Akihabara no Sasayaki

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un sourd opéré de l’œil par erreur, la clinique condamnée

      
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nikos
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 un sourd opéré de l’œil par erreur, la clinique condamnée La-cli10

sud ouest a écrit:L’octogénaire avait répondu à tort à l’appel d’un nom qui n’était pas le sien. L’équipe médicale s’était rendue compte de l’erreur le lendemain. Le tribunal a condamné la clinique.

Le tribunal de Limoges a condamné une clinique et des médecins à indemniser un octogénaire sourd qu’ils avaient opéré par erreur de l’œil.

Aujourd’hui âgé de 80 ans, Gaston se trouvait en 2011 à la clinique Chénieux de Limoges pour y subir une opération bénigne de la paupière. Il avait finalement été opéré d’une vitrectomie (ablation du corps vitré) de l’œil droit à la place d’un autre patient. Gaston avait en effet été prié avant l’intervention d’enlever ses appareils auditifs et, en raison de sa surdité, avait répondu à tort à l’appel du nom de cet autre patient. L’erreur avait été constatée dès le lendemain par l’équipe médicale.

Cécité quasi totale

Mais l’octogénaire creusois, atteint par ailleurs de cataracte et de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge), une maladie de la rétine, a constaté depuis 2014 une baisse brutale de ses capacités visuelles et souffre aujourd’hui d’une cécité quasi totale.

Estimant que cette déficience est liée à l’erreur dont il a été victime, Gaston s’était tourné vers la Commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI). Celle-ci l’a débouté, jugeant que, même si la vitrectomie subie à tort a précipité l’évolution de sa cataracte, la perte de ses facultés visuelles est bel et bien la conséquence naturelle et inéluctable de la DMLA dont il souffre depuis 2007. Gaston avait donc saisi la justice pour demander une contre-expertise.

La chambre civile du tribunal de Limoges a elle aussi débouté Gaston mais a cependant estimé que son préjudice était réel. Dans un jugement en date du 15 juillet, elle condamne la clinique, ainsi que deux des trois médecins en cause, à verser chacun 1 500 euros au patient et à s’acquitter des frais de justice. Le troisième médecin avait déjà négocié une indemnisation de son propre chef.

source : sud ouest
Waha


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