daily geek show a écrit:La loi sur le piratage sur Internet aux États-Unis est très stricte. Cette rigueur peut avoir des conséquences terribles, comme l’histoire de ce jeune homme risquant une peine de 10 ans de prison pour avoir dénoncé un viol en récoltant des preuves grâce au piratage. Explications.

Deric Lostutter est un américain vivant dans une ferme dans l’Ohio, aimant Buzz l’éclair et son chien prénommé Thor. Pourtant, ce jeune homme risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement pour avoir signalé un viol à l’aide d’images diffusées sur les réseaux sociaux. Alertée par un article d’une amie bloggeuse, Michelle McKee a décidé de se tourner vers le réseau des Anonymous pour aider à faire en sorte que justice soit rendue.

C’est donc ce jeune fermier de 26 ans qui a répondu à l’appel de Michelle McKee. Celle-ci lui a fourni des captures d’écran et autres preuves venues des réseaux sociaux (Twitter et Instagram en particulier) que Deric Lostutter a ensuite publiées sur le site officiel de l’équipe de football responsable du viol, aidé d’une partie du collectif des Anonymous.




Ce qui est incroyable vient du fait qu’une fois cette affaire connue des médias, les violeurs ont été condamné à une peine de 1 à 2 ans de prison, tandis que Deric Lostutter risque quant à lui une peine pouvant aller jusqu’à 10 ans de prison ! 5 fois plus que celle des coupables. Tout ça pour avoir aidé à signaler un viol. Mais aux yeux de la loi, son action constitue un délit du fait d’être entré illégalement sur le site officiel de l’équipe de football américain de la ville.

Le plus malheureux c’est que ce n’est pas Deric lui-même qui a subtilisé les images et vidéos ou qui les a publiées sur le site Internet de l’équipe de football américain. En effet, un autre Anonymous qui se fait appeler Batcat affirme que c’est lui qui a réellement piraté le site Internet de l’équipe de football pour poster ces images. Deric n’a quant à lui fait que mettre en ligne une courte vidéo où il dénonce masqué à la façon Anonymous le viol et la non réaction des personnes mises au courant. Le plus stupéfiant dans cette affaire est la manière dont le FBI a traité l’opération visant à arrêter Deric Lostutter. En effet, une douzaine d’agents sont sortis des plusieurs camionnettes, le menaçant avec des armes et en lui hurlant de se coucher.