AnimeFrance.fr a écrit:La première étude d’envergure sur la consommation d’anime en France livre l’intégralité de ses résultats !

Au sortir d’une période de profonde mutation de l’offre d’animation japonaise en France – multiplication des simulcasts, nouveaux acteurs sur le marché dématérialisé et physique –, l’étude lancée par AnimeFrance.fr offre un éclairage inédit en donnant une photographie réalisée à la veille de ces bouleversements.

Réalisée afin de mieux connaître les habitudes et les attentes des amateurs d’animation japonaise dans l’hexagone auprès de 4465 personnes, cette enquête d’envergure pionnière en France livre les enseignements suivants :

Victime d’une fracture générationnelle au sein des spectateurs, la consommation d’anime diminue avec l’âge
Les plus jeunes se révèlent être des consommateurs « boulimiques » d’anime : 51 % des moins de 18 ans regardent au moins une heure d’animation japonaise par jour, contre seulement 18 % chez les trentenaires. Ainsi se dessine un public dual : d’un côté des spectateurs plus âgés prêts à payer occasionnellement pour un produit abouti mais plus sélectifs dans leurs choix ; de l’autre, un public jeune qui visionne beaucoup et vite sans pouvoir payer proportionnellement à cette consommation.

Des modes de consommation « mixtes », à la fois légaux et illégaux
La consommation d’anime des fans français s’avère très hétéroclite (DVD, streaming, etc.) et « mixte » : 80 % utilisent à la fois des canaux légaux et illégaux pour regarder de l’animation japonaise, les purs « vertueux » (9 %) et « pirates » (11 %) représentant une part marginale. Par ailleurs, l’idée de payer pour de l’anime est plutôt bien accueillie : 77 % l’ont déjà fait. La proportion des personnes hostiles par principe à cette idée s’élève à seulement 6 % des participants.

L’attente d’une consolidation de l’offre légale
Malgré une trop faible notoriété (un tiers des interviewés méconnaît leur présence en ligne), les éditeurs sont attendus au tournant pour enrichir leur offre : 80 % des participants se déclarent très intéressés par la sortie de séries terminées, 59 % par la sortie physique de titres disponibles seulement au format dématérialisé, 63 % pour l’organisation de projections en salles, etc. Ces pistes sont autant de moyens de se distinguer des canaux illégaux et de faire participer les fans à l’industrie de l’animation japonaise.

AnimeFrance.fr - Etude sur la consommation d'anime en FranceLe rapport intégral de l’étude comprend une explication détaillée sur la méthodologie employée, une synthèse globale axée autour des enjeux cruciaux de l’industrie de l’anime en France, ainsi qu’une analyse des résultats question par question – soit autant d’informations pour mieux comprendre la consommation d’animation japonaise en France et optimiser les offres existantes.