LA communauté sur la culture Geek et Japonisante qui ne se prend pas la tête ! (Japanim', Geekeries, Bakattitude et tout ce qu'il faudra pour t'amuser joyeusement !)

Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €


99 résultats trouvés pour japon

Waha

[Mode] Les Tabi [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:42









Bon bah toujours un article repris sur wikipedia !

Les tabi (足袋, littéralement « sac à pied ») sont une forme traditionnelle de chaussettes japonaises.
Elles montent soit jusqu'à la cheville, soit jusqu'à mi-mollet et séparent le gros orteil des autres orteils.
Elles sont utilisées pour porter des geta ou des zōri en complément du kimono traditionnel ou du yukata.

Contrairement aux chaussettes « à l'européenne », les tabi traditionnelles ne sont pas élastiques mais faites de coton avec une semelle plus épaisse, elle aussi en coton.
Elles s'enfilent par l'arrière et se ferment grâce à un système d'attaches métalliques.
Cette semelle est due au fait que l'on se déchausse en entrant dans les maisons japonaises ; les tabi servent donc aussi de pantoufles en tant que chaussures d'intérieur.

De nos jours, on trouve des tabi stretch en tissu élastique sans fermeture arrière, voire des tabi socks, qui sont des chaussettes occidentales dont le gros orteil est séparé.

Les tabi sont la plupart du temps de couleur blanche, en particulier pour les occasions formelles.
Il arrive cependant que les hommes portent des tabi de couleur noire, et les femmes de couleurs variées ou à motifs.
Elles sont souvent portées avec des kyahan (jambières traditionnelles).
Au XVIe siècle, lorsque le coton, importé, était très cher, seuls les plus riches portaient de tels tabi, les autres personnes se contentant de tabi de cuir, noires ou couleur mastic.

Elles sont aujourd'hui encore portées avec le kimono ou keikogi dans plusieurs écoles de ninjutsu.

Les jika-tabi (地下足袋, littéralement « tabi pour la terre »), d'existence plus récente, sont des chausses de même forme, faites de fibres de coton plus épaisses et plus résistantes et dotées d'une semelle en caoutchouc.
Ces jika-tabi sont principalement portées par les ouvriers de la construction, les jardiniers, les tireurs de pousse-pousse, etc.
C'était aussi l'unique chaussant porté par les pompiers-charpentiers.





# Quelques images












Plus d'infos :




Waha

Le Sailor fuku [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 23:41












Aujourd'hui parlons... du Sailor fuku (uniforme de marin), l'un des uniformes scolaires les plus connus !

Sailor fuku (セーラー服, sērā-fuku) est un terme japonais désignant l'uniforme de marin, parfois appelé « marinière », qui est l'un des uniformes (制服, seifuku), sans doute le plus emblématique, couramment porté par les collégiennes et lycéennes japonaises.
Introduit en tant que tel par la principale de l'Université Fukuoka Jo Gakuin (福岡女学院, Académie pour femmes de Fukuoka), Elizabeth Lee, en 1921, il fut conçu sur le modèle de l'uniforme de l'époque de la Royal Navy, qu'elle porta elle-même lorsqu'elle fit ses études en Grande-Bretagne.




# Caractéristiques

Tout comme l'uniforme masculin, le gakuran, le sailor fuku possède de nombreuses similarités avec de nombreux uniformes militaires de marins.
Il est constitué d'une blouse possédant un col marin (襟, eri) et une jupe plissée.
Un ruban est noué par une boucle sur la blouse, sur le devant.
Le ruban peut se voir remplacé par une cravate, un bolo ou une rosette (un nœud).
Les couleurs les plus fréquentes sont le bleu marine, le blanc, le gris et le noir.

Il présente des variations saisonnières estivales et hivernales avec des ajustements de la longueur des manches et du choix du tissu.
Le changement entre l'uniforme d'hiver et celui d'été se fait à une date fixe, le koromogae.

Chaussures, chaussettes et accessoires font parfois partie de l'uniforme.
Les chaussettes sont le plus souvent bleu marine ou blanches, tandis que les chaussures sont typiquement des mocassins (ou plus précisément des penny loafers, qui possèdent un talon plus large) noirs ou marron.

Bien que ne faisant pas partie de l'uniforme officiel, les loose socks vont souvent de pair avec les sailor fuku.





# Importance culturelle

Cet uniforme est parfois considéré comme un symbole de conformisme par certains jeunes, qui le modifient pour montrer leur individualisme.
Parmi les modifications possibles, rallonger ou raccourcir la jupe (par exemple, en en repliant le haut plusieurs fois à l'intérieur), enrouler ses manches, retirer le ruban, cacher le badge sous son col…
Au cours des dernières décennies, les bōsōzoku et yanki (délinquants adolescents des deux sexes) ou encore les sukeban (gangs exclusivement féminins)1 ont souvent adopté des uniformes et sailor fuku aux couleurs très voyantes.

De nos jours, on constate un remplacement progressif de cette tenue par des ensembles blazer et chemise à manches longues, ou pull à col en V et chemise à manches longues, toujours avec une jupe plissée.

