide, son colocataire obtient automatiquement la moyenne



Littérature



  • Alfred de Musset et George Sand auraient eu une correspondante grivoise avec des poèmes dit acrostiches à caractère érotique.
    En réalité, il s'agit d'un canular monté par leur entourage après leur mort à la fin du xixe siècle



Musique



  • Première légende en date (1966 / 69) des légendes issues de la culture rock : l'affaire de la prétendue mort de Paul McCartney, selon laquelle il serait décédé dans un accident de voiture, fin 1966, peu de temps avant l'enregistrement de l'album Sgt Pepper's Lonely Hearts Club Band.
    Cette légende a été à l'origine de la plus grande agitation de ce type dans les milieux jeunes et étudiants du monde anglo-saxon des années 1960.
    Des centaines « d'indices secrets » (dont la plupart se sont révélés totalement farfelus), ont été « découverts » de par le monde.
    Cet engouement s'est affaibli dans les années 1980 et 1990, mais l'arrivée d'internet a permis un regain important de la légende, notamment par la création de sites exclusivement consacrés à cette légende.

  • En écoutant Stairway to Heaven de Led Zeppelin à l'envers, on entendrait un message satanique

  • Pink Floyd ne signifie pas « flamant rose », « flamant » se traduisant en anglais par « flamingo ».
    C'est en fait un hommage aux musiciens de blues, Pink Anderson et Floyd Council.

  • La comptine Une Souris verte raconterait à l'origine, de façon métaphorique, l'histoire tragique d'un chouan torturé à mort par des sans-culottes pendant la guerre de Vendée.
    En fait, les origines de cette comptine sont très obscures.
    La présente tentative d'explication n'est apparue qu'à partir de 2010 et n'est soutenue par aucun ouvrage savant.
    En revanche, aucun ouvrage d'historien ou de folkloriste n'a jamais mentionné Une Souris verte parmi les chansons engendrées par la Révolution française

  • Les paroles de la chanson In the Air Tonight de Phil Collins seraient basées sur un fait divers concernant une noyade accidentelle où quelqu'un qui était assez proche pour sauver la victime ne l'a pas aidée, alors que Collins, qui était trop loin pour lui venir en aide, a été témoin de la scène.
    Parmi les différentes variations de cette légende urbaine, certaines prétendent que le chanteur aurait invité par la suite cette personne à un de ces concerts et l'aurait fixé du regard pendant toute la chanson ou bien qu'un projecteur se serait braqué sur lui.
    La chanson Stan de Eminem mentionne explicitement cette légende contemporaine.
    Par ailleurs, Phil Collins a lui-même démenti ces théories, déclarant que In the Air Tonight avait été écrite après son divorce d'avec sa femme Andrea et que les paroles ne signifiaient rien, si ce n'est la colère qu'il ressentait à cause de cette séparation



Radiophonie



  • Une lecture radiophonique de la Guerre des Mondes d'H.G. Wells par Orson Welles aurait provoqué un mouvement de panique aux États-Unis.
    Aucun incident n'a jamais été recensé.
    En fait, la postérité a exagéré l'ampleur des quelques cas d'affolements d'auditeurs



Sport



  • Dans les arts martiaux asiatiques, des frappes secrètes (le dim mak) permettraient de tuer son adversaire avec un temps de décalage (ce qui aurait coûté la vie à Bruce Lee entre autres)[réf. souhaitée].
    Plusieurs scènes du film Kill Bill y font référence et le dessin animé Ken le Survivant s'appuie largement dessus pour les techniques de son héros.

  • William Webb Ellis aurait pris le ballon à la main lors d'un match de football en 1823, et c'est de ce geste que serait né le rugby moderne.
    C'est faux, les origines du rugby sont en fait bien plus anciennes.
    On peut les rapprocher du jeu dit de « la soule » commun au Moyen Âge en Europe et qui opposait deux villages la plupart du temps.
    L'objectif était d'apporter au centre du village adverse une panse de brebis.
    Il n'y avait pas de règles précises à ce jeu.

  • Faire des étirements avant et/ou après le sport permettrait de réduire la douleur due aux courbatures.
    Une étude de 2002, publiée par la Collaboration Cochrane, qui a pris en compte douze autres études, dont une portant sur 2 377 participants, conclut que la réalisation d'une séance d'étirements avant et/ou après l'effort ne produit pas de réduction significative des courbatures d'un point de vue clinique.
    En dehors de la question spécifique des courbatures, les étirements sont pratiqués car il est acquis qu'ils favorisent la récupération et préviennent les blessures. D'autre part, ils sont partie intégrante de l'échauffement, et ce quel que soit le sport.



Transports



  • Un plongeur aurait été retrouvé mort sur les lieux d'un incendie éteint, largué par un Canadair qui l'aurait ramassé dans un lac en même temps que l'eau.
    En réalité, les écopes des canadairs font environ 200 cm2 et ne pourraient pas « collecter » un homme.
    L'une des premières scènes du film Magnolia fait d'ailleurs référence à cette légende, ainsi que:

    • le film la Turbulence des fluides

    • le film Pétrole ! Pétrole !

    • un épisode de Marie Pervenche

    • un épisode de la série Les Experts (saison 2, épisode 5)

    • le roman Barney's Version (Le Monde de Barney, en français), de Mordecai Richler

    • le roman La Daronne de Hannelore Cayre












Waha

Les légendes urbaines [GON] - Sam 2 Oct 2021 - 15:27










Aujourd'hui parlons des .... légendes urbaines, bon on a déjà posté quelques légendes urbaines mais pas de fiches sur ceux que sont les légendes urbaines !
Du coup ce sera fait \o/

En plus on parle surtout des légendes urbaines un peu horrifique mais il n'y a pas que ça !

Comme d'habitude je recopie la fiche de wikipedia enfin plusieurs fiches !
Certaines légendes urbaines peuvent déjà avoir leur propre fiche (ou une future xD)

Une légende urbaine (de l'anglais : urban legend) est un récit bref, au contenu surprenant ou inhabituel et se répandant de proche en proche par le bouche à oreille ou par d'autres moyens informels de communication (forums, messageries instantanées, réseaux sociaux, etc.)
La légende urbaine se présente généralement comme une anecdote véridique, arrivée à l'ami d'un ami.
Elle mêle, en réalité, des éléments vrai, faux et douteux et circule depuis des années voire des décennies (les récits d'auto-stoppeuses fantômes sont ainsi attestés depuis les années 302 et continuent à circuler aujourd'hui), sous différentes versions.
Les légendes urbaines sont fréquemment recyclées, s'adaptant aux nouveaux lieux et temps, et sont traduites d'une langue à une autre sans difficulté apparente.

Contrairement aux légendes traditionnelles, les légendes urbaines mettent en scène des lieux (stations de métro, fast-food, etc.), des objets (automobiles, jouets "made in China", etc.) et des personnages emblématiques du monde moderne et urbain (junkies, baby-sitters, etc.) ; elles se déroulent par ailleurs dans un passé récent, ce qui les classe parmi les légendes contemporaines.
Elles peuvent emprunter à tous les genres littéraires (anecdote, horreur, blague, etc.).
Elles expriment, par ailleurs, des peurs et des fixations, et véhiculent une morale implicite.
Elles peuvent ainsi jouer un rôle d'avertissement4, illustrant ce qu'il faut ou ne pas faire ou les dangers qui nous guettent au coin de la rue et dans les lieux anonymes de la vie urbaine. Pour ces raisons, leur contenu est souvent négatif.

En tant que littérature orale, et suivant sa résistance au temps, la légende urbaine fait partie intégrante ou non du folklore et du repro-folklore (quand elle est diffusée par fax, photocopie, courriel ou autres moyens de reproduction mécanique).

La première étude sociologique d'une légende urbaine en France est due à l'équipe du sociologue français Edgar Morin de sorte qu'en France on désigne souvent sous le vocable de « rumeur d'Orléans » ce qui, dans le monde anglo-saxon, est qualifié d’urban legend.

Le sociologue américain Jan Harold Brunvand a, dès les années 1980, appliqué aux récits populaires circulant dans le monde moderne des théories et des concepts académiques établis par les folkloristes dans l'étude traditionnelle des légendes associées le plus souvent à des faits historiques lointains ou à des cultures rurales.






# Critères de définition



Le plus souvent, les spécialistes attribuent le titre de manière un peu exclusive à des récits qui présentent les caractères suivants :

Une petite histoire, un récit structuré


La légende urbaine se présente comme un récit court, qui se conclut le plus souvent sur une chute surprenante.
C'est ce qui la différencie, d'après Jean-Bruno Renard, de la rumeur qui se limite à une simple information et à une forme grammaticale de type sujet + prédicat (ex : "Le Président mène une double-vie").

Des procédés d'authentification


La légende urbaine est racontée comme vraie et porte sur des événements qui ne sont pas vérifiables directement.
Pour convaincre de sa véracité, celui qui la rapporte attribuera alors l'origine du récit à une source déterminée ("D'après la Police nationale / un stagiaire de l'Institut Pasteur, etc.") ou indéterminée ("C'est arrivé à l'ami d'un ami", "Il paraît que").
On retrouve ces mêmes procédés d'authentification pour les rumeurs .

La présence de variantes


L’existence de versions et variantes d’un même récit, dispersées dans le temps et l’espace, est typique des récits légendaires.
Les récits de kidnappings en camionnette blanche circulent ainsi depuis le milieu des années 1990.
Si le cœur du récit ne change pas (des enfants sont enlevés par une mystérieuse camionnette de couleur blanche), de nombreuses variantes existent.
Elles touchent à l'identité de l'agresseur (des membres de la communauté Rom, un pédophile, etc.), au motif de l'agression (trafic d'organes, crime sexuel), aux lieux où elle se déroule, etc.

Une histoire douteuse


Les légendes urbaines sont apparentées aux lieux communs et aux idées reçues, en ce qu'elles sont partagées par de nombreuses personnes sans être vérifiées.
Elles mêlent souvent le vrai, le faux et le douteux.
Elles peuvent parfois être basées sur des faits réels qui auront été déformés.

Le sociologue Jean-Bruno Renard identifie trois types de modifications de faits réels dans les légendes urbaines :

  • Les faits amplifiés : exagération, amplification de faits réels.

  • Les faits déplacés de leur contexte

  • Les faits reconstruits : un ou plusieurs faits sont reconstruits pour se conformer au scénario-type d'une légende urbaine.




Un exemple de faits amplifiés ayant donné naissance à une légende urbaine est la fameuse histoire de l'ouvrier-soudeur qui aurait perdu la vue à cause de lentilles de contact ; ces dernières auraient fondu sous l’action du chalumeau et seraient restées collées à sa cornée.
En 1967, un ouvrier qui portait des lentilles de contact a effectivement été blessé aux yeux par l’explosion d’un disjoncteur.
Mais il a retrouvé la vue en quelques jours, malgré des lésions à la cornée.
Entre le fait et la légende, des éléments de vrai ont donc été amplifiés ou réduits, sans doute car l’incident, survenu à Baltimore, a profondément marqué le milieu ouvrier de l’époque.

Une dimension morale


Le récit propose — à la lecture attentive — un déchiffrement et une interprétation du monde (surtout dans ses aspects les plus perturbants, confondants ou inquiétants), ainsi qu'une morale implicite.

Une diffusion via des canaux informels (bouche à oreille, réseaux sociaux, messageries, etc.)


La légende urbaine se répand via le bouche à oreille et les canaux de communication informels.
Sa diffusion est fortement influencée par les évolutions technologiques.
Elle pouvait ainsi autrefois circuler par fax ou photocopie, avant que ce mode de diffusion ne soit supplanté par l'apparition du mail et d'Internet.
Aujourd'hui, les légendes urbaines circulent fréquemment sur les forums Internet, les messageries et les réseaux sociaux.
On parle de hoax (mot anglais traduisible par « canular ») pour certains messages propagés par Internet (canular informatique) dont certains appartiennent à la catégorie des légendes urbaines.
Les creepypasta sont, par ailleurs, un genre voisin des légendes urbaines évoluant presque exclusivement sur Internet.

En parallèle de ces canaux informels de communication, la légende urbaine peut parfois être reprise par erreur par des médias traditionnels (radio, presse écrite, etc.) La légende du gerbilling a par exemple été reprise par RTL2 en 2007, un des animateurs ayant été piégé par une fausse dépêche de presse.
Ces erreurs contribuent souvent à fortement populariser des légendes urbaines, lui apportant à la fois une audience large et le crédit d'un média reconnu.





