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99 résultats trouvés pour Japon

[Société - Japon] les fruits au Japon [GON] - Ven 27 Oct 2017 - 11:33





 

 

Je vous propose un article trouvé sur le site  nippon.com a partir d'une anecdote de l'application se couché moins bête





# Description


Les fruits japonais ont depuis longtemps la réputation d’être délicieux mais très chers. Les touristes sont souvent stupéfaits par leur beauté, leur taille, leur régularité et plus encore, par leur prix. Dans une boutique de fruits haut de gamme, un melon brodé (musk melon) peut en effet coûter jusqu’à 180 euros. Certains consommateurs considèrent toutefois que les fruits n’ont pas forcément besoin d’avoir une forme absolument parfaite et qu’ils devraient être moins chers. Voici un aperçu d’un secteur commercial unique en son genre et des caractéristiques économiques et culturelles qui lui sont propres.




# un produit considéré comme un véritable trésor
 
Au Japon, les fruits sont présentés d’une façon quelque peu différente que dans les autres pays où ils sont en général vendus en vrac et au poids. Les boutiques spécialisées de longue date dans les fruits de haute qualité proposent en effet leurs produits dans des boîtes où ils sont protégés par de la mousse, comme dans un écrin. Certaines vendent même des pastèques en forme de triangle ou de cœur. Mais ce qui étonne encore plus les touristes, c’est le prix faramineux des fruits de l’Archipel. Pourquoi sont-ils aussi chers ?

Dans son livre Dave Barry Does Japan (Dave Barry au Japon) publié en 1993, le chroniqueur humoristique américain Dave Barry signale déjà le prix exorbitant des melons offerts en cadeau par les habitants de l’Archipel. Jusqu’à 75 dollars (8 000 yens de l’époque, soit 67 euros actuels) l’unité ! « Les Japonais ne lésinent sur les cadeaux. Quand ils offrent un melon, ils pensent qu’il sera apprécié parce que l’intéressé est au courant de son prix. L’étiquette japonaise veut aussi que l’on minimise l’importance du cadeau en s’excusant “Ce n’est pas grand-chose”… C’est exactement le contraire qui se passerait si l’on donnait un melon de 75 dollars à un Américain. Aussitôt après avoir ouvert le paquet, il demanderait “Vous avez une idée du prix que ça vaut ?” »

Le quartier d’affaires de Nihonbashi, à Tokyo, abrite la maison-mère de la fruiterie Sembikiya, fondée en 1834. L’endroit est si élégant qu’à première vue, on pourrait croire qu’il s’agit d’une bijouterie. Une impression confirmée par les prix. Sembikiya propose des melons brodés – du groupe reticulatus, caractérisés par leur parfum légèrement musqué, leur chair couleur de jade et leur peau recouverte d’une fine broderie ou réticule – pour une somme de 14 000 yens (123 euros) à 21 600 yens (190 euros) l’unité. Et pour une grappe de raisin aux grains étincelants comme des émeraudes de la variété « Seto giants », il faut débourser pas moins de 12 960 yens (114 euros).

98 % du chiffre d’affaires de la maison Sembikiya provient de la vente de paniers et de boîtes destinés à être offerts. Les fruits faisant office de cadeau qu’ils contiennent doivent être absolument parfaits du point de vue tant de la maturité et du parfum que de l’apparence. Les principaux acheteurs sont les bureaux du gouvernement japonais, les entreprises commerciales, les banques, et le secteur du bâtiment et des travaux publics. Sembikiya a aussi des clients fidèles dans le monde entier. L’un d’eux, originaire du Moyen Orient, se rend chaque mois au Japon à bord de son avion privé pour s’approvisionner en fruits de saison, depuis qu’un Japonais lui a offert un melon brodé de l’Archipel. Ôshima Ushio, responsable du département planification et développement de Sembikiya, ne cache pas sa fierté : « Les fruits japonais sont sans conteste les meilleurs du monde en termes de qualité comme de saveur. »


 

L’avocat britannique Nazar Mohammad semble avoir été lui aussi très impressionné par Sembikiya au cours d’un voyage d’affaires au Japon. « C’est vraiment cher, mais je n’ai jamais vu de raisin aussi gros et aussi parfait. Je crois que je vais revenir en acheter une grappe pour me faire une idée du goût »,  avoue-t-il. Mais il n’a pas pu s’empêcher de s’exclamer à la vue de pêches blanches affichées à 3 780 yens (33 euros) l’unité : « À Londres, ça coûterait au maximum 5 livres (5,70 euros) chez Harrod’s ! Et chez un grossiste, on aurait trente pêches pour le même prix ! »

 

Sembikiya s’adresse à la clientèle la plus huppée du marché du fruit de détail. Mais Yoshidaya, une fruiterie située à côté de la gare de Zushi, à une heure de train de Tokyo en direction du sud, vise une catégorie d’acheteurs beaucoup plus large à qui il propose des produits à la fois de consommation courante et pour offrir. Hashimoto Yoshihei a 73 ans et c’est lui qui gère cette entreprise familiale fondée par ses grands-parents. « Nous nous approvisionnons en fruits au marché central de gros de Tokyo, tout comme Sembikiya. Mais nous avons une façon de procéder complètement différente. Nous passons en revue les cagettes de fruits exposées et nous en choisissons une qui nous convient. Sembikiya en revanche, demande au grossiste de préparer une caisse en prélevant les meilleurs fruits d’une trentaine de cagettes », précise M. Hashimoto.





# Mizugashi, une « friandise juteuse »

Au Japon, on traite les fruits comme une denrée de luxe depuis très longtemps. Dans la cuisine traditionnelle de type kaiseki qui s’est développée dans le contexte de la cérémonie du thé, ils étaient considérés comme des « friandises juteuses » (mizugashi, littéralement « gâteau d’eau »). Les melons, les poires japonaises (nashi), le raisin et les kakis étaient très appréciés pour leur chair particulièrement juteuse et parfumée. La coutume d’offrir des fruits de haute qualité, notamment pour marquer la fin de l’année (seibo) ou le milieu du 7e mois lunaire (chûgen) dans le cadre de la fête du Bon, remonte au tout début de l’époque d’Edo (1603-1868).

Jusqu’à la fin des années 1950, les Japonais ont considéré les fruits comme un aliment de luxe réservé aux grandes occasions. Mais à partir des années 1960, ils ont commencé à en manger davantage parce que leurs revenus avaient augmenté et que leurs habitudes alimentaires étaient influencées par celles de l’Occident. Les quantités consommées restent toutefois très faibles par rapport aux autres pays. D’après des chiffres fournis par le ministère de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche japonais, en 2011, la consommation moyenne de fruits par habitant était à peine de 50,9 kilos au Japon alors qu’en France et en Italie, elle a atteint respectivement 116,1 et 149 kilos.  




# Les fruits en Europe : un apport indispensable en eau et en vitamines
 
Sasaki Shigeyuki, chercheur de l’entreprise spécialisée dans les parfums et les saveurs Takasago International Co, explique cette différence d’attitude vis-à-vis des fruits de la façon suivante. Jadis en Europe, l’eau était souvent trop calcaire pour être potable et les produits de la terre riches en nutriments étaient si rares que les fruits constituaient un apport important en eau, en vitamines et en minéraux pour les populations locales (Takasago Times, vol. 3, 2008). Mais le Japon, qui jouissait d’un climat plus humide, abondait en eau potable et en plantes riches en nutriments tout au long de l’année, ce qui a contribué à faire des fruits une denrée d’exception.

Pour Higashino Akihiro qui travaille au ministère de l’Agriculture, « en Europe, on ne considère pas du tout les fruits comme au Japon et il n’y a pas à proprement parler de tradition d’offrir des fruits de haute qualité ». La taille des exploitations fruiticoles joue également un rôle important. En Europe, la tendance est à la monoculture intensive d’un seul type de fruit sur des surfaces relativement étendues. En France, la taille moyenne des fermes était de 29 hectares en 2010 et le nombre de celles qui dépassent les 100 hectares ne cesse d’augmenter. Par ailleurs, une grande partie de la production est destinée à la fabrication de vin, de confitures, de fruits secs et de conserves, si bien que l’apparence des fruits n’a pas une importance si grande.

Au Japon, la production fruiticole s’inscrit dans un cadre géographique et culturel complètement différent. Près de 80 % du territoire de l’Archipel est constitué par des montagnes et les larges étendues de terre arable sont rares. En 2010, la taille moyenne des exploitations agricoles était d’à peine 2,2 hectares et 85 % des producteurs de fruits travaillaient sur une parcelle d’une superficie inférieure ou égale à 2 hectares (voir graphique ci-dessous). La culture des fruits est une activité à forte proportion de main-d’œuvre où quantité de tâches doivent être accomplies manuellement et requièrent dans certains cas, comme la taille, un grand savoir-faire.

Pour beaucoup de petites exploitations fruiticoles familiales japonaises, la seule solution qui s’est avérée rentable a été de s’orienter vers le marché à haute valeur ajoutée du cadeau en cultivant des variétés de toute première qualité avec le plus grand soin. Pour obtenir des melons brodés ayant un maximum d’arôme, par exemple, les producteurs laissent pousser un seul fruit par pied.

 

Les efforts des exploitations fruiticoles japonaises se sont avérés payants. Leurs fruits sont à présent réputés en tant que produits de luxe non seulement dans l’Archipel mais aussi à l’étranger. D’après Higashino Akihiro, la valeur marchande des pommes, des poires japonaises (nashi), des pêches, des mandarines, des fraises, du raisin et des kakis a plus que doublé en l’espace de dix ans et atteint le chiffre record de 18 milliards de yens en 2015.





# Des fruits qui se dégustent comme une friandise
 
Mais beaucoup de Japonais trouvent que les fruits ne devraient pas coûter aussi cher et ils se contenteraient bien volontiers de produits plus petits et de forme moins parfaite, si cela contribuait à faire baisser les prix.

 

Chez Yoshidaya on peut acheter six pommes Fuji pour 850 yens (7,30 euros) et cinq oranges pour 600 yens (5,20 euros). Mais en dépit de ces prix relativement raisonnables, un grand nombre de Japonais ont tendance à considérer les fruits comme un aliment à part, une sorte de friandise qui se déguste comme un dessert. « Les comportements varient considérablement en fonction des valeurs de chacun. Beaucoup de nos clients achètent un seul fruit de 200 à 300 yens (1,70 à 2,60 euros) », déclare Hashimoto Yoshihei, « comme s’il s’agissait d’un gâteau ».

Les changements d’habitudes pourraient déboucher sur une baisse de prix des fruits de consommation courante dans l’Archipel. Mais les Japonais ne cesseront sans doute pas pour autant d’acheter à prix d’or des melons brodés en guise de cadeau chez Sembikiya ou dans les grands magasins, sans lésiner sur la dépense. Ce faisant, ils perpétueront la tradition qui veut que l’on offre de superbes fruits de saison considérés comme de véritables trésors, parce qu’ils symbolisent à la perfection un moment privilégié de l’année dans le calendrier japonais.

(D’après un texte en japonais de Doi Emiko de Nippon.com, publié le 24 août 2016. Photos : Kodera Kei. Photo de titre : un employé de la maison-mère du magasin de fruits Sembikiya de Nihonbashi, à Tokyo, en train de montrer un melon brodé japonais de haute qualité présenté dans une boîte de paulownia.)










 

Source : nippon.com
D'autres liens qui pourraient vous intéresser :  francetvinfo        lemanger      vivrelejapon      nautiljon





"Petit Raisin", le manchot d'une héroïne de dessin animé en carton est mort au Japon.... - Lun 16 Oct 2017 - 22:51





"Petit Raisin", le manchot d'une héroïne de dessin animé en carton est mort au Japon....





20 minutes a écrit: Le zoo de Tobu (Nord du japon) a annoncé vendredi la mort du célèbre manchot tombé amoureux d’un personnage de dessin animé…

Petit raisin est mort. Le vieux manchot est mort de maladie à l’âge avancé de 21 ans, a annoncé vendredi le zoo de Tobu, dans la ville de Saitama (nord du Japon).

Ce manchot de Humboldt était devenu célèbre en début d’année lorsqu’il était visiblement tombé amoureux de l’image en carton d’Hululu, célèbre héroïne de dessin animé, après avoir été abandonné par sa compagne en début d’année.


« L’image en carton à côté de lui pour lui tenir compagnie jusqu’au bout ».

On pouvait voir Petit Raisin passer des heures à contempler amoureusement l’image d’Hululu, et son histoire a vite explosé sur les réseaux sociaux. Une file ininterrompue de visiteurs défilait ce samedi devant l’enclos des manchots du zoo, beaucoup apportant des fleurs.
Sur Twitter, depuis vendredi les messages, dessins et photos en hommage au manchot se multipliaient.







Petit Raisin, dont l’âge équivaut à environ 80 ans en termes humains, est mort avec son nouveau compagnon à ses côtés, a expliqué aux médias locaux le soigneur des manchots, Eri Nemoto. « Nous lui avons mis l’image en carton à côté de lui pour lui tenir compagnie jusqu’au bout ».




Note sur Hululu :

Hululu est l'un des personnage du jeu pour smartphone Kemono Friends (adapté en animé).
Dans cette histoire, on découvre des animaux d'un zoo qui prennent l'apparence humaine !
Hululu était une hybride Manchot-Humaine...






Source :





Classement des 20 séries/films ayant rapporté le plus d'argent en 2016 au Japon - Mer 30 Aoû 2017 - 22:15






Classement des 20 séries/films ayant rapporté le plus d'argent en 2016 au Japon





Voici un classement réalisé par le magazine Oricon Entertainement Market et relayé par le site adala-news .


Le chiffre d’affaire prend en compte le domaine de la musique (cd drama inclus), de l’image (animes, drama/films, jeux vidéo, figurines…) et du support papier (roman, manga, etc).

1.) One Piece : 6,813 milliards yen (56,13 millions €)
2.) Osomatsu-kun : 6,288 milliards yen (51,75 millions €)
3.) Love Live! : 5,988 milliards yen (49,28 millions €)
4.) Idolmaster : 5,330 milliards yen (43,86 millions €)
5.) Haikyu!! : 4,487 milliards yen (36,95 millions €)
6.) saga Gundam : 4,407 milliards yen (36,29 millions €)
7.) Girls & Panzer : 4,212 milliards yen (34,67 millions €)
8.) Assassination Classroom : 4,182 milliards yen (34,44 millions €)
9.) Kingdom : 3,905 milliards yen (32,16 millions €)
10.) Shingeki no Kyojin : 3,765 milliards yen (31 millions €)
11.) saga Monogatari : 3,488 milliards yen (28,73 millions €)
12.) Star Wars : 3,459 milliards yen (28,49 millions €)
13.) Tokyo Ghoul : 3,338 milliards yen (27,49 millions €)
14.) Your Name. : 2,927 milliards yen (24,11 millions €) (hors recette cinéma)
15.) Detective Conan : 2,919 milliards yen (24,05 millions €)
16.) HiGH&LOW : 2,775 milliards yen (22,86 millions €)
17.) saga Kamen Rider : 2,684 milliards yen (22,11 millions €)
18.) Nanatsu no Taizai (Seven Deadly Sins) : 2,671 milliards yen (22 millions €)
19.) My Hero Academia : 2,621 milliards yen (21,597 millions €)
20.) Harry Potter : 2,621 milliards yen (21,59 millions €)





Classement des 10 meilleurs situations pour rencontrer un homme selon les japonaises [GON] - Mer 30 Aoû 2017 - 22:06










Voici un classement réalisé par la société Waku Waku Communications et relayé par le site adala-news
1000 japonaises ont participé à ce sondage


1.) Quand un garçon est assis à côté de la fille dans l’avion


Au Japon, les vols extérieurs/intérieurs sont souvent utilisés.

Il n’y a pas grand chose à faire dans l’avion donc discuter avec son voisin ou sa voisine ça fait toujours passer le temps. Et si en plus il s’avère que vous allez dans la même ville, et que le courant passe entre vous; alors proposez une sortie à faire ensemble sur place avant votre retour.



2.) Quand un garçon vous aide à ranger vos bagages



Les japonais en général se déplacent souvent en train (Shinkansen) et les filles peuvent être chargées alors les aider vous fera toujours gagner des points de galanterie et pourquoi pas engager la conversation sur le thème du voyage avec elles.



3.) Dans une librairie/bibliothèque lorsque vous êtes dans le même rayon et que vous cherchez la même chose (auteur ou livre)



Dans le fantasme des japonaises, la situation où vos mains se touchent pour prendre le même livre est très fort. C’est pourquoi il revient souvent dans les animes, manga, drama/films et diverses illustrations romantiques.

Derrière ce fantasme, c’est le fait d’avoir un même centre d’intérêt qui est pertinent ; Le symbole du destin qui vous a conduit tous les deux, au même endroit, au même moment.

Alors si dans une librairie vous voyez que vous avez les mêmes goûts que la fille d’à côté, n’hésitez pas à discuter avec elle pour savoir ce qui lui plait dans tel ou tel livre, conseillez-la si vous êtes connaisseur ou demandez-lui quels bouquins vous devez éviter d’acheter/lire.



4.) Quand un nouveau voisin vient d’emménager à côté de chez elle et qu’il vient faire connaissance



Au Japon, il est recommandé de se présenter à ses voisins d’étage en leur offrant un petit cadeau (chocolat, café…) quand on est nouveau.

De manière général, lorsqu’on emménage dans un immeuble, il est préférable d’aller se présenter auprès de ses voisins d’étage et également auprès de l’appartement en dessous et au dessus de chez soi. C’est aussi l’opportunité de faire de nouvelles rencontres et de créer une bonne ambiance avec ses voisin(e)s.



5.) Quand la fille trébuche dans les escaliers et qu’un homme la rattrape ou l’aide



Au Japon, la majorité des immeubles de particuliers n’ont pas d’ascenseurs donc il n’est pas rare de rencontrer régulièrement ses voisin(e)s plusieurs fois par jour. Une situation qui peut permettre d’engager la conversation naturellement surtout quand on aide la personne (à monter ses courses, etc ?).




6.) Quand une fille rencontre par hasard son ancien petit ami de collège ou de lycée et qu’ils ravivent leur romance



Les premiers amours ont toujours une place particulière dans le cœur de la majorité des gens. Alors quand il s’avère qu’après des années le feeling est toujours présent, ça ne peut que vous donner envie de vous laisser une seconde chance.



7.) Quand un garçon intervient pour sortir la fille d’une situation désagréable (un voyou ou une personne alcoolisée l’importune)



Le fait qu’un homme aide une inconnue face aux désagréments/dangers qu’elle rencontre montre qu’il est un homme désintéressé, bien et fiable. (précieuses qualités qui font souvent craquer les filles)



8.) Quand l’homme offre un verre à une fille comme dans les films (quand la serveuse sert la fille en lui disant: ça vient du gentleman assis là-bas)



Les bars/Café sont des lieux classiques pour aborder une fille mais la façon originale dont l’homme va le faire peut le rendre particulièrement séduisant. Et au Japon, les clichés ont encore de beaux jours devant eux.

On peut résumer ce thème par « Savoir accoster avec subtilité et classe. »



9.) Lors d’un barbecue/pique-nique avec des ami(e)s dans le parc



Au Japon, il y a plusieurs occasions où les gens viennent pique-niquer entre ami(e)s dans les parcs. Il est très facile de discuter avec les autres personnes autour. Dans ces moments festifs un garçon peut facilement rendre service au groupe d’à côté et ainsi aborder la fille.

Bien que cette situation s’avère assez spécifique, c’est le fait qu’un homme sache cuisiner (se servir du barbecue, épicer la viande, faire des petits plats maison au pique-nique) qui plait particulièrement aux japonaises.



10.) Lors d’un match de baseball au stade (lors d’un événement sportif)



Quand l’équipe que vous soutenez marque un point, l’excitation et l’enthousiasme permet d’ouvrir un dialogue avec votre voisine ou votre voisin. C’est un moment parfait pour engager la conversation et encourager ensemble vos joueurs préférés.






Bleach adapté en Film Live pour juillet 2018 ! - Sam 15 Juil 2017 - 15:01






Bleach




# Bloc Technique
Titre original : ブリーチ, Bleach
Genre : Aventure, Action
Créateur : Tite Kubo
Scénario :
Réalisation :  Shinsuke Sato
Pays d’origine :  Japon
Sociétés de production :  Warner Bros
Sociétés de distribution :  
Durée :  
Date de sortie : 1er Juillet 2018
Site Web officiel :  
Casting :
Sôta Fukushi dans le rôle d'Ichigo







# Mon Synopsis (Manga)

Kurosagi Ichigo, 15 ans est un jeune lycéen banal aux cheveux roux.
Parfois, il voit des esprits et il a un goût fort prononcé pour les bagarres.
Son père et ses deux petites soeurs composent sa famille.
Sa mère étant morte quelques années plutôt.