Fétichisme
Le sailor fuku est un élément nostalgique pour tous les anciens élèves, associé à une jeunesse plus ou moins insouciante.
Les imitations de sailor fuku font un costume populaire pour Halloween et autres événements costumés.
Ils peuvent être achetés directement dans les grands magasins ou dans des boutiques spécialisées dans les déguisements à travers tout le Japon.

Les uniformes scolaires sont l'objet d'un fort fétichisme.
Des sailor fuku de seconde main et d'autres accessoires scolaires peuvent se négocier dans des commerces underground nommés burusera (abréviation de buruma - serafuku), bien que des modifications légales aient rendu ces pratiques délicates.

Représentations dans la fiction



Le sailor fuku et les accessoires jouent un rôle important dans la culture otaku et dans la définition du canon sexuel japonais, rôle mis en évidence par l'abondance d'anime, de manga ou de dōjinshi mettant en scène des personnages en uniforme. Par exemple :


  • Tous les personnages du célèbre anime Sailor Moon portent le sailor fuku quand elles sont en super héroïnes

  • Kagome Higurashi d'Inu-Yasha est presque toujours figurée en sailor fuku, ainsi que Hitomi Kanzaki de Vision d'Escaflowne

  • Lucky☆Star, un anime s'adressant principalement aux otaku et narrant la vie d'une lycéenne otaku et de ses amies, fait fréquemment référence au sailor fuku, et en a fait le thème de son générique d'ouverture Motteke! Sailor Fuku

  • Le manga d'action Sukeban Deka, et les séries télévisées et films associés live (Tokyo Girl Cop), mettent en scène des adolescentes délinquantes en sailor fuku menant des missions secrètes dans des lycées japonais

  • Sailor fuku o nugasanaide est une chanson populaire du groupe Onyanko Club, sortie au milieu des années 1980

  • dans Racaille blues (Rokudenashi Blues), Taison Maeda est ulcéré, à son entrée au lycée, de voir que les marinières ont été remplacées par des blazers
  • Sailor fuku to kikanjuu (littéralement « L'uniforme de marin et la mitraillette ») est un drama de 1982 ayant fait l'objet d'un remake en 2006, dont l'héroïne est une lycéenne, souvent montrée en sailor fuku, qui devient l'héritière d'un clan de yakuzas

  • Saya la tueuse de Blood: The Last Vampire porte le sailor fuku pour entretenir sa couverture en tant que lycéenne de la base américaine vietnamienne.











Waha

[Mode] Le Juban [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 17:25












Le Juban 襦袢 est un vêtement japonais qui se porte sous le kimono traditionnel.
Etymologiquement, il s'agit d'un "kimono du dessous".
C'est une sous-veste de longueur variable qui fait office de sous-vêtement.





Il existe différentes sortes de Juban portés indifférement par les hommes ou par les femmes, en fonction du type de kimono porté.

On peut aussi porter un Juban dans des disciplines telles que le Iaido ou le Kyudo, pour l'aspect pratique (le juban retient la transpiration et évite de souiller le Hakama-shita, c'est-à-dire la veste).









Plus d'infos :




Waha

[Mode] Le Obi [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 17:17













Encore un article sur un vêtement japonais !
Cette fois-ci ce sera sur une ceinture, et voici donc l'article de wikipedia.

Un obi (帯) est une ceinture servant à fermer les vêtements traditionnels japonais, tels que les kimonos ou les vêtements d'entraînement pour les arts martiaux (keikogi ou dōgi).

Elle se présente sous la forme d'un ruban de tissu sans boucle ni fermoir.
La manière de nouer l'obi est tout un art.

Par tradition, on ne porte aucun bijou avec un kimono, cela explique pourquoi les obis sont si richement décorés et colorés, ils doivent trancher avec le kimono , tout en étant en harmonie avec lui.

En français, le genre du substantif « obi » est fluctuant.
Le Trésor de la langue française informatisé note un usage au masculin chez Goncourt et Loti, mais relève les deux genres dans les journaux, tandis que le dictionnaire de l'Académie française le donne pour féminin, de même que le Larousse et le Robert.
Toutefois, dans le monde des arts martiaux japonais, le terme est le plus souvent utilisé au masculin et sans élision de l'article (« le obi »).





# Histoire de l'obi repris sur wikipedia


S'agissant alors d'une simple corde de chanvre, la ceinture traditionnelle japonaise fait son apparition dès le Ve siècle sur les statuettes haniwa.
Puis elle se transforme en un simple ruban d'environ 3 cm de large et ne prend sa forme large (15 cm) qu'à la fin du XVIe siècle, ce qui lui permet de jouer un rôle plus décoratif.
À cette époque, l'obi pouvait se porter aussi bien dans le dos que sur le côté.

Le XVIIIe siècle marque une grande période de progrès dans la fabrication de l'obi, notamment dans le domaine du tissage et de la teinture, permettant la création de motifs particulièrement extravagants.

Enfin, la période Meiji confirme la forme finale de l'obi et rend son port dans le dos systématique.