# Thèmes

Certains thèmes sont récurrents dans les légendes urbaines (certaines d'entre elles pouvant se référer à plusieurs de ces thématiques).


  • la violence urbaine, sous diverses formes (meurtre, viol, tortures, etc.)

  • les technologies, sous leurs aspects les plus inquiétants (chimie, nucléaire, génétique…)

  • les animaux, et en particulier les espèces considérées comme dangereuses ou effrayantes (serpents, araignées, etc.)

  • les personnalités contemporaines (du show-business, de la politique…) et parfois historiques

  • l'antiaméricanisme : les légendes sur les États-Unis, leurs entreprises (Coca-Cola, Mc Donald's…) et leurs institutions ont souvent un contenu politique, doublé d'une théorie du complot

  • des actes révolutionnaires, alter-mondialistes, anti-centralistes (en France) ou anti-unitaristes

  • le surnaturel et le paranormal

  • la sexualité et l'évolution des moeurs

  • les étrangers, les marginaux (hippies, junkies, etc.)







# Filmographie


Films



  • 1948 : L'Armoire volante, film français de Carlo Rim

  • 1961 : La Belle Américaine, film français de Robert Dhéry

  • 1979 : Terreur sur la ligne, film américain de Fred Walton / remake Simon West, États-Unis, 2006)

  • 1992 : Candyman, film américain de Bernard Rose

  • 1998 : Urban Legend : film américain de Jamie Blanks

  • 1999 : 8 millimètres : film américain de Joel Schumacher

  • 2000 : Urban Legend 2 (Urban Legend 2 : Final Cut) : film américain de John Ottman

  • 2005 : Urban Legend 3 : film américain de Mary Lambert



Téléfilms



  • 1972 : François Gaillard ou la Vie des autres de Jacques Ertaud, épisode 7, Joseph

  • 1997 : Bonnes vacances, téléfilm français de Pierre Badel et Chantal Rémy




Séries



  • 1997-2000 : Frissons, série télévisée canadienne

  • 2004 : Petits Mythes urbains, série télévisée franco-germano-britannique

  • Légendes Urbaines (série québécoise) : épisodes ayant pour sujet les thématiques récurrentes dans les légendes urbaines, explorées et analysées par différentes personnalités, à raison d'un thème par épisode

  • 2017 : Urban Myths sur Sky Arts (en), série télévisée britannique dont chaque épisode est indépendant des autres, ce qui peut faire que la série ne soit qu'une collection de téléfilms d'une demi-heure, chacun racontant une légende urbaine. Les histoires sont vraies, totalement ou en grande partie, et présentent surtout des faits incongrus sur des personnalités célèbres : l'amitié entre Samuel Beckett et André The Giant, les talents artistiques d'Hitler, la rencontre entre Cary Grant et Timothy Leary sous LSD, Mohamed Ali qui empêche une tentative de suicide…




Théâtre



  • Bourgeade, Pierre. PZA : petite zoologie amoureuse (comédie, 1994)








# Liste de légendes urbaines

Cette liste de légendes urbaines ou contemporaines recense les légendes urbaines, que l'on retrouve notamment dans le folklore.

Les œuvres de Jan H. Brunvand aux États-Unis ou de Véronique Campion-Vincent et Jean-Bruno Renard en France montrent que les exemples de légendes contemporaines favorisent autant l'identification des légendes elles-mêmes que leur compréhension.





# Légendes contemporaines célèbres


L'auto-stoppeuse fantôme


dans l'une des versions de cette légende contemporaine, un homme aurait pris en auto-stop une étrange jeune femme, elle aurait disparu aussitôt après qu'ils furent arrivés à destination.
Dans la maison où elle aurait demandé à aller, l'homme aurait découvert une photo de cette femme… qui serait morte depuis plusieurs années
Plusieurs versions de cette histoire existent, et la femme est parfois surnommée la « dame blanche ».


la « rumeur d'Orléans »


Selon la « rumeur d'Orléans », de jeunes femmes auraient été endormies puis auraient été enlevées par des souterrains creusés sous des cabines d'essayage dans les grands magasins ou les spécialistes de lingerie féminine ; une personne a même entendu parler d'un sous-marin venant les chercher de nuit dans le cadre d'un réseau de traite des Blanches.
Rumeur tenace mais sans fondements.


Un rétrécisseur de sexe


Un rétrécisseur de sexe est une personne qui serait capable de réduire la taille des pénis des hommes dont il serre la main.
D'authentiques lynchages ont eu lieu, de personnes accusées d'en être un
Rumeur ayant cours essentiellement en Afrique subsaharienne.


Clitorine


Clitorine : une jeune fille aurait été baptisée Clitorine.
Une variante de la rumeur évoque des jumelles, Clitorine et Vagina.
Bien que Clitorine soit régulièrement citée pour illustrer un prétendu laxisme dans le contrôle de l'attribution des prénoms, il n'existe aucun élément attestant son existence.
Aucun acte d'état civil connu ne mentionne de Clitorine, aucune personne physique se nommant elle-même Clitorine ne s'est jamais manifestée.
Cette rumeur ne se propage que par des témoignages indirects invérifiables, d'autant plus que la date et le lieu de naissance sont inconnus.








# Histoire

Événements


Attentats du 11 septembre 2001



Les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis seraient le fruit des services secrets israéliens qui désiraient faire porter la faute aux militants islamistes.

Cette thèse a notamment été alimentée par le mémorandum officiel de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis (rapport de la Commission du renseignement du Sénat américain), publié le 15 septembre 2004, intitulé « La Surveillance israélienne des futurs pirates de l’air et des suspects du FBI dans les attaques du 11 septembre et son échec à donner aux États-Unis les avertissements nécessaires : le besoin d’une enquête publique ».
Dans ce rapport était indiqué que des groupes israéliens, composés de 125 personnes arrêtées par le FBI peu après les attaques, étaient divisés en cellules, toutes basées à proximité des différentes cellules islamistes.
Le rapport faisait par ailleurs référence à une enquête de la section du contre-espionnage de la Drug Enforcement Administration (DEA) révélant que ces 125 Israéliens avaient pénétré dans plusieurs bâtiments fédéraux.
Ces informations ont notamment été reprises quelques jours par des chaînes d'informations nationales américaines.

L'attaque du 11 septembre 2001 contre le Pentagone n'aurait pas été réalisée au moyen d'un avion détourné, mais à l'aide d'une ou plusieurs bombes (ou missiles).

Cette théorie a été initiée par Thierry Meyssan, fondateur du réseau Voltaire, dans un livre publié en 2001 : L'Effroyable Imposture.
Pour Thierry Meyssan et quelques dissidents américains comme Jimmy Walter, aucun avion ne s'est écrasé sur le Pentagone.
L'hypothèse d'un missile est avancée et leur paraît mieux correspondre aux dégâts réels infligés au Pentagone : un trou de cinq à six mètres de large traversant le premier bâtiment au-dessus duquel la façade s'est effondrée trente-deux minutes après l'impact, les premières photos ne laissant pas apparaître cet effondrement. L'appareil a percé trois bâtiments (six murs), laissant un trou de deux mètres trente de diamètre à la sortie du troisième bâtiment.
Le travail de Thierry Meyssan est vivement critiqué par une partie des communautés journalistiques française et américaine mais rencontre un vif intérêt dans d'autres pays (pour la plupart hostiles aux États-Unis).

Plus d'infos : Théories du complot à propos des attentats du 11 septembre 2001. (sur wikipedia)

Personnages célèbres du xxe siècle


Adolf Hitler


Adolf Hitler ne se serait pas suicidé.
Cette légende était courante dans les journaux à sensation des années 1950 et 1960.
Étant né en 1889, on peut néanmoins supposer qu'il est mort à l'heure actuelle.
L'hypothèse de sa survie, naturelle ou artificielle, a cependant inspiré beaucoup d'histoires de science-fiction.
En 2009, à la demande de la chaîne de télévision History qui réalise un documentaire intitulé Hitler’s Escape, qui traite de l’hypothèse de la fuite du dictateur, l’Américain Nick Bellantoni découvre que le crâne que l’on attribuait à Hitler est en réalité celui d’une jeune femme.
Des tests ADN réalisés aux États-Unis sur les échantillons ramenés par l’archéologue confirment ses dires.
Selon Nick Bellantoni, le crâne ne serait pas non plus celui d’Eva Braun.
Les témoignages affirment qu’elle se serait suicidée au cyanure, et non par arme à feu.

Hitler aurait été végétarien.
Cette thèse est réfutée par beaucoup d'historiens, mais une minorité pense qu'il l'a effectivement été.
En fait, le végétarisme d'Hitler aurait pour origine une prescription médicale, qu'Hitler ne respectait pas à la lettre.

Paul McCartney


Paul McCartney aurait péri dans un accident de voiture en 1966, et serait depuis lors « remplacé » par un sosie.

Autres personnages célèbres


Beaucoup de mystères circulent au sujet des personnages historiques (antérieurs au xxe siècle), mais tous ne sont pas dignes d'être qualifiés de « légendes contemporaines », car ils n'inspirent pas (ou plus) la culture populaire.
Néanmoins, et en particulier au sujet des plus grandes figures (Napoléon, Léonard de Vinci, Jésus de Nazareth, etc.), des récits, souvent peu vraisemblables, sont couramment rapportés, d'autant que des œuvres de fiction peuvent les populariser.
D'autres, enracinés dans les folklores locaux, ont survécu jusqu'à nos jours. Voici quelques-unes de ces légendes :


  • La niçoise Catherine Ségurane aurait à elle seule repoussé les Turcs, qui assiégeaient la ville, en leur montrant ses fesses (qui étaient, paraît-il, fort laides et sales).
  • Molière n'aurait pas écrit ses pièces, et n'aurait été que l'interprète et le prête-nom d'œuvres écrites par Corneille.
    De même pour Shakespeare, dont les pièces seraient de Bacon ; les tenants de cette légende s'appellent les anti-stradfordiens, puisque Shakespeare est né à Stratford-upon-Avon.
    Plus d'infos : Paternité des œuvres de Molière et Paternité des œuvres de Shakespeare sur wikipedia

  • George Washington, enfant, aurait abattu un cerisier que son père aimait beaucoup, et lorsque ce dernier demanda qui avait fait ça, George lui répondit ; « Père, je ne peux vous mentir, c'est moi. »
    Son père aurait été tellement touché par sa sincérité qu'il ne le punit pas.
    Cela renforça l'image positive de Washington, surnommé « The man who could not tell a lie » (« L'homme qui ne pouvait mentir »).

  • L’attachement de Voltaire à la liberté d’expression serait illustré par la très célèbre citation qu’on lui attribue : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
    En fait, cette citation n’apparaît nulle part dans son œuvre publiée et trouve sa source en 1906 dans un commentaire de l’autrice britannique Evelyn Hall, dans son ouvrage The Friends of Voltaire, où, pensant résumer la posture de Voltaire à propos de l’auteur d’un ouvrage publié en 1758 condamné par les autorités religieuses et civiles, elle écrivait « “I disapprove of what you say, but I will defend to the death your right to say it” was his attitude now » (« “Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le dire” était désormais son attitude »).
    Les guillemets maladroitement utilisés par Evelyn Hall ont été interprétés comme permettant d’attribuer la déclaration à Voltaire.



Moyen Âge


Une légende urbaine situe les lieux du crime de l'affaire de la rue des Marmousets à Paris au xve siècle, aussi connue comme la légende du barbier et du pâtissier sanguinaires, sur l'emplacement actuel du garage de la compagnie motocycliste de la Direction de l’Ordre Public et de la Circulation, aux 18-20, rue Chanoinesse, où une grande pierre, dite pierre du chien, qui aurait dit-on servi de billot aux assassins, est visible.

La légende de Sweeney Todd, passée dans le folklore anglais, rappelle l'histoire de la rue de Marmousets. Sweeney Todd est un personnage de fiction inspiré de faits plus ou moins avérés. Barbier londonien du xixe siècle, il commettait des meurtres froidement et faisait disparaître les corps avec la complicité de sa maîtresse qui préparait des friands à base de chair humaine.

Civilisations


Une légion romaine aurait été séparée de son armée après le désastre de Carrhes, elle aurait poursuivi son chemin jusqu'en Chine où les Romains se seraient installés.

Une mission scientifique affirme que la population chinoise de la localité de Zhelaizhai posséderait des types physiques latins et que deux tiers de son ADN est d'origine européenne, le thème a été repris par Valerio Massimo Manfredi dans un de ses romans, L'Empire des dragons, sorti en 2005.