Ichigo est un élève normal ! Il a des amis etc etc !!!!
Mais il a pas forcement que des amis humains.... oui je vous l'ai dit !! Il voit et peut parler aux morts !!!
Un jour, un esprit qu'il avait l'habitude de côtoyer se fait attaqué par... quelque chose....
Une femme en kimono noir apparaît...

Le soir même, cette même jeune femme réapparait et une créature appelée "hollow" la suit.... apparemment elle en veut a Ichigo et sa famille...
La jeune femme, Rukia, explique a Ichigo (avec des dessins magnifiques) qu'il existe deux types d'esprits.... Les "plus" que nous appelons fantômes qui attendent en général d'être transféré à Soul society (le monde des morts en gros). Les "plus" sont inoffensifs mais s'ils s'attardent trop ou s'ils développent un sorte de regret (....) pour la vie, ils se transforment en créatures maléfiques appelés "Hollow"...

Transférer les "Plus" et éliminer les "Hollow" voila le travail des Shinigami dont fait parti Rukia !

A la fin de cette explication, le Hollow attaque la famille Kurosaki et Ichigo tente de se battre contre la créature mais celui-ci n'est pas de taille et Rukia est grièvement blessée en voulant sauver Ichigo...

Une seule solution s'impose a Rukia... transférer ses pouvoirs en Ichigo.... Celui-ci se bat alors contre le hollow qui finira par disparaître....

Des lors, Rukia suivra Ichigo qui fera tout pour l'aider en attendant que celle-ci récupere ses pouvoirs mais les prouesses d'Ichigo et la disparition de Rukia (qui ne peut pas retourner a Soul Society dans cette condition) font qu'une enquête est lancée par les shinigamis....

Rukia doit être recherchée.... Mais pendant ce temps, Ichigo et ses amis : Inoué, Ishida et Sado développent des pouvoirs de plus en plus puissants...

Voila... j'ai déjà spoiler sur quelques tomes mais l'histoire a vraiment dépassé tout ça désormais...






# Teaser







Waha

Le train Pokemon fait son retour au Japon - Sam 15 Juil 2017 - 13:34





Le train Pokemon fait son retour au Japon

 

 
Le voyage inaugurale à lieu aujourd'hui mais le train circulera du 15 au 17 juillet puis du 1er au 20 aout et enfin du 2 au 3 septembre.
Dozodomo indique que chaque jour, le train quittera la gare d'Ichinoseki à 11h01, arrivera à Kesennuma à 12h51, puis repartira dans l'autre sens 15h08, pour terminer sa route à Ichinoseki à 16h49.  

Les deux wagons sont entièrement revisités :








Japanese Commercials : JPCMHD ツ, la chaine des pubs japonaise ! [Publicités Japonaises] - Sam 10 Juin 2017 - 19:11





Japanese Commercials

 

 
Cette chaine vous propose une sélection de pub environ toutes les deux semaines !


















 

Source : JPCMHD





TokyoStreetView - Japan The Beautiful [Vidéos, Paysages, Japon] [GON] - Sam 10 Juin 2017 - 19:02



Legoland Japan : un parc à thème Lego - Sam 10 Juin 2017 - 14:39





Legoland Japan

 

 
En avril dernier, le dernier des parc legoland a ouvert au Japon et plus précisément à Nagoya !
Il contient plusieurs attractions à sensation mais également des zones où l'on peut voir plusieurs monuments emblématiques du Japon !






Un hôtel et un aquarium ouvriront quand à eux leurs portes en 2018.







Classement des 100 meilleurs animés élus par les japonais (et la NHK) - Dim 7 Mai 2017 - 21:21






Classement des 100 meilleurs animés élus par les japonais (et la NHK)





Voici un classement réalisé par la chaine NHK et relayé par le site animeland .
600 000 votes pour départager les 100 animés de ce classement.

01 - Tiger & Bunny. (2011)
02 - Tiger & Bunny: The Rising. (2014)
03 - Puella Magi Madoka Magica. (2011)
04 - Love Live! School Idol Project Season 1 (2013)
05 - Love Live! School Idol Project Season 2 (2014)
06 - Tiger & Bunny: The Beginning. (2012)
07 - Code Geass: Lelouch of the Rebellion. (2006)
08 - Cardcaptor Sakura. (1998)
09 - Love Live! The School Idol Movie. (2015)
10 - Mr. Osomatu. (2015)
11 - Gintama Saison 1. (2006)
12 - JOKER GAME. (2016)
13 - Legend of the Galactic Heroes. (1988)
14 - Neon Genesis Evangelion. (1995)
15 - Code Geass: Lelouch of the Rebellion R2. (2008)
16 - Is The Order a Rabbit? Saison 1. (2014)
17 - Mobile Suit Gundam. (1977)
18 - Digimon Adventure. (1999)
19 - PSYCHO-PASS. (2012)
20 - Sword Art Online. (2012)
21 - Clannad After Story. (2008)
22 - GIRLS und PANZER. (2012)
23 - Haikyu!!. (2014)
24 - Case Closed. (1996)
25 - Hyōka. (2012)
26 - Puella Magi Madoka Magica the Movie: Rebellion. (2013)
27 - Fullmetal Alchemist: Brotherhood (2009)
28 - L’Attaque des Titans. (2013)
29 - Space Battleship Yamato. (1974)
30 - Revolutionary Girl Utena. (1997)
31 - Bungo Stray Dogs. (2016)
32 - The Prince of Tennis. (2001)
33 - Love Live! Sunshine!! (2016)
34 - Cowboy Bebop. (1998)
35 - Steins;Gate. (2011)
36 - Natsume Yujin-cho. (2008)
37 - Fate/stay night. (2014)
38 - Hoshi no Ko Poron. (1974)
39 - Future Boy Conan. (1978)
40 - Mobile Suit Gundam SEED. (2002)
41 - K-On! Season One. (2009)
42 - The Melancholy of Haruhi Suzumiya. (2006)
43 - Gurren Lagann. (2007)
44 - Lupin III: The Castle of Cagliostro. (1979)
45 - Hanamonogatari. (2009)
46 - Ghost in the Shell: Standalone Complex (2002)
47 - Sound! Euphonium (2015)
48 - Free! – Iwatobi Swim Club (2013)
49 - Girls und Panzer der Film. (2015)
50 - Fate/Zero. (2011)
51 - Your Lie in April. (2014)
52 - SHIROBAKO. (2014)
53 - Pokémon : Giratina et le Gardien du ciel. (2008)
54 - Nausicaä de la vallée du vent. (1984)
55 - Gintama Saison 2. (2011)
56 - Uta no Prince Sama Saison 1. (2011)
57 - Your Name. (2016)
58 - K-On!! Season Two. (2010)
59 - Castle in the Sky. (1986)
60 - Sailor Moon. (1992)
61 - Re:ZERO -Starting Life in Another World-. (2016)
62 - Free! Eternal Summer (2014)
63 - High Speed! -Free! Starting Days-. (2015)
64 - REBORN! (2006)
65 - Yu Yu Hakusho. (1992)
66 - The Idol Master. (2011)
67 - Haikyu!! Saison 2 (2015)
68 - Is the Order a Rabbit?? Season 2 (2015)
69 - Mob Psycho 100. (2016)
70 - Mobile Suit GUNDAM Iron Blooded Orphans (2015)
71 - Fullmetal Alchemist. (2003)
72 - One Piece. (1999)
73 - Macross Frontier. (2008)
74 - Shōnen Hollywood. (2014)
75 - Farewell to Space Battleship Yamato. (1978)
76 - Cardcaptor Sakura Season 2. (1999)
77 - Angel Beats! (2010)
78 - MUSHI-SHI. (2005)
79 - Urusei Yatsura. (1981)
80 - Showa Genroku Rakugo Shinju. (2016)
81 - K. (2012)
82 - Kuroko’s Basketball Saison 1. (2012)
83 - Anohana: The Flower We Saw That Day. (2011)
84 - Hunter x Hunter. (1999)
85 - Pokémon. (1997)
86 - Armored Trooper VOTOMS. (1983)
87 - The Twelve Kingdoms. (2002)
88 - Blood Blockade Battlefront. (2015)
89 - Hetalia: The Beautiful World. (2013)
90 - Nadia: The Secret of Blue Water. (1990)
91 - Mononoke. (2007)
92 - Kill la Kill. (2013)
93 - Inuyasha. (2000)
94 - Urusei Yatsura 2: Beautiful Dreamer. (1984)
95 - Den-noh Coil. (2007)
96 - JoJo’s Bizarre Adventure: Stardust Crusaders. (2014)
97 - AKIRA. (1988)
98 - The Super Dimension Fortress Macross: Do You Remember Love? (1984)
99 - Gan to Gon. (1974)
100 - The Tatami Galaxy. (2011)

Qu'en pensez vous ??




Waha

Le kabuki [Théâtre Japonais] [GON] - Mar 21 Mar 2017 - 0:04









Je reprends à nouveau un article de Wikipédia pour vous parler du kabuki  !
Pourquoi ? parce que je n'y connais rien je pense que Wikipédia sera la bonne source !!




# Description

Le kabuki (歌舞伎) est la forme épique du théâtre japonais traditionnel. Centré sur un jeu d'acteur à la fois spectaculaire et codifié, il se distingue par le maquillage élaboré des acteurs et l'abondance de dispositifs scéniques destinés à souligner les paroxysmes et les retournements de la pièce.

Les trois idéogrammes du mot signifient : chant (歌, ka), danse (舞, bu) et habileté technique (伎, ki). Il s'agit vraisemblablement d'ateji (caractères utilisés pour leur seule valeur phonétique), et il semble qu'il s'agisse de la forme ancienne du verbe katamuku (傾く), à l'époque kabuku, désignant ce qui était peu orthodoxe, en référence à une forme de théâtre considérée à l'époque comme d'avant-garde.




# Histoire


1603–1653 : Origine féminine du kabuki



L'origine du kabuki remonte aux spectacles religieux d'une prêtresse nommée Okuni, en 1603.
Au cours de ces spectacles, une séquence la présentait déguisée en homme en train de prendre du bon temps dans un quartier de plaisirs.
Ces représentations scandaleuses furent rapidement arrêtées, pour renaître sous la forme de spectacles donnés par des prostituées dans le lit asséché des rivières.
Ce yujo kabuki (littéralement « kabuki des prostituées ») devint rapidement très populaire, en partie du fait de son rôle de mise en valeur des prostituées, qui donnaient délibérément un caractère sexuellement suggestif aux danses.

Le premier théâtre de kabuki, le théâtre Saruwaka-za (猿若座), est fondé en 1624 dans un quartier qui couvre aujourd’hui Nihonbashi et Kyōbashi à Tokyo, par Saruwaka Kanzaburō.
Un tambour est placé en haut d’une tour au-dessus du théâtre pour attirer les clients.
Il sera par la suite déplacé à Ningyōchō (en).
Les représentations prirent brutalement fin avec la restriction par le shogunat Tokugawa des prostituées à des quartiers réservés (kuruwa) en 1629.
Entre-temps (à partir de 1612), les troupes de femmes (onna kabuki) avaient vu émerger la concurrence d'un kabuki d'hommes (wakashu kabuki ou ōkabuki), pour éviter les troubles à l'ordre public.

L'interdiction des troupes de femmes propulsa ce type de troupes au premier rang, les jeunes garçons pouvant jouer les rôles féminins à s'y méprendre.
Avec le changement de sexe, le jeu des acteurs changea, la danse étant délaissée au profit de l'action dramatique et des postures mettant en valeur le physique de l'acteur.
La réprobation quant aux mœurs dissolues des jeunes acteurs ainsi que les troubles à l'ordre public (il n'était pas rare que les représentations se terminent en bagarres pour s'assurer les faveurs des acteurs en vue) conduisirent à l'interdiction en 1642 des plus jeunes acteurs, jusqu'à ce qu'en 1653, seuls les hommes d'âge mûr soient autorisés à jouer, aboutissant au yarō kabuki.

1653 : Kabuki masculin



Le yarō kabuki (野郎歌舞伎) subit, sous l'influence du kyōgen (théâtre comique lié au théâtre nô, très apprécié du shogunat), un changement de style radical vers une haute sophistication et de la stylisation du jeu.
Parallèlement, des hommes se spécialisèrent dans les rôles féminins.
Appelés onnagata ou oyama (deux lectures des caractères 女形), le but de ces acteurs est d'exprimer la féminité aussi bien sinon mieux qu'une femme.
Depuis quelques années, des actrices étudient de nouveau le kabuki avec succès, sans pour autant détrôner les stars onnagata traditionnelles telles que Tamasaburō ou Jakuemon.

C'est à cette époque qu'apparurent deux styles de jeu importants : le style « rude » (aragoto), créé par Ichikawa Danjūrō (1660–1704), et le style « souple » (wagoto) créé par Sakata Tōjūrō I dans le Kamigata. Le premier se caractérise par un jeu outré, où les acteurs accentuent la prononciation des mots et leur gestuelle (les costumes et le maquillage sont aussi exagérés).
L'appellation dérive d'un mot désignant les manières brutales des guerriers.
En outre, le jeu des acteurs met l'emphase sur l'action, et les personnages sont souvent dotés de facultés exceptionnelles.
En revanche, dans le wagoto, le jeu des acteurs a un phrasé plus réaliste et plus adapté à des pièces tournant pour l'essentiel autour d'une romance tragique.

Ces différences reflètent celles du public. Le public de Kyoto, formé d'aristocrates raffinés, préférait le wagoto et des pièces racontant la descente sociale de jeunes hommes pris de passion pour des prostituées et abandonnant leur état pour une vie misérable, ou au contraire une vie de plaisir.
Formé de marchands, le public d'Osaka affectionnait les pièces mettant en avant des samouraïs indignes ou méchants, avec des histoires liées à des faits divers d'actualité.
La jeune ville d'Edo, avec une population largement masculine et remuante, fut enfin logiquement le creuset pour un style plus rugueux, convenant à des pièces où le héros redresse les torts à la force du poignet.

1673–1735 : période Genroku



La période initiée par l'ère Genroku fut celle de la véritable constitution du kabuki.
Il y avait alors quatre théâtres à Edo : le Saruwaka-za, l'Ichimura-za (市村座) à Ningyōchō, le Morita-za (森田座), le plus connu, et le Yamamura-za (山村座), tous deux à Kobikichō, le même quartier que le Kabuki-za aujourd’hui.
Le processus de formalisation des pièces, du jeu et des rôles est indissociable de celui du ningyō jōruri, théâtre de marionnettes (le futur bunraku).

C'est d'ailleurs pour le bunraku que l'écrivain Chikamatsu Monzaemon écrivit à l'origine plusieurs de ses pièces majeures avant de les transposer pour le kabuki.
La plupart de ces transpositions étaient spécifiquement destinées à l'acteur vedette d'Osaka, Sakata Tōjūrō I, spécialisé dans les rôles de méchant.
Même s'il retourna ensuite au bunraku, préférant le respect absolu du texte de l'auteur qui prévaut là où le kabuki est entièrement dédié au jeu d'acteur, son travail fut fondamental en cela qu'il dota le kabuki d'un riche fonds de pièces de qualité.
La moitié à peu près du répertoire traditionnel de kabuki est ainsi formé de pièces écrites à l'origine pour le bunraku.

En 1714, le scandale Ejima-Ikushima impliquant Ejima, une dame de haut rang de l'Ōoku (大奥, le harem du Shōgun dans le château d’Edo), et l’acteur Ikushima Shingorō aboutit à la destruction du Yamamura-za, et à la punition de plus de mille personnes.
Le kabuki est cependant sauvé de cette crise grâce à Ichikawa Danjūrō I qui réorganise les théâtres et supprime les représentations tardives en soirée, afin de pouvoir conserver les trois théâtres restants.
Dans le même temps, il met en place deux éléments essentiels du style aragoto, la pose (mie), arrêt du mouvement de l'acteur destinée à souligner un moment particulièrement important de l'intrigue, et le maquillage (kumadori) qui indique visuellement le type de personnage représenté et accentue ses expressions.

À partir de la seconde moitié du xviiie siècle, le kabuki déclina, supplanté auprès des classes populaires par le bunraku, le succès de ce dernier s'expliquant par la présence de plusieurs écrivains majeurs.
L'événement essentiel de la période est la fusion des écoles du Kansai (Kyoto et Osaka) en une seule école, dont l'influence sur la suite de l'histoire du kabuki fut fondamentale.

Après la « Restauration Meiji »


Le kabuki connut un retour en grâce à partir de l'ère Meiji, en réaction à l'introduction de la culture occidentale.
Le développement des journaux fournit également un nouveau gisement d'histoires, ajoutant au fonds des faits divers les adaptations des romans feuilletons qui y étaient publiés.
Parallèlement, l'ensemble des acteurs du monde du kabuki tenta de redresser l'image de ce théâtre dans l'esprit des nouvelles classes dirigeantes, avec un succès certain, couronné le 21 avril 1887 par une représentation devant l'Empereur.
Un nouveau théâtre de kabuki prestigieux est construit en 1889, le Kabuki-za.

Les bombardements de la Seconde Guerre mondiale détruisirent de nombreux théâtres, et les représentations furent interdites dès le début de l'occupation, comme la plupart des manifestations pouvant servir de cristallisateur d'un sentiment national. Toutefois, l'interdiction fut levée dès 1947, et les troupes reprirent rapidement leur activité.

Kabuki actuel



À l'image d'autres pratiques ayant servi de point d'appui à l'idéologie nationaliste, le kabuki subit après la Seconde Guerre mondiale un phénomène de rejet.
Le renouveau de l'intérêt pour le kabuki dans la région du Kansai est attribué aux efforts du metteur en scène Tetsuji Takechi, qui s'attacha à présenter des productions novatrices.
Il fut secondé en cela par le jeune acteur Nakamura Ganjiro III (né en 1931), qui laissa son premier nom de scène, Nakamura Senjaku, à cette période de la production de kabuki à Osaka.
Actuellement, le kabuki demeure le plus populaire des styles de théâtre traditionnel japonais en termes d'audience.
Même s'il mobilise moins de professionnels que le théâtre nô, ces acteurs jouissent d'une plus grande notoriété, apparaissant souvent dans des films ou des téléfilms se passant hors de son univers, à l'image de l'onnagata Bandō Tamasaburō V.
Les salles de spectacles consacrées au kabuki restent rares, et concentrées dans les grandes agglomérations.
Hors des grandes institutions, plusieurs troupes emploient des femmes pour jouer les rôles d'onnagata.
Dans la même veine de reconnaissance du rôle des femmes dans la création du kabuki, une statue d'Okuni a été érigée à Kyoto dans le quartier de Pontochō.
Les principales troupes de kabuki effectuent régulièrement des tournées hors du Japon, contribuant à faire connaître cette forme de théâtre, jouant parfois des adaptations de pièces occidentales (au style du kabuki).
Comme pour le nô, le kabuki a bénéficié des efforts de l'écrivain Yukio Mishima, qui a montré qu'il était possible d'écrire des pièces dont l'intrigue se déroule dans un univers contemporain.
Le kabuki a été classé parmi les chefs-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO dans la troisième proclamation (24 novembre 2005).





# Dramaturgie

Répertoire



Le répertoire est divisé en trois catégories :

  • Jidai-mono (時代物, pièces historiques)

  • Sewa-mono (世話物, pièces du quotidien)

  • Shosagoto (所作事, morceaux de danse)



Le répertoire des pièces se partage entre celles écrites spécifiquement pour le kabuki et celles adaptées du théâtre nô, de récits traditionnels, et surtout du bunraku (ou de son ancêtre le joruri).
Ces dernières présentent une trame dramatique élaborée, émotionnellement intense et un sujet généralement sérieux, alors que les pièces écrites pour le kabuki sont beaucoup plus lâches dans leur structure.
Cette différence s'explique par la pré-éminence donnée dans le joruri au texte et au récitant, l'action pouvant être délibérément réduite pour attirer l'attention sur ces éléments, alors que le kabuki subordonne tout à l'acteur et à son jeu.
De ce fait, il n'est pas inhabituel d'ajouter ou de retrancher des scènes en fonction des talents particuliers de l'acteur principal, sacrifiant éventuellement au passage la cohérence de l'intrigue.