# Nœud d'obi repris sur wikipedia


Il y a traditionnellement six nœuds d'obi :

  • nœud plat

  • otaiko

  • chidori

  • bunko

  • kai no kuchi

  • tateya





Nœud d'obi usuel en judo et aikido





# Type d'obi ornementaux repris sur wikipedia


Il existe de nombreux types d'obi :

  • Maru obi (丸帯), ceinture caractérisée par des motifs courant sur l'intégralité des deux faces, il est généralement réalisé en brocard de soie.
    D'une largeur moyenne de 33 cm pour une longueur comprise entre 360 et 450 cm, il s'agit du plus formel des obis.

  • Fukuro obi (袋帯), ceinture caractérisée par des motifs courant seulement sur les extrémités visibles de l'obi lorsque ce dernier est noué.
    D’une largeur moyenne de 33 cm pour une longueur comprise entre 360 et 450 cm, il s’agit d'un obi formel généralement porté avec les kimono de type furisode.

  • Nagoya obi (名古屋帯), créée sous l'ère Taisho, cette ceinture est caractérisée par une forme en « L » permettant de réaliser plus facilement les nœuds de style otaiko.

  • Hanhaba obi (半幅帯/半巾帯), ceinture de demi-largeur, environ 15 cm, elle est réservée aux utilisations informelles et peut être portée avec les kimono de type komon et les yukata.

  • Odori obi (盆踊帯), semblable au hanhaba obi, cette ceinture de demi-largeur est ornée de motifs associés à la fête et la danse au Japon, comme les damiers ou les éventails.

  • Tenga obi (典雅帯), semblable au hanhaba obi, cette ceinture de demi-largeur est ornée de motifs associés aux célébrations au Japon, comme les motifs auspicieux et les couleurs métalliques.

  • Heko obi (兵児帯), ceinture faite de mousseline ou autre étoffe légère, cet obi est réservé aux utilisations très informelles ou pour habiller les petites filles.

  • Tsuke obi (付け帯), ce terme regroupe les obis pré-noués ou au nœud partiellement construit ; il en existe de très nombreuses variétés.

  • Kaku obi (角帯), fine ceinture généralement réservée aux kimonos d'hommes et aux arts martiaux.

  • Sakiori obi, ceinture réalisée à partir du tissage d’étoffes recyclées de kimono, à la manière des lirettes.

  • Chuya obi (典雅) ou hara awase obi, le plus souvent confectionnée à partir de deux étoffes différentes cousues entre elles, ce obi possède deux faces distinctes.

  • Darari obi (だらり帯), c’est la ceinture des maiko, semblable au maru obi, mais d’une longueur supérieure pouvant atteindre six mètres ; elle porte à l'une de ses extrémités le kamon de l'okiya de sa propriétaire.




Le nœud d'obi tateya musubi








# Obi dans les arts martiaux repris sur wikipedia


On utilise couramment deux types d'obis :

  • des obis étroites : judo, karaté, aïkido, généralement apparentes et de couleur.

  • des obis larges : iaidō, aïkido, kyūdō, généralement dissimulées sans couleur significative.



Obi étroite


Elle peut faire un tour et demi à deux tours de taille, et se noue sur l'avant.
Pour un bon maintien et permettre la respiration, la ceinture doit passer au maximum sur la partie osseuse des hanches, au niveau des crêtes iliaques, et se nouer devant, sous les abdominaux.

Pour le nœud, le brin gauche passe sous le brin droit et le tour éventuel pour faire un nœud simple (les deux brins doivent alors sortir naturellement à la verticale).
Le brin inférieur vient ensuite faire le tour du brin supérieur en passant par en haut.
Si le nœud est bien fait, les deux brins sortent alors naturellement à l'horizontale.

On vend en général deux types d'obi : les obis « sangle » et les obis en tissu plié et surpiqué.
Les obis en tissu plié et surpiqué sont plus solides, et sont conseillées pour celles que l'on garde longtemps (ceinture noire, mais aussi ceinture blanche dans le cas de l'aïkido).

Obi large


L'obi large est généralement portée avec le hakama.
Elle se noue à partir de l'avant, en gardant un brin d'une trentaine de centimètres d'un côté.
La ceinture fait alors plusieurs tours jusqu'à revenir une dernière fois sur l'avant.
On enroule alors le brin laissé libre autour du brin enserrant les hanches.

L'avantage de ce type de ceinture est double.
D'une part, elle ne fait pas d'épaisseur supplémentaire au niveau des reins, ce qui est appréciable pour les chutes.
D'autre part, elle permet de positionner la ceinture au milieu des crêtes iliaques, ce qui permet d'éviter qu'elle remonte vers la taille.
Enfin, elle permet une meilleure tenue des lanières du hakama.










Tags : #mode #japon #obi



Waha

[Mode] Le Gakuran [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 17:11










Après Le Sailor fuku , l'uniforme pour filles, parlons des Gakuran, les uniformes des collégiens/lycéens !