# Marques et enseignes


McDonald's



  • Les piscines à balles pour enfants de Mc Donald's (et d'autres chaînes de restauration rapide) contiendraient des ordures, du vomi, des excréments, des seringues usagées et des serpents venimeux

  • Les hamburgers contiendraient un produit contre le vomissement car les sandwichs seraient trop gras pour être normalement digérés par l'organisme.
    La marque blanche que l'on peut parfois observer sous le pain n'est pas une pastille antiémétique mais une imperfection formée pendant la décongélation.
    On ne vomit d'ailleurs pas davantage si l'on s'abstient de la manger.

  • Les hamburgers de McDonald's contiendraient une telle quantité de conservateurs alimentaires qu'ils ne pourraient pas moisir, même après plusieurs années.
    La moisissure ne se développe que dans certaines conditions, notamment d'humidité et de température.
    Si ces paramètres ne sont pas réunis, l'aliment ne moisira pas, qu'il s'agisse d'un hamburger ou d'un autre produit.
    Contrairement aux allégations véhiculées par la légende, un hamburger placé dans des conditions adéquates développe rapidement des moisissures



Walt Disney


Plusieurs légendes ou rumeurs existent sur Walt Disney.
La plupart ont été regroupées par Marc Eliot dans son livre Hollywood's Dark Prince.
En voici quelques-unes :


  • Walt Disney est le fils illégitime hors mariage d'une femme née dans une ville près d'Almería, en Andalousie (Espagne) et adopté par Flora et Elias Disney.
    Rien n'indique un quelconque élément de vérité.

  • Walt Disney aurait reçu une rafale de fusil durant la Première Guerre mondiale.
    Disney ayant servi comme ambulancier dans la Croix-Rouge de 1917 à 1919, rien ne fait état qu'il ait été blessé mais sa fonction a pu faire croire à des blessures.

  • Walt Disney aurait empêché le drapeau des États-Unis d'être mis en berne à Disneyland après l'assassinat du président Kennedy en 1963.
    À cette époque, Disney était très occupé à rechercher le site de Walt Disney World Resort ; un choix de gestion « minime » ne dépendait pas de lui.
    De plus, il était à bord d'un avion, de retour de Floride.

  • Quand Walt Disney reçut la médaille présidentielle de la Liberté du président Lyndon Johnson durant une cérémonie en 1964 à la Maison-Blanche, il aurait porté un insigne « Goldwater », le candidat opposé à Johnson, sur son revers de veste.

  • Le corps de Walt Disney aurait été cryogénisé et serait stocké sous l'attraction Pirates of the Caribbean à Disneyland.
    Disney a été incinéré et son urne déposée dans la crypte familiale au Forest Lawn Memorial Park à Glendale en Californie.
    Cette thèse est toutefois largement « soutenue » par Leonard Mosley.

  • Le visage de Walt Disney apparaîtrait sur un buste dans Haunted Mansion.
    Le buste de l'« Oncle Théodore » est celui de l'acteur vocal Thurl Ravenscroft.
    Il semble qu'il est en place depuis l'ouverture de l'attraction le 9 août 1969.
    Mais, a contrario, l'un des pirates de Pirates of the Caribbean présente lui réellement le visage de Walt moulé par Blaine Gibson et depuis utilisé pour la statue Partners.

  • On prétend que le fantôme de Disney peut être vu dans plusieurs bâtiments de Disneyland tels que la Disney Gallery de New Orleans Square à Disneyland ou l'ancien Sunkist bar.

  • Disney serait le descendant d'un des sorciers de Salem, sa mère étant une descendante du Révérend G. Burroughs.
    Flora Call aurait un aïeul ayant habité dans la région de Salem à l'époque, mais le lien n'est pas clairement établi et des erreurs de généalogie sont possibles.

  • Disney serait un franc-maçon, la preuve venant principalement de la tenue de Mickey, inspirée des tabliers de la confrérie.
    Rien ne le prouve et la tenue de Mickey Mouse a été conçue dans un souci de simplicité.

  • Disney était juif et anti-communiste.
    A priori, il a été baptisé protestant (d'origine irlandaise) et ne s'est jamais converti.
    Rien n'indique pour lui une quelconque adhésion à la religion juive, à la différence de son neveu Roy Edward Disney, dont la société Shamrock affiche avoir des capitaux privés en Israël.
    Pour l'anticommunisme, deux choses s'opposent : la vision d'Epcot mêlant communisme, socialisme et libéralisme (ou celle de studios de Burbank) et la Commission des activités anti-américaines en 1947 où il a dénoncé comme communistes des animateurs syndicalistes qui avaient travaillé avec lui en 1941 et qui avaient déclenché une grève dans les studios Disney.
    Il semble plutôt être indépendant des extrêmes politiques mais avec un idéal de monde meilleur.

  • Disney était un antisémite notoire.
    D'après Katherine et Richard Greenne cette idée daterait de la grève des studios Disney en 1941, pendant laquelle certains dirigeants syndicalistes arguaient que Walt ne pouvait supporter Herbert K. Sorrell, un syndicaliste de confession juive.
    De nombreux employés juifs infirmèrent ce fait et Joe Grant indique « qu'il n'y a aucune preuve dans ce sens ».
    Toutefois Leonard Mosley rapporte des propos assez diffamatoires.

  • Francis Marmande explique dans un article citant Jean-Louis Ezine, que la plupart des problèmes de tyrannie de Walt Disney seraient liés à sa moustache qu'il voulait incomparable au sein de sa société
    Le code vestimentaire était surtout lié au parc Disneyland ouvert en 1955.
    Un code plus succinct existait au sein des studios mais de nombreuses exceptions existent.
    Ainsi, Thurl Ravenscroft portait la moustache.
    Walt Disney appréciait et travailla avec Dalì en autres sur Destino dans les années 1940.
    La « tyrannie » de Disney, souvent associée à la grève des studios et à la commission anti-américaine, daterait plutôt des années 1940.
    On peut voir ici des raccourcis historiques qui donnent lieu à des interprétations saugrenues.



Coca-Cola



  • Le Coca-Cola contiendrait des acides assez forts pour dissoudre une dent (ou un clou, une pièce d'un cent, ou un morceau de steak) dans un verre en une nuit.
    Non seulement le Coca-Cola ne peut pas dissoudre une dent en une nuit, mais d'autres aliments ou boissons, comme le jus d'orange par exemple, présentent une acidité similaire.
    Dans tous les cas, le taux d'acidité est trop bas pour endommager le système digestif.

  • Le père Noël aurait été inventé par Coca-Cola pour une publicité.
    Une variante de cette légende serait que le père Noël portait à l'origine un costume vert et serait aujourd'hui représenté en rouge à cause des publicités Coca-Cola.
    Il existe en fait des images du père Noël bien antérieures à la publicité en question, présentant bien souvent le Père Noël dans un costume rouge.
    Cela dit, les publicités Coca-Cola ont contribué à populariser l'image du Père Noël.

  • Le Coca-Cola Light contiendrait en réalité du sucre et la compagnie n'aurait qu'à payer une amende annuelle pour pouvoir continuer à utiliser la supercherie.
    Cette affirmation n'a jamais été démontrée.
    En outre, il ne suffit pas de payer une amende pour continuer de commercialiser un produit frauduleux.

  • Le Coca-Cola aurait été à l'origine de couleur verte.
    Aucune des quelques modifications de la recette n'a jamais changé la couleur marron du Coca-Cola, apportée par le colorant caramel.
    Le marron semble avoir été choisi explicitement dès l'origine, car les premières fabrications de Coca-Cola étaient artisanales et le marron cachait bien les impuretés.
    Le Coca-Cola a bien été vendu dans des bouteilles en verre de couleur verte, ce qui pourrait expliquer l'origine du mythe.

  • Le Coca-Cola contient du dioxyde de carbone qui peut tuer si on en boit à l'excès.
    Un chauffeur de camion (ou, selon d'autres versions, un étudiant) en aurait d'ailleurs été victime.
    Si cela était vrai, tous ceux qui ne boivent que de l'eau gazeuse seraient en grave danger.

  • Le mélange du Coca-Cola et d'un bonbon Mentos aurait provoqué la mort d'une personne ayant ingéré les deux produits simultanément.
    Cette variante de la légende précédente est apparue sur internet peu de temps après les nombreuses vidéos montrant des geysers produits en plongeant un bonbon Mentos dans du Coca-Cola.
    Même si les effets produits par l'ingestion de ces deux produits sont assez désagréables, ils ne sont pas mortels : le phénomène de geyser est purement physique, il ne libère ni acide ni substance toxique.

  • Seules deux personnes connaîtraient la recette du Coca-Cola, et chacune d'entre elles n'en connaîtrait qu'une moitié.
    Comme pour tout produit commercialisé, les ingrédients du Coca-Cola ne sont absolument pas secrets et la recette est simplement déposée.
    De plus, les dosages peuvent être mesurés avec un spectromètre de masse.

  • L'ingrédient secret du Coca-Cola serait en fait de la cocaïne.
    Le Coca-Cola ne contient officiellement plus de cocaïne depuis 1903.
    Pourtant, on en a retrouvé des traces infimes jusqu'en 1929.



Autres produits



  • Sur les paquets de cigarettes Camel serait dissimulé le Manneken-Pis (dans la cuisse avant gauche de l'animal), qui aurait été réalisé par un dessinateur belge

  • Les chewing-gums de la marque américaine Bubble Yum contiendraient des œufs d'araignée

  • Kentucky Fried Chicken commercialiserait la viande de poulets transgéniques sans bec, pattes ou plumes

  • La taurine qui empêchait la commercialisation de la boisson énergétique Redbull serait extraite des testicules de taureau.
    En fait, la taurine est un dérivé d'acide aminé, présent dans l'organisme - en particulier l'appareil digestif - des bovins et d'autres animaux (de l'huître à l'homme), et même dans les œufs.

  • Les calamars frits seraient confectionnés à partir d'anus de porc

  • Dormir dans une pièce close avec un ventilateur en marche pourrait entraîner la mort







# Pays et continents


Belgique



  • L'Atomium de Bruxelles n'aurait pas neuf mais dix boules, la dixième serait souterraine.

  • Albert Ier ne serait pas mort à la suite d'une chute dans les rochers de Marche-les-Dames mais aurait été assassiné.

  • La nuit toutes les routes sont éclairées, d'ailleurs, grâce à elles, on voit la Belgique depuis l'espace.


Toutes les routes belges ne sont pas éclairées la nuit.
D'ailleurs certaines parcelles d'autoroutes comme la E42 ne sont pas du tout éclairées.
En ce qui concerne la possibilité d'observer la Belgique depuis l'espace grâce à l'éclairage de ses autoroutes, c'est en partie véridique.
Mais cela s'explique par le fait que la Belgique est, avec les Pays-Bas et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie en Allemagne, une zone très densément peuplée (435 hab./km2).

France


Légendes racistes

  • En 1969, la « Rumeur d'Orléans » est une rumeur antisémite.

  • En 2013, la « Rumeur du 9-3 » est une rumeur contre les personnes de couleur.

  • En 2019, la « Rumeur de Bobigny » est une rumeur contre les Roms de Seine-Saint-Denis qui prétend que ces derniers enlèvent des enfants pour alimenter les réseaux de prostitution.



Légendes parisiennes
La ville de Paris a inspiré, en raison de sa taille, de la diversité de sa population et des multiples activités qui s'y pratiquent, une quantité de légendes et rumeurs, certaines (telle celle de la « Tour de Nesle » ou de Nicolas Flamel) étant très anciennes, parfois pour ainsi dire autant que la ville elle-même (et il en est de même dans toutes les grandes métropoles).
Si certaines d'entre elles ne sont pas spécialement typiques à Paris et sont présentées dans d'autres paragraphes, quelques légendes contemporaines sont proposées ci-dessous :


  • La Pyramide du Louvre serait composée de 666 plaques de verre, un symbole satanique.
    La Pyramide est constituée de 603 losanges et 70 triangles de verre, soit 673 panneaux.

  • Sur la place du Père-Teilhard-de-Chardin à Paris, une curieuse statue représente un personnage coupé en deux, ses pieds devant lui.
    Cette œuvre hommage à Arthur Rimbaud s'intitule L'Homme aux semelles devant.
    Une légende veut que la statue soit une bourde due à une mauvaise compréhension du surnom du poète, « l'homme aux semelles de vent ».
    Il s'agit en réalité d'un calembour totalement volontaire et revendiqué par l'auteur de la statue, Jean-Robert Ipoustéguy.

