var matin a écrit: Aux Grillons rien ne va plus : les résidents ont lancé une pétition en fin de semaine dernière après un dernier acte d'incivisme (excréments jetés par sa fenêtre du 4e) de leur voisine
Aux Grillons, quartier des Marronniers, il n'y a pas que la pluie ou les feuilles qui tombent du ciel. Ici, chacun sait qu'il vaut mieux sortir couvert quasiment tous les jours du côté de l'entrée 2/3 de cette coquette résidence qui vit pourtant les pieds dans la M…
« Ça fait bien trois ans qu'elle balance ses excréments et son urine par sa fenêtre », raconte Geneviève Pitzini, propriétaire depuis 17 ans, qui a initié une pétition en fin de semaine dernière après un acte de « bravoure » de trop d'une voisine.
Trois ans de «dérapage »
« Elle peut également, selon l'état de son transit, balancer sa nourriture, des pâtes ou des carottes », rigole (jaune) le gardien qui l'a d'autant plus mauvaise qu'il doit nettoyer derrière celle dont on ne dira pas le nom ici, mais qu'à écouter les témoignages, nombreux et variés de ses voisins, on appellera « Tatie Danielle ».
Car il y a de l'héroïne d'Étienne Chatiliez dans cette « Petite mamie ratatinée aux cheveux courts » et résidente imaginative des Grillons. Habitant le 4e étage du bâtiment 2, elle arrose donc l'entrée, et au passage les rebords de fenêtres des voisins du dessous. « Elle raye aussi les carrosseries de nos voitures ». « Elle donne de la mort-aux-rats à mon chat ». « Elle insulte mes deux filles de 5 et 7 ans et les appelle des petites putes ». « Elle déchire le brise-vent de notre balcon ». « Elle hurle des conversations imaginaires au téléphone sur son balcon et en fait profiter non seulement ses voisins directs, mais également Les Lucioles, bâtiment en face ».
Priscilla, Jérôme, Alain, etc. en tout une dizaine de riverains sont réunis au pied de l'immeuble (mais pas trop près. Chacun y va de son souvenir, de son anecdotes. Et il y en a puisque cela fait trois ans qu'elle sévit. « Je pense que cela a débuté quand elle a perdu son procès contre le gardien qu'elle avait accusé de l'avoir frappée », croit savoir Mme Pitzini, initiatrice de la pétition qui, en une journée avait déjà été signée par une cinquantaine de personnes. Une pétition pour alerter une fois encore les autorités (mairie, police municipale, service sociaux) qui sont déjà au courant du problème. « Si on ne fait rien, un de ses quatre, elle fera une méchanceté de trop et ça se terminera pour elle », craignent les pétitionnaires qui en ont vraiment assez de cette cohabitation emmerdante.
source : varmatin