Depuis quelques temps on a appris que google travaille sur une voiture se déplaçant sans conducteur et même que plusieurs tests ont été réalisé en environnement réel.
Après 200000 miles sans accident en environnement réel google a décidé de la faire voir au grand public (et par la meme occasion faire de la pub) et en a profité pour la faire conduire à un mal-voyant.
Steve aveugle a 95% est un des premiers à avoir expérimenté cette nouvelle technologie.
A quand la commercialisation?
et si vous voulez voir l'article de 20 minutes c'est dans le spoiler
- Spoiler:
- Les voitures qui se conduisent toutes seules effraient encore presque tout le monde. Pas Steve Mahan, premier passager public à monter derrière le volant de la «Google car», pour se rendre au restaurant et au pressing. Un trajet qu'il n'aurait jamais pu faire dans un véhicule classique. Et pour cause: Steve est aveugle.
Dans une vidéo publiée mercredi, Google documente l'aventure, réalisée en partenariat avec la police californienne. Jusqu'à présent, les tests sur les routes ont toujours été réalisés avec un employé de Google derrière le volant, pour des questions de responsabilité juridique. Pour cette expérience, un membre des forces de l'ordre a pris place sur le siège passager, pour intervenir en cas de problème.
Les performances de la voiture sont bluffantes. Elle s'arrête au stop; ses capteurs vérifient alors qu'il n'y a pas d'autres véhicules à l'intersection avant de repartir. Au drive-in de Taco Bell, elle se positionne à parfaite distance du micro, pour que Steve puisse commander son repas. Au pressing, elle se gare sur la place handicapée, juste dans les clous.
Contactée par 20 Minutes, Google explique que l'itinéraire avait été rentré dans l'ordinateur au préalable. Le système de bord disposait donc de la géolocalisation exacte du restaurant, ainsi que de celle de la borne et des fenêtres du drive-in, mais aucune balise/repères externes n'ont été employés. «C'est la procédure standard pour nos tests», précise l'entreprise.
La technologie est là; les régulations, pas encore
La flotte des Google cars a cumulé plus de 350.000 km sur les routes californiennes, circulant au milieu du trafic. Un seul accident sans gravité a été relevé, et Google affirme qu'il s'agissait d'une erreur humaine, en mode manuel.
Si la technologie arrive doucement à maturité, il reste de nombreux obstacles. Un seul Etat (le Nevada) s'est, pour l'instant, doté d'une législation autorisant les véhicules autonomes à emprunter ses routes pour des tests. Code pénal, responsabilité civile, impact sur les assurances... Tout reste à inventer, et certains estiment qu'un tel véhicule n'est qu'une utopie à l'heure actuelle.
Reste la peur de la machine. L'humain n'a aucun problème avec l'auto-pilote dans un avion, mais sur la route, où les situations imprévues peuvent surgir à tout moment, c'est une autre affaire. Un chiffre révélateur: selon un sondage, trois personnes sur quatre pensent qu'elles sont un meilleur conducteur que leur voisin. En clair, nous avons un sentiment de supériorité au volant.
Avant d'accepter de se laisser conduire par une machine qui peut être victime d'un bug, de nombreuses études prouvant leur supériorité sur l'humain vont être nécessaires, estiment les experts. Mais la machine a déjà de nombreux avantages: elle ne boit pas d'alcool, ne s'endort pas et ne se fatigue pas; elle n'envoie pas de SMS, n'est jamais distraite et ses temps de réactions sont bien plus courts.