  • Dans les égouts de Paris survivraient des alligators, ramenés bébés de Floride ou d'Afrique par des touristes et ensuite jetés dans les toilettes lorsque leur taille les rend impossible à concilier avec une vie en appartement.
    Il est impossible que des alligators puissent survivre longtemps dans les égouts.
    L'eau y est de trop mauvaise qualité et, comme tous les animaux à sang froid, les sauriens doivent pouvoir s'exposer à la lumière du soleil.
    Cependant, le service responsable des égouts a trouvé en mars 1984 un petit crocodile du Nil d'environ 80 cm sous le quai de la Mégisserie.
    Le reptile est toujours vivant en 2012 à l'aquaterrarium du Parc du Golfe à Vannes.
    Il s'était échappé d'une animalerie du quai de la Mégisserie et aurait survécu en égout pendant quelques semaines.

  • La Tour Eiffel reposerait sur des vérins hydrauliques afin de ne pas être renversée par le vent.
    Des vérins ont effectivement été brièvement utilisés aux fins de nivellement pendant sa construction mais les piles définitives reposent, depuis plus d'un siècle, sur une base en béton.



Légendes lyonnaises

  • On raconte que le sculpteur de la statue de Louis XIV (place Bellecour) à Lyon, se rendant compte qu'il avait oublié les étriers à la statue, se serait suicidé.
    La même légende a cours à Montpellier, là encore à propos d’une statue équestre de Louis XIV sans étriers, sur la place du Peyrou.
    En réalité, si Louis XIV n'a pas d'étrier, c'est parce qu'il est représenté « à la romaine », c'est-à-dire à cru, sans selle ni étriers. Quant au sculpteur François-Frédéric Lemot, il est décédé de mort « naturelle ».

  • L'existence d'un lac sous Fourvière.

  • La présence d'une tête du Christ en or massif dans le lac du parc portant son nom, le parc de la Tête d'or.

  • Une rumeur tenace à Lyon veut que la tour métallique de Fourvière ait été conçue par Gustave Eiffel.
    Certains Lyonnais ont d'ailleurs coutume de l'appeler « la tour Eiffel ».
    La tour de Fourvière, construite cinq ans après celle d'Eiffel, est inspirée de l'architecture de cette dernière, mais Gustave Eiffel n'a aucunement participé à sa conception.




Ailleurs en France

  • Le Mont-Saint-Michel était entouré de terres et d'une grande forêt, la Forêt de Scissy, qui fut dévastée en 709 par un raz-de-marée.
    Il ne s'agit pas d'un raz de marée mais d'une grande marée

  • Le port d'Aigues-Mortes, port maritime au xiiie siècle, donnait directement dans la mer, Louis IX, qui souhaitait un accès direct à la mer Méditerranée, fit construire le port afin de partir en croisade.
    L'ensemble du port d'Aigues-Mortes comprenait le port proprement dit, qui se trouvait dans l'étang de la Marette, le Canal-Viel et le Grau-Louis, le Canal-Viel étant le chenal d'accès à la mer.

  • Dans le petit village de Rennes-le-Château, situé dans le département de l'Aude. un fabuleux trésor aurait été découvert par l'abbé de la paroisse, en 1889.
    C'est la prétendue richesse subite de cet abbé (qui se lança dans de grands travaux dans son église et son environnement) qui créa la légende : il s'agit plus probablement de détournements de fonds destinés à l'église ou autres malversations du même genre.
    Malgré l'absence totale de preuves matérielles sur la réalité de ce trésor (beaucoup de "pistes" dites historiques ont été évoquées, mais sans aucune certitude) et surtout la suspension (avérée, cette fois-ci) du curé par ses supérieurs hiérarchiques, cette affaire de trésor présumé "fabuleux" a tout de même fait couler beaucoup d'encre et usé beaucoup de pellicules (livres, reportages et même des films hollywoodiens) à la suite de supputations plus ou moins diverses (et la plupart farfelues) dont l'affaire du Prieuré de Sion, ci-dessous, l'Ahnenerbe nazi (organisme de recherche dépendant de la SS) a même mené des missions d'exploration à Rennes-le-Château pendant la Seconde Guerre mondiale.

  • Le Prieuré de Sion : confrérie qui remonterait à 1099, liée à l'ordre du Temple et dont la mission aurait été de préserver le secret d'une descendance cachée des Mérovingiens pour la restauration d’une monarchie mérovingienne en France.
    C'est un canular de Pierre Plantard et de Philippe de Cherisey en grande partie lié à la « fabuleuse découverte » de l'abbé de Rennes-le-Château et à la publicité qui en découla.

  • Yves Pichon, l'officier signant les PV des radars automatiques, n'existerait pas et ne serait qu'un pseudonyme emprunté par plusieurs policiers.
    Yves Pichon travaille au Centre automatisé de constatation des infractions routières, situé à Rennes, qui traite les infractions constatées par les radars automatiques de toute la France.
    Ceci explique l'apparent don d'ubiquité du gendarme.
    Le grade d'Yves Pichon indiqué sur les procès verbaux a par ailleurs évolué avec le temps, signe qu'il s'agit bien d'une personne réelle

  • Après la catastrophe de Tchernobyl, les autorités responsables de la sécurité en France auraient déclaré que « le nuage radioactif s'est arrêté à la frontière ».
    Aucun responsable français n'a prononcé cette phrase, mais, des années après la catastrophe, la légende continue de circuler.
    La confusion provient notamment de la présentation d'une carte météorologique avec un panneau stop au journal de 20h d'Antenne 2

  • La gratuité des routes en Bretagne consentie par le Général de Gaulle en 1969 remonterait à un privilège breton conquis par Anne de Bretagne, laquelle avait « obtenu la suppression de l’octroi, mais elle est morte en 1514 et n’avait pas obtenu une concession perpétuelle ».
    En réalité, les contrats de mariage d'Anne de Bretagne et l'édit du Plessis-Macé de 1532 garantissent bien des droits, libertés et privilèges à la Bretagne mais aucune disposition ne concerne les péages (appelés tonlieux) et les octrois qui ont de fait perduré jusqu’en 1943.
    La gratuité du réseau routier breton est promise en 1969 pour compenser le handicap lié à l'excentration de la Bretagne par rapport au reste de l'espace français et européen.




Autres pays




  • L'archipel des Bermudes est réputé pour abriter nombre de personnalités du spectacle prétendument décédées - prématurément - mais qui continueraient à y vivre à l'abri de leurs fans.

  • Au nord de la Suède, la ville de Chako Paul serait habitée par 25 000 femmes, aucun homme n'ayant le droit d'y entrer.
    Les habitantes ne pouvant pas réfréner leurs désirs se tournent donc vers l'homosexualité.
    Ce canular a été véhiculé en 2009 par les médias chinois Harbin News et Xinhua, créant de toutes pièces cette ville, aussi appelée Shakebao dans certains articles

  • À Hong Kong, chaque sortie d'un film ou d'une série avec l'acteur Adam Cheng en vedette provoquerait une chute brutale et inexpliquée de la bourse de Hong Kong (effet Ting Hai).
    En 2004, un rapport du Crédit lyonnais sur la chute de 10% de l'index Hang Seng après la diffusion de la nouvelle série de Cheng, Blade Heart, conclut que : « Bien qu'aucune raison logique ne puisse être trouvée, le pouvoir prédictif de l'effet Adam Cheng est mystérieusement précis »..








La suite en "commentaire" parce que c'est trop trop long



Plus d'infos : wikipedia wikipedia

[Histoire – 1764 – 1767 – France] La Bête du Gévaudan :
[Mythologie – Japon] Kuchisake-onna :
Lien vers la fiche :
[Légendes Urbaines] Bloody Mary :
[Culture – Japon] Hitobashira – Pilier humain :
Lien vers la fiche :
[Légendes Urbaines] La dame blanche :
[Légendes Urbaines] Les sorcières de Salem :
[Légendes Urbaines] Le Slender Man :
[Légendes Urbaines] Les creepypasta :




Waha

[Paranormal] Poltergeist [GON] - Sam 31 Oct 2020 - 18:20









Aujourd'hui parlons des poltergeist ! Ce n'est pas la fiche du film mais du phénomène paranormal Smile
Comme d'habitude, un article de wikipedia !

Un poltergeist, de l'allemand Poltergeist, dérivé de poltern « faire du bruit » et geist « esprit », est un phénomène paranormal consistant en des bruits divers, des déplacements, apparitions ou disparitions d'objets et autres phénomènes a priori inexplicables.
En général, ils sont considérés comme des phénomènes de « petite hantise » qui seraient liés à la présence d'un adolescent perturbé, par opposition aux phénomènes de « grande hantise » qui supposent l'intervention de l'esprit d'un ou plusieurs morts, bien que la séparation ne soit pas toujours évidente.

Dans le système de classification de Vallée, les poltergeists entrent dans la catégorie des « anomalies à effet physique » soit AN de type II.

Même si quelques cas demeurent inexpliqués, dans de nombreux cas, les présumés poltergeists ont trouvé, tôt ou tard, une explication ordinaire satisfaisante, qu'il s'agisse de causes naturelles, de fantasmes, ou de supercheries avérées.
Ce point de vue, appliqué à l'ensemble des phénomènes paranormaux, est partagé par une large partie de la communauté scientifique.







# Origine du nom

Le terme poltergeist apparaît en 1540 dans le (la) Novum Dictionarii genus (Nouveau dictionnaire) d'Erasmus Alberus.
Il est employé, pour la première fois en allemand, par Martin Luther durant la Réforme protestante, dans Propos de table, pour désigner des événements qui seraient provoqués par des esprits désincarnés ou par le diable.
Catherine Crowe l'utilise pour la première fois en anglais en 1848 et c'est la médium roumaine Eleonore Zugun qui, au milieu du xxe siècle, le popularise en se faisant appeler « fille de Poltergeist ».
Paradoxalement, les Allemands utilisent désormais plus volontiers le terme Spuk.

Poltergeist est un nom absent de la quasi-totalité des grands dictionnaires français contemporains.
On le traduit couramment par l'expression « esprit frappeur ».
Pour le remplacer, l'écrivain et parapsychologue René Sudre a proposé sans succès le néologisme thorybisme, par dérivation du mot grec θόρυϐος / thórubos signifiant « bruit » ou « trouble ».
En 1948, le docteur Thomas Bret utilise, sans plus de succès, l'expression Métapsychorragie métacinétique.




# Nature du phénomène

Les manifestations d'un poltergeist présentent tout ou partie d'une gamme considérable d'effets défiant la raison : coups ou bruits violents de percussion, bruits divers, sans cause identifiable ; jets de pierres ou de débris inexpliqués, visant l'intérieur ou l'extérieur d'une maison (lithobolie) ; déplacement ou projection d'objets (parfois brisés), pouvant aller jusqu'à leur lévitation ou leur apparente téléportation à travers des parois solides.
Plus rarement : combustions spontanées ; actions sur les personnes : contacts, griffures, morsures et lévitations ; emploi d'une voix spectrale (utilisation des « fausses cordes vocales » des victimes) et apparitions.

Voici la description qu'en fait Ernest Bozzano :
« Outre les phénomènes auxquels nous avons fait allusion, de meubles qui se déplacent, de fenêtres et portes qui claquent, de vaisselle qui se brise, il s'agit très souvent de sonnettes qui ne cessent de s'agiter bruyamment sans cause apparente, même après qu'elles ont été isolées par la suppression des cordons et des fils.
Tout aussi fréquents sont les cas de « pluies de pierres », présentant des traits caractéristiques fort remarquables, comme lorsque les pierres parcourent des trajectoires contraires aux lois physiques, ou s'arrêtent en l'air, ou tombent lentement, ou atteignent avec une dextérité très insolite un but déterminé, ou frappent sans faire de mal, ou bien sans rebondir ensuite, comme si elles étaient empoignées par une main invisible ; ou comme lorsque les pierres se trouvent être chaudes, voire brûlantes.
En d'autres circonstances, les draps sont violemment arrachés des lits des personnes couchées, ces dernières étant soulevées et déposées doucement sur le sol, si toutefois les lits eux-mêmes ne sont pas renversés. »

— Ernest Bozzano, Les Phénomènes de hantise


Les manifestations semblent en général purement « gratuites » et totalement dénuées de cause et de logique.
Malgré des dégâts matériels, parfois importants, les personnes présentes sont rarement blessées :

« Mais ce qui nous a le plus étonnés, c'est qu'aucune des 300 pierres jetées n'ait touché personne ; le premier jour, mon petit garçon était au jardin, ma petite fille dormait au premier, dans son berceau près de la fenêtre ouverte ; ils n'ont été incommodés en aucune façon ; la bonne a reçu, il est vrai, un quart de brique sur la tête, mais elle n'en a presque pas souffert ; mon beau-père a été touché au bras et il s'est écrié “Tiens, je n'ai rien senti”. »

— Ernest Bozzano, Les Phénomènes de hantise

Le phénomène est rapporté dans toutes les régions du monde, en Europe et aux États-Unis, mais aussi en Chine, en Afrique, en Amérique du Sud, au Japon, en Inde, en Nouvelle-Zélande, en Patagonie, aux Antilles, à Java, etc.
Il est aussi présent à toutes les époques: le chercheur Hereward Carrington en a identifiés cinq antérieurs à l'an mil, et 130 entre le xie siècle et la fin du xixe siècle. Toutefois, une étude concernant les phénomènes « psi » dans l'antiquité, ne trouve « aucun récit préchrétien reconnaissable » décrivant un poltergeist, bien que Suétone cite le cas d'un homme qui, s'étant endormi dans un lieu sacré, s'en est trouvé soudain éjecté, avec son lit, « par une force occulte subite ».