Principales pièces



  • Shinko engeki jisshu

  • Kabuki Jūhachiban

  • Sannin Kichisa Kuruwa no Hatsugai

  • Sugawara Denju Tenarai Kagami

  • Yoshitsune Senbon-sakura

  • Yotsuya Kaidan

  • Banchō Sarayashiki

  • les Batailles de Coxinga

  • Benten Kozō

  • Botan Dōrō

  • Funa Benkei

  • Yotsuya Kaidan

  • Uwanari

  • Jiraiya

  • Iwashi Uri Koi Hikiami

  • Suicides d'amour à Amijima

  • Shibaraku



Structure des représentations


Tout comme pour le théâtre nô ou le bunraku, un programme complet de kabuki se déroule sur une journée entière. Si certaines pièces historiques (時代物, jidai mono) durent effectivement une journée entière, la journée normale de kabuki juxtapose plusieurs pièces.
Dans ce cas, le rythme de la journée, tout comme le rythme interne des pièces elles-mêmes, suit le concept de jo-ha-kyū (序破急), théorisé par Zeami, qui veut que le rythme de l'intrigue et du jeu aillent croissants pour culminer à la fin de la pièce ou de la journée.
Conformément à ce principe, la plupart des pièces sont structurées en cinq actes.
Le premier correspond à la composante jo du jo-ha-kyū, et sert à introduire les personnages et l'intrigue (similaire en cela à l'exposition du théâtre occidental).
Le rythme augmente alors (ha) dans les trois actes suivants, culminant dans certains cas par une bataille.
Le cinquième acte (kyū), très court, sert à fournir une conclusion rapide et satisfaisante.





# Acteurs

Il y a actuellement à peu près 90 acteurs de kabuki professionnels, auxquels il faut ajouter les musiciens et les accessoiristes.

Jeu



Une particularité du théâtre kabuki est la pratique du mie (見得).
À un moment-clef de la pièce, l'acteur prend une pose appuyée.
À ce moment, les amateurs dans le public peuvent crier le nom de l'école à laquelle appartient l'acteur (屋号, yagō).
Appelée kakegoe (掛け声), cette pratique permet d'établir un lien entre la salle et la scène, exprimant la satisfaction du public averti et attirant l'attention du profane sur un moment de jeu particulièrement réussi.

Minami-za de Kyōto, le plus vieux théâtre de kabuki existant.
Il existe deux grands types de jeu : celui dit à la manière douce, wagoto (和事), et celui dit à la manière forte, aragoto (荒事).
Le style wagoto est plus souvent représenté à Osaka et Kyoto, et aragoto à Edo.

Onnagata


L'onnagata (女方) ou oyama (女形) est un type de personnage du théâtre japonais.
Onnagata (littéralement « forme féminine ») est le terme désignant un homme qui interprète un rôle féminin pour exprimer de manière stylisée le cœur de la femme.

Technique conçue au milieu du xviie siècle par Ukon Genzaemon pour respecter l'interdiction imposée aux femmes de monter sur scène, elle donna naissance à différents archétypes de caractères encore très vivants aujourd'hui.
Souvent utilisé pour des acteurs de théâtre kabuki et de danse classique japonaise, l'onnagata peut aussi être appliqué à des acteurs du théâtre nô et du kyōgen.

Un acteur onnagata stylise la féminité de telle manière que son physique réel n'a plus d'importance dans l'interprétation de ses rôles.
Seule la théâtralité compte. Ainsi un Trésor National Vivant comme Jakuemon peut-il encore incarner des personnages de jeunes filles à plus de quatre-vingts ans.
Le plus célèbre onnagata contemporain est certainement Tamasaburō qui a, au Japon, une renommée comparable aux plus grandes stars de cinéma.

Cette recherche sur la féminité n'a pas son équivalent en Occident.
Cependant, au Théâtre du Temps, à Paris, Junji Fuseya a créé une technique d'onnagata français, et le travail de Mark Rylance au Théâtre du Globe, à Londres, à la manière des pièces élisabéthaines, s'approche parfois de très près de l'esprit de l’onnagata.

Les premières troupes de kabuki étaient féminines ou mixtes.
Parmi les nombreuses troupes de kabuki, certaines utilisaient des actrices pour jouer des rôles masculins, et des acteurs pour les rôles féminins, afin d'obtenir des effets d'un humour souvent trivial, voire obscène.
Alerté par les dérives de prostitution au sein des compagnies de kabuki, le shogun interdit d'abord aux femmes de monter sur scène (en 1629), puis aux adolescents (en 1642).

Maquillage


Les acteurs de kabuki sont maquillés (et non masqués comme dans le théâtre nô).
Les maquillages sont très stylisés, et permettent au spectateur de reconnaître au premier coup d'œil les traits principaux du caractère du personnage.
Ce maquillage, keshō, est composé d'une base blanche de poudre de riz sur laquelle sont ajoutées des lignes (kumadori) qui amplifient les expressions du visage pour produire un effet de sauvagerie ou de puissance surnaturelle des acteurs. La couleur du kumadori reflète la nature du personnage. Rouge, il s'agit d'un héros, juste, passionné, courageux.
Le bleu est employé pour dénoter des caractères négatifs, le vert les êtres surnaturels et le violet les personnages nobles. Le fond de teint est souvent blanc.





# Lieux


Scène



La scène de kabuki comprend une projection complète jusqu'à l'arrière-salle, nommée hanamichi (花道, littéralement « le chemin des fleurs »), utilisée pour les entrées et les sorties les plus spectaculaires.
La révélation d'une identité secrète ou la transformation d'un personnage constituant un point crucial d'une grande partie des pièces du répertoire, les moyens de faire apparaître ou disparaître rapidement un acteur se sont multipliés à partir du xviiie siècle, sous la forme de dispositifs scéniques variés, comme des trappes ou des plateaux permettant de faire pivoter tout ou partie de la scène.
Le terme keren, souvent traduit par « jouer pour la galerie » sert à regrouper l'ensemble de ces effets spéciaux.

Une scène de kabuki




Ainsi, le mawari butai, la « scène tournante », a été développé au cours de l'ère Kyōhō (1716–1735).
Prenant d'abord la forme d'une plate-forme circulaire montée sur roues et placée sur la scène, cette technique a évolué par l'intégration de la plate-forme roulante dans la scène elle-même.
Si les lumières sont parfois éteintes lors de la rotation qui permet un changement de décor (kuraten, « rotation dans l'obscurité »), elles sont le plus souvent laissées en place, les acteurs jouant une scène de transition pendant la rotation de la plate-forme (akaten, « rotation à la lumière »).
Le terme seri désigne les trappes employées depuis le milieu du xviiie siècle pour élever ou faire disparaître des acteurs depuis la scène (respectivement serisage et serioroshi).
La dimension de ces trappes permet dans les plus grandes salles l'apparition simultanée de plusieurs acteurs, faisant parfois apparaître une scène entière.
Le chūnori (« vol ») est une technique plus tardive, datant du milieu du xixe siècle.
En attachant le costume d'un acteur à des câbles, il est possible de le faire planer au-dessus de la scène ou d'une partie de l'assistance.
Ce dernier effet, jugé trop tape-à-l'œil et dangereux, est progressivement tombé en désuétude, et peu de salles disposent encore de l'équipement nécessaire.

Assistants et accessoires



Du fait de la pratique de la scène tournante et de plateformes roulantes, les changements de décors sont souvent effectués sans interruption de l'action.
Cette pratique, originaire du début du xviiie siècle, repose sur la présence d'assistants de scène, les kurogo (黒衣) ou kuroko (黒子).
Habillés de noir, couleur conventionnelle de l'invisibilité, ils prennent en charge les changements de décor, mais aussi l'animation et le maniement de certains accessoires.
Ils assistent également les acteurs quand ceux-ci doivent, ce qui est fréquent, changer de costume sur scène (hayagawari).
Les assistants aident alors l'acteur à se débarrasser de son costume actuel pour révéler le nouveau costume qu'il portait dessous (hikinuki ou bukkaeri).
De la même manière, les accessoires de kabuki, par exemple les sabres pour les rôles de samouraïs, sont souvent d'une dimension très nettement supérieure à celle de l'original, afin d'accentuer les effets.
Il arrive même ponctuellement qu'un objet donné, par exemple une pince à épiler dans la pièce éponyme, soit remplacé par une version délibérément agrandie pour permettre au spectateur de voir ce que sont en train d'observer les personnages.



Théâtres


Le kabuki est actuellement joué à la fois sur des scènes traditionnelles, comme le Minami-za à Kyoto, le Shochiku-za à Osaka ou le Kabuki-za à Tokyo, mais aussi régulièrement sur des scènes plus généralistes, comme celle du Théâtre national du Japon.
En dehors de ces quatre salles principales, il existe de nombreuses salles de dimensions plus modestes à la fois à Osaka et en province.
La troupe d'Ōshika (大鹿), dans la préfecture de Nagano constitue un exemple emblématique des petites troupes provinciales qui parviennent à se maintenir.
Durant les premières années du kabuki, les membres du public mangeaient, buvaient ou discutaient pendant les représentations.
Dans de nombreux cas, les programmes étaient remplis de représentations prévues tout au long de la journée, du matin jusqu’au soir. Les plateaux-repas, ou bentō, que les spectateurs apportaient étaient appelés makunouchi (幕の内), car ils étaient mangés lorsque le rideau (幕, maku) était baissé.
Le Grand Théâtre Konpira construit en 1835 dans le village de Kotohira de la préfecture de Kagawa est le plus ancien théâtre kabuki du Japon.








Waha

[Fête] La Golden Week [GON] - Lun 20 Mar 2017 - 0:29









Je reprends à nouveau un article de Wikipédia pour vous parler de la Golden Week !
Pourquoi ? parce que je n'y connais rien je pense que Wikipédia sera la bonne source !!

La golden week (ゴールデンウィーク, gōruden wīku, rarement francisé en semaine d'or) est une série de quatre jours fériés au Japon concentrés sur sept jours.





# Les jours fériés de la golden Week

La golden week rassemble les quatre jours fériés suivant :

29 avril - Shōwa no Hi (昭和の日, Jour de naissance de l'Empereur Shōwa)
3 mai - Kenpō Kinen Bi (憲法記念日, Jour de Commémoration de la Constitution)
4 mai - Midori no Hi (みどりの日, Jour de la Nature)
5 mai - Kodomo no Hi (子供の日, Jour des enfants)





# Histoire

Les Lois pour les Fêtes nationales, publiées en juillet 1948, ont décrété neuf jours fériés officiels.
Il y en avait tellement dans la semaine de fin avril/début mai que plusieurs entreprises du secteur des loisirs ont constaté une augmentation significative de leurs recettes à cette période.
L’industrie cinématographique ne faisait pas exception.
En 1951, le film Jiyū Gakkō enregistra une vente de billets plus importante durant cette semaine qu'à n'importe quel autre moment de l'année, y compris le Nouvel An et le Obon.
Cela a amené le directeur de la compagnie de films Daiei à surnommer cette semaine la golden week en référence au vocabulaire radiophonique qui parlait de golden time (temps en or) pour la semaine qui connaissait le plus haut indice d'écoute.

À cette époque, le 29 avril était la fête nationale célébrant la naissance de l’Empereur Showa.
À sa mort en 1989, la journée fut renommée Journée verte.
En 2007, la Journée verte fut déplacée du 29 avril au 4 mai, et la journée du 29 avril renommée la journée de Showa pour la consacrer uniquement à l’ancien empereur.
En septembre 2009, la silver week a fait son apparition au Japon et elle n'est pas annuelle comme la golden week.
Elle a lieu lorsque le 3e lundi du mois de septembre (jour férié au Japon, journée du respect envers les personnes âgées - 敬老の日) n'est séparé que d'un jour avec l’équinoxe d'automne (秋分の日, qui a lieu le 22 ou 23 septembre).
Le jour séparant ces deux dates fériées devient automatiquement chômé et les japonais bénéficient ainsi de 3 jours de repos consécutifs, ce qui est appelé la silver week.





# Pratique actuelle

La majorité des Japonais prend des vacances pendant cette période. Les écoles et les universités sont fermées et les entreprises fonctionnent avec un effectif minimal ou ferment également pour l'occasion car la plupart des employés s'en vont pour une partie ou même la totalité de la semaine.




# Semaine d'or (Chine)

Les semaines d'or (黄金周) sont le nom donné en Chine à deux semaines annuelles de congés, accordées par le gouvernement à partir de 2000.

La semaine d'or du festival de printemps (ou semaine d'or de l'année de la nouvelle lune chinoise) commence en janvier ou en février, suivant la date du Nouvel An chinois.
La « semaine d'or du jour du travail » qui commence le 1er mai, elle fut supprimé en 2007, avant d'être réintroduite en 2019.
La semaine d'or du jour de la fête nationale commence le 1er octobre.


Description


Ces semaines là, trois jours de congés payés sont donnés et les week-ends proches sont réarrangés de manière que les salariés des sociétés chinoises puissent avoir sept jours continus de vacances.

Ces vacances nationales furent lancées par le gouvernement chinois pour le jour de la fête nationale de la République populaire en 1999 et étaient au départ destinées à promouvoir le tourisme domestique en Chine, à augmenter le niveau de vie et permettre aux travailleurs de pouvoir rendre visite à leurs familles qui habitent loin (beaucoup de travailleurs sont des migrants de l'intérieur de la Chine vers les provinces maritimes en plein développement).





Waha

Kimi wa Petto 2017 [J-Drama] [GON] - Dim 19 Fév 2017 - 23:25









# Bloc Technique
Titre original : きみはペット, Kimi wa Petto
Genre : Comedie, Romance
Durée : 16 épisodes
Pays : Japon
Auteur : Ogawa Yayoi
Réalisateur : Inobe Yohei, Kumasaka Izuru, Minorikawa Osamu
Scénariste : Arai Yuuka, Koga Fumie
Date de sortie au Japon : 06 Février 2017
Chaine de diffusion : Fuji TV
Licencié : /
Site officiel :
Casting :
- Noriko Iriyama : Sumire
- Jun Shison : Takeshi/"Momo"
- Terunosuke Takezai : Shigehito Hasumi
- Yurina Yanagi : Shiori Fukushima
- Kayo Noro : Yuri Shirotae
- Yûmi Shida : Rumi Shibusawa








# Synopsis

Un soir alors qu'elle rentre chez elle, une jeune journaliste découvre un jeune et beau garçon recroquevillé devant la porte de son appartement. Elle décide alors de le prendre alors en charge et en fait son animal de compagnie...







nikos

présentation des JO de Tokyo 2020 - Sam 28 Jan 2017 - 13:40





présentation des JO de Tokyo 2020

 

 

Le 21 juillet 2016, pour clôturé les JO de Rio 2016, le Japon a fait un clip présentant les JO de tokyo de 2020. dans ce clip on peut voir plusieurs personnages tiré de mangas ou de jeux vidéo. Le premier ministre  japonais Shinzo Abe s'est même déguisé en Mario pour l'occasion.








Classement des meilleurs ventes Mangas au Japon mois par mois - Sam 12 Nov 2016 - 21:19






Chiffres du mois de octobre 2016





Voici un classement réalisé par le site oricon et relayé par le site mangamag.
Ainsi, voici les 20 des meilleures ventes de mangas au Japon, pour la période du 10 octobre au 7 novembre 2016

RANG TITRE VENTES EDITEUR JP EDITEUR FR
1 Haikyu !! Tome 23 727,520 Shueisha Kazé
2 March comes in like a Lion Tome 12 600,268 Hakusensha Kana
3 Kingdom Tome 44 550,539 Shueisha -
4 Seven Deadly Sins Tome 23 427,489 Kôdansha Pika
5 Le Pacte des Yokaï Tome 21 388,732 Hakusensha Delcourt/Tonkam
6 Sawako Tome 27 334,294 Shueisha Kana
7 Chihayafuru Tome 33 308,184 Kôdansha Pika
8 Ajin Tome 9 285,956 Kôdansha Glénat
9 Les Vacances de Jésus et Bouddha Tome 13 277,014 Kôdansha Kurokawa
10 Nisekoi Tome 25 (fin) 244,712 Shueisha Kazé
11 Daiya no A - Act II Tome 5 240,651 Kôdansha -
12 xxxHolic Rei Tome 4 224,257 Kôdansha Pika
13 Toriko Tome 41 208,109 Shueisha Kazé
14 Mon Histoire!! Tome 13 (fin) 207,397 Shueisha Kana
15 Kin? Nani Tabeta? Tome 12 192,751 Kôdansha -
16 Space Brothers Tome 29 185,747 Kôdansha Pika
17 Bungô Stray Dogs Tome 11 178,323 Kadokawa Ototo
18 Giant Killing Tome 42 174,974 Kôdansha -
19 Love, be loved Leave, be left Tome 4 168,863 Shueisha Kana
20 Tokyo Ghoul:re Tome 08 168,781 Shueisha Glénat




Waha

Les Tags utilisés sur le forum ! - Sam 15 Oct 2016 - 20:57




Kijo Wolf

La licence Danganronpa - Mar 9 Aoû 2016 - 1:47






Danganronpa




# Bloc Technique
Éditeur : Spike (Spike Chunsoft)
Développeur : Spike (Spike Chunsoft)
Concepteur :  Kazutaka Kodaka (dit "le trolleur" dans la fanbase) et Rui Komatsuzaki
Musique : Masafumi Takada
Début du projet : les débuts du projet ne sont pas dit, mais avec la béta, on peut dire vers 2008
Date de sortie :
- DR 1 : 2010 (PSP) 2014 (PSvita en europe et en amérique) 2016 (Steam)
- DR 2 : 2012 (PSP) 2014 (PSvita en europe et en amérique) 2016 (Steam)
- Another Episode : 2014 (PSvita Japon) 2015 (en europe et en amérique)
Genre :  (Jeu d'aventure,Visual novel,Survival Game.) Pour DR 1 et 2, (Visual novel, tir à la 3ème personne) Pour Another Episode
Mode de jeu : 1 joueur
Plate-forme :  PSP, PSvita, PC
Média : Universal Media Disc
Langue : Japonais / Anglais
Contrôle : Stick / bouton, Clavier/Souris ou manette pour PC







# Description du jeu
 
Les deux premiers jeux ont un partenaire identique à savoir

La vie de classe : Durant cette période, les personnages parlent beaucoup et il n'y a pas beaucoup d'action. On vit une vie normale d'étudiant, mais il peut y avoir des events quand on parle à un personnage avec le bonne objet ou quand il y a la motivation de Monokuma.

L'enquête : Quand un élève meurt et quand trois personnes trouvent le corps, la cloche sonne et annonce qu'il y a maintenant une enquête en court. C'est à nous de trouver les indices en explorant les lieux et en parlant aux autres étudiants.

Le tribunal de classe : Après l'enquête, tout le monde se rend à un endroit qui se trouve être un tribunal, où les élèves pourront parler de qui est le coupable et quand tout le monde (sauf le suspect qui est visé) sont 100% d'accord, il y a un vote pour désigner celui qui a tuer la personne.

Ce partenaire ne marche pas pour another episode qui lui mélange exploration et visual novel.

L'autre point fort de ce jeu est son histoire, voici donc les trailer (sous spoil, car le deux et another épisode sont des suites au 1)

Danganronpa 1:


Danganronpa 2:


Ultra despair girl :





# Mon avis

 Ces jeux sont géniaux. Si vous n'êtes pas anglophobe allez-y. En plus les deux premiers sont sur steam (Another Episode a des rumeurs lui). Descendu par un jeuactu qui ne connait pas le sens du genre "Visual Novel". Cette série, si vous n'avez pas peur de lire et faite pour vous. Avec une histoire qui est génial et des références à beaucoup d'élément pop-culture ainsi que de manga et d'autre jeux vidéo. Ce n'est pas un arnaque.





Waha

Le Haïku [GON] - Sam 6 Aoû 2016 - 23:55









# Description reprise sur wikipedia

Un haïku (俳句, haiku) est un poème d'origine japonaise extrêmement bref, célébrant l'évanescence des choses et les sensations qu'elle suscite.
Un haïku évoque généralement une saison (le kigo) et doit comporter une césure (le kireji).
Il est composé de 17 mores réparties en trois vers suivant un schéma 5/7/5.


Le haïku (俳句, haiku), terme créé par le poète Masaoka Shiki (1867-1902), est une forme poétique très codifiée d'origine japonaise et dont la paternité, dans son esprit actuel, est attribuée au poète Bashō Matsuo (1644-1694).

Le haïku tire son origine du tanka (ou waka) de 31 mores (un découpage des sons plus fin que les syllabes) composé d'un hokku de 17 mores et un verset de 14 mores. Bashō Matsuo isola les modules et ne conserva que celui de 17 mores, qu'on appelait le hokku (発句) ou le haïkaï (俳諧, haikai) (comique, non-orthodoxe), sorte de ce que l'on appelle aujourd'hui renku. Contrairement au waka ou tanka, le haïku n'est pas chanté.

