Fêtes auxquelles s'invitent des milliers d'importuns, messages compromettants captés par un patron ou un(e) conjoint(e), Facebook et Twitter ont pourri leur vie...
Les déboires de Benjamin, cet ado auvergnat qui a vu les invitations Facebook de sa fête d’anniversaire échapper à son contrôle, ont été relayés par les médias. S’il s’en sort a priori bien, ce phénomène remet de l’huile sur le feu que peuvent propager les réseaux sociaux. On se souvient des célèbres «DM fail» d’Eric Besson ou les photos de Mark Zuckerberg exposées au public.
Les anonymes ne sont pas en reste: fêtes tentaculaires, licenciements, agressions… Voici quelques affaires qui ont fait le tour du web:
L’anniversaire de Thessa
Le 4 juin 2011, 1.500 personnes se pressent chez Thessa, qui fête ses 16 ans. La faute à des invitations facebook que l’adolescente avait omis de rendre privées. Par défaut, les événements Facebook sont pré-cochés «publics». En quelques heures, 1.500 personnes ont répondu à «l’appel» à Bramfeld, près de Hambourg, en Allemagne. Et 15.000 étaient inscrites. Malgré l’embauche par les parents d’agents de sécurité et la présence d’une centaine de policiers qui sécurisent la maison, les importuns ont semé la pagaille dans le quartier: véhicules vandalisés, incendies de poubelles, onze arrestations.
La fête à Cantley
Un an plus tôt, un adolescent canadien a organisé une fête chez lui, à Cantley (Québec) en l’absence de ses parents. L’événement étant public, 500 personnes sont venues. Il a appelé lui-même les autorités et a eu à déplorer le vol de la télévision familiale. Cinq jeunes ont été arrêtés.
Un ado agressé
Allan, lui, s’est fait agresser après avoir pris rendez-vous via Facebook avec ce qu’il croyait être une certaine Stella. Lors de la rencontre, la jeune fille s’est changée en groupe de sept personnes, et les baisers, en une vingtaine de plaies au rasoir pour la victime.
Elle a critiqué son patron, qui était dans ses amis
Une employée a posté un statut Facebook critiquant ouvertement son patron, ayant oublié que ce dernier faisait partie de sa liste d’amis. Voilà ce que Brian a pu lire sur le mur de Lindsay: «Oh mon Dieu je hais mon job! Mon boss est un pervers total…me faisant faire des trucs juste pour m’énerver…» L’intéressé s’est hâté de commenter, ironiquement, avant de lui signifier clairement qu’elle n’était plus la bienvenue dans l’entreprise.
En France, trois employés licenciés
En décembre 2008, trois salariés de l’entreprise d’ingéniérie Alten, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) ont dénigré leur hiérarchie sur Facebook, parlant d’un «club des néfastes». Une collègue a rapporté leurs propos aux patrons. Leur licenciement a été jugé «fondé» par le conseil des prud’hommes.
Scandale sexuel virtuel
Le réseau Twitter se souvient d’Anthony Weiner, ancien membre du Parti démocrate et élu à la Chambre des représentants de New York jusqu’au 16 juin 2011. Il a dû démissionner à la suite de la diffusion de photos destinées à des femmes rencontrées en ligne et malencontreusement rendues publiques. Elles le montraient torse nu, en caleçon et en érection. Son couple en aurait été sérieusement ébranlé.
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