# Légende ou réalité ?

S'agissant de phénomènes dits paranormaux ou surnaturels, de nombreux témoignages sont souvent le fruit d'une imagination excessive de la part des témoins, voire de désordres psychologiques.
Dans le cas des « esprits frappeurs » il s'agit, dans la plupart des cas relevés, de bruits naturels venant du « travail » des menuiseries ou de la maçonnerie, du passage de petits animaux ou du bruit de cours d'eau souterrains.
S'y ajoutent évidemment des supercheries délibérées, des plaisanteries de mauvais goût et des actes de malveillance.

Selon le professeur Charles Richet :

« Mais pour les phénomènes objectifs la difficulté est autre.
Là en effet toutes les fraudes sont possibles, et l'expérience a prouvé que les fraudes étaient fréquentes, très fréquentes.
Quand, dans une maison dite hantée, s'entendent des fracas divers, bruits de portes qui s'ouvrent et se ferment, roulement de meubles, bris de vaisselles, et tout le cortège ridicule de manifestations qui est de coutume dans les hantises, l'idée vient tout d'abord qu'il s'agit d'une forte plaisanterie, faite par des individus mal intentionnés, des domestiques renvoyés, des gens intéressés à faire quitter la maison à tel ou tel de ses habitants.
Le plus souvent il faut incriminer, comme cause de ces infestations, de très jeunes gens, de l'un ou l'autre sexe, à demi idiots, à demi vicieux, qui, sans trop comprendre ce qu'ils font, jettent des pierres, cassent des vitres, en dissimulant leurs gestes et en laissant croire qu'ils sont restés immobiles, n'ayant d'autre motif que de tromper. »

— Charles Richet, Traité de Métapsychique

Toutefois, il reste un grand nombre de témoignages, de toutes les époques et dans toutes les cultures, qui tendent à démontrer qu'il se produit épisodiquement des phénomènes inexpliqués, constatés par des témoins dignes de foi et donnant parfois lieu à de très officiels constats de gendarmerie ou à des enquêtes approfondies, éventuellement accompagnées d'enregistrements physiques ou photographiques.

Comme le note Pascale Catala :

« Dans les dossiers sur lesquels ils enquêtaient, les parapsychologues ont souvent découvert que des sujets simulaient les poltergeists en provoquant eux-mêmes les dégâts (en cassant des objets ou les renversant, en lançant des pierres, etc.).
Alan Gauld a relevé des “fraudes” dans 12 % des cas, et Hans Bender dans 26 %, et ceci même dans les cas où l'on avait pu mettre en évidence par ailleurs des événements paranormaux.
Il convient donc de rester très prudent et d'adopter une attitude nuancée : ce n'est pas parce qu’un sujet fraude ou simule, qu'il s'agit obligatoirement d'un faux poltergeist. Tizané faisait remarquer que les gendarmes prenaient souvent un sujet en flagrant délit, et décrétaient que l'affaire était résolue, alors qu'il n'en était rien, certains phénomènes restant totalement inexpliqués. »

— Pascale Catala, Apparitions et hantises

Le docteur Maxwell avait, en son temps, fait des remarques allant dans le même sens :

« Nous ne savons pas en effet quelles sont les causes qui peuvent amener certains sujets à frauder : dans la majeure partie des cas, on ne trouve aucun intérêt qui puisse les guider ; on ne s'explique pas l'origine des manifestations ; on ne comprend pas comment des petites filles de dix ou douze ans aient eu l'idée d'imaginer de lancer des pierres, de casser des vitres ou de faire danser des fauteuils et voltiger des assiettes.
L'explication de leur conduite devient au contraire facile, si nous supposons que des phénomènes vrais ont précédé l'imitation qu'en fait le jeune sujet et lui en ont suggéré l'idée.
Nous serions en présence de ces cas de fraude mixte, où quelques vérités se mêlent aux mensonges, cas fréquemment observables chez les sujets professionnels du somnambulisme ou du spiritisme. »

— Dr Maxwell, Bulletin de l'Institut Général Psychologique






# Cas expliqués anciens

Londres (Angleterre) 1762 : Origine criminelle - Fantôme de Cock Lane.


En 1762, des grattements et des coups se font entendre dans un appartement situé au 20 de la rue Cock Lane à Londres, accompagnés d'apparitions fantomatiques. L'affaire défraye la chronique et va jusqu'à provoquer une controverse religieuse entre les églises méthodiste et anglicane.
Finalement, une commission nommée par le maire de Londres, conclut à une fraude intéressée.
Plusieurs enquêtes confirment cette opinion et un procès condamne les cinq protagonistes de la supercherie à diverses peines.


Nantes (France), xixe siècle : Origine naturelle



La maison du conventionnel Jean-Baptiste Carrier, responsable des terribles noyades de Nantes, située trois place du Commerce à Nantes, était réputée hantée à cause des bruits sourds qu'on y entendait, jusqu'à ce qu'on en attribue l'origine à une rivière souterraine.








# Cas expliqués récents


Enfield (Angleterre) 1977


Un phénomène spectaculaire de poltergeist s'est déroulé à Enfield, dans la banlieue nord de Londres, et a été abondamment décrit dans la presse de l'époque.
Il a été déclaré « le poltergeist le plus intéressant jamais connu ».

La famille Harper est composée d'une mère divorcée et de ses quatre enfants : Margaret (13 ans), Janet (11 ans), Johnny (10 ans) et Billy (7 ans).

À partir du 31 août 1977, la maison fut le lieu d'un festival inouï de plus de 1 500 manifestations : objets et meubles renversés ou se déplaçant seuls, draps de lits soulevés, Janet mise en lévitation, bruits et voix diverses, aboiements de chiens, apparitions, objets semblant traverser les murs, départs de feux dans des tiroirs, objets déformés…

Ces faits ont été suivis en permanence durant 13 mois par deux enquêteurs de la SPR, Maurice Grosse et Guy Lyon Playfair.

Une trentaine de personnes en ont été les témoins directs, dont des policiers, des journalistes de la BBC et du Daily Mirror, des voisins et diverses personnalités.

Malgré l'aveu ultérieur par Janet de quelques tentatives de fraudes pour tester les enquêteurs (qui les ont d'ailleurs repérées), pour des enquêteurs de la SPR, la plupart des phénomènes semblent ne pas pouvoir avoir été provoqués artificiellement.
Les voix et les bruits sont enregistrés et des scènes déroutantes sont parfois photographiées.
Les plus célèbres sont censées représenter Janet Harper en lévitation.
Toutefois, lorsqu'on juxtapose chronologiquement les images publiées à divers endroits, on observe la décomposition de ce qui semble être un saut ordinaire.

Des membres du Committee for Skeptical Inquiry, tels que Joe Nickell, Deborah Hyde et Milbourne Christopher, ont critiqué les enquêteurs pour leur crédulité tout en identifiant également les caractéristiques de l'affaire comme révélatrices d'une supercherie.

Il apparaît que c'est Janet qui est l'épicentre des événements et la plus souvent visée.

Durant le séjour qu'elle fait dans un hôpital, fin juillet 1978, les manifestations décrurent d'intensité, pour cesser définitivement après l'intervention d'un médium hollandais.
Malgré le travail d'enquête considérable des deux enquêteurs, logeant souvent sur place, plusieurs personnalités affirmèrent que toutes les manifestations étaient organisées par les enfants.

Inspirée par ces événements, une mini-série télévisée britannique de trois épisodes de 45 minutes, Le Mystère Enfield, a été produite en 2015.
Initialement diffusée sur la chaîne Sky, elle a été projetée le 3 juillet 2015 au Festival Série Series de Fontainebleau puis diffusée en France sur Arte.

Le film Conjuring 2 : le cas Enfield, réalisé par James Wan en 2016, s'inspire également de ces événements.
Le générique de fin présente des enregistrements d'époque ainsi qu'une mise en parallèle des photographies originales et de celles recréées pour les besoins du film.

Séron (France) 1979 : Origine criminelle



Du 6 au 25 août 1979, une centaine de départs de feux se déclarent spontanément à de nombreux endroits d'une vaste maison, occupée par une même famille, située dans le petit village de Séron dans les Hautes-Pyrénées.

Après être restée discrète presque une semaine, l'affaire explose au grand jour et prend une ampleur médiatique démesurée.

Durant presque trois semaines, curieux, voyants, médiums et parapsychologues se bousculent et proposent chacun leur explication du phénomène, présumé être un poltergeist.

Le journal l'Aurore titre en grosses lettres sa une du 15 août : « Les mystères de la maison hantée ».

Quelque deux cents journalistes français et étrangers couvrent l’événement qui prend un retentissement international : le magazine américain Newsweek va jusqu'à lui consacrer une page entière.

Finalement, le 28 août, les gendarmes démasquent les responsables qui n'ont rien de surnaturel : ce sont Roger Lahore, le fils de la famille, et sa jeune complice Michèle, une adolescente qui était employée par les propriétaires.
Il semble qu'il s'agissait à l'origine d'une tentative d'escroquerie à l'assurance dont les auteurs ont perdu le contrôle.
Jugés le 29 janvier 1984, ils sont condamnés respectivement à 18 et 12 mois de prison avec sursis.

Vailhauquès (France) 1987 : Origine naturelle



En novembre 1987, le calme d'une maison du village de Vailhauquès est troublé par des coups sourds et répétés.

La gendarmerie enquête, mais ne trouve pas la cause du phénomène.

Début février 1988, le parapsychologue Yves Lignon y voit un phénomène paranormal, mais un journaliste scientifique du journal Le Midi Libre et un géologue du Laboratoire départemental d'équipement, M. Gilly, attribuent les bruits aux coups de boutoir d'une rivière souterraine dans le puits à eau attenant.

Yves Lignon rétorquant que cette hypothèse ne suffit pas à rendre compte de l'ensemble des observations effectuées.
Une longue polémique entre lui et le Cercle Zététique s'ensuivra.

Montpellier (France) 1996 : Origine imaginaire



Une habitante de Montpellier, vivant seule avec ses quatre enfants, demande à l'office des HLM de lui trouver un nouvel appartement, celui qu'elle occupe étant le siège de phénomènes paranormaux effrayants de type poltergeist.

Ayant obtenu l'autorisation de déménager, il apparaît que les manifestations recommencent dans le nouvel appartement.

Une enquête, réalisée a posteriori par Jacques Exertier et Laurent Puech du Cercle Zététique, conduit à trouver une explication rationnelle aux rares manifestations récentes et à noter la très grande fragilité des témoignages concernant les manifestations passées, qui n'ont jamais été constatées par des tiers, et semblent, à l'évidence, imaginaires.

Amnéville (France) 2014 : Origine criminelle



Le 20 août 2014 à partir de 13 heures, un couple d'une soixantaine d'années, habitant un pavillon récent situé rue du Général-Kellerman à Amnéville, voit l'intérieur de sa maison et son jardin inexplicablement ravagés.

Après une accalmie, le phénomène reprend de plus belle en fin d'après-midi sans que le propriétaire des lieux arrive à en déterminer la cause.

Famille, voisins, proches et curieux se succèdent.

Les policiers de la ville voisine d'Hagondange, appelés sur les lieux vers 19 heures, enregistrent dans la main courante du commissariat « des dégradations sans explication ».

Si les dégâts sont largement constatés et filmés, personne d'autre que le propriétaire n'est témoin des manifestations.