Il s'agit d'un petit poème extrêmement bref visant à dire et célébrer l'évanescence des choses. Encore appelé haïkaï (d'après le haïkaï no renga ou haïkaï-renga, forme antérieure plus triviale développée par Sōkan au xvie siècle) ou hokku (son nom d'origine), ce poème comporte traditionnellement 17 mores en trois segments 5-7-5, et est calligraphié traditionnellement soit sur une seule ligne verticale soit sur trois. Les Haikai (dont un homonyme signifie "amusement") étaient appelés au départ haikai-renga : rengas drôles, légers, parfois frivoles et grivois - un genre plutôt mineur à l'origine. Hokku (発句) désigne initialement le premier (le kanji 発 renvoie au départ, au commencement) vers (句-ku) de 5 mores d'un tanka, puis ultérieurement le premier vers de 5/7/5 mores d'un renga. En 1891 Masaoka Shiki forge le mot haïku qui est la contraction des deux mots cités précédemment.

Le haïku doit donner une notion de saison (le kigo) et doit comporter une césure (le kireji). Si le haïku n'indique ni saison, ni moment particulier, on l'appellera un moki ou encore haïku libre, tels les poèmes de Taneda Santôka (1882-1940) ou ceux de Ozaki Hôsai (1885-1926).

Les haïkus ne sont connus en Occident que depuis le tout début du xxe siècle. Les écrivains occidentaux ont alors tenté de s'inspirer de cette forme de poésie brève. La plupart du temps, ils ont choisi de transposer le haïku japonais, qui s'écrivait sur une seule colonne sous la forme d'un tercet de 3 vers de 5, 7 et 5 syllabes pour les haïkus occidentaux. Quand on compose un haïku en français, on remplace en général les mores par des syllabes ; cependant, une syllabe française peut contenir jusqu'à trois mores, ce qui engendre des poèmes irréguliers.

La personne écrivant des haïkus est appelée haijin (俳人), ou parfois également « haïdjin » ou « haïkiste ». Contrairement à la langue française, le japonais du xviie siècle diffère beaucoup de la langue japonaise actuelle, tant dans sa grammaire et son vocabulaire que dans l'écriture. Il équivaut donc, pour un lecteur français, à l'ancien français, avec la difficulté supplémentaire qui est l'évolution de l'écriture elle-même.






# Exemple repris sur le site Wikipedia

À titre d'exemple, voici l'un des plus célèbres haïkus japonais, écrit par le premier des quatre maîtres classiques, Bashō :

Un vieil étang et
Une grenouille qui plonge,
Le bruit de l'eau.


L'original japonais est :

furuike ya
(古池や)
(fu/ru/i/ke ya): 5
kawazu tobikomu
(蛙飛込む)
(ka/wa/zu to/bi/ko/mu): 7
mizu no oto
(水の音)
(mi/zu no o/to): 5
(5-7-5, soit 17 mores)


Ce haïku est celui que l'on présente le plus lorsqu'il s'agit d'expliquer ce qu'est un haïku. Il en existe de multiples traductions. C'est surtout le troisième vers qui pose problème. De nombreux haijin (poètes pratiquant l'art du haïku) préfèrent « le bruit de l'eau », plus proche du sens littéral, à « un ploc dans l'eau ». Ya traduit une émotion. Le texte ne donne aucune indication de pluriel ou de singulier, ni aucune indication de temps. Par ailleurs, en japonais, les articles n'existent pas, les genres non plus. Le mot à mot du poème est le suivant : vieil/ancien étang(s) ah grenouille(s) tomber/plonger bruit(s) de l'eau(x)

Rien dans le texte ne vient indiquer que la/les/des grenouille(s) tombent/sont tombées/tomberont dans un/le/des vieil/vieux étang(s). Dans la langue japonaise commune « grenouille » se dit « kaeru ».

La traductrice Corinne Atlan en a même proposé une version différente en s'attachant plus à un effet visuel, « l'eau se brise », qu'à un effet sonore.

Le sens d'un haïku se révèle, pour la plupart des cas, dans sa proximité avec d'autres haïkus, lorsqu'il fut publié dans des éditions collectives, ou dans son rapport à une histoire, lorsqu'il fut publié dans des récits en prose. La densité du haïku tient à la souplesse de la langue japonaise, à la richesse de son vocabulaire, au jeu des homophonies (très nombreuses dans cette langue), et à l'usage des kanjis ou des alphabets syllabaires. L'utilisation des kanjis faisant référence plutôt à la culture d'origine chinoise, tandis que l'usage des alphabets syllabaires fait plutôt référence à la culture japonaise dans ce qu'elle a de propre, un peu comme en français week-end diffère de « fin de semaine », même si la définition des termes est la même.

Les maîtres du haïku classique vivaient de la correction des haïkus de leurs élèves, c'est dire si le haïku répond à des règles de composition rigoureuses et particulièrement ardues. La langue utilisée dans le haïku classique diffère de la langue parlée ou écrite à la même époque, et c'est une des principales difficultés de sa composition. La conséquence directe est qu'il peut être difficilement compréhensible au commun des mortels, outre qu'il est rempli de références explicites ou implicites à la culture des lettrés et du bouddhisme. La littérature classique japonaise est une langue qui privilégie l'allusion et l'implicite. Le haïku s'est démocratisé aujourd'hui, on en trouve des formes simplifiées jusque dans les quotidiens à grand tirage. C'est un jeu pour tous les âges, où l'on ne cherche pas nécessairement à être corrigé par un maître.




# Style repris sur le site Wikipedia

Le haïku ne se contente pas de décrire les choses, il nécessite le détachement de l'auteur. Il traduit le plus souvent une sensation. Il est comme une sorte d'instantané. Cela traduit une émotion, un sentiment passager, le haïku ne se travaille pas, il est rapide et concis. Il n'exclut cependant pas l'humour, les figures de style, mais tout cela doit être utilisé avec parcimonie. Il doit pouvoir se lire en une seule respiration et de préférence à voix haute. Il incite à la réflexion. Il est préférable de le lire deux fois afin d'en saisir complètement le sens et la subtilité6. C'est au lecteur qu'il revient de se créer sa propre image. Ainsi, le haïku ne doit pas décrire mais évoquer. Plutôt qu'une phrase répartie sur trois lignes, le haïku procède par une notion de césure, le kireji. La scène décrite dans un haïku n'est pas regardée par un observateur externe. Le "je" peut être utilisé mais celui-ci aura plus vecteur d’interprétation, projetant une vision sur la scène, tel un élément du paysage. Il donne un sens à la scène, mais n’en fait pas partie. C'est pour cette raison que la première personne est souvent absente de l’énonciation. Une fois le cadrage effectué, dans lequel le poète recherche l'essentiel, celui-ci mène un travail d’épuration de son poème. Cette façon d’envisager le haïku a été promue au XIXe siècle par le poète Masaoka Shiki.

L'une des principales difficultés pour les haïkistes francophones est de retrouver une notion de flou qui est plus appropriée à la langue japonaise, celle-ci étant davantage contextuelle que le français, et utilisant moins d'articles et de formes de conjugaison. Des débats ont également lieu pour tenter de donner des pistes sur la ponctuation. Des tirets, des espaces ou signes d'ondulation paraissent le mieux s'approcher de la façon d'écrire très sobre des Japonais.




# Règle du kigo repris sur le site Wikipedia

Mais ce n'est pas la seule règle que doit respecter un haïku, car il lui faut contenir un kigo (mot de saison), c'est-à-dire une référence à la nature ou un mot clé concernant l'une des quatre saisons. Notons qu'au-delà des quatre saisons traditionnelles, le jour de l'an est très important et peut être considéré en haïku comme une saison à part entière. Si la saison peut être nommée, le cadre poétique impose le plus souvent de l'évoquer. Cerisier en fleurs pour le printemps, vol de hannetons pour été, etc. Mais « pleine lune », qui ne peut être rattachée à une saison en particulier, constitue également un excellent kigo. Au Japon, des livres spécialisés recensent les expressions les plus courantes pouvant être utilisées comme kigo. Ceux-ci sont généralement placés dans le premier vers.

Division approximative des saisons selon l'ancien calendrier lunaire :

printemps : 4 février - 5 mai
été : 6 mai - 7 août
automne : 8 août - 6 novembre
hiver : 7 novembre - 3 février

Quand le haïku ne contient pas d'élément indiquant la saison, on l'appellera un muki-haïku (littéralement « haïku-sans-mot-de-saison »).





# bloc 1

Philippe Costa estime que transgresser la règle du 5/7/5 est contre-productif : « Cette contrainte présente un immense intérêt pour la créativité elle-même. Pourquoi ? Parce que la contrainte pousse à chercher des solutions pour pouvoir s’y conformer et que face à l’impossibilité de trouver des solutions littéraires conventionnelles, on doit souvent avoir recours à d’autres qui ne le sont pas […]. C’est donc précisément en cela que la contrainte pousse à la créativité, à l’innovation littéraire, à trouver des formes réellement poétiques. Paradoxalement : se conformer à la contrainte mène à l’innovation littéraire ; et la contrainte engendre la plus grande liberté de langage. Et plus elle est sévère, plus elle est créatrice. On aurait tort de s’en priver. » Ceci est d'ailleurs vrai pour toutes les contraintes poétiques, loi comprise depuis longtemps par les symbolistes ou encore l'OuLiPo.

Cependant, il n'est pas rare de trouver, même chez les classiques, des haïkus qui transgressent les règles. Mais de l'ensemble doit se dégager ce que certains appellent un « esprit haïku » – indéfinissable en tant que tel. Il procède du vécu, du ressenti, de choses impalpables. Généralement, la structure court-long-court est conservée. Cela dit, la structure 5-7-5 est encore la plus courante.

Les haïkus avec quelques mores de plus ou de moins sont parfois tolérés, sous la forme hachō (rythme brisé), et des termes techniques les désignent : un haïku de plus de 17 mores est dit ji-amari (« lettres en trop »), et un de moins de 17 mores est dit ji-tarazu (« lettres en moins ») ; cependant, ils ne sont considérés comme de bons haïkus que si la brisure semble inévitable pour obtenir l'effet produit. Les haïkus de type 5-5-7 ou 7-5-5 (voire 5-12 ou 12-5 quand un mot enjambe une division) sont plus fréquents. (L'œuvre du troisième maître classique, Issa, présente de nombreux exemples de chacune de ces transgressions.)

Il existe de multiples écoles de haïku, de multiples tendances. Le haïku zen, le haïku urbain, le haïku engagé... Chacune pouvant ou non respecter les règles de base.
Le senryū est une forme de poésie similaire mais qui met l'accent sur l'humour au lieu de la nature, et où l'auteur se met plus facilement en avant. Il est généralement plus léger que le haïku. Le kigo n'est pas nécessaire pour écrire un senryū.






Plus d'infos : wikipedia





[Culture - Japon] Chanoyu : la Cérémonie du thé japonaise [GON] - Sam 6 Aoû 2016 - 23:46










Aujourd'hui parlons du Chanoyu, la cérémonie du thé japonaise !
Comme d'habitude, un peu de wikipedia et ensuite quelques vidéos !



 

# Description reprise sur le site Wikipedia

La cérémonie du thé au Japon, ou « service japonais du thé », appelée chanoyu (茶の湯), sadō (茶道), ou chadō (茶道) est un art traditionnel inspiré en partie par le bouddhisme zen dans lequel le thé vert en poudre, ou matcha (抹茶), est préparé de manière codifiée par un praticien expérimenté et est servi à un petit groupe d'invités dans un cadre calme et qui, vu d'Occident, peut évoquer une cérémonie.

Chanoyu (littéralement « eau chaude pour le thé »), se réfère habituellement à l'art, alors que sadō ou chadō (« chemin du thé ») représente l'étude ou la doctrine de la cérémonie du thé sur le mode d'une « voie » spirituelle. Le terme chaji (茶事) se rapporte quant à lui au service du thé complet comprenant le kaiseki (« repas léger »), le service de l’usucha (薄茶, « thé léger ») et du koicha (濃茶, « thé fort » ou « thé épais »), durant approximativement quatre heures ; il comprend également sumi demae (炭手前), à savoir la mise en place et le réajustement, en présence des invités, des charbons de bois permettant de chauffer la bouilloire. Celui de chakai (茶会, littéralement une « rencontre autour du thé »), n'inclut pas le kaiseki et se résume le plus souvent au service de l'usucha — le koicha, suivi alors de l'usucha, est plus rarement servi à cette occasion.

Du fait qu'un praticien du chanoyu doit être familier avec la production et les différents types de thés, avec les kimonos, la calligraphie, les arrangements floraux, les céramiques, l’encens, et un large ensemble d'autres disciplines et arts traditionnels en plus des pratiques du thé enseignées dans son école, l'étude de la cérémonie du thé prend de nombreuses années — de fait toute une vie.
Même pour participer en tant qu'invité dans une cérémonie du thé formelle, une connaissance du sadō est requise, incluant les gestes recommandés, les phrases à dire par les invités, la bonne manière pour boire le thé et la tenue générale à adopter dans la salle où est servi le thé.






# Histoire reprise sur le site Wikipedia

Le thé, en tant que boisson, fut introduit au Japon au ixe siècle par un moine bouddhiste venu de Chine, où — selon la légende — le thé était déjà connu depuis plusieurs milliers d'années. Le thé devint rapidement populaire au Japon et commença à être cultivé localement.

La coutume de boire du thé, d’abord pour la médecine, et ensuite purement par plaisir, fut aussi largement répandue à travers la Chine, son pays d'origine.
Au début du ixe siècle, l'auteur chinois Lu Yu écrit le Ch'a Ching (Le Classique du thé), un traité sur le thé s'attachant tout particulièrement à sa culture et à sa préparation. La vie de Lu Yu fut fortement influencée par le bouddhisme, et particulièrement par l'école qui sera connue plus tard sous le nom de Zen, et ses idées vont avoir une forte influence sur le développement de la cérémonie du thé au Japon.

Alors que précédemment, le thé, compressé, était bouilli dans du lait et assorti d'épices et de sel (façon de procéder qui s'est conservée au Tibet et en Mongolie), une nouvelle forme de thé, le matcha, apparaît au cours du xiie siècle.
Il s'agit de thé vert dont les feuilles sont réduites en poudre : on l'émulsionne en petite quantité dans une quantité plus importante d'eau (thé léger fait à partir de feuilles venant de plants jeunes) ou on le malaxe en quantité plus importante dans une quantité moindre d'eau (thé fort ou épais fait à partir de feuilles venant de plants plus anciens).
C'est la même plante dont dérivera ultérieurement le thé vert infusé, puis le thé noir (oxydé ou fermenté).

Il fut utilisé tout d'abord dans les rituels religieux des monastères bouddhistes, avec notamment pour but de les maintenir éveillés pendant les séances de méditation. Au cours du xiiie siècle, les guerriers samouraï commencèrent à préparer et à boire le matcha.
Il s'agissait pour eux de pratiquer un art qui, par sa nouveauté, ne les disqualifieraient pas auprès de la noblesse de cour, rompue à tous les autres arts ; en outre, ses origines chinoises lui conféraient d'emblée un prestige inégalable. Les fondations du chanoyu étaient alors posées.

À la pratique relativement exubérante des guerriers, la bourgeoisie opposa l'esthétique du wabi (侘び).
Ce raffinement sobre et calme est caractérisé par l'humilité, la contrainte, la simplicité, le naturalisme, la profondeur, et surtout l'imperfection et l'asymétrie.
Il met notamment en valeur la simplicité à travers des objets non ornés (voire grossiers au regard des critères esthétiques prévalant jusqu'alors), des espaces architecturaux et la célébration de la beauté que le temps et l'attention donnent aux matériaux.
En effet, la bourgeoisie était alors sous le coup de lois somptuaires qui l'empêchaient d'acquérir et encore moins d'exhiber les précieux ustensiles chinois utilisés par les guerriers — c'est alors que s'est développée une mise en avant des objets de la vie quotidienne, et notamment de poteries d'origine coréenne, dans le cadre du chanoyu.

Durant le xvie siècle, le fait de boire du thé s'est répandu à travers tous les niveaux de la société japonaise.
Sen no Rikyū, sans doute la figure historique la plus connue de la cérémonie du thé, introduit l'adage : ichi-go ichi-e (一期一会, littéralement « une fois, une rencontre »), exprimant ainsi l'idée que chaque rencontre devrait être considérée comme un trésor qui ne pourra jamais se reproduire.
Ses enseignements conduisent au développement de nouvelles formes d'architecture et de jardin, d'arts et mène au développement complet du sadō. Les principes qu'il transmit — harmonie (和, wa), respect (敬, kei), pureté (清, sei), et tranquillité (寂, jaku) — sont encore au centre du chanoyu de nos jours.




# Equipements repris sur le site Wikipedia

Un large ensemble d'ustensiles est nécessaire même pour la plus basique des préparations du thé (temae, 点前).
Une liste complète de tous les objets, les ustensiles, leurs styles et les variations pourrait remplir plusieurs centaines de pages, et de nombreux de volumes de ce type existent.
La liste suivante présente les composants essentiels :


  • Chakin (茶巾), toile blanche et rectangulaire de lin ou de chanvre est utilisée pour le rituel du nettoyage du bol.


  • Fukusa (袱紗), carré de soie utilisé pour le nettoyage symbolique de l'écope et du natsume ou cha-ire, et pour manipuler le couvercle de la bouilloire chaude (sauf dans certaines conditions, les hommes sont censés manipuler ce dernier à mains nues, école Urasenke).
    Le fukusa est parfois utilisé par les invités pour protéger les ustensiles du thé lorsqu'ils les examinent (habituellement, ce fukusa est particulier et est appelé kobukusa ou petit fukusa.
    Ils sont plus épais, à motifs et souvent fortement plus colorés que les fukusa normaux. Les kobukusa sont gardés dans un kaishi (une valise) ou dans la poche de poitrine du kimono.)


  • Hishaku (柄杓), longue louche en bambou possédant un nodule au centre du manche.
    Elle est utilisée pour transférer l'eau du et vers les pots en fer et les récipients d'eau fraîche.
    Il en existe différents styles utilisés pour différentes cérémonies, mais aussi pour différentes saisons.
    Un style plus large est utilisé pour le rituel de purification suivi par les invités avant d'entrer dans la salle du thé.


  • Le bol à thé (茶碗, chawan), est sans doute l'élément essentiel.
    Sans celui-ci, le thé ne pourrait être servi et ne pourrait être bu.
    Il existe une large gamme de bols de thé, de tailles et de styles, et différents styles sont utilisés pour le thé fort et le thé léger (voir cérémonie du thé ci-dessous), mais aussi selon la saison.
    Des bols peu profonds, qui permettent au thé de refroidir rapidement sont utilisés en été ; des bols profonds sont utilisés en hiver.
    Leurs créateurs ou leurs possesseurs, ou encore un maître de thé, donnent un nom poétique aux bols — ce nom conditionne en partie l'utilisation du bol en fonction de la saison ou de la circonstance occasionnant la réunion de thé.
    Des bols vieux de plus de 400 ans sont encore utilisés aujourd'hui, mais seulement dans des occasions spéciales et inhabituelles.
    Les meilleurs bols sont façonnés à la main et leur prix est généralement élevé. Les irrégularités et les imperfections sont prisées : elles sont souvent mises sur l’« avant » du bol.
    Les bols cassés sont méticuleusement réparés en utilisant une mixture de laque et d'autres ingrédients naturels.
    De la poudre d'or est ajoutée pour masquer la couleur sombre de la laque et des dessins sont parfois créés en utilisant le mélange.
    Les bols réparés de cette manière sont principalement utilisés en novembre, lorsque les praticiens du thé utilisent le ro, ou foyer d'hiver, comme expression et célébration du concept du wabi, ou de l’humble simplicité.
    Une natsume, une boîte à thé pour la cérémonie du thé au Japon.
    Celle-ci est typique avec un recouvrement de laque rouge sur lequel ont été ajoutés des motifs noirs et or.


  • Boîte à thé appelée natsume (棗), ou cha-ire (茶入れ).
    Les boîtes à thé existent en deux styles basiques différents, le natsume et le cha-ire, à travers lesquels il y a une variation des formes, des tailles et des couleurs.
    Le natsume est nommé ainsi pour sa ressemblance avec le fruit natsume (la jujube).
    Il est court avec un couvercle plat, un fond arrondi, et il est habituellement fait de bois laqué ou non traité.
    Le cha-ire en céramique et est contenu dans des enveloppes de soie ou de brocart dont les motifs sont dûment répertoriés, est habituellement grand, étroit (mais les formes varient significativement) et possède un couvercle d'ivoire muni d'une feuille d'or en dessous.
    Le natsume et le cha-ire sont utilisés dans des préparations différentes (le natsume pour le thé léger et certaines préparations de thé épais, le cha-ire pour le thé épais ou fort).


