free a écrit:Pour avoir transporté une boîte de Dafalgan en entrant en Géorgie, deux Françaises sont retenues par les autorités et risquent 2 500 euros d'amende.
L'histoire paraît tout droit sortie d'un roman de Franz Kafka, elle est pourtant bel et bien réelle. Depuis une semaine, deux Françaises sont retenues en Géorgie dans l'attente de leur procès pour détention de stupéfiants. Le produit en question ? Une simple boîte de Dafalgan. Ce médicament parfaitement anodin et autorisé en France est formellement interdit par les autorités géorgiennes. C'est ainsi qu'Arzu Bilici, une mère de famille originaire de Strasbourg en vacances en Turquie, a été arrêtée à la frontière de la Géorgie où elle avait décidé de passer quelques heures. "Au bout de trois heures", raconte-t-elle à France Info, "le policier nous a dit : Vous allez nous suivre au commissariat."
"Estimez-vous déjà heureuse de ne pas être en prison !"
La suite est un véritable cauchemar pour la Française : elle se voit retirer ses papiers, les comprimés sont envoyés dans un laboratoire. Plusieurs jours plus tard, on lui signifie une amende de 2 500 euros à faire valider par un procès dont la date n'est toujours pas fixée. "Je n'en peux plus, lâche-t-elle au bord des larmes, je ne sais plus quoi faire. Mes enfants me manquent. Je veux ma liberté !" Dimanche, elle a été rejointe par une autre Française arrêtée pour les mêmes raisons. Cette dernière dénonce de son côté l'incroyable apathie du consulat français. Lors d'une conversation téléphonique avec le consul de France, celui-ci lui aurait ainsi répondu : "C'est de l'ordre du privé, ce n'est pas d'ordre politique. Donc, on ne peut rien faire. Estimez-vous déjà heureuse de ne pas être en prison !"
En attendant, les Françaises sont toujours retenues dans la ville d'Akhaltsikhé à quelques kilomètres de la frontière.
source : free