La présence sur les lieux du filleul de son épouse, âgé de 12 ans, et le fait que l'intervention d'un prêtre avait été sollicitée l'année précédente pour mettre fin à des bruits bizarres qu'elle disait entendre, orientent immédiatement les commentateurs sur l'hypothèse d'un poltergeist.

Les faits se produisant au creux de la période estivale, ils sont largement repris dans les médias locaux et nationaux.

Les époux ayant déposé une plainte, une enquête est diligentée par le parquet.
Elle débouche le mois suivant sur les aveux de la propriétaire qui reconnait avoir été à l'origine des événements au cours d'une crise de nerfs.

Mise en examen pour « dénonciation mensongère ayant entraîné des recherches inutiles », la procédure a été annulée le 12 novembre suivant par le tribunal correctionnel de Metz en raison de l'état psychologique de la responsable.






# Cas inexpliqués anciens

Joigny (France) début du xie siècle



Selon le moine chroniqueur Raoul Glaber :

« Au même temps un présage merveilleux et digne de trouver place ici se manifesta près du château de Joigny, chez un noble homme, nommé Arlebaud.
Pendant trois ans, il tomba presque continuellement, dans toute sa maison, des pierres de diverses grandeurs, dont on peut voir encore des monceaux tout autour de sa demeure.
Venaient-elles de l'air, ou pénétraient-elles par le toit?
C'est ce que personne ne peut dire.
Ce qu'il y a de sûr, c'est que cette pluie, qui ne s'arrêtait ni la nuit, ni le jour, ne blessa pas une seule personne, et même ne brisa pas un vase. »

— J.-L.-J. Brière, Chronique de Raoul Glaber

Paris (France) 1846



En novembre 1846, une maison située en bordure des travaux de ce qui sera la rue Racine à Paris est bombardée chaque soir par des pierres de toutes tailles qui défoncent portes, fenêtres, toits et planchers.

L'habitant des lieux, M. Lerrible, dépose 30 plaintes auprès de la police.
Des agents sont placés en surveillance, le commissaire de police et même le chef de la sûreté se rendent sur place.

Un peloton du 24e régiment de chasseurs est même dépêché sur les lieux, sans résultat.

Tous les journaux de l'époque relatent l'affaire, à commencer par la Gazette des Tribunaux.

Au bout de trois semaines le phénomène cessa aussi brusquement qu'il avait commencé.

On prétendit, sans autre précision, qu'un homme avait été pris sur le fait et emprisonné.

Le journal La Patrie ayant publié que le coupable était M. Lerrible lui-même, celui-ci assigna le journal en justice pour diffamation et gagna son procès.

Au cours des débats, il ne fut nullement fait état de l'arrestation d'un vrai coupable.
Interrogé par un chercheur, la réponse du remplaçant du commissaire de police fut d'ailleurs sans ambiguïté :

« Monsieur le commissaire de police vous affirmerait comme moi, Monsieur, que malgré nos infatigables recherches, on n'a jamais pu rien découvrir, et je peux vous assurer à l'avance qu'on ne découvrira jamais rien ! »

— Ernest Bozzano, Les Phénomènes de hantise


Le Château des Noyers (France), 1875



Entre 1875 et 1876, le Château des Noyers, sur la commune du Tourneur, dans le département du Calvados est le lieu d'une série de manifestations spectaculaires avec bruits et déplacements d'objets de toute nature.

Le propriétaire des lieux fera une enquête approfondie et tiendra un journal détaillé des événements.

Ce document accompagné d'attestations écrites de nombreux témoins fera l'objet d'un compte-rendu détaillé publié dans en 1893, puis repris comme cas d'école par de nombreux chercheurs en phénomènes paranormaux, notamment Camille Flammarion qui en fait le cas le plus significatif de son ouvrage sur Les Maisons hantées (1923).

Plus récemment un journal de la cuisinière du château a également été retrouvé qui confirme les manifestations variées : déplacements de meubles et d'objets, fauteuils empêchant les porte de s'ouvrir, portes verrouillée qui s'ouvrent, assiettes brisées, bruits de coups frappés parfois très violents, bruits de pas, de boulet roulant sur le sol, de mur qui s'écroule, cris d'allure humaine ou non, sanglots et cris de femme...

Le 25 janvier 1876, pendant que le curé lisait son bréviaire devant la cheminée et par temps parfaitement clair, « une grande masse d'eau tombe par la cheminée sur le feu qu'elle éteint et fait voler la cendre ; Mr le curé est aveuglé, il en a la figure couverte. »

Le malheureux prêtre signera une attestation outrée de cette attaque peu banale.
Les manifestations diminueront après un exorcisme, puis reprendront violemment quelques mois plus tard, obligeant finalement la famille à vendre sa propriété.

La Roche-en-Brenil (France), 1898


L'affaire est relatée en détail dans un article de la revue de Gaston Méry L’Écho du merveilleux, qui reprend in extenso plusieurs articles publié à partir du 22 mars 1898 dans le quotidien régional français Le Bien public sous le titre initial « Scène de Sabbat ».

Les événements se déroulent à partir du 19 mars 1898 dans l'habitation de monsieur Garrié-Migné, tisserand, située dans la commune de La Roche-en-Brenil (Côte-d'Or).

Une quinzaine de jours avant les événements, agacé par le bruit du balancier de sa pendule qui frappait les parois du meuble, le tisserand avait décroché poids et balancier.

L'horloge était donc totalement arrêtée.

Vers 19 h, alors qu'il était à peine couché, sa lampe s'éteint tandis que le mécanisme de l'horloge tombe avec fracas du haut de son support.

Rallumant sa lampe, Garrié ramasse le mécanisme et le pose sur la table, d'où elle retombe immédiatement sur le sol.

Affolé, il appelle les voisins à son secours qui, à leur arrivée, constatent une étonnante sarabande durant quatre longues heures : les tables et les chaises se culbutent, les lits remuent, la vaisselle rangée en différents endroits saute de tous côtés et vole en éclats.

L'un d'entre eux vient blesser Garrié légèrement à la lèvre supérieure.

Des assiettes rangées dans une chaudière pleine d’eau font des sauts d’un mètre et s’échappent de leurs récipients.

Des pots à lait sont renversés et leur contenu coule sur les carreaux ; l’un de ces pots est transporté dans une chambre voisine sans être culbuté.

Les bouchons, rondelles et portes du poêle s’échappent à travers la fenêtre, brisant tous les carreaux, et vont retomber dans la rue.

Le lendemain, dimanche 20 mars à 13 h, l'assiette dans laquelle mange un enfant est cassée et vers 15 h, c'est un buffet adossé à un mur qui culbute en présence de plusieurs témoins.

Après une brève accalmie, les phénomènes reprennent de plus belle : dans la nuit du 21 au 22, en présence de plusieurs personnes dont le curé du village, une grande table massive, longue de 3,3 mètres est culbutée à plusieurs reprises de même qu'une petite table placée dans un coin.

Le lendemain matin, c'est le buffet qui s'était renversé le dimanche qui s'avance dans la pièce en se dandinant.

La table massive se dresse seule et retombe sur le poêle qu'elle brise, tandis que les chaises sont culbutées en permanence.

La situation devenant ingérable, tout le mobilier est sorti provisoirement de l'habitation.

Remis à leur place le soir même, la sarabande recommence.

Curé, maire et gendarmes ne peuvent que constater une fois de plus le phénomène sans pouvoir en déterminer la cause.

Il est à noter que tout se déroule dans la grande pièce d'habitation, laissant indemnes les autres lieux de l'habitation.

Dans une lettre en date du 4 avril 1898, adressée à la rédaction de L’Écho du merveilleux, l'abbé Bourgeot, curé du village, confirme que, dans leur ensemble, les faits relatés sont conformes à ceux dont il a eu connaissance et/ou que lui-même a partiellement constaté, à quelques détails de temps et quelques exagérations près.

Sollicité par la rédaction, son opinion est la suivante :

« Vous voulez bien me demander, monsieur, mon opinion sur ces faits indéniables.
Je n'en ai point d'arrêtée.
Il ne me parait pas qu'ils puissent être attribués à une cause naturelle.
L'instantanéité et la violence avec laquelle ils se produisent, dépasse les forces humaines, et fait écarter toute supposition de supercherie ou de farce, le mot a été prononcé.
J'incline à y voir une intervention extra-naturelle.
L'agent premier, je l'ignore. »

L'affaire provoque l’afflux de nombreux curieux.

On attribue finalement la cause probable du phénomène à la présence d'un enfant âgé de 11 ans de l’Assistance publique de la Seine qui est hébergé dans la famille.
Pour s'en assurer, l’enfant est conduit au dépôt de l’Assistance de Saulieu pour un séjour de huit jours.
Les perturbations cessent après son départ.









# Cas inexpliqués récents

Arcachon (France) 1963


La clinique du docteur Cuénot à Arcachon est bombardée de pierres, du mois de mai au mois de septembre 1963, sans que l'on puisse trouver d'explication rationnelle. Des projectiles de toutes natures et de toutes tailles tombent autour du personnel et des patients.

Le commissaire de police local ne juge pas utile de procéder à une enquête.
Robert Tocquet, appelé en renfort, conclut après une étude minutieuse que cette pluie de pierres est liée à la présence d'une jeune malade névrotique.
Elle ne peut en aucun cas être tenue pour responsable du lancement des projectiles, mais le phénomène cesse après son transfert dans une autre clinique.

Rosenheim (Allemagne) 1968 : Possible supercherie



En novembre 1967, de nombreux phénomènes de nature électrique, mais aussi des déplacements inexplicables de meubles et d'objets, commencent à se produire dans le cabinet de Me Sigmund Adam, un avocat très connu de la ville de Rosenheim près de Munich : les machines de bureau se dérèglent, les disjoncteurs sautent, les ampoules électriques grillent ou se dévissent seules et tombent, les tubes fluorescents tournent dans leurs logements, les plafonniers oscillent jusqu'à toucher le plafond, etc. Les téléphones sonnent sans raison, on note des appels répétés – parfois plusieurs par minute – à l'horloge parlante.

Évidemment c'est le réseau électrique qui est tout d'abord soupçonné.

Des enregistreurs de tension et d'intensité sont installés par la société de distribution de l'électricité qui envoie sur place deux ingénieurs.

Les enregistrements mettent en évidence des variations considérables des valeurs mesurées.
Les phénomènes se déroulent en présence des deux spécialistes, de contrôleurs municipaux et d'autres témoins.

Pour tenter de trouver une solution, une ligne d'alimentation électrique directe fut reliée au transformateur du réseau électrique.
Elle est à son tour remplacée par un groupe-électrogène de secours sans que les anomalies cessent.

Cependant, constatant des défauts dans les mesures du courant électrique, le physicien John G. Taylor considère que l'explication des prétendus phénomènes de poltergeist est en réalité un mélange "d'attentes, d'hallucinations et de tromperie."

Les bizarreries ne sont pas exclusivement de nature électrique : à partir du mois de décembre 1967 les événements inexplicables se multiplient : des tableaux se décrochent ou se retournent (la scène est filmée), par deux fois une armoire à documents pesant plus de 150 kg se décolle de 30 cm de la cloison et il faut deux hommes pour la remettre à sa place.

Le professeur de physique W. Büchel voit des tiroirs sortir seuls de leurs meubles.

On estime qu'au moins une quarantaine de personnes, de tous horizons, furent témoins de ces événements.

Toutefois, en avril 1970, un article de l'hebdomadaire allemand Die Zeit rapportait que les co-auteurs Albin Neumann, Herbert Schiff et Gert Gunther Kramer suggéraient dans leur livre "Falsche Geister, echte Schwindler?" ("Faux esprits, vrais escrocs?") que les allégations de troubles inexpliqués initialement formulées par Adam étaient frauduleuses.

Les auteurs ont écrit qu'ils avaient visité le cabinets d'avocats d'Adam et découvert des fils de nylon attachés à des appareils de bureau tels que des plafonniers et des plaques murales qui, une fois tirés, feraient bouger les appareils, et ont conclu que "le public avait été trompé".


Le docteurs F. Karger et le physicien G. Zicha de l'Institut Max-Planck de physique de Munich sont dépêchés sur place et, après une longue et minutieuse enquête, concluent que les phénomènes, dûment observés et enregistrés, ne sont pas explicables par les moyens actuels de la physique théorique.

Les conclusions du rapport officiel de 19 pages rédigé par les deux experts sont les suivantes :


  • Bien qu'ils aient été enregistrés avec toutes les facilités offertes par la physique expérimentale, les événements défiaient toute explication par les théories physiques habituelles.