  • Chashaku (茶杓), écope à thé sculptée à partie d’une seule pièce de bambou, celle qui est destinée aux préparations les plus courantes possédant un nodule approximativement en son centre.
    Selon les préparations, on peut en utiliser ayant d'autres formes (avec un nodule à la base, voire en ivoire d'un seul tenant).
    Elle est utilisée pour écoper le thé de la boîte à thé au bol à thé et porte comme le bol un « nom poétique » conditionnant son utilisation de façon similaire.
    De plus larges écopes sont utilisées pour transférer le thé de la boîte à thé dans le mizuya (水屋) ou aire de préparation.


  • Fouet (茶筅, chasen), les fouets à thé sont sculptés dans une seule pièce de bambou.
    Les vieux chasen abîmés sont simplement jetés.
    Une fois dans l'année, généralement en mai, ils sont pris dans les temples locaux et brûlés lors d'une simple cérémonie appelé chasen koyō, qui exprime le respect avec lequel sont traités les objets de la cérémonie du thé.
    Tous les objets de la cérémonie du thé sont entretenus avec une précaution exquise. Ils sont scrupuleusement nettoyés avant et après chaque utilisation et avant leur rangement.


Certains des composants ne doivent être manipulés qu’avec des mains gantées.






# La cérémonie du thé reprise sur le site Wikipedia

Les écoles principales, Omotesenke et Urasenke, et encore Mushanokôji-Senke ont évolué, chacune avec des différences notables dans la façon de servir le thé.
Il existe aussi d’autres écoles moins connues.
Actuellement, l’école Urasenke est la plus active et la plus suivie.

Toutes les écoles et la plupart des variations possèdent cependant un certain nombre de points communs.
L’hôte, homme ou femme, porte habituellement un kimono, alors que les invités peuvent porter des kimonos ou des vêtements formels sombres.
Si le thé est servi dans une maison du thé séparée, plutôt que dans la chambre du thé, les invités attendront dans un jardin couvert jusqu’au moment où ils seront appelés par l'hôte.
Ils se purifient alors rituellement en se lavant les mains et en se rinçant la bouche dans un tsukubai (petit bassin en pierre) contenant de l’eau.
Ils se dirigent alors vers le tokonoma, ou alcôve, où ils admirent les parchemins et/ou les autres déclarations.
Puis, ils s'assoient dans la position seiza sur le tatami, par ordre de prestige.

Les maisons du thé et les salles du thé sont généralement petites.
La taille standard est de quatre tatamis et demi.
La taille de la plus petite salle du thé peut être de deux tatamis et celle de la plus grande est uniquement limitée par la richesse de son possesseur.
Les matériaux de construction et les décorations sont délibérément simples et rustiques.
Un repas léger et simple, appelé kaiseki (懐石) ou chakaiseki (茶懐石) peut être servi aux invités, suivi par du saké.
À l'issue de ce repas, ils retournent à la « salle » d'attente couverte jusqu'à ce qu’ils soient à nouveau appelés par l'hôte.

Si aucun repas n'est servi, l’hôte procédera directement au service de petites friandises.
Pour être dégustées, ces friandises seront placées sur un papier spécial appelé kaishi (懐紙) ; chaque invité apporte le sien, souvent dans un petit portefeuille décoré.
Le kaishi est mis dans la poche de poitrine du kimono.

Chaque ustensile — incluant le bol à thé (chawan), le fouet (chasen) et l'écope à thé (chasaku) — est symboliquement nettoyé en présence des invités dans un ordre déterminé et en utilisant des gestes très précis.
Les ustensiles sont placés dans l’ordre exact de rangement en accord avec la préparation qui suivra.
Lorsque les opérations de nettoyage et de préparation des ustensiles est terminée, l’hôte place une quantité de thé vert en poudre dans le bol selon qu'il prépare un thé léger ou épais/fort et ajoute la quantité appropriée d’eau chaude, puis mélange le thé à celle-ci.

La conversation est gardée à son minimum. Les invités se relaxent et apprécient l'atmosphère créée par les sons de l'eau et du feu, l’odeur de l’encens et du thé, la beauté et la simplicité de la maison du thé et les décorations saisonnières appropriées.

Le bol est alors servi à l'invité d’honneur (初客, shokyaku, littéralement le « premier invité ») soit par l'hôte, soit par un assistant.
Les salutations d'usage sont échangées entre l’hôte et l’invité d'honneur.
L’invité salue le second invité et lève son bol dans un geste de respect pour l’hôte.
L’invité tourne le bol afin d'éviter de boire sur sa « face avant » et, dans le cas du thé épais/fort en boit une petite gorgée, répond à l'hôte qui lui demande si le thé est à son goût avant de prendre deux nouvelles gorgées avant d'essuyer le bord, de tourner le bol dans sa position originelle et de le passer à l'invité suivant tout en le saluant.
Cette procédure est répétée jusqu'à ce que tous les invités aient pris le thé à partir du même bol. Le bol est alors rapporté à l'hôte.
Dans le cas du thé léger, chaque invité boit dans un bol individuel, toujours en tournant le bol pour ne pas boire sur sa « face avant ».

Si le thé épais/fort, koicha, a été servi, il sera suivi de la préparation, par l’hôte, d'un thé léger, ou usucha.
Cependant, en fonction de l'invitation qui a été faite, l'usucha peut être servi seul.

Une fois que les invités ont chacun bu le thé, l’hôte nettoie les ustensiles.
L’invité d'honneur demandera à l’hôte d’autoriser les invités à examiner les ustensiles et chacun leur tour, les invités examinent et admirent chaque objet, incluant l’écope à thé, la boîte à thé — le bol à thé ayant été admiré juste après que le thé a été bu.
Les objets sont traités avec une extrême précaution et avec révérence car ils sont fréquemment sans prix, irremplaçables, des antiquités faites à la main.

L’hôte récupère ensuite les ustensiles et les invités quittent alors la maison du thé.
L’hôte les salue de la porte, mettant ainsi fin à l'invitation.

Une préparation de thé peut durer entre une et cinq heures, selon le type pratiqué et le type de repas et de thé servis.





# Types de préparations repris sur le site Wikipedia

Bonryaku temae




Bonryaku temae (盆略点前), littéralement « préparation abrégée sur un plateau », est la préparation la plus simple dans l'école Urasenke : c'est la raison pour laquelle on débute la pratique du chanoyu par son apprentissage.
Comme son nom l'indique, elle offre un condensé des opérations les plus indispensables à la bonne préparation du thé.
Cette préparation s'effectue notamment non pas avec un kama (bouilloire) traditionnel, mais avec un tetsubin (bouilloire en fonte) posée sur un binkake (brasier en terre émaillée) — ainsi, il n'y a pas besoin de maîtriser le maniement de la louche (hishaku), ce qui simplifie notablement les gestes.

Dans ce temae, l’hôte place un bol à thé, le fouet, l'écope à thé, le chakin et la natsume sur un plateau en forme de col de montagne (yamamichi bon).
Du thé léger est préparé sur le plateau, invités et hôte sont assis sur le sol en position de seiza— c'est-à-dire à genoux sur les talons.

Hira demae et Hakobi demae




Hira demae (平点前) est la cérémonie la plus simple dans le chanoyu.
Elle permet de faire du thé léger ou du thé fort. Hira demae (« préparation plane », donc simple) sous-entend une cérémonie qui peut se faire en utilisant ou non un tana (étagère) sur laquelle sont déjà posés le mizusashi (pot à eau froide) et le natsume — l'hôte n'apporte donc que le bol (dans lequel sont disposés le chakin et le chasen, et sur le bord duquel est posé le chashaku), ainsi que le hishaku et le pot à eau usées (kensui).
Le terme de hakobi vient du fait qu'en l'absence de tana, tous les objets mentionnés ci-dessus doivent être transportés (運ぶ, hakobu) à l’intérieur et à l’extérieur de la salle du thé.

Variantes de Hira demae (Tokushu temae)



Il existe un nombre important de variantes pour Hira demae.
Voici une liste non exhaustive des variantes les plus communes.
Certaines sont valables pour le thé fort, d'autres pour le thé léger et d'autres encore s'appliquent aux deux.

Variantes saisonnières

  • Nakaoki est une variante pour le mois de septembre-octobre.
    Les premiers froid approchant, l'hôte, pour garder la pièce à thé accueillante, approche le brasier des invités.
    Cette cérémonie se réalise donc avec le furo (foyer portatif) au milieu du tatami (alors qu'en été, il est situé à l'extrême-gauche de façon que sa chaleur n'incommode pas les invités en plein été).
    On utilise un mizusashi (pot à eau froide normalement situé à droite) de forme cylindrique placé à gauche du tatami.
    Cette variante est applicable tant pour le thé léger que pour le thé épais/fort.


  • Tsutsu jawan est une variante pour le mois de février.
    Ce dernier étant le mois des grands froids, on utilisera un bol étroit et haut afin de préserver la chaleur du thé.
    Contrairement à la façon habituelle de procéder, on essuie d'abord les bords, puis le fond du chawan.


  • Arai chakin est une variante pour le mois de juillet.
    Ce dernier étant le mois des grandes chaleurs, l'hôte utilisera un bol aux bords très évasés afin d'éviter à l'invité de boire un thé trop chaud.
    Le chakin sera, avant le début de la cérémonie, posé déplié dans un fond d'eau.
    Au début de la préparation, l'hôte égoutte, essore, puis plie le chakin, de façon à donner un sentiment de fraîcheur à ses invités.


  • Habuta mizusashi est une variante pour le mois de juillet, l'hôte utilisera un mizusashi laqué dont le couvercle est fait d'une feuille d'arbre venant d'être cueillie afin de suggérer la fraîcheur aux invités.
    La feuille est ensuite enlevée et pliée avant d'être déposée dans le récipient à eaux usées.


  • Ōbuta / Waributa mizusashi sont des variantes pour le mois de juillet.
    Pour Ōbuta, l'hôte utilisera un mizusashi de grande taille, en cristal ou en céramique, dont le couvercle en laque, trop grand pour être appuyé contre le mizusashi, sera placé contre le paravent.
    Pour Waributa, le mizusashi est lui aussi de grande taille mais son couvercle est fait de deux demi-lunes de bois laquées, reliées par des charnières.
    L'une est retournée sur l'autre.
    Dans ces deux cas, la grande quantité d'eau montrée aux invités, suggère toujours la fraîcheur.
    Leur taille étant trop importante, on ne transporte pas ces mizusashi — à l'instar de la bouilloire en fonte, ils restent dans la pièce du début à la fin.


  • Tsuri gama est une bouilloire suspendue par une chaîne au plafond qui s'utilise traditionnellement au mois de mars.
    De fait, il n'y a besoin d'aucun trépied pour supporter la marmite dans l'âtre.


  • Sukigi gama est une bouilloire aux bords très larges reposant sur de petits tasseaux de bois blancs, posés sur les bords du ro (foyer d'hiver).
    Elle s'utilise traditionnellement au mois d'avril afin de cacher la vue du foyer aux invités, les premiers signes de chaleur printanière arrivant. Aucun trépied n'est utilisé.


Variantes circonstancielles (thé fort)
  • Kinindate / Kinin kiyôtsugu sont deux préparations qui permettent de servir le thé à une personne de haut rang (kinin).
    La première se réalise lorsque celle-ci est seule, la seconde lorsqu'elle est accompagnée de ses gens.
    Dans les deux cas, cette préparation se réalise dans une grande pièce (hiroma, plus de quatre tatamis et demi) et le bol repose sur un dai (piédestal pour le bol, en bois, non laqué).
    L'utilisation d'une étagère est obligatoire, et le plateau à sucreries possède un long pied.


  • Kazari mono est un type de préparation permettant de porter l'attention sur un objet en particulier, qui peut avoir été offert par l'invité ou avoir une valeur sentimentale pour l'hôte, en relation avec le moment de l'année.
    Cela peut être le bol (chawan kazari), le chashaku (chashaku kazari), le chaire (chaire kazari), ou encore un objet utilitaire comme le mizusashi ou la bouilloire (chasen kazari). On placera l'objet en question dans le tokonoma pendant la première partie du chaji (réception avec repas), sauf pour les chasen kazari.
    Il existe également un kazari (tsubo kazari) pour le chatsubo (jarre à thé) qui sera placé dans le tokonoma et que l'on ouvrira (car scellé par le fabricant de thé) devant les invités selon une modalité spécifique.
    L'hôte ira ensuite réduire les feuilles en poudre dans la salle de préparation (mizuya) à l'aide d'une meule traditionnelle en pierre.
    Il existe aussi le jiku kazari qui permet de porter l'attention sur le rouleau de calligraphie.


  • Nagao chaire est une préparation avec un chaire possédant un shifuku (petit sac en soie) dont la corde de fermeture est plus longue que la moyenne.
    Les manipulations par lesquelles on sort le chaire de son shifuku diffèrent donc du thé épais/fort habituel.


  • Kasane jawan permet de servir du thé épais/fort à plus de cinq personnes en utilisant deux bols, mis l'un dans l'autre au début de la préparation. Le premier est servi en général pour les trois premiers invités, le second pour les invités suivants. Le chawan servant de support au premier est généralement de qualité un peu moindre.


  • Ôtsubukuro est une préparation où le contenant pour le thé fort n'est pas un chaire de céramique, mais un natsume noir laqué enveloppé d'un tissu de crêpe violet en forme de sac à riz (utilisé initialement dans la ville de Ōtsu, près de Kyoto).


  • Tsutsumi bukusa est une préparation où l'on utilise également un natsume noir laqué, pour le thé fort, enveloppé, cette fois dans le fukusa de l'hôte.


  • Variantes circonstancielles (thé léger)
  • Irekodate est une préparation qui s'adresse à des hôtes âgés ou s'étant blessé au pied/à la jambe, et ne pouvant de ce fait pas se lever et s'asseoir trop souvent.
    Tous les ustensiles sont donc disposés sur une étagère au début de la cérémonie.
    L'hôte arrive simplement avec le bol placé dans le kensui, ce qui lui permet de ne s'asseoir qu'une fois.

    Variantes circonstancielles (thé léger et thé épais/fort)
  • Tsuzukiusucha (続薄茶) est une préparation où, pour une raison ou pour une autre, la deuxième préparation de charbon de bois (gozumi) n'est pas réalisée : le thé fort est directement suivi d'un thé léger.
    Cela permet par exemple de rattraper le retard accumulé au cours du repas afin de répondre aux contraintes temporelles ou, en plein été, d'éviter qu'il ne fasse trop chaud à la fin de l'invitation.


  • Ryū-reishiki (立礼式) est une préparation inventée par le 11e grand maître de Urasenke (Gengensai) qui se réalise sur une table.
    Les invités sont assis autour de la même table ou à une table séparée.
    Ce nom se rapporte à la pratique de la première et de la dernière salutation à l’entrée de la salle du thé.
    Dans le ryū-rei, il y a habituellement un assistant qui est assis derrière l'hôte et qui déplace le tabouret de l’hôte lorsqu’il se lève ou s'assoit.
    L'assistant sert également le thé et les friandises aux invités.
    Les tables les plus utilisées sont ryūreidana (litt. « étagère pour ryû-rei ») et tenchaban.
    La première permet de réaliser uniquement le thé léger et est souvent utilisée lors de démonstration pour un public non aguerri.
    La seconde permet de réaliser les quatre préparations d'un chaji : shozumi (« premier charbon »), koicha (« thé fort »), gozumi (« deuxième charbon ») et usucha (« thé léger »).
    Cette préparation a été conçue pour initier les Occidentaux à la dégustation du matcha, sans leur imposer la position, inconfortable pour eux, du seiza (assise à genoux sur les talons).


  • Bon kogō est l'équivalent du kazari pour le charbon.
    On portera l'attention sur le récipient à encens (Kōgō) qui sera disposé exceptionnellement sur un plateau, alors qu'il habituellement disposé dans le panier à charbon pour le sumi demae classique.
    Le récipient à encens est généralement en céramique l'hiver, en bois laqué l'été.


  • Sumi shomō est une préparation où l'hôte demande à un invité plus expérimenté dans le sumi demae (mise en place du charbon de bois) de disposer le charbon de bois à sa place.
    L'été, seul shozumi (« premier charbon ») peut être demandé.
    L'hiver, l'hôte peut demander pour shozumi ou gozumi (« second charbon »)


  • Hana shomō est une préparation où l'hôte demande à un invité plus expérimenté dans le chabana (arrangement floral pour le thé) de réaliser l'arrangement floral dans le tokonoma.
    L'invité peut également être celui qui a offert les fleurs ou le vase utilisés.


  • Gyakugatte est une inversion de la disposition des tatami dans la pièce de thé.
    Au lieu d'être assis à droite de l'hôte, les invités sont assis à sa gauche.
    Les quatre temae du chaji y sont réalisables (shozumi, gozumi, usucha, koicha), avec ou sans étagère.
    Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les gestes ne sont pas complètement inversés : certains de ceux qui se font avec la main droite dans le sens habituel se font de la même manière durant le gyakugatte.


  • Sumi demae



    Sumi demae (炭手前) est la préparation consistant à disposer le charbon dans le foyer encastré (ro, hiver), ou dans le brasier portatif (furo, l'été).
    Il y a deux temae au cours d'un chaji (réunion de thé), le premier, shozumi (初炭), avant ou après le repas, le second, gozumi (後炭) ayant lieu entre le thé épais/fort et le thé léger.
    Diverses raisons rendent possible de cette dernière préparation — dans ce cas, le déroulement du service de l'usucha s'en trouve modifié et fait l'objet d'un temae particulier : tsuzuki usucha (続薄茶).  

    Chabako demae



    Chabako demae (茶箱点前) est appelé ainsi parce que les ustensiles sont disposés dans une boîte spéciale (chabako, littéralement « boîte à thé ») — au cours de la préparation, on les en sort et on les y replace à la fin.
    Cette préparation (temae) ne permet de faire que du thé léger.
    Comme pour bonryakutemae, on utilise une bouilloire et un brasier en terre émaillée.

    Pour l'école Urasenke, il existe six préparations différentes :


    • fleur (花, hana), cette préparation correspond au printemps, elle s'effectue à l'aide de la boîte à thé mais également d'un plateau en forme de fleur (hanagatabon).

    • deutzia (卯の花, unohana), cette préparation correspond à l'été, elle s'effectue à l'aide de la boîte à thé et du plateau utilisé pour obon temae (yamamichi bon).

    • lune (月, tsuki), cette préparation est associée à l'automne, elle s'effectue à l'aide de la boîte à thé et de quatre planches reliées entre elles par des cordons à la manière des livres japonais.
      C'est la seule des six chabako demae à utiliser de l'encens car l'automne est considéré, au Japon, comme le meilleur moment de l'année pour apprécier les fragrances de celui-ci.

    • neige (雪, yuki), cette cérémonie est associée à l'hiver.

    • harmonie/respect (和敬, wakei) : cette préparation a été mise au point par le 14e grand maître de Urasenke (Tantansai).

    • shikishi (色紙) : cette préparation remplace la boîte habituelle par un panier en bambou, et utilise des kobusa (petits fukusa aux dimensions d'un shikishi — forme de support à calligraphie carré).
      Elle est considérée comme la plus difficile étant donné le nombre d'objets et par conséquent de manipulations à faire.







    # Calligraphie et peinture repris sur Wikipedia

    La poésie joue un rôle central dans le chano  : elle occupe une place éminente dans la culture japonaise, et tient un rôle très différent de celui qu'on lui a accordé en Europe.
    Un des éléments indispensables à cette préparation est la mise à disposition, temporaire, d'un kakejiku que l'on déroule et accroche dans l'alcôve, tokonoma, prévue à cet effet.
    Le rouleau vertical, ou kakejiku, est soit une calligraphie, soit une peinture, soit une peinture ornée d'une calligraphie.
    L'écrivain Jun'ichirō Tanizaki a exposé avec des mots vibrants l'effet que doit provoquer sur les personnes réunies cette œuvre exposée dans la pénombre, touchant au cœur d'une culture qui accorde une importance capitale à l'ombre et au jeu de la lumière filtrante, tamisée.

