metro a écrit:Un homme a tabassé un chien, qui se promenait avec ses maîtres dans les hauteurs de Bernex (Suisse), parce qu'il avait mangé le biscuit offert un peu plus tôt à sa fille. L'animal, mal en point, risque l'amputation.
Tabassé pour un biscuit. Raf, labrador de 13 ans, a été passé à tabac, la semaine dernière, sur la colline qui domine Bernex en Suisse, près de la frontière française, par un homme qui n'a pas supporté que l'animal ait mangé le biscuit qu'il venait d'offrir à sa fille. Le chien est immobilisé pour au moins deux mois et risque l'amputation, rapporte Le Matin. L’animal a été plâtré, déplâtré et porte désormais cinq broches. "Le vétérinaire a constaté que sa patte était un vrai puzzle", a confié Nathalie, la belle-fille du couple propriétaire de l’animal.
Raf se promenait, sans laisse, accompagné de ses propriétaires et a eu le mauvais réflexe de manger le biscuit d’une fillette. "Mes beaux-parents le promenaient sans laisse c'est vrai, comme le font beaucoup de gens à cet endroit. La petite s’est approchée avec un biscuit dans les mains et le chien l’a mangé. Il est gourmand : c’est un labrador!", raconte Nathalie.
Une plainte en préparation
Le père, affolé et inquiet que sa fille soit blessée a réagi à outrance. "Il est devenu comme fou. Il a jeté le chien à plusieurs reprises à terre, l’a roué de coups. Il hurlait qu’il allait le tuer", a expliqué Nathalie au quotidien suisse. L'animal aurait essayé de se relever avant de s'effondrer quelques mètres plus loin. Transporté à la clinique vétérinaire d'Annecy, il a été soigné rapidement mais restera immobilisé plusieurs mois... voire pire. "Le pronostic du vétérinaire est réservé. On suspecte une infection. Si les antibiotiques ne font pas effet, il faudra peut-être l’amputer…" explique-t-elle.
Les propriétaires du labrador, très affectés, comptent déposer plainte contre l'agresseur. "En vertu des dispositions pénales de la loi fédérale (suisse, ndlr) sur la protection des animaux, les actes de maltraitance envers un animal sont passibles d’une peine privative de liberté de 3 ans au plus", explique l’avocat genevois Daniel Meyer au quotidien.
source : metro