Des étudiants américains se sont demandés combien couterait de fabriquer l'Étoile noire de Star Wars. Réponse, environ 13 000 fois le PIB mondial. Et encore à ce tarif, vous n'avez même pas de rayons destructeurs de lunes.
Les années d’études sont souvent propices à la réflexion oisive et à la consommation de psychotropes en tout genre. Dernière preuve en date une étude semi-sérieuse pondue par des étudiants de l’université de Lehigh aux Etats-Unis qui se sont posés cette question primordiale : combien coûterait de fabriquer l’Étoile noire de Stars Wars ?
D’abord, il faut savoir que l’Étoile noire mesure 140km de diamètre et qu’on suppose qu’elle est constituée d’acier. Pour la densité, les étudiants ont décidé d’appliquer la même que pour les navires de guerre car "ce sont aussi des plateformes armées qui flottent". On nage dans la précision scientifique...A partir de ces données, ils ont calculé qu’il faudrait 1,08X10puissance15 tonnes d’acier pour construire cette arme de destruction massive intergalactique que les troupes de l’empire de Dark Vador utilisent comme base. Au cours actuel de l’acier, il faudrait donc 644 000 milliards d’euros rien que pour la matière première, soit 13 000 fois le PIB mondial. Ajoutez à cela que comme 1,3 milliard de tonnes d’acier sont produites par an, il faudrait donc 833 ans pour extraire assez de matière première.
Mais ce devis est incomplet. Le prix du rayon destructeur de lunes et de planètes n’a pas été chiffré. Pas plus que l’entretien de l’Étoile noire elle même et des 15 000 batteries de turbolaser, 2 500 canons laser, 2 500 canons à ions et 700 rayons tracteurs, nécessaires à sa défense. Ne pas oublier non plus le lit et le couvert pour 27 000 officiers, 774 000 membres d'équipage, pilotes et soldats, 400 000 techniciens ainsi que 25 000 Stormtroopers et vous obtenez un chiffre intersidéral : le prix de la domination inter-galactique.
► Un site de fans français de Stars Wars a réalisé un exercice comparable en imaginant la construction d'un Destroyer Stellaire.
source metro