Un cambrioleur entre par effraction dans une escape room et n’arrive pas à s’évader
Faire approuver son escape room par un cambrioleur professionnel, c’est une publicité qu’aucun propriétaire d’escape game ne refuserait. Bien malgré elle, cette salle de l’État de Washington en a profité. Le 8 juillet dernier, au petit matin, un certain Rye Wardlaw est entré par effraction dans le complexe pour repartir avec la caisse, mais il n’a pas réussi à en sortir. Le journal local The Columbian a partagé sa mésaventure le 9 juillet. Tamara Bertrand, une des propriétaires, s’est même autorisée une plaisanterie au journal : « Nous avons maintenant un taux d’évasion de 0 % avec les criminels. »
Wardlaw a pénétré dans le Northwest Escape Experience, une escape room de la ville de Vancouver, dans l’ouest des États-Unis. Selon les propriétaires, l’homme de 40 ans a d’abord tenté d’entrer par la porte de derrière, mais s’est finalement glissé dans la salle du service électrique, où il a trouvé la clé du reste du bâtiment. Il a finalement réussi à entrer dans l’escape room, mais après avoir fait tomber des casiers de rangement devant la porte, il s’est retrouvé coincé. Bloqué, il a appelé la police et a expliqué qu’il s’était réfugié dans l’escape room car sa propre maison avait été cambriolée. Il manquait visiblement d’imagination. Après vérification, les policiers se sont évidemment rendu compte que la maison n’existait pas et Rye Wardlaw a été arrêté. Son procès aura lieu le 20 juillet prochain.
Une salle d’escape game (ou escape room) est un jeu d’énigme et de collaboration particulièrement en vogue dans le monde entier depuis plusieurs années, après son introduction en Hongrie, à Budapest. Enfermés dans une pièce scénarisée, les participants ont généralement une heure pour récolter les indices qui les mèneront jusqu’à la sortie. Ce jeu fait appel à la logique, à l’observation et à l’esprit d’équipe, et remporte un succès planétaire tous âges confondu. Rye Wardlaw n’avait visiblement pas envie de jouer.