    L'œuvre accrochée sert à développer un esprit de sérénité, de respect, de paix et de pureté (wa-kei-sei-jaku, « les quatre vertus du thé »), et à amener l'homme de thé à découvrir la beauté dans le non-commun.
    Elle doit être simple et sobre — mots à prendre toutefois avec prudence car le vécu japonais de la beauté est très différent du vécu et de la conceptualisation occidentaux (gréco-romains) de la beauté, le vocabulaire touchant aux mots « beau » et « beauté » n'étant par ailleurs pas du tout superposable.
    Lorsque l'homme de thé entre, traditionnellement tête baissée, dans le sukiya, il se doit de prendre le temps d'admirer l'arrangement floral et la calligraphie ou peinture pendant un long instant, de se plonger en eux, d'harmoniser son cœur, kokoro.
    Il doit par la suite rendre compte de son appréciation au maître de thé.




    # Les arrangements floraux repris sur Wikipedia

    Le chabana (茶花, littéralement « fleurs de thé ») est le style le plus simple d'arrangement floral tel qu'il est utilisé dans le chanoyu.
    Le chabana prend ses racines dans l'ikebana, un style traditionnel d'arrangement floral japonais.

    Le chabana a évolué vers un style moins formel de l'ikebana, qui fut utilisé par les premiers maîtres du thé. Le style chabana est maintenant le standard de l'arrangement floral pour la cérémonie du thé.
    Selon certaines sources, il aurait été développé par Sen no Rikyū.

    Dans sa forme la plus basique, le chabana est un simple arrangement de fleurs de saison qui sont placées dans un vase ou tout autre récipient.
    Ces arrangements comprennent typiquement peu d'objets. Les vases sont habituellement faits dans un matériau naturel comme le bambou, le métal ou la céramique.

    Le chabana est d'une telle simplicité que fréquemment, pas plus d'une seule fleur est utilisée.
    Cette fleur penchera invariablement vers les invités, ou face à eux.




    # Kaiseki ryōri repris sur Wikipedia

    Kaiseki ryōri (懐石料理) est le nom d’un type de nourriture servie durant les repas de thé.
    Le nom viendrait de la pratique des moines zen qui plaçaient des pierres chaudes dans le haut de leurs robes pour écarter la faim lors des périodes de jeûne.

    Si la cuisine kaiseki est de fait normalement strictement végétarienne, mais de nos jours, le poisson et d'autres mets peuvent être occasionnellement servis.

    Ne sont utilisés dans le kaiseki que des ingrédients frais de saison, préparés de manière à mettre en valeur leur goût et leur odeur.
    Une précaution exquise est prise dans la sélection des ingrédients et des types de nourriture.
    Les plats sont magnifiquement arrangés et garnis, souvent avec de vraies feuilles et de vraies fleurs, si bien que certains plats ressemblent à des plantes naturelles ou à des animaux.
    L’aspect esthétique est tout aussi important que la nourriture lors du kaiseki.

    Les mets sont servis en petites quantités dans des plats individuels et le repas est mangé en étant assis en position de seiza.
    Chaque repas possède son petit plateau. Les personnes très importantes ont leur propre table basse ou plusieurs petites tables.

    Le kaiseki pour la cérémonie du thé est parfois nommé chakaiseki (茶懐石).
    Ce dernier inclut habituellement une ou deux soupes et trois plats de végétaux différents accompagnés de riz bouilli et de riz mariné.
    Des sashimi ou d’autres plats de poissons peuvent être occasionnellement servis, mais ce genre de plat est plutôt rare.

    Le kaiseki est accompagné de saké.




    # Kimono repris sur Wikipedia

    Alors que le kimono devait être utilisé de manière obligatoire par tous les participants du chanoyu, ce n'est plus le cas actuellement.
    Mais lors des occasions formelles, il est d'usage que la plupart des invités portent un kimono.
    Les pratiquants possèdent au moins un kimono qui leur est propre et qu’ils portent lorsqu’ils reçoivent ou qu’ils participent à une invitation.
    Le kimono est l'habit obligatoire pour les étudiants du chanoyu, mais de moins en moins de professeurs insistent sur ce fait.
    Il est de plus en plus commun pour les étudiants de porter des habits occidentaux lorsqu'ils assistent à leur cours.
    En effet, il est difficile de posséder plus d’un ou deux kimonos, du fait de leur coût, et il est important de les garder dans de bonnes conditions.
    Cependant, la plupart des étudiants pratiqueront en kimono au moins quelques fois.
    Il est essentiel d’apprendre les mouvements prescrits proprement.

    Nombre des mouvements et des composants de la cérémonie du thé ont évolué avec le port du kimono.
    Par exemple, certains mouvements étaient désignés avec des kimonos à longues « manches » ; certains mouvements demandaient de déplacer les manches hors du chemin ou permettaient d'éviter de les salir lorsqu’on préparait le thé, lorsqu’on le servait ou lorsqu’on le buvait.
    D’autres mouvements étaient autorisés pour redresser le kimono et le hakama.

    Kaishi, fukusa et kobukusa sont rangés dans la poche de poitrine du kimono — toutefois, le fukusa est rangé dans l'obi de l'hôte, accroché par en bas pour les hommes et par en haut pour les femmes (Urasenke).
    Lorsque quelqu’un porte des vêtements occidentaux, il doit trouver d’autres endroits pour garder ces objets sur lui.
    Les manches des kimonos fonctionnent comme des poches et le kaishi utilisé est rangé dans celles-ci.

    Pour la cérémonie du thé, les hommes portent habituellement une combinaison entre un kimono et un hakama, mais certains hommes portent uniquement un kimono. Porter un hakama n’est pas essentiel pour les hommes, mais cela leur donne une allure plus formelle. Les femmes portent des styles variés de kimonos qui dépendent de la saison et des événements.
    Les femmes ne portent en général pas de hakama durant la cérémonie du thé.
    Des kimono doublés sont portés par les hommes et les femmes durant les mois d’hiver et des kimonos non doublés sont utilisés pendant l’été.
    Pour des occasions formelles, les hommes portent des kimonos de type montsuki souvent avec un hakama rayé.

    Les hommes et les femmes portent des tabi blanches.




    # Seiza repris sur Wikipedia

    Le seiza fait partie intégrante du chanoyu.
    Pour s’asseoir dans la position seiza (正座, littéralement « être assis correctement »), on commence par s’agenouiller, on assoit ses fesses sur ses talons, puis on place ses mains l'une dans l'autre (le pouce de la main droite glissé dans entre le pouce et l'index de la main gauche, Urasenke).

    L’hôte et les invités sont assis en position seiza.
    Le seiza est la position basique à partir de laquelle tout commence et tout finit dans la cérémonie du thé.
    L’hôte s'assoit en seiza pour ouvrir et fermer la porte de la salle du thé.
    Le seiza est la position de base pour arranger et nettoyer les ustensiles ainsi que pour préparer le thé.
    Même lorsque l’hôte doit changer de position durant les différentes parties de la cérémonie, ces changements de position sont réalisés en position de seiza.
    Les invités maintiennent eux aussi la position seiza durant toute la préparation.

    Toutes les salutations (il y en a trois variations qui diffèrent dans la position des mains et l'amplitude avec laquelle la salutation est effectuée : formelle (shin), semi-formelle (gyō), informelle (sō) sont pratiquées en position de seiza durant la cérémonie du thé originale.




    # Tatami repris sur Wikipedia

    Le tatami a lui aussi une place centrale dans la cérémonie du thé.
    Les surfaces principales des salles de thé et des pavillons de thé ont un sol en tatami et le tokonoma (alcôve dans laquelle on dispose les calligraphies et les arrangements floraux) dans les salles du thé a souvent elle aussi un sol en tatami, mais dont les mailles sont plus larges que celles des tatami standard.

    Les tatamis sont utilisés de différentes façons dans le chanoyu.
    Leur placement, par exemple, détermine comment une personne marche à travers la salle de thé.
    Lorsque l'on marche sur le tatami, il faut glisser les pieds en maintenant une posture droite et en évitant de marcher sur les joints entre les différents pans de tatami.
    Le placement standard des tatamis dans les salles de thé consiste à disposer quatre tatamis et demi en les plaçant selon un motif circulaire autour d'un pan central (le demi tatami).
    Il est de coutume d’éviter autant que possible de marcher sur ce pan central, car c'est lui dans lequel se place le foyer encastré en hiver (ro).
    L'hôte place sur celui-ci aussi bien le bol de thé à boire que les ustensiles qu'il offre au regard de ses invités.

    De nombreuses lignes imaginaires et réelles traversent les salles de thé, qui déterminent le placement exact des ustensiles.
    Lorsqu’on est en présence de praticiens expérimentés, le placement des ustensiles ne varie pas ou de manière infinitésimale entre chaque préparation.
    Les lignes du tatami (heri) sont utilisées comme un guide pour le placement et les joints sont utilisés comme des démarcations indiquant où chaque personne doit s’asseoir et chaque objet placé.

    Le tatami apporte une surface plus confortable pour s’asseoir dans la position seiza.
    À certains moments de l'année (durant les festivités de la nouvelle année par exemple), les portions du tatami où sont assis les invités sont couvertes par un tissu de feutre rouge.




    # Étudier la cérémonie du thé repris sur Wikipedia

    Au Japon, ceux qui souhaitent étudier le chanoyu, rejoignent généralement ce que l'on connaît comme un « cercle » au Japon, qui est le nom générique d’un groupe qui se rencontre régulièrement et qui participe à une activité donnée.
    Il y a aussi des clubs de thé dans les écoles primaires, les collèges, les lycées et les universités.
    La plupart des cercles de thé sont tenus par l'école de thé locale.
    Celles-ci ont souvent des groupes variés qui souhaitent tous étudier dans la même école à différents moments.
    Par exemple, il y a des groupes de femmes, des groupes de jeunes étudiants et bien d’autres encore.

    Normalement, les élèves paient leurs cours une fois par mois ce qui couvre les cours, l’utilisation des bols de l'école (ou du professeur), les autres équipements, le thé lui-même et les friandises que les élèves servent et mangent à chaque cours.
    Les élèves doivent fournir leurs propres fukusa, leur éventail, leur papier et le kobukasa, aussi bien que leur propre valisette dans laquelle ils placent ces objets.
    Les étudiants doivent aussi fournir leurs propres kimonos et les accessoires qui vont avec.

    Typiquement, les nouveaux étudiants commencent par observer les étudiants plus avancés.
    Normalement, les étudiants avancés ne leur parlent pas.
    Ils parlent exclusivement avec le professeur.
    La première chose que les nouveaux étudiants apprennent est de quelle manière ouvrir et fermer correctement les portes coulissantes, comment marcher sur le tatami, comment entrer et quitter la salle de thé, comment saluer, à qui et quand le faire, comment nettoyer, entreposer l'équipement et en prendre soin, comment ranger le fukusa, comment nettoyer convenablement les bols à thé, les boîtes à thé et les écopes à thé, et comment laver et ranger le chakin.
    Lorsqu’ils maîtrisent ces étapes essentielles, les élèves apprennent alors comment se comporter comme un invité dans une cérémonie du thé, c’est-à-dire, comment tenir les bols, comment boire le thé et manger les friandises, comment utiliser le papier et tous les autres détails.

    Lorsqu’ils maîtrisent l'ensemble de ces bases, les étudiants apprennent comment préparer la poudre de thé pour l’utiliser, comment remplir la boule à thé, et finalement comment mesurer et fouetter le thé.
    Une fois ces bases acquises, les étudiants commencent à pratiquer les préparations les plus simples, notamment bonraykutemae.
    L’étude passe par l'observation et la pratique ; les étudiants ne prennent pas souvent de notes et certaines écoles vont même jusqu’à décourager cette pratique, au moins à partir d'un certain niveau.
    Toutefois, des publications décrivent en détail et avec des photos le déroulement des préparations du niveau élémentaire (小習, konarai), du chabako et de quelques autres.
    Les préparations des niveaux intermédiaire et supérieur sont l'objet d'une stricte transmission de maître à disciple — elles ne doivent théoriquement pas être exécutées devant des élèves n'ayant pas été admis à les étudier.

    Chaque classe se finit avec le groupe entier qui reçoit de brèves instructions par le professeur principal, habituellement concernant le tokonoma et les friandises qui ont été servies le jour même.

    Plusieurs écoles de thé sont représentées en France, notamment Urasenke et Omotesenke.










    # Quelques images













    Waha

    Death Note, le 4ème film live - Sam 27 Fév 2016 - 15:13






    Death Note 4




    # Bloc Technique
    Titre original : デスノート 前編
    Genre : : Fantastique, Suspense
    Durée : /
    Pays : Japon
    Auteur : Ôba Tsugumi, Obata Takeshi
    Réalisateur : Shinsuke Sato  
    Date de sortie au Japon : 30 Novembre 2016
    Site officiel : http://wwws.warnerbros.co.jp/deathnote2016/
    Casting :
    - Sôsuke Ikematsu : Ryûzaki, un détective très célèbre qui se présente comme le successeur de L
    - Masahiro Higashide : Tsukuru Mishima, un enquêteur à la recherche des Death Notes
    - Masaki Suda : Yûgi Shion, un cyber-terroriste vénérant Kira
    - Rina Kawaei  : Sakura Aoi, une utilisatrice de Death Note








    # Synopsis

    L'histoire prendrait place 10 ans après les événements des derniers films et du manga.
    Nous suivrons donc la lutte entre les sucesseurs de L et de Kira.
    Mais ce n'est pas tout.... le thème principal du film devrait porter sur les règles du death note et plus particulièrement la 6ème sur le fait d'avoir six death note simultanément sur Terre...





    # Trailer







    Waha

    Erased adapté en Film Live ! [GON] - Jeu 25 Fév 2016 - 21:15






    Erased




    # Bloc Technique
    Titre original : 僕だけがいない街, Boku Dake ga Inai Machi
    Titres alternatifs : The Town Where Only I am Missing
    Genre : Suspense, Fantastique
    Durée : /
    Pays : Japon
    Auteur : Sanbe Kei
    Réalisateur : Tomohiko Ito
    Scénariste : Taku Kishimoto
    Date de sortie au Japon : 19 mars 2016
    Site officiel : http://wwws.warnerbros.co.jp/bokumachi/
    Casting :
    Tetsuya Fujiwara : Satoru Fujinuma
    Kasumi Arimura : Airi Katagiri








    # Synopsis Editeur

    2006. Aspirant mangaka dont la carrière peine à décoller, Satoru Fujinuma travaille comme livreur de pizzas pour joindre les deux bouts. Effacé et peu enclin à s’ouvrir aux autres, il observe le monde qui l’entoure sans vraiment y prendre part. Pourtant, Satoru possède un don exceptionnel : à chaque fois qu’un incident ou une tragédie se déroule près de lui, il est projeté quelques minutes dans le passé pour empêcher l’inévitable avant qu’il se produise…

    Cette anomalie de l’espace-temps lui vaut un séjour à l’hôpital le jour où, pour rattraper le conducteur d’un camion fou, il est percuté par un autre véhicule de plein fouet. Après l’accident, petit à petit, les souvenirs effacés de l’enfance traumatisante de Satoru resurgissent…




    # Trailer

    /!\ SPOIL /!\








    Waha

    Miss Hokusai [GON] - Lun 18 Jan 2016 - 20:06









    # Bloc Technique
    Titre original : 百日紅~Miss HOKUSAI~, Sarusuberi MISS HOKUSAI
    Genre : Historique, Emotion, Biographie
    Durée : 1h33
    Pays : Japon
    Auteur : Hinako Sugiura
    Réalisateur : Hara Keiichi
    Scénariste : Miho Maruo, d'après le manga Sarusuberi de Hinako Sugiura
    Studio de production : Production I.G.
    Date de sortie au Japon : Japon : 9 mai 2015,  France : 15-20 juin 2015 (festival d'Annecy), 2 septembre 2015 (sortie nationale)
    Licencié : @Anime
    Site officiel :







    # Synopsis Editeur

    En 1814, HOKUSAI est un peintre reconnu de tout le Japon.
    Il réside avec sa fille O-Ei dans la ville d’EDO (l’actuelle TOKYO), enfermés la plupart du temps dans leur étrange atelier aux allures de taudis.
    Le "fou du dessin", comme il se plaisait lui-même à se nommer et sa fille réalisent à quatre mains des œuvres aujourd’hui célèbres dans le monde entier.
    O-Ei, jeune femme indépendante et éprise de liberté, contribue dans l’ombre de son père à cette incroyable saga artistique.








    Waha

    [1926-1989] Ère Shōwa [GON] - Dim 17 Jan 2016 - 18:17






    Ère Shōwa

     


    Dans ce sujet, je reprendrais la fiche Wikipedia sur l'ère Shōwa !
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    L’ère Shōwa (昭和時代, Shōwa-jidai, littéralement « Ère de paix éclairée ») est la période de l’histoire du Japon où l’empereur Shōwa (Hirohito) régna sur le pays.
    Elle débute le 25 décembre 1926 et s’achève le 7 janvier 1989.
    Elle est aussi l’ère japonaise (年号, nengō, littéralement « le nom de l'année ») qui suit l’ère Taishō et précède l’ère actuelle. Ce fut le plus long règne de tous les empereurs japonais.
    Jusqu'à la défaite militaire du Japon en 1945 et l'adoption de la constitution de 1947, le nom officiel utilisé par l'État japonais était, comme lors des ères Meiji et Taishō, Empire du Japon (Dai Nippon Teikoku). En 1947, avec la nouvelle constitution, le pays adopte le nom officiel de Japon (Nihon ou Nippon).

    La première partie du règne de Hirohito se caractérise par de fortes influences nationalistes (nationalisme japonais) et entraîne l'expansion de l'empire. Après les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki et la reddition du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'occupation du Japon dura jusqu’en 1952 ; en septembre 1951, le traité de San Francisco restaura la souveraineté du Japon.




    # Chronologie succincte

    1926 — Hirohito empereur.
    1931 — L'Empire du Japon envahit la Mandchourie
    1933 — l'Empire du Japon quitte la SDN. Est créé (1932-1934) sous l'instigation des Japonais en Mandchourie un nouvel état, le Manzhouguo, vassal du Japon.
    1934 — le Japon envahit la Chine du nord.
    1936 — Incident du 26-Février, Pacte anti-Komintern avec l'Allemagne
    1937 — le Japon envahit le reste de la Chine et entame la Guerre sino-japonaise (1937-1945) et se livre à de nombreuses exactions contre les populations civiles comme le massacre de Nankin. De 1937 à 1940 Hirohito se montre réfractaire à une alliance éventuelle avec les membres de l'axe.
    1939 — Bataille de Halhin Gol
    1940 — Les succès rencontrés par l'armée allemande en Europe amènent l'empereur à modifier sa position et à autoriser la signature d'un pacte tripartite avec les membres de l'Axe.
    1941 — signature d'un pacte de non-agression avec l'Union des républiques socialistes soviétiques.
    1941 — En riposte à un embargo sur les produits pétroliers imposés par les États-unis au Japon, à la suite du refus de ce dernier de se retirer de l'Indochine française et de la Chine (à l'exclusion du Manchoukouo), la flotte américaine de Pearl Harbor est attaquée le 7 décembre par la marine impériale. Cet événement marque l'entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale. Dès lors, le Japon cherche à établir sa Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale.
    1942 — marque l'apogée de l'avancée militaire japonaise dans le sud-est asiatique (Indonésie, Singapour, Hong Kong, Manille…), le début de la Politique des Trois Tout (三光作戦, Sankō Sakusen?, « tue tout, brule tout, pille tout »), une stratégie de la terre brûlée, et le commencement de l'avancée alliée.
    1944 — les Américains débarquent dans l'île de Saipan et à Okinawa en 1945.
    1945 — le 6 et le 9 août les bombes atomiques de Hiroshima et de Nagasaki sont lâchées. Entre-temps, le 8 août, l'Union Soviétique déclare la guerre au Japon.
    1945 — le 2 septembre le Japon signe sa reddition inconditionnelle. Début de l'occupation alliée qui durera jusqu'en 1952 (le Japon signant cependant un traité de paix définitif à San Francisco avec les États-Unis en 1950).
    1946 — Tribunal de Tokyo
    1947 — Proclamation de la nouvelle constitution japonaise sous dictée américaine.
    1954 — création des forces d'autodéfense et signature du pacte américano-japonais de défense mutuelle.
    1964 — Premiers Jeux olympiques au Japon.
    Dès la fin des années 1960, le Japon a le 2e produit national brut au monde, c'est le Boom Izanagi.
    1989 — mort de l'empereur Hirohito.




