metro a écrit:Un Anglais vient d'entamer des séances de laser pour effacer ses tatouages réalisés seul lors d'une soirée alcoolisée. Il avait notamment mal orthographié le prénom de son fils.
Si cet Anglais de 32 ans ne se souvient pas de sa soirée arrosée, sa peau s'est chargée d'en conserver les détails pendant près de trois ans. Ce mauvais remake de la Mémoire dans la peau implique un certain Tom Moffatt, de Tameside, poursuivi par la bêtise humaine.
En 2012, après avoir atteint un taux d'alcoolémie aussi élevé que son intelligence est faible, celui-ci s'est tatoué sur l'avant-bras le prénom de son fils tout juste né... avec la mauvaise orthographe. "Riley" s'apparentait ainsi à un "Ricey" de fortune, après avoir griffonné la lettre P qu'il s'apprêtait à tatouer au pistolet. Lors de cette soirée tatouages DIY (do it yourself), l'homme à l'aiguille a également réalisé au même endroit une croix massive et bancale, assez grande pour accueillir quatre Christ. Elle était destinée à cacher un autre qualificatif à faire vomir les défenseurs de la langue anglaise.
La faute d'Internet
En d'autres termes, jamais une gueule de bois n'aura duré aussi longtemps. Tom a récemment profité d'une seconde séance de laser qui l'éloigne de plus en plus de son humiliation quotidienne. "Ma famille est tout le temps en train de me dire 'tu es un idiot' et mes amis aussi me charrient tout le temps à ce sujet, mais je ne peux pas répéter ce qu'ils disent", précise-t-il à l'express.uk. Quant à son fils, il n'hésite pas à qualifier cette œuvre titubante de "cauchemar", tout simplement.
À la surprise générale, le repenti a désigné un coupable inattendu pour ses pêchés : Internet. Celui qui s'était servi de la toile pour obtenir l'arme du crime, le pistolet à tatouage, se dit aujourd'hui "choqué" par la facilité d'achat de ce genre d'ustensile. "Vous ne devriez pas être en mesure d'aller sur Internet et d'en acheter un. Nous voulons tenter d'obtenir une campagne de sensibilisation pour que les gens comme moi ne puissent pas y avoir accès sans qu'on leur pose aucune question." Une manière pour le militant de faire peau neuve.
source : metro