Toujours repris sur wikipedia ...
Le gakuran (学ラン), ou gakuseifuku ou tsume-eri (詰め襟), est l'uniforme traditionnel des collégiens et lycéens japonais.
Il a été également porté en Corée du Sud et avant 1950 en Chine.
.





# Étymologie et histoire

Le gakuran est inspiré des uniformes de l'ancienne armée de Prusse.
Son nom combine les mots gaku (学) qui signifie « études » ou « étudiant », et ran (ラン/蘭) qui signifie « Hollande » ou plus généralement, l'Occident ; gakuran signifie donc « uniforme d'étudiant occidental ».
Son autre nom, tsume-eri, signifie « col dur », allusion au col de la veste.

Il puiserait ses origines dans l'uniforme imposé à l'Université impériale (aujourd'hui Université de Tokyo) en 1886.
Il a été également porté en Corée du Sud et avant 1950 en Chine.





# Description

Il se compose d'une veste à col droit boutonnée de haut en bas et d'un pantalon droit uni.
Les boutons sont souvent décorés de l'emblème de l'établissement.
L'uniforme est souvent noir mais il peut aussi être bleu marine.
Une ceinture noire ou de couleur sombre peut compléter la tenue ; dans certains établissements, le col porte un bouton supplémentaire avec un symbole représentant la classe de l'élève.
Les chaussures portées avec l'uniforme sont généralement des penny loafers (des mocassins à talons larges) ou des sneakers.




# Culture populaire

Comme le sailor fuku, littéralement « uniforme de marin », son homologue féminin, le gakuran est associé à l'image des collégiens et lycéens japonais.
Une coutume répandue consiste à offrir le second bouton de sa veste à une fille que l'on aime en guise de déclaration d'amour.
Selon une théorie, cette coutume tirerait son origine dans un roman de Taijun Takeda.

Certains mangas et animes japonais mettent en scène des lycéens en gakuran, par exemple School Rumble , Kuroko's Basket, Yu Yu Hakusho, ou encore Mob Psycho 100 .

Les héros ou les durs-à-cuire s'y distinguent souvent par des uniformes d'une couleur un peu différente (comme dans Le Collège fou fou fou alias Kimengumi) ou ayant subi des modifications comme des rallongements ou des raccourcissements.
Les mangas récents reflètent cependant la tendance actuelle des établissements scolaires japonais à abandonner l'uniforme traditionnel et à habiller leurs élèves avec des uniformes plus occidentaux composés d'une chemise, d'une veste, d'un pantalon et d'une cravate.






Plus d'infos :




Waha

Les Geta [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 16:21










Aujourd'hui ce sera un article sur les geta, les fameuses chaussures traditionnelles du Japon.
Toujours une fiche de wikipedia !

Les geta (下駄) sont les chaussures traditionnelles du Japon.
Bien que plus rares aujourd'hui, elles sont encore portées avec des vêtements comme les yukata (kimono léger d'été), mais aussi avec des vêtements occidentaux et surtout lors des festivals.





# Présentation

Les geta possèdent énormément de formes et donc d'appellations dérivées.
Elles sont composées du corps (dai), d'une lanière (hanao) et peuvent ou non avoir des dents (ha) qui varient en nombre et en hauteur.
Les plus connues sont celles en bois possédant deux ha. Leur bruit sur le sol est très caractéristique.
Ces chaussures se portent pieds nus ou avec des tabi (chaussettes japonaises).
Il faut également savoir que les geta sont très bonnes pour le dos et la posture et que la manière de les porter « à la japonaise » demande que le talon dépasse légèrement.




# Matières et formes

Le détail de la forme et de la matière des différents éléments peut varier considérablement.

Ainsi, les geta paysannes sont en bois brut de paulownia (kiri), la lanière en chanvre, avec des ha assez basses afin de ne pas risquer de s'enfoncer dans la boue des chemins.
À l'opposé, les geta des geishas sont en laque et en bois de saule avec une lanière en soie.

La geta peut également posséder une semelle en matière plastique dans sa forme moderne et pratique dont la texture imite celle des sandales de paille de riz (setta) ou en bois. Elles peuvent être agrémentées de laque, de motif, de jonc sur le dessus et même de clochettes (suzu).
L'avant de la lanière qui dépasse sur le dessous de la geta est souvent caché par une fleur de métal clouée.