    # L'économie japonaise jusqu'en 1945

    La crise monétaire internationale qui se traduit par la forte dévaluation de la livre sterling en 1931 accentue ses difficultés commerciales, car elle rend plus difficiles ses exportations et dévalue ses avoirs en livres.
    Or, comme dans les autres pays, la banque centrale émet des yens en contrepartie de ses réserves d'or et de sterling ; la base monétaire se rétrécissant, la masse monétaire se contracte. Le ministre des Finances Junnosuke Inoue accepte d'adopter alors une politique de déflation du même type que celles qui sont ou seront conduites en Allemagne par Heinrich Brüning ou en France par Pierre Laval.

    Le raisonnement est le même : si les prix internationaux baissent, si les avoirs de la banque centrale diminuent ou baissent de valeur, les salaires doivent baisser aussi afin que les produits japonais soient concurrentiels.
    Il réduit donc autoritairement les salaires des fonctionnaires et, comme la Grande-Bretagne en 1925, va conserver l'étalon-or qui met le yen à une parité surévaluée.
    Cette politique accentue les effets sociaux de la crise, le chômage grimpe à 20 % des actifs salariés et les inégalités progressent : le revenu net moyen par famille de l'agriculteur n'excède pas les 20 dollars par an, la moyenne du Japon étant de 166 $ et de 2 500 $ pour les 10 % les plus riches.
    Le mécontentement s'accumule, la situation sociale se tend tandis que la volonté d'Inoue de réduire le budget de l'État japonais se heurte aux intérêts du puissant complexe militaro-industriel japonais lorsqu'il veut réduire les dépenses militaires, il est contraint de démissionner le 11 décembre 1931 lors de la chute du gouvernement du premier ministre Wakatsuki. Inoue est assassiné le 9 février 1932, ainsi que le premier ministre Tsuyoshi Inukai quelques semaines plus tard, le 15 mai.

    Korekiyo Takahashi remplace Inoue aux Finances après son assassinat en 1932. À 77 ans, il a eu un parcours original. Issu d'une famille pauvre, il a voyagé aux États-Unis, enseigné l'anglais à son retour avant de se retirer dans un monastère zen dont il est sorti à 35 ans. Entré à la Banque du Japon, il en devient le directeur trois ans après. À l'image de Keynes, c'est lui qui a négocié la question des crédits pendant la guerre. Plusieurs fois ministre avant la 1re Guerre mondiale, il revient donc aux affaires à 77 ans et restera ministre des Finances jusqu'en 1936.

    À peine installé, il abandonne l'étalon-or et laisse flotter le yen à la baisse. Celui-ci perdra 40 % en un an. Les 100 ¥ sont à près de 50 $ en 1931 (49,85) ils tombent aux alentours de 30 $ en 1932 (31.20 en décembre 1932) et s'y maintiendront malgré la dévaluation du $ (30,25 $ après la dévaluation américaine de 1933). Cette dévaluation brutale et sauvage relance immédiatement les exportations et permet le redressement des prix qui retrouvent en 1933 leur niveau de 1930 (près de 20 % de hausse).

    Sous l'impulsion de l'État, l'appareil industriel se restructure, se redéploie et se concentre. Les modifications structurelles se manifestent par le fait que dans l'entre-deux-guerres, la part du textile chute régulièrement (de la zone des 40 % de la valeur de la production industrielle en 1920 à moins de 20 % - 17,9 - en 1940) tandis que celle des industries mécaniques monte de 15 à 24 % et celle de la métallurgie de façon encore plus spectaculaire de moins de 5 % (4,2) à presque 20 % (19,9 exactement).

    Les zaibatsu (formes de concentrations japonaises à base de capital familial et à vocation à la fois industrielle et bancaire) se renforcent. Ayant une base ou des intérêts puissants dans l'industrie lourde (et donc l'armement), elles ont souvent été accusées d'avoir pesé d'un grands poids dans la politique japonaise (dès cette époque, on parle largement de la corruption institutionnalisée de la classe politique) et d'avoir entraîné le pays sur la voie du militarisme et de l'expansionnisme agressif. En 1936, sur moins de 100 000 compagnies (88 145) moins de 500 (430) détiennent plus de la moitié (55 %) du capital industriel. De nouvelles concentrations, telles que celle qui devait donner naissance à Nissan, apparaissent. Le chômage baisse et l'économie semble se redresser en ayant extériorisé ses problèmes.

    Car les exportations japonaises augmentent de manière qui semble agressive à ses partenaires. Les produits « made in Japan » ont la même image de produits bas de gamme et bon marché que certains produits « made in China » aujourd'hui mais ils pénètrent les marchés occidentaux les mieux protégés. Le Japon arrive ainsi à exporter des montres en Suisse, des spaghetti en Italie, des vélos en Afrique, des stylos en Autriche, etc. Aussi, bien que la part des produits japonais dans le commerce mondial ne dépasse pas les 4 %, les pays européens prennent la décision de se protéger et de contingenter les importations nippones.

    Les marchés se bouchant, le capitalisme japonais bascule brutalement dans la voie allemande. Le poids de la contrainte a été discuté par des historiens qui repoussent une explication jugée trop « économique ». La thèse est discutée car le poids du Japon dans le commerce mondial serait faible et de nombreux pays étaient autant intéressés par le marché japonais que les Japonais l'étaient à exporter. Ainsi la balance commerciale vis-à-vis des États-Unis devient déficitaire pour le Japon à cause de la baisse des ventes de soie (contraction des marchés et développement de la rayonne, c'est-à-dire de soie artificielle) et de l'augmentation des achats de machines nécessaires pour le développement de l'industrie lourde.

    On ne peut que constater néanmoins que, dans un climat de récession mondiale, de contraction des marchés, la « voie allemande », c'est-à-dire le basculement de l'économie dans l'économie de guerre, la mobilisation de l'appareil industriel et économique du pays pour la conquête forcée de marchés apparaît comme une réponse possible voire cyniquement nécessaire pour la bourgeoisie japonaise. Comme en Allemagne, cette politique agressive implique la mobilisation de la population et le sacrifice de la consommation populaire. C'est l'industrie lourde, base de l'industrie d'armements, et non les industries de consommation qui doit se développer (c'est l'alternative classique : « le beurre ou les canons »).





    # La montée du militarisme

    La situation politique se tend alors et dans ces années 1930, des tentatives de coup d'État se succèdent. Après les assassinats de 1932, il y a des complots éventés. Le poids du budget d'armement dans le budget de l'État ne cesse de progresser : 27 % en 1927, 35 % en 1933, 46 % en 1936. En 1936, on assiste à un véritable coup d'État militaire, l'incident du 26-Février. Au matin, les militaires de la Kōdōha investissent les ministères et assassinent Takahashi à son tour ainsi qu'un certain nombre de dignitaires du régime. Ces militaires s'opposent à une faction rivale, la Tōseiha, et souhaitent établir une dictature impériale ainsi que l'élimination des conglomérats commerciaux (zaibatsu). La révolte est matée trois jours plus tard sur ordre personnel de Hirohito, qui menace de prendre la tête de l'armée.

    Avec la nomination de Fumimaro Konoe comme premier ministre, le lobby militaro-industriel prend définitivement le contrôle de la politique interne du pays. En 1937, Hirohito autorise l'invasion de la Chine (Guerre sino-japonaise (1937-1945)), qualifiée de « guerre sainte » (seisen) et constituant la première étape de la politique impérialiste du Japon. Sous Konoe sont alors mis en place le Mouvement National de Mobilisation Spirituelle, la Ligue des Parlementaires adhérant à la Guerre Sainte et l'Association d'aide à l'Autorité Impériale.

    En 1941, l'empereur autorise la conquête de l'Asie du Sud-Est dans le but de créer la Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale. La Guerre du Pacifique se poursuit jusqu'en 1945, avec la défaite des forces shōwa et l'occupation du Japon.




    # La défaite

    La situation militaire du Japon dans la guerre du Pacifique se dégrada rapidement en 1944. En 1945, les États-Unis débarquèrent sur le sol japonais et organisèrent d'importants bombardements. Les attaques nucléaires américaines sur Hiroshima et Nagasaki, ainsi que l'invasion de la Mandchourie par l'Union soviétique amenèrent à la capitulation inconditionnelle du Japon.




    # La reconstruction du Japon

    Après 1952, l'économie du pays se rétablit et permit le retour de la prospérité sur les îles. Le Japon devint progressivement l'une des principales puissances économiques mondiales.





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    Le Karuta [Jeu de cartes] [GON] - Dim 17 Jan 2016 - 18:09






     


    Dans ce sujet, je reprendrais la fiche Wikipedia sur le Karuta!
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    Karuta (歌留多) est un jeu de cartes japonais.
    Le mot « karuta » a été adopté par les japonais à partir du portugais carta, désignant les cartes à jouer.
    Les deux types de cartes de karuta les plus connues sont celles du uta-karuta et celles du iroha-karuta.

    Le jeu appelé uta-karuta ou hyakunin isshu karuta, basé sur la compilation de poèmes Hyakunin isshu, est un jeu traditionnel du premier de l'an au Japon. Ce jeu est basé sur la mémoire : un orateur lit la première partie d'un des cent poèmes constituant le Hyakunin isshu et les joueurs doivent être les plus rapides à trouver la carte correspondant à la deuxième partie parmi les cent cartes placées entre eux.

    Le nom d’iroha-karuta provient du poème iroha-uta, composé uniquement d'hiraganas. Ce jeu permet ainsi aux personnes apprenant la langue japonaise de mieux mémoriser les hiraganas ainsi que quelques mots de cette langue.





    # Karuta de compétition

    Si pour l'essentiel des japonais le terme "Karuta", ou "Hyakunin Isshu", évoquera le jeu précédemment cité et ses parties du nouvel an en famille, il en existe une variante destinée à la compétition.

    À la différence du Karuta classique, les parties n'opposent que deux adversaires, et ne font intervenir que la moitié des cartes de jeu.
    Chaque joueur disposera à sa guise 25 cartes choisies au hasard, et après 15 minutes consacrées à la mémorisation, le lecteur lira successivement les 100 poèmes.
    Le but du jeu sera pour chaque joueur de prendre la carte associée au poème en train d'être lu avant son adversaire, le gagnant étant le joueur ayant réduit à zéro le nombre de cartes de son côté. Pour cette raison, prendre une carte sur le terrain adverse donnera la possibilité d'envoyer la carte de son choix à l'adversaire : de cette façon, c'est bien notre terrain dont le nombre de cartes diminue.
    En plus des qualités de mémorisation et de concentration nécessaires, le Karuta présente également des enjeux stratégiques (dans le choix de l'envoi des cartes par exemple), demande un mental fort, et se rapproche du sport en ceci qu'afin de prendre de vitesse son adversaire, travailler la technique de son mouvement est indispensable.

    Des tournois sont organisés plusieurs fois par mois partout dans le Japon, et ceux-ci sont classés par catégories de niveaux. Une fois par an est organisé un tournoi à grande échelle afin de désigner le meilleur joueur (Meijin) et la meilleure joueuse (Queen) du Japon. À l'exception de ce tournoi, le Karuta se distingue en ceci que les compétitions sont mixtes, et sans restrictions d'âge. Ainsi, une élève de primaire peut parfaitement affronter un salaryman, à partir du moment où leur niveau est le même.

    Si le Karuta est un jeu extrêmement typé japonais et très peu répandu à l'étranger, les joueurs non-japonais se font de plus en plus nombreux, notamment depuis la diffusion du manga et de l'anime Chihayafuru, qui a créé une véritable vague, aussi bien au Japon qu'à l'étranger.
    L'année 2012 a ainsi vu naître la première association de Karuta de France et même d'Europe, se destinant à soutenir toute personne dans la pratique du Karuta. Aujourd'hui, des entraînements sont organisés, gratuitement, à Paris, Lyon, et Brest, et de nouvelles villes devraient être intégrées à la liste dans un futur proche.
    Contrairement aux apparences, jouer au Karuta ne demande pratiquement aucune connaissance dans la langue japonaise, puisque les joueurs japonais eux-mêmes jouent sans se soucier du sens des poèmes. Nombreux sont, justement, les joueurs français à pratiquer sans maîtriser la langue japonaise.




    # Manga et anime

    Un manga appelé Chihayafuru a pour thème le karuta de compétition. Il a été adapté en série télévisée d'animation de vingt-cinq épisodes par le studio Madhouse entre octobre 2011 et mars 2012. Une deuxième saison de vingt-cinq épisodes, également produite par le studio Madhouse, a été diffusée entre janvier et juin 2013. Un OAV est sorti en septembre 2013 avec l'édition limitée du tome 22.



     

    Source : wikipedia


    Tags : #jeu #Japon



    I am a Hero en film live sortira dans les salles japonaises le 23 avril 2016 - Dim 20 Déc 2015 - 15:18






    I am a Hero




    # Bloc Technique
    Titre original : アイアムアヒーロー, I am a Hero
    Genre : Action, Drame, Fantastique, Gore
    Durée : /
    Pays : Japon
    Auteur : Kengo Hanazawa
    Réalisateur : Shinsuke Satô
    Scénariste : Akiko Nogi
    Date de sortie au Japon : 23 Avril 2016
    Site officiel : http://www.iamahero-movie.com/
    Thème : /
    Casting :
    Hideo Suzuki : Yo Oizumi (Chi no Shio, Tantei Wa Bar Ni Iru, Seiten no Hekireki)
    Hiromi : Kasumi Arimura (Judge, Mozu, Yowakutemo Katemasu)
    Yabu : Masami Nagasawa (Toshi Densetsu no Onna, Wood Job, Kiyoku Yawaku)










    # Mon Synopsis pour le manga

    Hideo Suzuki ancien mangaka survie en étant l'assistant d'un mangaka très con mais à succès. Il propose régulièrement des némus aux éditeurs mais ils sont à chaque fois refusés.
    A 35 ans Hideo passe pour un gros boulet sans avenir...
    Il est paranoiaque et parle souvent à des être imaginaires...

    Même sa petite amie, Tetsuko passe son temps à lui parler de son ex, un mangaka très connu, ce qui confirme à Hideo qu'il n'est qu'un personnage secondaire dans sa propre vie...

    Mais ... lorsque le monde qui l'entoure sombre dans le chaos et que des personnes commencent à se conduire d'une façon plus qu'anormales, Hideo va devoir se prendre en main et devenir le personnage principal !




    # Trailer







    Classement des 20 meilleures ventes Manga de l’année 2015 au Japon [GON] - Dim 20 Déc 2015 - 15:01






    Classement des 20 meilleures ventes Manga de l’année 2015 au Japon





    Je sais que nous sommes en 2019 mais comme je recopie des sujets du forum, j'ai pensé que suivre dans le temps les meilleurs ventes de manga au Japon pourrait être intéressant Smile


    Voici un classement réalisé par le site oricon et relayé par le site adala-news.

    Données établies sur la période du 17 Novembre 2014 au 22 Novembre 2015.

    1 - One Piece - Eiichiro Oda - 14 102 521
    2 - Seven Deadly Sins - Suzuki Nakaba - 10 304 112
    3 - L’Attaque des Titans - Isayama Hajime - 8 778 048
    4 - Assassination Classroom - Matsui Yuusei - 8 605 861
    5 - Kingdom - Yasuhisa Hara - 8 569 215
    6 - Haikyu!! - Furudate Haruichi - 6 531 508
    7 - Food Wars: Shokugeki no Soma - Tsukuda Yuuto & Saeki Shun - 4 321 830
    8 - Terra Formars - Yu Sasuga & Kenichi Tachibana - 4 188 158
    9 - Prison School - Hiramoto Akira - 4 058 119
    10 - Tokyo Ghoul : Re - Ishida Sui Shueisha - 3 758 541
    11 - One-Punch Man - ONE & Murata Yusuke - 3 689 013
    12 - Blue Spring Ride - Io Sakisaka - 3 638 637
    13 - Tokyo Ghoul - Ishida Sui - 3 576 177
    14 - Naruto - Masashi Kishimoto - 3 498 177
    15 - Fairy Tail - Hiro Mashima - 3 472 121
    16 - Yowamushi Pedal - Watanabe Wataru - 3 355 844
    17 - Nisekoi - Komi Naoshi - 3 199 971
    18 - Ace of Diamond - Terajima Yuuji - 2 940 024
    19 - Seraph of the End - Kagami Takaya & Yamamoto Yamato - 2 850 718
    20 - Magi The Labyrinth of Magic - Ohtaka Shinobu - 2 820 526




    Waha

    [1912 - 1926] Ère Taishō [GON] - Sam 31 Oct 2015 - 18:25





     



    Dans ce sujet, je reprendrais la fiche Wikipedia sur l'ère Taishō!
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    L'ère Taishō (大正時代, Taishō jidai, « période de grande justice »), est une des ères du Japon qui couvre la période allant du 30 juillet 1912 au 25 décembre 1926 qui coïncide avec le règne de l'empereur Taishō. La faible santé de l'empereur a pour conséquence le déplacement du pouvoir politique du vieux groupe oligarchique composé de politiciens âgés (ou genrō) vers la Diète du Japon et les partis démocratiques. Cette époque est ainsi considérée comme la période du mouvement libéral connu sous le nom « démocratie Taishō » au Japon. Il est habituel de la distinguer de la chaotique ère Meiji précédente et de la première partie militariste de l'ère Shōwa qui lui succède.



    Historiqu







    # Postérité de l'ère Meiji
     

    Quand l'empereur Meiji meurt le 30 juillet 1912, le prince héritier Taishō Tennō devient le nouvel empereur du Japon et lui succède sur le trône, inaugurant ainsi l'ère Taishō.
    La fin de la période Meiji est marquée par d'énormes investissements publics nationaux et à l'étranger et des programmes de défense, des crédits presque épuisés et un manque de réserves en devises pour payer les dettes.

    L'influence de la culture occidentale vécue durant l'ère Meiji continue à s'étendre. Kobayashi Kiyochika adopte les styles de peintures de l'Occident tout en continuant à peindre des ukiyo-e. Okakura Kakuzō maintient son intérêt pour la peinture japonaise traditionnelle tandis que Mori Ōgai et Natsume Sōseki étudient en Europe et introduisent au Japon une vision plus moderne de la vie.

    Les événements découlant de la restauration de Meiji en 1868 ont non seulement permis la réalisation de nombreux objectifs politiques et économiques tant au niveau national qu'à l'étranger - sans que le Japon ne subisse le sort colonial d'autres nations asiatiques - mais aussi suscité un nouveau ferment intellectuel, à une époque où dans le monde entier l'intérêt pour le socialisme s'accroît et où se développe le prolétariat urbain.
    Le suffrage universel masculin, la notion d'État providence, les droits des travailleurs et les protestations non violentes sont des idéaux des premiers mouvements de gauche. Cependant, la suppression par le gouvernement des activités de gauche entraîne une radicalisation des actions des mouvements de gauche et la répression qui s'ensuit aboutit à la dissolution du parti socialiste japonais (日本社会党 Nihon Shakaitō) un an seulement après sa fondation en 1906, marquant ainsi l'échec général du mouvement socialiste.

    Le début de l'ère Taishō est marqué par la crise politique Taishō de 1912–13 qui interrompt la politique antérieure de compromis.
    Lorsque Saionji Kinmochi essaye de réduire le budget militaire, le ministre de l'armée démissionne, faisant chuter le cabinet Rikken Seiyūkai. Yamagata Aritomo et Saionji refusent de reprendre leurs fonctions et le genrō est incapable de trouver une solution.
    L'indignation publique contre la manipulation militaire du Cabinet et le rappel de Katsura Tarō pour un troisième mandat entraînent des exigences encore plus fortes pour la fin de la politique Genro.
    Malgré l'opposition de la vieille garde, les forces conservatrices forment leur propre parti en 1913, le Rikken Dōshikai qui remporte la majorité à la Chambre face au Seiyūkai à la fin 1914.

    Le 12 février 1913, Yamamoto Gonnohyōe succède à Katsura comme Premier ministre du Japon. En avril 1914, Ōkuma Shigenobu remplace Yamamoto.





    # Première Guerre mondiale et hégémonie en Chine


    Profitant de ce que l'empire allemand est tout à la Première Guerre mondiale et souhaitant étendre sa sphère d'influence en Chine, le Japon déclare la guerre à l'Allemagne le 23 août 1914 et occupe rapidement les territoires sous contrôle allemand dans la région du Shandong en Chine ainsi que les îles Mariannes, Carolines et Marshall dans l'océan Pacifique.
    Le 7 novembre 1914, Jiaozhou se rend au Japon.

