Akihabara no Sasayaki

Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

LA communauté sur la culture Geek et Japonisante qui ne se prend pas la tête ! (Japanim', Geekeries, Bakattitude et tout ce qu'il faudra pour t'amuser joyeusement !)

-20%
Le deal à ne pas rater :
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
239 € 299 €
Voir le deal

Chuck Lamb, un si joli cadavre

      
2 participants
nikos
Tacos

nikos
Mes petites Infos

Informations générales
Mes petits Liens
Sur AnS :
Trouver tous les messages postés par nikos Voir tous les messages Sur la toile :
http://www.akihabara-no-baka.com/  
# Chuck Lamb, un si joli cadavre - Posté Mer 21 Mai 2014 - 19:47
Chuck Lamb, un si joli cadavre Bird-b10

le point a écrit:Chuck Lamb était informaticien. Aujourd'hui, il enchaîne les rôles brefs dans les séries Z. Son unique spécialité : faire le mort. Portrait d'une star.

The Essentials, Stiffs, ThanksKilling... Ces productions américaines aux budgets limités ne vous disent probablement rien. Mais les plus cinéphiles (ou observateurs, au choix) d'entre vous auront peut-être miraculeusement décelé leur point commun : Charles A. Lamb, dit "Chuck". "Crâne chauve, teint pâle et poches sous les yeux", comme il aime se définir, cet excentrique a la particularité d'être le cadavre le plus populaire des États-Unis. S'il mène une vie plutôt tranquille à Columbus, au fin fond de l'Ohio, cet informaticien à la retraite est "une véritable star" quand il débarque à Hollywood. "Les gens m'abordent souvent, lance-t-il hilare. Ils reconnaissent ce fameux corps sans vie, veulent prendre des photos de moi avec les yeux fermés."

Téléphage enragé depuis de très longues années, Chuck Lamb a réalisé son rêve sur le tard. Alors qu'il a fêté son 56e anniversaire au début du mois, il attend patiemment le prochain coup de téléphone et surveille sa boîte aux lettres. Le dead body guy est déjà apparu dans vingt-cinq films, séries ou programmes courts. "Et je ne suis pas près d'arrêter, prévient-il fièrement. Je tournerai jusqu'à ce qu'on m'enterre. Avec un Oscar, qui sait..."

Un rêve comme élément déclencheur

Chuck est né et a grandi en Caroline du Nord, au milieu des collines. Issu d'une famille modeste, il y était entouré de six frères et soeurs. Et déjà, les prémices de sa vocation future se faisaient sentir. "L'aîné de mes frères était beaucoup plus gros et plus fort que moi, raconte-t-il. Quand il me frappait, je jouais le mort pour qu'il s'arrête." Pourtant, c'est beaucoup plus tard que lui viendra l'idée de faire carrière au cinéma. Une nuit d'été, en 2006, il se rêve "vedette de la série New York, police judiciaire", sa préférée. Au réveil, il en parle à sa femme, Tonya. "Tout est parti d'une blague avec elle, se souvient-il. Pour rire, j'ai fait le mort et elle m'a pris en photo, sous différentes poses. Dieu ne m'a pas donné de talent, mais une gueule parfaite pour ça. Il fallait l'exploiter !"

La farce ne s'arrête pas là. Chuck et Tonya créent un site web, postent les fameuses photos et invitent les réalisateurs à engager le dead body guy. Par milliers puis millions, les internautes se bousculent, jusqu'à éveiller la curiosité du prestigieux New York Times. Dubitatifs, les enfants du couple voient leur père "comme un fou". "Ils ne comprenaient pas ce que je faisais, se souvient Chuck. Un premier rôle est arrivé, puis un deuxième, un troisième... Depuis, ils me soutiennent vraiment."

Un aperçu des qualités de Chuck, pour la chaîne Starz.



Il a imaginé sa propre mort

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, jouer le mort n'est pas une activité reposante. "Le plus dur, c'est d'être assez patient et relaxé au moment où l'on tourne. Quand on a affaire à des réalisateurs capricieux, on peut passer plusieurs heures allongé. Et puis il faut apprendre à retenir sa respiration." Chuck dit s'inspirer de Terry Riser, connu pour avoir tenu le rôle principal de Week-end at Bernie's (1991). "J'ai souvent droit à cinq secondes par-ci, dix par-là. Lui, il a joué le mort durant l'intégralité du film !" Ambitieux, l'ex-informaticien n'a pas encore connu de blockbuster. Son plus grand succès ? ThanksKilling (2009), comédie horrifique indépendante (3 500 dollars de budget estimé) et complètement délirante. "C'est aussi mon meilleur souvenir en tant qu'acteur et la première fois où j'ai pu glisser quelques mots. Une dinde démoniaque, alors déguisée en homme, semait la terreur. J'étais censé la contrer en prenant moi-même l'apparence d'une dinde."

Passionné, Chuck Lamb dit ne pas s'intéresser à l'argent. "J'ai touché 1 500 dollars pour une série de mini-vidéos sur la chaîne Starz. Mais la plupart du temps, je ne suis même pas rétribué." En revanche, il avoue volontiers profiter de sa relative notoriété. "J'ai pu rencontrer les idoles de ma jeunesse, comme Mickey Rooney ou Debbie Reynolds. Je me suis fait de nouveaux amis et ai signé des autographes. Aujourd'hui, je me sens comme une Cendrillon de 1,80 m, avec quelques kilos en trop."

S'il n'est pas près de se retirer, le dead body guy a déjà imaginé sa propre mort. Ce sera en plein tournage, évidemment. "Je serai sur la plage, allongé sur le sable, en attendant mes consignes. Puis une vague meurtrière m'engloutira, sous les yeux désespérés du réalisateur. Je l'entends déjà crier en vain mon nom, à intervalles de plus en plus réguliers : Chuck, Chuck, Chuuuuuck !"

source : le point
Waha


Waha
Mes petites Infos

Informations générales
Mes petits Liens
Sur AnS :
Trouver tous les messages postés par Waha Voir tous les messages Sur la toile :
http://www.akihabara-no-baka.com  
# Re: Chuck Lamb, un si joli cadavre - Posté Mer 21 Mai 2014 - 20:25
mdr !
pas mal Smile