Les différentes formes qui répondent au nom de geta incluent :


  • geta (à deux dents) : c'est le style de base de geta (pour les hommes majoritairement).
    Ce style de geta n'a pas changé depuis les temps anciens, et même maintenant il est encore très populaire au Japon.
    Le nom geta définit généralement celle à deux ha faite d'une seule pièce de bois, donc avec des dents non encastrables et par conséquent non changeables.
    Il existe également une version pour la pluie (ama geta) qui se pare de laque et d'un couvre-orteils.
    Le dessous de toutes les geta peut rester en bois ou recevoir un morceau de caoutchouc pour ne pas glisser et même des crampons pour la neige

  • tengu geta (ou ippon geta / ippon ba geta) : ippon signifiant 1, cette geta ne possède qu'une dent centrale qui peut être renforcée par deux autres morceaux de bois.
    Il n y a pas beaucoup d'explications sur ces geta.
    Leur nom vient du fait qu'elles sont portées par les tengu (dieux mineurs au long nez) dans la mythologie japonaise ; ces dieux vivant dans les montagnes utilisent ce type de chaussures.
    Elles ont récemment connues un regain d'intérêt grâce à un grand maître des arts martiaux qui les conseille pour la pratique de ces sports (il peut également y avoir une demi-geta, de sorte que le dai ne fasse que la moitié d'une geta normale et permettre de travailler différemment son équilibre)

  • mitsu-ashi geta (ou oiran geta) : les geta à trois dents sont en général en laque noire et on ne les voit que lors des festivals.
    Il existe des modèles pour hommes à trois dents fines et hautes mais cela est rarissime et sans histoire particulière (sûrement une variante de la geta à deux dents très hautes et très fines, les ashida geta, qui sont portées par les hommes travaillant sur les sols jonchés de déchets de poissons).
    Ces geta sont extrêmement rares car elles demandent une démarche particulièrement lente (comme une danse).
    Seules les oiran (ou tayu, courtisanes de premier ordre) les portaient occasionnellement

  • bankara geta (ou gakusei geta) : la geta des étudiants.
    Les dents sont plus hautes et surtout on peut les remplacer lorsqu'elles sont usées, contrairement aux geta traditionnelles faites d'un seul morceau de bois ; de plus, la forme du dessous du dai n'est pas plate

  • senryou-geta : généralement, la plupart des Japonais appellent ce style de geta, avec l'avant coupe oblique sur le dessous, senryou-getanote.
    La senryou geta possède une variante se nommant la menkoi geta, qui est essentiellement pour les enfants et est très appréciée comme cadeau de naissance.
    Le mot menkoi fait partie du dialecte du nord de Honshu et signifie la même chose que kawaii (mignon) ; c'est une geta plus ronde et plus large

  • okobo et pokkuri : bien que les okobo soient particuliers, ils appartiennent à la famille des geta.
    Okobo, aussi appelés pokkuri, bokkuri ou koppori geta, du bruit fait en marchant, sont des sandales en bois portées par les maiko (apprenties geisha) lors de leur apprentissage. Les okobo sont très grands et permettent de préserver les kimonos qui sont très coûteux de toute salissure faite en marchant.
    Généralement fabriqués à partir d'un bloc de bois de saule ou de paulownia, l'intérieur est creusé et peut être agrémenté d'une clochette.
    Les okobo des maiko sont de bois brut, agrémentées de lanières de soie dont les couleurs représentent le statut (rouges pour les apprenties, jaunes, bleues ou roses pour les confirmées). En été, ces okobo se portent laquées de noir (avec souvent l'intérieur rouge).
    Les pokkuri sont habituellement pour les enfants et très décorés (grue, fleurs, etc.).




Les geta japonaises ont beaucoup évolué avec le temps pour arriver aujourd'hui à des formes plus modernes et plus occidentales (ukon geta).







Plus d'infos :




Waha

Le furisode [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 16:17






 

 
Petit point sur le ....  furisode !

Le furisode (振袖 littéralement "manches qui pendent") est le costume traditionnel japonais (kimono) le plus noble.
Il est fait de soie très claire, est destiné aux femmes célibataires et se caractérise par ses manches dont la longueur peut varier de 75 à 125 centimètres.
Les jeunes femmes japonaises le portent à l'occasion du Seijin shiki, fête qui a lieu l'année de leurs vingt ans, mais aussi pour la cérémonie du thé (Chanoyu), le mariage d'un membre de la famille ou encore lors de la remise des diplômes.
En raison de son prix très élevé (en moyenne 500 000 ¥ soit 4 050 €), la plupart des parents le louent pour leur fille plutôt que de l'acheter.





# Description et usage
 
Destiné aux femmes célibataires, il est fait de soie très claire, et se caractérise par ses manches dont la longueur peut varier de 75 à 125 centimètres.
Les jeunes femmes japonaises le portent à l'occasion de la Seijin shiki, fête qui a lieu l'année de leurs vingt ans, mais aussi pour la cérémonie du thé (chanoyu), le mariage d'un membre de la famille ou encore lors de la remise des diplômes.

En raison de son prix très élevé (en moyenne 500 000 yens soit 4 000 euros), la plupart des parents le louent pour leur fille plutôt que de l'acheter.




# Catégories

On en distingue trois catégories selon la taille : ō-furisode, chū-furisode et ko-furisode.

Ō-furisode


Le ō-furisode (大振袖, grand furisode) est le plus long : ses manches vont de 114 à 125 cm de long.
Avant la Seconde Guerre mondiale, il servait de robe de mariée et devait être, à cette occasion, de couleur noire ou kuro-furisode (黒振袖, furisode noir) ; aujourd'hui, beaucoup de femmes japonaises optent pour des robes occidentales à leur mariage, quoique l'usage exige un furisode pour la photographie officielle.
De plus, les demoiselles d'honneur japonaises ont plutôt tendance à choisir leur furisode coloré ou iro-furisode (色振袖).
Il est confectionné au moyen du matériau riche qu'est le rinzu (綸子, soie damassée) tandis que l'obi est en fils d'or et d'argent finement ouvragés.