  • Les phénomènes paraissaient résulter de forces non périodiques de courte durée.

  • Ils ne semblaient pas être provoqués par des forces électrodynamiques connues.

  • Il s'agissait non seulement d'explosions, mais aussi de mouvements complexes (rotations de tableaux, courbes décrites par les stylets enregistreurs).

  • Ces mouvements donnaient l'impression d'être sous contrôle intelligent et d'avoir tendance à échapper aux recherches.



Pour tenter d'éclaircir le mystère, l'avocat porte plainte contre X et prend contact avec l'Institut für Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiene (IGPP) de Fribourg, présidé par le professeur Hans Bender, institut privé qui mène des recherches en parapsychologie.

Les enquêteurs de l'IGPP constatent que, d'une part, les phénomènes ne se produisent qu'aux heures de bureau et que, d'autre part, ils augmentent d'intensité à l'entrée d'une jeune employée de 19 ans nommée Anne-Marie Schneider.

C'est au moment de son passage dans les couloirs que les plafonniers se balancent et que les ampoules éclatent.

Lorsque mi-janvier 1968 on trouve un emploi pour Anne-Marie dans une autre étude, avec interdiction formelle de son nouvel employeur de parler de ce qui s'était passé, les phénomènes cessent immédiatement chez Me Adam.

Ils se produisent ensuite sur son nouveau lieu de travail et dans sa famille, mais brièvement et sous forme atténuée.

L'enquête de Bender a été critiquée pour avoir omis des détails clés et peut-être pas assez pris en compte les possibles explications naturelles ou rationnelles (par exemple un dysfonctionnement dans le réseau électrique).

Certains pensent qu'il s'agit d'une supercherie (n'ayant pas été détectée par Bender).

Le journaliste et sceptique Piet Hein Hoebens remet en question les allégations de Bender étant donné qu'aucun rapport complet sur ses investigations n'a jamais été publié, et que les comptes-rendus de Bender montrent que l'examen des preuves n'a pas été suffisamment rigoureux.

Surtout, Hoebens révèle que Bender n'a pas signalé qu'Annemarie Schaberl a été prise en fraude par un policier.

Bien que les spécialistes et experts présents sur place n'aient trouvé aucune explication aux phénomènes dûment enregistrés, une tentative d'explication rationnelle, impliquant des tubes halogènes défectueux, fut tardivement avancée.

L'hypothèse d'un artefact électromagnétique, outre qu'elle n'expliquait pas les déplacements d'objets pesants, fut réfutée en 1976 dans un article du professeur W. Büchel qui rappelle que les critiques doivent s'appuyer sur des démonstrations rigoureuses.

Arc-Wattripont (Belgique) 1993



Les événements se déroulent en janvier 1993 dans la petite commune d'Arc-Wattripont près de Tournai en Belgique dans une maison habitée par un couple d'âge mûr, le père de famille étant chauffeur routier.

Outre les deux propriétaires, deux de leurs fils et leur fille y logent, ainsi qu'Eric, le petit-ami de cette dernière.

Chômeur et privé de domicile pour cause de problèmes familiaux, il y était hébergé depuis le 13 décembre 1992.

Sa famille d'accueil est très pieuse, à la limite de la bigoterie.

Dès les premiers jours de 1993, des incidents inexpliqués se produisent.

Ils atteignent un niveau insupportable dans la soirée du 5 janvier, ce qui conduit le propriétaire à faire appel à la gendarmerie à 22 h 30.

La première patrouille arrivant sur place est stupéfaite de découvrir le père de famille portant un casque de chantier pour se protéger des projectiles.

D'abord incrédules, les gendarmes constatent par eux-mêmes l'étrangeté des manifestations, ce qui les conduit à demander à une autre patrouille de venir en renfort pour confirmer les faits et participer aux recherches.

Deux nuits de suite, les gendarmes sont témoins de déplacements et de chutes d'objets, la table devant laquelle est assis un gendarme se déplaçant d'une quinzaine de centimètres alors qu'il est le seul à proximité.

Un pot à lait est projeté au plafond et retombe avec une trajectoire improbable.

Un pied de lit est défoncé par un large trou qui se trouve brusquement agrandi devant témoins.

Le bas du matelas du lit dans lequel Eric est allongé se soulève d'une trentaine de centimètres pendant plusieurs secondes.

La scène est filmée par le caméscope personnel d'un gendarme, mais les images sont de mauvaise qualité.

Plus d'une dizaine de gendarmes de différents grades et des policiers dont un commissaire sont témoins des faits. Les fouilles minutieuses qui ont été immédiatement entreprises ne donnent aucun résultat.

Au vu des premières constations, il semble que le jeune Eric soit à l'épicentre des manifestations.

À la suite d'un exorcisme pratiqué par un prêtre de l’Église Gallicane et de l'éloignement du jeune homme dans un autre logement, les troubles cessent.

Le procureur du Roi de Tournai ouvre une enquête et une de ses premières décisions est d'interdire aux membres des forces de l'ordre de communiquer sur le sujet.

La cassette vidéo enregistrée par la gendarmerie est mise sous scellés.

Les éléments objectifs incontestables étant inaccessibles, de nombreuses fausses informations et rumeurs infondées circulent, tels l'intervention de Gérard Majax ou des frères Bogdanov.

Il s'ensuit d'innombrables controverses sur la nature des faits qui auraient été exagérés, voire sur leur réalité même, certains médias - dont une chaîne de télévision - allant jusqu'à conclure, experts et témoins à l'appui, « qu'il ne s'était en fait rien passé d'anormal dans cette maison, si ce n'est les agissements d'un doux dingue ».

En 1999, Yves Lignon fait état dans un de ses ouvrages des témoignages recueillis dès les 21 et 22 janvier par un professeur de physique auprès d'un commissaire de police et de deux de ses adjoints ayant participé aux investigations.

Ceux-ci confirment les nombreux phénomènes auxquels ils ont assisté, entre autres l'épisode du pot au lait et du trou dans le pied de lit.

À partir de 2010, une enquête approfondie est menée par le CERPI, une organisation belge de recherches sur les phénomènes inexpliqués qui, après avoir vérifié les principaux éléments du dossier et recueilli les témoignages directs de plusieurs gendarmes ayant vécu ces événements, publie en 2015 ses conclusions qui tendent à démontrer, preuves à l'appui, que des faits incompréhensibles se sont effectivement déroulés durant deux nuits.






# Interprétations et hypothèses

Le phénomène poltergeist n'échappe pas au débat perpétuel (et souvent vif) opposant les « sceptiques » et les « croyants » en matière de faits paranormaux.

« Il est toujours surprenant de constater que, malgré un niveau général d'instruction toujours plus élevé, les croyances en des phénomènes dits « paranormaux » tendent à persister. »

— Richard Monvoisin

« Douter de tout et tout croire sont deux solutions, également commodes, qui toutes deux, dispensent de réfléchir. »

— Henri Poincaré mathématicien, physicien et philosophe français

« Je n'ai jamais dit que c'était possible, j'ai seulement dit que c'était vrai. »

— Sir William Crookes chimiste et physicien britannique, président de la Royal Society

« Personne ne sait ce qu'est un poltergeist. Comme Bertrand Russell l'a dit à propos de l'électricité, ce n'est pas une chose, mais une façon que les choses ont de se comporter. »

— Guy Lyon Playfair, Cette maison est hantée



Hypothèse rationaliste


Les sceptiques sont essentiellement représentés par les mouvements rationalistes et zététiques, tenants du scepticisme scientifique, qui considèrent que ce type de manifestation, qui défie les bases de la physique et de la raison, a nécessairement une explication rationnelle qui n'a pas été détectée et/ou ne repose que sur des témoignages manquant de fiabilité ou d'objectivité.

Ils appuient leur démonstrations sur les nombreux cas où les présumés poltergeists ont trouvé, tôt ou tard, une explication ordinaire satisfaisante, qu'il s'agisse de causes naturelles, de fantasmes, ou de supercheries avérées.

Ce point de vue, appliqué à l'ensemble des phénomènes paranormaux, est partagé par une large partie de la communauté scientifique.

Il est entre autres synthétisé dans les ouvrages coécrits par le prix Nobel Georges Charpak et le physicien Henri Broch.

Au-delà des positions de principe, les scientifiques considèrent que les connaissances actuelles en physique sont suffisamment avancées pour qu'on sache, avec certitude, que certains phénomènes décrits, tel la téléportation d'un objet à travers un corps solide, panneau ou mur sont et resteront impossibles, quelles que soient les découvertes futures. Comme le note Carlo Rovelli :

« Ce que les théories actuelles interdisent dans leur domaine d'application ne deviendra jamais possible par la venue d'une théorie qui les engloberait : les Grecs considéraient qu'une pierre ne pouvait pas tomber vers le ciel ? Cela n'a pas changé avec la relativité ou la physique quantique. »

— Carlo Rovelli

Hypothèse de la « vilaine petite fille »



Au tout début du xxe siècle, un membre du comité directeur de la Society for Psychical Research d'Angleterre (Société pour la recherche psychique ou SPR), Frank Podmore a fait l'analyse des milliers de manifestations de poltergeists recensées par son association.

Il est arrivé à la conclusion que, dans la plupart des cas, un adolescent perturbé, aux alentours de l'âge de la puberté, est impliqué et plus fréquemment une fille qu'un garçon.

Sa seconde conclusion est que les phénomènes sont directement provoqués par les adolescents, soit qu'ils communiquent leurs terreurs et leurs hallucinations à leur entourage, soit qu'ils sont directement les auteurs des supercheries non détectées par les témoins.

Sa théorie a été désignée sous le nom de naughty little girl theory (théorie de la vilaine petite fille).

Hypothèse sociologique ou folkloriste



Pour les sociologues et les folkloristes, les poltergeists sont une croyance populaire, née de l'inconscient collectif, au même titre que les fantômes, loup-garous, vampires, fées, lutins et autres êtres ou manifestations imaginaires.

Un parallèle peut être fait avec l'approche sociopsychologique du phénomène des soucoupes volantes.

Les folkloristes notent également les nombreux parallèles existant entre les facéties attribuées aux fées ou aux lutins (ou tout autre être similaire, quel que soit son nom et ses spécificités) et les agissements des poltergeists.

Ceux-ci figurent, avec les fantômes, parmi les punitions infligées à ceux présumés les avoir offensés.

Hypothèse psychanalytique



Pour les psychanalystes, les poltergeists sont de nature hallucinatoire.
Ils sont la projection extérieure de conflits psychologiques internes aux individus concernés, auxquels il faut trouver un sens.

Selon Sigmund Freud :
« La phase d'agitation hallucinatoire nous apparaît ici encore comme dénotant un combat entre le refoulement et une tentative de guérison qui cherche à ramener la libido vers ses objets.
Jung, avec une extraordinaire acuité analytique, a reconnu, dans les « délires » et dans les stéréotypies motrices de ces malades, les résidus des investissements objectaux d'autrefois auxquels ils se cramponnent convulsivement. »

— Sigmund Freud, Cinq Psychanalyses

Dans cette approche, les manifestations physiques éventuelles sont des événements secondaires, voire négligeables :

« La façon dont vous détournez la question de savoir si ces phénomènes sont réels ou falsifiés, et la ramenez à l'étude psychologique du médium, donc des antécédents, me semble la juste voie pour entreprendre ce genre de recherches, qui conduiront à une explication des faits en question. »

— Ernest Jones, La Vie et l'œuvre de Sigmund Freud

Freud ne croyait pas aux phénomènes de psychokinèse, ce qui n'était pas le cas de Jung, qui relate ainsi ce qui s'est passé pendant une de leurs rencontres où ils abordaient ce sujet, le 25 mars 1909 à Vienne :

« Pendant que Freud continuait sur son idée, j'eus une sensation étrange.
J'avais l'impression que mon diaphragme était chauffé à blanc, comme une voûte incandescente.
Et juste à ce moment, il se produisit dans la bibliothèque, juste à notre droite, une détonation si bruyante que nous nous levâmes tous les deux, effrayés, craignant qu'elle ne s'écroulât sur nous.
Je dis à Freud : “Voilà un exemple de ce qu'on appelle un phénomène catalytique. — Allons donc, s'écria-t-il, c'est une blague. — Ce n'en est pas une, répondis-je. Vous vous trompez, professeur. Et pour le prouver, je prédis qu'il va y avoir une autre détonation aussi violente dans un moment.”
Naturellement, j'avais à peine prononcé ces mots qu'on entendit de nouveau la même détonation.
J'ignore toujours ce qui me donna cette certitude.
Mais je savais, sans aucun doute possible, que le bruit allait se reproduire.
Freud se contenta de me regarder bouche bée.
Je ne sais pas ce qui se passait dans son esprit, ni ce que signifiait son regard. »

— Carl Gustav Jung, Ma Vie, souvenirs, rêves et pensées

Selon la psychologue et psychanalyste Djohar Si Ahmed:

« Pour moi, la réalité physique des poltergeists n'est ni plus ni moins démontrable que l'existence des fantasmes, ou même de la pensée !
Et croyez-moi : un bon poltergeist, vrai ou faux, vaut bien mieux qu’un cancer, une sclérose en plaques ou un eczéma chronique, sans parler d'une schizophrénie !
L'aspect physique du phénomène n'est pas de mon ressort et ne m'intéresse pas.
J'y vois un symptôme, et si une intervention psychologique peut aider à le résoudre, à obtenir que jamais il ne revienne ni ne soit remplacé par autre chose de pire encore, c'est l'essentiel. »

— S. Michelet, Djohar Si Ahmed, Lorsque la maison crie

Hypothèse parapsychologique ou métapsychique



Depuis la fin du xixe siècle, plusieurs groupes de recherches sur les phénomènes paranormaux et la parapsychologie se sont penchés sur l'étude des manifestations liées aux poltergeists, tant en France qu'à l'étranger.

