free a écrit:
Lire sa thèse jusqu'au bout relevait de l'exploit. Patrick Stewart, un étudiant amérindien de 61 ans vivant au Canada, a présenté au jury son doctorat d'architecture, un texte de 149 pages et de 52 438 mots, sans aucune ponctuation.
Un geste délibéré qui renvoie au thème de sa thèse, intitulée "L'architecture indigène à travers le savoir indigène". Le thésard a en effet expliqué avoir voulu dénoncer l'oppression post-coloniale de la culture amérindienne et critiquer "l'acceptation aveugle des conventions de la langue anglaise dans le monde universitaire".
"Il n'y a rien dans les textes officiels de l'université sur les règles en matière de ponctuation", a ajouté Patrick Stewart, évoquant "une forme de résistance grammaticale déconstructionniste".
Des explications qui ont visiblement convaincu le jury, qui a validé sa thèse. Il faut dire qu'au départ l'étudiant avait voulu aller encore plus loin, proposant de rédiger celle-ci dans une langue amérindienne, le Nisga'a, mais s'était vu opposer un refus.
source : free