Jill Liddell écrit dans The Story of the Kimono (1989) : « La mariée se change au moins deux ou trois fois. Cet étonnant spectacle de mode vise à divertir les invités et faire étalage du statut social de la famille et il présente habituellement un mélange entre habillages traditionnel et occidental comme les robes du soir. Il y aura au moins un furisode de porté, lequel pourra être loué car la mariée ne portera pas cette robe à longues manches à nouveau. »

Chū-furisode et ko-furisode


Le chū-furisode (中振袖, furisode moyen) est un furisode de taille moyenne avec des manches qui mesurent de 91 à 106 cm.
C'est le plus répandu des trois car ses dimensions permettent une plus grande liberté de mouvement que le ô-furisode tout en gardant une certaine noblesse esthétique.

Le ko-furisode (小振袖, petit furisode) est le plus petit : manches de 75 à 87 cm.
Il n'est porté qu'en de rares occasions et s'associe souvent à un hakama.  





# quelques photos




















Waha

[Mode] Le haramaki & l'armure japonaise [GON] - Mar 25 Oct 2011 - 16:14










Aujourd'hui nous parlerons des Haramaki, ces larges ceintures qui gardent le ventre bien au chaud Smile
Si j'ai bien compris il y a une légère différence entre les haramaki modernes et l'armure japonaise. du coup vous aurez deux articles de wikipedia !

Zoro de One piece en porte d'ailleurs un..




# Description

Le haramaki (腹巻) est une large ceinture rembourrée japonaise, qui est portée autour du bas de l'abdomen, dans le but de garder le ventre au chaud.
Cette ceinture est particulièrement portée par les femmes enceintes.

Le haramaki tire ses origines dans la période Sengoku.
C'était le nom d'une sorte de cuirasse principalement utilisée par des samouraïs fantassins de rang inférieur, puisque les samouraïs de haut rang préféraient combattre à cheval.

Le haramaki était plaqué contre le torse puis attaché dans le dos du fantassin, par opposition aux autres armures japonaises qui s'enfilent généralement sur le flanc.
Une plaque supplémentaire couvrait ce point faible, et on l’appelait okubyō no ita (« la plaque des couards ») car en théorie, le vrai samouraï n'en avait nul besoin, à moins de montrer son dos à l'ennemi.

C'est cette tradition en quête du bushi idéal qui conduisit le Shinsen gumi à intégrer la peine capitale dans son règlement intérieur pour ceux de ses membres qui se faisaient blesser au dos lors des combats.




# Armure japonaise

L’armure japonaise (parfois désignée comme armure de samouraï) est un équipement traditionnel japonais destiné à la protection individuelle.
Ce type d’armure était porté entre autres par les samouraïs et les daïmyos.
Elle est constituée de plusieurs parties. L'assemblage des pièces de l'armure est conçu de manière à nuire le moins possible à la mobilité.

Histoire


C'est durant la période Heian, entre 794 et 1185, que l'armure japonaise évolue dans sa forme la plus connue, ō-yoroi.
Des pièces de cuir imperméabilisées avec de la laque sont employées conjointement avec du métal, de la soie et différents alliages comme le shakudō (or et cuivre) ou le shibuichi (argent et cuivre).
Les armures sont de type lamellaire, constituées de petites plaques de métal ou de cuir lacées les unes aux autres.
Elles pèsent entre 20 et 30 kg.

En raison de sa lourdeur et de l'encombrement qu'elle cause aux fantassins (mais pas aux cavaliers), ceux-ci sont équipés de modèles plus légers et mobiles : dō-maru ou haramaki.
L'armure dō-maru avait une ouverture sur le côté droit que l'on fermait à l'aide de cordons.
Grâce à l'acier utilisé, l'armure ne pèse que 10 à 20 kg, environ 20 kg pour l'emblématique harnois d'acier.
Le haramaki se laçait dans le dos et ne protégeait que le buste.
Au fil du temps, les samouraïs de haut rang ont commencé eux aussi à utiliser ce genre de cuirasses, moins contraignantes.

Au XVIe siècle, le commerce avec l'Europe enrichit l'armure japonaise avec, par exemple, le morion.
L'arrivée des armes à feu impose un renforcement de l'armure qui sera désormais construite de plaques faites de fer et d'acier, au lieu de lames.
De même, le besoin d'armures en raison des conflits de l'époque Sengoku (1467-1573) amène l'introduction de plastrons faits de larges bandes lacées ou rivetées au lieu du long laçage d'écailles alors en vigueur, des tenues plus légères facilitant les déplacements rapides.
Ces nouvelles armures appelées tōsei gusoku pèsent entre 10 et 13 kg en moyenne.
En comparaison, l'armure argentée du roi Henri VIII pèse 30,13 kg.