Citons l'Institut métapsychique international (IMI) créé en 1919 en France, la Society for Psychical Research (SPR) créée en 1898 en Angleterre, l'American Society for Psychical Research (SAPR) aux États-Unis, l'Institut für Grenzgebiete der Psychologie und Psychohygiene (IGPP) en Allemagne ou encore le Brazilian Institute for Psychobiophysical Research (IBPP) au Brésil.

Ces organismes, regroupés au sein de la Parapsychological Association, sont composés de chercheurs de diverses disciplines qui tentent une approche scientifique de ces phénomènes.

L'hypothèse défendue par les parapsychologues Hans Bender et William G. Roll89 est généralement retenue par ces chercheurs.

Les manifestations seraient dues à un effet de psychokinèse (PK) spontanée, produite inconsciemment par une personne perturbée, et plus spécifiquement dénommée psychokinèse spontanée et répétitive (PKSR).

Il est toutefois à noter que « l'effet PK » n'a pas été scientifiquement démontré à ce jour. Selon Alan Gauld, autre spécialiste de la question:

« Les expériences menées dans certains laboratoires ne nous en on pas assez appris sur la psychokinésie pour décider si oui ou non elle a un rapport quelconque avec les phénomènes des esprits frappeurs.
Et nous ne devons pas nous laisser aller à croire qu'en leur appliquant une terminologie à consonance scientifique telle que RSPK nous avons progressé vers une explication. »

— Alan Gauld, Les mystères de l'inconnu

Les parapsychologues sont partagés sur les causes profondes qui animent le sujet à l'origine des manifestations et qui pourraient être :


  • Soit des éléments dissociés de la personnalité et de la conscience du catalyseur (médium).

  • Soit la perception par ce médium d'une « imprégnation » de l'habitation par la mémoire d'un ou plusieurs défunts l'ayant occupée antérieurement.



Cette dernière éventualité se rapproche de l'hypothèse spirite, dont elle se distingue toutefois par l'absence de référence à un « Esprit » agissant.

Modélisation du phénomène
Un physicien et psychologue allemand, Walter von Lucadou a proposé un modèle théorique et expérimental original, appelé « Modèle de l'information pragmatique » (MPI), pour décrire les phénomènes parapsychologiques.
Selon lui, les poltergeists ont une évolution en quatre phases successives :


  • Surprise :
    Découverte de manifestations croissantes dont les causes physiques sont vainement recherchées par les témoins qui finissent par demander une aide extérieure (police, gendarmerie, etc.)

  • Déplacement :
    En l'absence de causes identifiées, l'origine surnaturelle commence à être évoquée.
    La nature des manifestations évolue.
    La venue de journalistes et de parapsychologues augmente la « demande » implicite en faits observables qui, parallèlement, se raréfient.

  • Déclin :
    Les observateurs se lassent et se désintéressent.
    On découvre des fraudes.

  • Répression :
    La fraude est médiatisée, les témoins sont mis au pilori et ridiculisés.



Le modèle imaginé par Walter von Lucadou est extrêmement complexe.

En résumé, le phénomène ne pourrait disposer que d'une quantité finie d'information pragmatique (I) échangée avec l'environnement dans un processus décrit par une équation mathématique :

I = Fiabilité × Autonomie = Confirmation × Nouveauté.


Il en découle que la recherche d'augmentation de la fiabilité des observations fait décroître l'autonomie de celles-ci et que l'augmentation de la perception de ces manifestations, leur confirmation, diminue leur nouveauté.

Une des conséquences de cette théorie serait l'explication de la difficulté récurrente à obtenir des preuves incontestables.

Par exemple, l'enregistrement vidéo intégral d'une manifestation excéderait la quantité d'information pragmatique disponible du phénomène et serait donc impossible.

Hypothèse religieuse



La possibilité d'infection de lieux ou de personnes par des démons et leur expulsion par des opérations religieuses ou magiques spécifiques, est présente dans la plupart des religions et des cultures.

Avec de nombreuses variantes, les Églises chrétiennes ont, en général, longtemps considéré que les phénomènes de hantise et de poltergeist étaient des cas de possession diabolique dus à la présence d'entités démoniaques qui pouvaient être chassées à l'aide de rituels appropriés appelés exorcismes.

Cette pratique s'est développée simultanément avec l'omniprésence du démon dans la religion, de la fin du Moyen Âge jusqu'au xixe siècle.

ctuellement l'exorcisme n'est généralement plus utilisé qu'en dernier recours, avec des succès divers, après l'échec de solutions d'ordre psychologiques ou psychiatriques :

« Sous une forme simple, l'exorcisme est pratiqué lors de la célébration du Baptême.
L'exorcisme solennel, appelé “grand exorcisme”, ne peut être pratiqué que par un prêtre et avec la permission de l’évêque.
Il faut y procéder avec prudence, en observant strictement les règles établies par l'Église.
L'exorcisme vise à expulser les démons ou à libérer de l'emprise démoniaque et cela par l'autorité spirituelle que Jésus a confié à son Église.
Très différent est le cas des maladies, surtout psychiques, dont le soin relève de la science médicale.
Il est important, donc, de s'assurer, avant de célébrer l'exorcisme, qu'il s'agit d'une présence du Malin, et non pas d'une maladie. »

— Catéchisme de l'Église catholique

. Pour autant, le père Herbert Thurston, prêtre catholique jésuite, rappelle que les exorcismes concernent exclusivement l'expulsion des esprits immondes du corps des vivants et que :

« ... les rituels autorisés par la hiérarchie ecclésiastique ne fournissent aucune prière se rapportant au problème des lieux prétendument hanté, à tort ou à raison; exception faite des formules courantes, pour la bénédiction d'une maison, contenues dans le rituel romain. »

Il est d'ailleurs patent que, dans plusieurs cas relatés dans son ouvrage, les rituels divers pratiqués par des prêtres de diverses religions chrétiennes pour tenter de faire cesser les phénomènes ont tous échoué, des symboles religieux tels que crucifix, images pieuses ou eau bénite ayant eux-mêmes été victimes des exactions.

Hypothèse spirite



Selon la doctrine spirite exposée par Allan Kardec, les poltergeists sont les manifestations d'Esprits désincarnés de bas niveau, appartenant à la sixième classe du troisième ordre, selon l'échelle spirite :

« Sixième classe : Esprits frappeurs et perturbateurs.
Ces Esprits ne forment point, à proprement parler une classe distincte, eu égard à leurs qualités personnelles ; ils peuvent appartenir à toutes les classes du troisième ordre.
Ils manifestent souvent leur présence par des effets sensibles et physiques tels que les coups, le mouvement et le déplacement anormal de corps solides, l'agitation de l'air, etc. Il paraissent, plus que d'autres, attachés à la matière; ils semblent être les agents principaux des vicissitudes des éléments du globe, soit qu'ils agissent sur l'air, sur l'eau, le feu, les corps durs ou dans les entrailles de la terre.
On reconnaît que ces phénomènes ne sont point occasionnés par une cause fortuite ou physique, quand ils ont un caractère intentionnel et intelligent. »

— Allan Kardec, Le Livre des Esprits

La présence d'un médium à effet physique semble toutefois indispensable.
Le médium ignore généralement qu'il possède cette faculté. Il cède involontairement de l'énergie aux Esprits qui s'en servent pour provoquer les manifestations, comme ce fut le cas pour les sœurs Fox, à l'origine du mouvement spirite.





# Arts, culture, médias


Littérature



Essai
Henri Michaux, Une voie pour l'insubordination, Fata Morgana, 1980 (ISBN 978-2-85194-793-2)

Romans
Bien que s'inspirant de faits réels, ces romans sont de pures fictions, allant bien au-delà des événements les ayant inspirés.


  • L'Exorciste roman de William Peter Blatty paru en 1971, a été inspiré par un cas de poltergeist relevé dans la presse locale du Maryland en 1949, concernant un garçon de 14 ans.

  • Amityville : La Maison du diable, roman de Jay Anson paru en 1977, a été inspiré par l'aventure présumée vécue par la famille de George Lutz.
    Un grand nombre des phénomènes décrits ont trouvé une explication banale.
    De nombreuses contradictions et déformations dans les propres propos de la famille Lutz jettent par ailleurs un voile de discrédit sur leur récit.



Personnage
Dans la saga Harry Potter, Peeves est un esprit frappeur qui s'amuse à martyriser les jeunes étudiants en leur faisant des farces ou en leur lançant des malédictions.


Cinéma


Les scénarios des films mélangent des manifestations physiques typiques des poltergeist avec des phénomènes d'apparitions et de possessions diaboliques.

  • Au rendez-vous de la mort joyeuse de Juan Luis Buñuel, France / Italie, 1972

  • L'Exorciste (The Exorcist) de William Friedkin, États-Unis, 1973. Tiré du roman homonyme de William Peter Blatty

  • Amityville : La Maison du diable (The Amityville Horror) de Stuart Rosenberg, États-Unis, 1979 ; tiré du roman de Jay Anson

  • Poltergeist de Tobe Hooper, États-Unis, 1982 ; repris en 2015 par le réalisateur Gil Kenan

  • Poltergeist II (Poltergeist II: The Other Side) de Brian Gibson, États-Unis, 1986

  • Poltergeist III de Gary Sherman, États-Unis, 1988.

  • Poltergay d'Eric Lavaine, France, 2006

  • Poltergeist de Sam Raimi et Gil Kenan, États-Unis, 2015

  • Conjuring 2 : Le Cas Enfield de James Wan, États-Unis, 2016



Télévision



  • Poltergeist, les aventuriers du surnaturel série télévisée américano-canadienne.

  • Supernatural série télévisée américaine, créée par Eric Kripke et produite par McG, où les frères Winchester pourchassent des esprits et des créatures surnaturelles


  • Esprit frappeur est le titre du quatrième épisode de la quatrième saison de la série télévisée Dr House

  • Poltergeist est le nom de l'épisode 53 de la troisième saison de Kaamelott.

  • American Horror Story, série d'anthologie américaine, créée par Ryan Murphy. La première saison est centrée sur une maison hantée et ses étranges locataires.

  • Ghost Hunt, le premier cas de la série manga adapté du Light Novel du même nom implique un poltergeist.



Musique



  • The Poltergeist est une chanson de heavy metal de King Diamond, présente dans l'album The Spider's Lullabye. Les paroles content la rencontre d'un homme avec un
  • poltergeist

  • Poltergeist est une chanson de jazz de Shiina Ringo.

  • Poltergeist est une chanson de jazz de Mayumi Kojima, utilisée comme générique d'ouverture de l'anime Ghost Hound



Jeux vidéo



  • Un boss de Super Mario Galaxy (et sa suite Super Mario Galaxy 2) est fortement inspiré des Poltergeists (il se nomme d'ailleurs Polta en version française et Bouldergeist en version anglaise, en référence au phénomène duquel il est inspiré)

  • Le pokémon Motisma de la série Pokémon est un poltergeist, il peut prendre le contrôle de différents appareils ménagers102. Le Pokémon Polthégeist, de son nom français, fait référence au poltergeist.

  • Dans la série Touhou Project, les sœurs Prismriver, Lunasa, Lyrica et Merlin, sont toutes trois des poltergeists.










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