    Tandis que ses alliés occidentaux sont particulièrement impliqués dans la guerre en Europe, le Japon cherche à consolider plus encore sa position en Chine et présente ses vingt et une demandes (対華二十一ヶ条要求, chinois : 二十一条) à la Chine en janvier 1915.
    Outre l'expansion de son contrôle sur les possessions allemandes, Mandchourie et Mongolie-Intérieure, le Japon demande également la propriété conjointe d'un important complexe minier et métallurgique dans le centre de la Chine, l'interdiction à la Chine de la cession ou de la location d'une quelconque zone côtière à une tierce puissance, et divers autres contrôles politiques, économiques et militaires, qui, s'il sont mis en place, réduit la Chine à un protectorat japonais.
    La longueur des négociations avec le gouvernement chinois, un profond sentiment antijaponais en Chine et la condamnation internationale contraignent le Japon à retirer le dernier groupe d'exigences et les traités sont signés en mai 1915.

    L'hégémonie du Japon dans le nord de la Chine et d'autres parties de l'Asie est facilitée par d'autres accords internationaux.
    L'un avec la Russie en 1916 permet de sécuriser davantage l'influence du Japon en Mandchourie et en Mongolie intérieure, et des accords avec la France, le Royaume-Uni et les États-Unis en 1917 reconnaissent les gains territoriaux du Japon en Chine et dans le Pacifique.
    Les prêts Nishihara (du nom de Nishihara Kamezo, le représentant de Tokyo à Beijing de 1917 à 1918), tout en aidant le gouvernement chinois, engagent la Chine encore plus profondément dans la dette du Japon.
    Vers la fin de la guerre, le Japon reçoit de plus en plus de commandes de matériel nécessaire à la guerre de ses alliés européens, contribuant ainsi à diversifier l'industrie du pays, à augmenter ses exportations et à faire passer pour la première fois le Japon du statut de nation débitrice à celui de nation créancière.

    La puissance du Japon en Asie croît avec la chute du régime tsariste en Russie et les désordres liés à la Révolution d'Octobre de 1917 en Sibérie.
    Voulant profiter de l'occasion, l'armée japonaise prévoit d'occuper la Sibérie à l'ouest jusqu'au Lac Baïkal.
    Pour ce faire, le Japon doit négocier un accord avec la Chine pour permettre le transit des troupes japonaises à travers le territoire chinois.
    Bien que le niveau des forces a été revu à la baisse pour ne pas indisposer les États-Unis, plus de 70 000 troupes japonaises se joignent aux unités beaucoup plus petites de la Force expéditionnaire allié envoyée en Sibérie en 1918.

    La Première Guerre mondiale permet au Japon, qui a combattu du côté des alliés de la Première Guerre mondiale, d'étendre son influence en Asie et ses possessions territoriales dans le Pacifique. Agissant presque indépendamment du gouvernement civil, la marine impériale japonaise se saisit des colonies allemandes de Micronésie.

    Le 9 octobre 1916, Terauchi Masatake succède à Ōkuma Shigenobu au poste de premier ministre .
    Le 2 novembre 1917, l'accord Lansing-Ishii prend acte de la reconnaissance des intérêts du Japon en Chine et s'engage à maintenir une « politique de la porte ouverte » (門戸開放政策). En juillet 1918 est lancée l'intervention en Sibérie qui voit le déploiement de 75 000 troupes japonaises.
    En août 1918, des émeutes du riz éclatent dans des villes et agglomérations de tout le Japon.




    # Le Japon après la Première Guerre mondiale : la démocratie Taishō


    L'après-guerre apporte une prospérité sans précédent au Japon qui se rend à la conférence de paix à Versailles en 1919 comme l'une des grandes puissances militaires et industrielles du monde et y reçoit une reconnaissance officielle comme l'un des « Cinq Grands » du nouvel ordre international.
    Tokyo obtient un siège permanent au Conseil de la Société des Nations et le traité de paix confirme le transfert au Japon des droits de l'Allemagne dans Shandong, disposition qui conduit à des émeutes anti japonaises et à un mouvement politique de masse dans toute la Chine.
    De même, les îles du Pacifique, anciennes possessions de l'Allemagne, sont placées sous mandat japonais.
    Le Japon est également impliqué dans l'intervention d'après-guerre des Alliés en Russie et est la dernière puissance alliée à se retirer (en 1925).
    Malgré son rôle secondaire dans la Première Guerre mondiale (et le rejet des puissances occidentales de sa demande d'une clause d'égalité raciale dans le traité de paix), le Japon émerge comme un acteur majeur de la politique internationale à la fin de la guerre.

    Le système à deux partis politiques qui se développe au Japon depuis le début du siècle arrive enfin à maturité après la Première Guerre mondiale, faisant naître le surnom de « démocratie Taisho » pour désigner cette période.

    En 1918, Hara Takashi, un protégé de Saionji et une influence majeure dans les cabinets Seiyūkai d'avant-guerre, devient le premier roturier à servir comme premier ministre.
    Il profite des relations de longue date qu'il entretient au sein du gouvernement, obtient le soutien de ce qui reste du genrō et de la Chambre des pairs, et fait entrer dans son cabinet comme ministre des Armées, Tanaka Giichi qui a eu une meilleure appréciation des relations civiles-militaires que ses prédécesseurs.
    Néanmoins, Hara est confronté à des problèmes majeurs : l'inflation, la nécessité d'adapter l'économie japonaise aux circonstances d'après-guerre, l'afflux d'idées étrangères et un mouvement ouvrier naissant.
    Le cabinet applique des solutions d'avant-guerre à ces problèmes d'après-guerre et peu est fait pour réformer le gouvernement.
    Hara s'applique à assurer une majorité Seiyūkai par des méthodes éprouvées par le temps, telles que de nouvelles lois électorales et le redécoupage électoral et engage d'importants travaux publics financés par le gouvernement.

    La déception de l'opinion publique augmente face à la dette nationale croissante et aux nouvelles lois électorales qui conservent les niveaux minimum de taxation requis pour l'obtention du droit de vote.
    Un mouvement se fait jour en faveur du suffrage universel et du démantèlement de l'ancien réseau des partis politiques.
    Les étudiants, les professeurs d'université et des journalistes, soutenus par les syndicats et inspirés par diverses écoles de pensée occidentales démocratique, socialistes, communistes, anarchistes et autres organisent en 1919 et 1920 de grandes manifestations publiques pacifiques en faveur du suffrage universel masculin.
    De nouvelles élections apportent une fois encore - mais de peu - une majorité Seiyūkai.
    Le milieu politique de l'époque connaît une prolifération de nouveaux partis, y compris les partis socialistes et communistes.

    Au milieu de cette effervescence politique, Hara est assassiné en 1921 par un travailleur de chemin de fer désabusé.
    Une série de premiers ministres sans-parti et de cabinets de coalition succède à Hara. La peur d'un électorat plus large, d'un gouvernement de gauche et le changement social croissant engendré par l'afflux de la culture populaire occidentale conduit ainsi à l'adoption en 1925 des lois de préservation de la paix qui interdisent tout changement dans la structure politique ou l'abolition de la propriété privée.

    Les coalitions instable et les divisions au sein de la Diète amènent le Kenseikai (憲政会, « Association pour un gouvernement constitutionnel ») et le Seiyū Hontō (政友本党, « Vrai Seiyūkai ») à fusionner dans le Rikken Minseitō (立憲民政党, « Parti constitutionnel démocratique ») en 1927.
    Le programme du Rikken Minseitō est en faveur du système parlementaire, d'une politique démocratique et de la paix mondiale.
    Par la suite, et jusqu'en 1932, le Seiyūkai et le Rikken Minseitō alternent au pouvoir.

    Malgré les ajustements politiques et l'espoir d'un gouvernement plus ordonné, les crises économiques internes affectent le parti au pouvoir quel qu'il soit.
    Les programmes d'austérité budgétaire et les appels pour le soutien du public à ces politiques gouvernementales conservatrices - tels que les lois de préservation de la paix, y compris les rappels à l'obligation morale de faire des sacrifices pour l'empereur et l'État - sont tentés comme solutions pour résoudre la crise.
    Bien que la dépression mondiale des années 1920 et début des années 1930 a des effets minimes sur le Japon — en fait, les exportations japonaises augmentent considérablement pendant cette période — il existe un sentiment de mécontentement croissant qui atteint son maximum avec l'attaque contre le premier ministre Rikken Minseitō Osachi Hamaguchi en 1930.
    Bien qu'Hamaguchi survive à l'attaque et reste en fonction malgré la gravité de ses blessures, il est contraint à la démission l'année suivante et meurt peu de temps après.





    # Le communisme et la réaction


    La victoire des bolcheviks en Russie en 1917 et leurs espoirs d'une révolution mondiale aboutissent à la création du Komintern. celui-ci réalise l'importance du Japon dans la réalisation d'une révolution réussie en Asie de l'Est et travaille activement à former le Parti communiste japonais qui est fondé en juillet 1922.
    Les objectifs annoncés du Parti en 1923 sont la fin du féodalisme, l'abolition de la monarchie, la reconnaissance de l'Union soviétique et le retrait des troupes japonaises de Sibérie, de Sakhaline, de la Chine, de la Corée et de Taïwan. Une répression brutale du Parti s'ensuit.
    Des radicaux y répondent par une tentative d'assassinat du prince régent Hirohito. La loi de préservation de la paix de 1925 est une réponse directe aux « pensées dangereuses » répandues par les éléments communistes au Japon.

    La libéralisation des lois sur les élections avec la « loi générale sur les élections » de 1925, bénéficie aux candidats communistes, même si le Parti communiste japonais lui-même est interdit. Une nouvelle « loi sur la préservation de la Paix » en 1928, entrave cependant davantage encore les efforts communistes en interdisant les partis qu'ils ont infiltrés. L'appareil policier d'alors est omniprésent et très actif pour contrôler le mouvement socialiste. En 1926, le Parti communiste japonais est contraint à la clandestinité, à l'été 1929 sa direction est pratiquement détruite et en 1933 le Parti a pratiquement disparu.

    Le pan asiatisme caractéristique des politiques de droite et le militarisme conservateur depuis le début de la restauration Meiji, contribuent grandement à la politique pro-guerre des années 1870. D'anciens samouraïs déçus fondent des sociétés patriotiques et des organisations de collecte de renseignements telles que le Gen'yōsha (玄洋社 « Société de l'Océan noir », créé en 1881) et sa ramification ultérieure, le Kokuryūkai (黒竜会, « Société du Dragon noir » ou « Société du fleuve Amour », fondé en 1901).
    Ces groupes deviennent actifs en politique intérieure et étrangère, contribuent à fomenter des sentiments belliqueux et soutiennent les causes ultra-nationalistes jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
    Après les victoires du Japon sur la Chine et la Russie, les ultranationalistes se concentrent sur les questions intérieures et les éventuels risques domestiques tels que le socialisme et le communisme.





    # Politique étrangère de l'ère Taishō


    Le nationalisme chinois naissant, la victoire des communistes en Russie et la présence croissante des États-Unis en Asie de l'Est, tous ces éléments œuvrent contre les intérêts de politique étrangère du Japon de l'après-guerre.
    L'intervention en Sibérie pendant quatre ans et les activités en Chine, combinées à de grands programmes de dépenses internes, épuisent les gains de temps de guerre du Japon.
    Ce n'est que par des pratiques commerciales plus compétitives, soutenues par le développement économique et la modernisation industrielle, tous mis en œuvre par la croissance des zaibatsu, que le Japon peut espérer devenir dominant en Asie.
    Les États-Unis, longtemps source de nombreux produits importés et de prêts nécessaires au développement, sont considérés comme un obstacle majeur à cet objectif en raison de leur politique de contention de l'impérialisme japonais.

    La Conférence de Washington de 1921-22 constitue un tournant dans la diplomatie internationale militaire car elle aboutit à une série d'accords qui entraînent un nouvel ordre dans la région du Pacifique.
    Les problèmes économiques du Japon rendent l'accroissement de sa force navale presque impossible et, conscient de la nécessité de rivaliser avec les États-Unis sur le plan économique plutôt que sur une base militaire, le rapprochement devient inévitable. Le Japon adopte une attitude plus neutre à l'égard de la guerre civile en Chine, diminue ses efforts pour étendre son hégémonie en Chine proprement dite et rejoint les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France en encourageant le développement indépendant de la Chine.

    Dans le traité des quatre puissances sur les possessions insulaires signé le 13 décembre 1921, le Japon, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France conviennent de reconnaître le statu quo dans le Pacifique tandis que le Japon et la Grande-Bretagne conviennent de mettre formellement fin à leur traité d'alliance.
    Le traité de désarmement des cinq puissances navales signé le 6 février 1922 établit un ratio international de navire pour les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Japon, la France et l'Italie (5, 5, 3, 1,75, et 1,75, respectivement) et limite la taille et l'armement des bâtiments de ligne déjà construits ou en construction.
    Par une démarche qui donne à la Marine impériale japonaise une plus grande liberté dans le Pacifique, Washington et Londres conviennent de ne pas construire de nouvelles bases militaires entre Singapour et Hawaï.

    L'objectif du traité des neuf puissances également signé le 6 février 1922 par la Belgique, la Chine, les Pays-Bas et le Portugal, ainsi que les cinq puissances d'origine, est la prévention de la guerre dans le Pacifique.
    Les signataires conviennent de respecter l'indépendance et l'intégrité de la Chine, de ne pas s'ingérer dans les tentatives chinoises pour établir un gouvernement stable, de s'abstenir de demander des privilèges spéciaux en Chine ou d'y menacer les positions des autres nations, de soutenir une politique d'égalité des chances pour le commerce et l'industrie de toutes les nations en Chine et de réexaminer l'extraterritorialité et les politiques d'autonomie tarifaires.
    Le Japon accepte également de retirer ses troupes de Shandong, de renoncer à tous ses droits en Chine sauf ceux d'ordre purement économique et à évacuer ses troupes de Sibérie.




    # Fin de la démocratie

    Dans l'ensemble, le Japon évolue au cours des années 1920 vers un système démocratique de gouvernement.
    Le régime parlementaire n'est cependant pas suffisamment enraciné pour résister aux pressions économiques et politiques des années 1930 au cours desquelles les chefs militaires deviennent de plus en plus influents.
    Ces changements de pouvoir sont rendus possibles par l'ambiguïté et l'imprécision de la Constitution de Meiji, en particulier en ce qui concerne la position de l'empereur par rapport à la Constitution.




    Chronologie








    • 1912 : L'empereur Taishō accède au trône (30 juillet). Le général Katsura Tarō est nommé premier ministre pour un troisième terme (21 décembre).

    • 1913 : Katsura est contraint à la démission et l'amiral Yamamoto Gonnohyōe est nommé premier ministre (20 février).

    • 1914 : Ōkuma Shigenobu est nommé premier ministre pour un second terme (16 avril). Le Japon déclare la guerre à l'Allemagne, se joignant ainsi au camp des Alliés de la Première Guerre mondiale (23 août).

    • 1915 : Le Japon fait parvenir ses vingt et une demandes à la Chine (18 janvier).

    • 1916 : Terauchi Masatake est nommé premier ministre (9 octobre).

    • 1917 : L'accord Lansing–Ishii entre en vigueur (2 novembre).

    • 1918 : Lancement de l'expédition en Sibérie (juillet). Hara Takashi est nommé premier ministre (29 septembre).

    • 1919 : Le soulèvement du 1er mars commence contre la domination coloniale du Japon en Corée (1er mars).

    • 1920 : Le Japon participe à la création de la Société des Nations.

    • 1921 : Hara est assassiné et Takahashi Korekiyo est nommé premier ministre (4 novembre). Hirohito devient régent sesshō (29 novembre). Le traité des quatre puissances est signé (13 décembre).

    • 1922 : Le traité de limitation des armements des cinq puissances est signé (6 février). L'amiral Katō Tomosaburō est nommé premier ministre (12 juin). Le Japon retire ses troupes de Sibérie (28 août).

    • 1923 : Le séisme de 1923 de Kantō dévaste Tokyo (1er septembre). Yamamoto est nommé premier ministre pour un deuxième terme (2 septembre).

    • 1924 : Kiyoura Keigo est nomme premier ministre (7 janvier). Le prince Hirohito (futur empereur Shōwa) épouse Kuni no miya Nagako Nyoō (future impératrice Kōjun) (26 janvier). Katō Takaaki est nommé premier ministre (11 juin).

    • 1925 : La loi sur les élections législatives est votée, tous les hommes de plus de vingt-cinq ans obtiennent le droit de vote (5 mai). Par ailleurs, les lois de Préservation de la Paix sont votées. Naissance de la princesse Shigeko, fille ainée de Hirohito, (9 décembre).

    • 1926 : Mort de l'empereur Taishō; Hirohito devient empereur (25 décembre).








    Waha

    Mon Histoire adapté en film live - Jeu 27 Aoû 2015 - 14:09






    Mon Histoire




    # Bloc Technique
    Titre original : 俺物語!!, Ore Monogatari!
    Titre alternatif : Mon Histoire / My Love Story!!
    Genre :  Comedie, Romance
    Durée : /
    Pays : Japon
    Auteur : Kazune Kawahara et Aruko
    Réalisateur :  Kawai Hayato
    Scénariste :  Akiko Nogi
    Date de sortie au Japon :  31 Octobre 2015
    Licencié : ?
    Site officiel : http://www.ore-movie.jp/
    Thème : /
    Casting :
    - Ryohei Suzuki dans le rôle de Takeo Gōda
    - Mei Nagano dans le rôle de Rinko Yamato
    - Kentarō Sakaguchi dans le rôle de Makoto Sunakawa
    - Yasufumi Terawaki dans le rôle de Yutaka Gōda (père de Takeo)
    - Sawa Suzuki dans le rôle de Yuriko Gōda (mère de Takeo)








    # Synopsis Editeur

    Il n’avait rien pour plaire, et pourtant...
    Takeo Gôda est un lycéen pataud bâti comme une armoire à glace. Les filles dont il tombe amoureux s’éprennent toutes de son ami d’enfance : le beau Sunakawa. Mais un jour il sauve une jeune fille des griffes d’un pervers. Et, pour la première fois, il semble qu’une fille craque pour lui !





    # Trailer









    Waha

    Angel Heart adapté en Drama - Mer 26 Aoû 2015 - 23:44






    Angel Heart




    # Bloc Technique
    Titre original : エンジェル・ハート, Angel Heart
    Genre :  Action , Policier
    Durée : ?
    Pays :  Japon
    Auteur :  Tsukasa Hôjô
    Réalisateur :  Shunsuke Kariyama
    Scénariste : Yûya Takahashi
    Date de sortie au Japon :  30 Octobre 2015
    Chaine de diffusion : NTV
    Licencié : ?
    Site officiel : ?
    Thème : ?
    Casting :
    - Takaya Kamikawa dans le rôle de Ryo Saeba
    - Ayaka Miyoshi dans le rôle de Xiang-Ying








    # Synopsis Editeur

    Ryo Saeba revient dans une « suite alternative » de City Hunter. À Shinjuku, la tueuse à gages Glass Heart, rongée par le remords, se suicide en se jetant du haut d'un immeuble. Pour qu'elle survive, ses employeurs décident de lui faire transplanter un cœur : celui de Kaori, morte dans un accident, le jour de son mariage avec Ryo.




    # Trailer

    Bientôt ?





    Waha

    No Longer Heroinev [GON] - Ven 14 Aoû 2015 - 0:41









    # Bloc Technique

    Titre original : ヒロイン失格, Hiroin Shikkaku
    Titre alernatif : Heroine Disqualified
    Genre :  Romance, Tranche-de-vie
    Scénario : Momoko Koda (manga), Erika Yoshida
    Réalisation : Tsutomu Hanabusa
    Pays d’origine : Japon
    Sociétés de distribution : Warner Bros. Japan
    Durée : 112 minutes
    Date de sortie : 19 Septembre 2015
    Site Web officiel :
    Casting :
    Mirei Kiritani - Hatori Matsuzaki
    Kento Yamazaki - Rita Terasaka
    Kentaro Sakaguchi - Kosuke Hiromitsu
    Ayano Fukuda - Kyoko Nakajima
    Miwako Wagatsuma - Miho Adachi
    Maryjun Takahashi - Emi
    Mari Hamada - Mère de Rita









    # Synopsis Editeur (pour le manga)

    Hatori rêve d'être l'héroïne de sa propre histoire d'amour.

    Le hic, c'est que Rita, son ami d'enfance dont elle est secrètement amoureuse, est un tombeur.

    Elle se contenterait bien de cette position privilégiée de confidente, persuadée qu'il la choisira un jour.

    Mais voici que Rita jette son dévolu sur une intello binoclarde...

    Et si elle était en train de se faire voler la vedette de son propre manga ?!









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