Durant la période Edo, les armures, moins nécessaires en ces temps de paix, se développement en vêtements d'apparat, rivalisant de richesse et de sophistication, jusqu'à la fin des samouraïs en 1877.

Description


L'armure japonaise se décompose en plusieurs parties :

  • le casque (kabuto), essentiel à la protection et arborant toujours un ornement frontal

  • le masque (menpō), pour la protection du visage, souvent orné d'une moustache pour accentuer l'aspect intimidant du samouraï

  • le gorgerin (yodarekake) protège la gorge

  • les épaulières (sode (armure)) recouvrent les épaules

  • le plastron (dō), sorte de signature de l'armure, protège le corps

  • les manches (kote) pour protéger les avant-bras

  • les gantelets (tekkō) servent à la protection des mains. Cette pièce est souvent ornée du mon

  • la jupe (kusazuri), constituée de plusieurs pans pour favoriser la mobilité tout en protégeant la région des hanches

  • les cuissards (haedate) protègent les cuisses sous la jupe

  • les jambières (suneate) pour la protection des jambes et quelquefois jusqu'aux pieds.



Autres accessoires ou attributs



  • Sashimono, petite bannière portée pour identifier les troupes pendant les batailles.

  • Horo, ornement porté surtout vers l'arrière pour protéger des flèches.

  • Agemaki, gland décoratif porté à l'arrière du casque ou de l'armure.

  • Jirushi, drapeaux ou bannières portés sur le casque ou les épaulières à des fins d'identification.

  • Datemono, ornements portés sur le casque.





# Quelques images














[Culture - Japon] Le système scolaire au Japon [GON] - Mar 2 Nov 2010 - 23:39









 
Voici mon premier "point culture" pour ce numéro spécial rentrée quoi de mieux que de parler du système scolaire
japonais ? J'espère qu'il vous plaira !!

Depuis 1872, l’enseignement en « école primaire » est devenu obligatoire au Japon.






# Généralités
 
Avant 3 ans, les jeunes japonais fréquentent les crèches ou les jardins d’enfant avant d’entrer en maternelle entre 4 et 5 ans (92% des enfants).

Ensuite, ils entrent dans une école primaire pour six ans puis 3 ans au collège, 3 pour le lycée et 4 pour l’université !
On dit que le schéma scolaire japonais correspond a « 6-3-3-4 ».

L’école est obligatoire jusqu’à 15 ans ce qui correspond à la dernière année de collège ! La rentrée commence aux alentours du premier avril et durera 210 jours !

Il y a 6 jours de cours par semaine (sauf les deuxième et quatrième samedis du mois) et souvent une trentaine de jours sont rajoutés pour les sorties, les festivals, les voyages scolaires ou les journées sportives.

Les années sont découpées en 3 parties avec les vacances d’été au milieu !
Ça donne en gros : avril/juillet puis septembre/décembre et janvier/mars.

Les cours ont lieu de 8 heures et demi à 15 heures ou 15h30 en semaine. Et s’arrêtent vers midi le samedi.

L’après midi, les élèves participent à des clubs ou font du sport. Les cours du soir (juku) sont souvent suivi par les lycéens
Les classes sont composées d’une quarantaine d’élèves et chacun est responsable du nettoyage des salles de classe, des couloirs et plein d’autres endroits.




# Les grades

Nous allons décrire un peu plus en détails, les différents stades !

1) Ecole primaire (小学校, shōgakkō)




Les élèves ont entre 6 et 11 ans car comme dit plus haut, l’école primaire dure 6 ans.

Ils devront  suivre  les matières suivantes : les mathématiques,les sciences, le japonais et connaître environ 1 250 kanji.

2) Le collège (chûgakkô)




Pour l’entrée au collège il n’y a généralement pas de sélection. L’anglais est ajouté aux matières précédentes !
A la fin du collège, pendant le sotsugyô-shiki, (la cérémonie de fin d’études)une attestation est remise aux élèves.
Afin d’accéder au lycée, les élèves doivent passer un examen pour le lycée qu’ils voudront ensuite fréquenter pour 3 ans !

3) Le lycée (kôkô)




L’entrée au lycée est souvent difficile car beaucoup de lycées sont privés, l’entrée est donc très fortement sélectionnée !
Jusqu’au lycée, les matières sont les mêmes pour tous les elèves, les spécialisations n’existent que pour les universités !

4) Les études supérieures




Il existe deux sortes d’écoles supérieures les écoles spécialisées (専門学校, senmongakkō) et les universités (大学, daigaku).
Les premières, plus spécialisées permettent d’avoir un diplôme au bout de 2 ans tandis que pour les universités, le diplôme est obtenu au bout de 4 ans. Il existe 3 sortes d’universités : les universités nationales (国立, kokuritsu), les universités privées (私立, shiritsu) et les universités publiques (公立, kōritsu).

Et la majorité des japonais choisissent les universités

L’entrée en université est particulièrement difficile pour certains élève car le niveau d’entrée est élevé (et souvent ce sont des universités privées).  

Pour cela, certains étudiants s’engagent un ou deux ans dans des classes préparatoires privées afin de les aider à rentrer dans l’université de leur rêve ! A noter que si les étudiants n’arrivent pas a entrer dans les universités à leur sorti de lycée, ils sont appelés rônins.

Il existe 3 niveaux d’études supérieurs !

  • la licence (学士, gakushi, en quatre ans)

  • le master (修士, shūshi?, anciennement maîtrise, en deux ans)

  • le doctorat (博士, hakase/hakushi, en trois ans).



Petit schéma explicatif









Voilà pour les différents grades !
Nous allons maintenant parler de quelques sujets annexes !





# Apprentissage des kanji


Il existe deux tests d’apprentissage des kanji

1) Le Kanken





Le Kanken (nihon kanji nōryoku kentei shiken ou Test de certification d'aptitude en kanjis japonais) est un test d’aptitude en Kanji qui comprends 12 niveaux.
Chaque niveau concerne la lecture, l’écriture et  l’emploi des Kanji et est reconnu par le Ministère de l'Éducation japonais à partir du niveau
8 (le niveau 10 est le plus facile et le 12 le plus dure)


  • Niveau 10 : Connaissance des 80 kanjis de la première année d'école primaire au Japon et connaissance et usage correct des hiragana et katakana

  • Niveau 9 : Connaissance des 240 kanjis des deux premières années d'école primaire au Japon

  • Niveau 8 : Connaissance des 440 kanjis des trois premières années d'école primaire au Japon

  • Niveau 7 : Connaissance des 640 kanjis des quatre premières années d'école primaire au Japon

  • Niveau 6 : Connaissance des 825 kanjis des cinq premières années d'école primaire au Japon.

  • Niveau 5 : Connaissance des 1006 kanjis au programme de l'école primaire au Japon

  • Niveau 4 : Connaissance de 1300 kanjis parmi les jōyō kanji

  • Niveau 3 : Connaissance de 1600 kanjis parmi les jōyō kanji

  • Niveau pré-2 : Connaissance de la plupart des lectures des 1945 jōyō kanji, en particulier de toutes celles au programme du collège au Japon

  • Niveau 2 : Connaissance de toutes les lectures des 1945 jōyō kanji, en particulier de toutes celles au programme du lycée au Japon ; Connaissance des 284 jinmei kanji servant à écrire les noms propres

  • Niveau pré-1 : Connaissance de 3000 kanjis, ce qui inclut des usages anciens

  • Niveau 1 : Connaissance de 6000 kanjis, ce qui inclut des usages anciens



2) Le test d'aptitude en japonais




Le deuxième test est sous forme de QCM le Nihongo nōryoku shiken (Japanese Language Proficiency Test JLPT) se présente sur 4 niveaux.


  • 4 : débutant 100 Kanji  // vocabulaire 800

  • 3 : Intermédiaire 300 Kanji  // vocabulaire 1500

  • 2 : Avancé 1 000 Kanji  // vocabulaire 6000

  • 1 : Très avancé 2 000 Kanji  // vocabulaire 10000



Apparemment maintenant il y aurait 5 niveaux…





# La vie d’un élève

Comme vous le savez tous, puisqu’on voit souvent tout ça dans les mangas, le système japonais est plutôt élitiste, toujours mieux toujours plus fort… du coup ce n’est pas forcément évident pour tous. Et les cours du soir sont souvent obligatoires…
Les parents peu fortunés ont également quelques soucis pour envoyer leur(s) enfant(s) dans les bonnes écoles que ça soit lycée ou université…

Mais a coté de ce coté « loi du plus fort », le Japon est réputé pour l’uniforme !!!
L’uniforme est plus ou moins unique selon les établissements. Il comprend : les jupes, les blazers, les chaussures, les pantoufles et le sac. Tout doit être identique pour tous physiquement ou mentalement…

Autre chose connue, son système de hiérarchie avec les senpai (aîné) ou kohai (cadet) et le respect envers son ainé !

Cependant, parfois tout cela apporte des pressions importantes pour l’élève ce qui peut amener l’élève a ce suicider ou le faire devenir un « hikikomori », un adolescent (ou jeune adulte) qui passe ses journées cloitrés dans sa chambre.

Le phénomène de l’ijime peut en être la cause…
L’ijime (intimidation) est un phénomène courant dans les mangas (et dans la réalité aussi) puisqu’il correspond au phénomène de la tête de turc ou un élève est pris pour cible par ses camarades qui peuvent aller jusqu’à le blesser physiquement (moralement c’est sur) !

Les différents sévices peuvent être : racket, harcèlement, sévices physiques, calomnies, viols… mais ça n’arrive pas qu’à l’école…

Voilà pour ce petit dossier sur le système d’éducation au Japon ! Il est certainement inexacte ou incomplet puisque je ne vis pas au Japon mais j’ai tenté de me raccrocher a mes sources (les mangas, wikipédia ou autres sites).

Si vous avez des remarques, des précisions a apporter ou autre, nous prenons !!








Revenir en haut