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6 résultats trouvés pour légende

[Légende - Japon] Kusanagi, l'épée légendaire [GON] - Mer 16 Nov 2022 - 13:55











Aujourd'hui parlons d'une épée légendaire, Kusanagi-no-tsurugi !
Toujours une fiche reprise de wikipedia Smile

Kusanagi-no-tsurugi (草薙の剣, l'« épée de Kusanagi ») est une épée légendaire japonaise aussi importante dans ce pays qu'Excalibur l'est en Angleterre ou que Durandal l'est en France.
C'est l'une des trois regalia du trône impérial du Japon.






# Nom

Son nom complet est en japonais Ame no murakumo no tsurugi (天叢雲剣, littéralement « Épée du ciel aux nuages regroupés ») mais elle est populairement nommée en Kusanagi (草薙, « Coupeuse d'herbe »).
On peut aussi l'appeler Tsumugari-no-tachi (都牟刈の太刀, « sabre de la récolte des blés de la Capitale »).





# Apparence

On pense que l'« épée de Kusanagi » pourrait ressembler à une épée de l'âge du bronze à double tranchant, courte et droite, ce qui la différencie totalement du style des sabres japonais à lames courbes et à un seul tranchant.
À l'époque d'Edo, un prêtre shinto affirma l'avoir vue et affirma qu'elle est semblable à une « tsurugi à la lame brillante et bien maintenue en forme de jonc ».




# Historique légendaire

Faute de pouvoir examiner l'objet, à supposer qu'il soit réel, et de vérifier l'ensemble des sources disponibles, il est impossible de démêler l'histoire et la légende de l'« épée de Kusanagi ».
Dans la métaphysique shinto, les Sanshu-no-Jingi (regalia du trône japonais) sont censés relier l'empereur à Amaterasu Omikami et aux autres déités, au « Ciel » et aux « kamis ».
Avant la désacralisation de l'institution impériale, le prince héritier était déifié en devant ainsi empereur du Japon : Tennō, Akitsumikami, Mikado.
Mais quelle épée est utilisée ?
Des répliques ont été réalisées au cours du temps et la localisation actuelle de l'épée est controversée car conformément à la tradition, elle est maintenue secrète par la maison impériale.
L'« épée de Kusanagi » est censée se trouver au palais impérial de Tokyo, mais, souvent déplacée ou parfois perdue, elle ou l'une des répliques ultérieures peuvent se trouver dans n'importe quel sanctuaire jingū, même si celui d'Atsuta à Nagoya est le plus souvent cité.

Selon la légende, l'épée originale aurait été perdue pendant la guerre de Genpei, le 25 avril 1185 lorsque l'empereur Antoku se jeta à la mer après la défaite de son camp à la bataille de Dan-no-ura ; une réplique forgée bien auparavant sous les ordres de Sujin Tenno, dixième empereur du Japon, l'aurait remplacée et serait aujourd'hui l'un des trois insignes sacrés de la maison impériale ; quant à l'épée originale, elle aurait été repêchée par des plongeuses pêcheuses de perles mais on ignore à qui elles l'ont remise, où elle se trouve et quel est son aspect (à supposer qu'elle ait été conservée).

Quoi qu'il en soit, en août 1945, à la fin de la seconde Guerre mondiale, l'empereur Shōwa (Hirohito) ordonna à une poignée de ses fidèles de « protéger les Sanshu-no-Jingi à tout prix », c'est-à-dire de les cacher pour éviter qu'ils ne deviennent profanes dans un musée ou ne soient confisqués par des républicains désireux d'abolir la dynastie impériale.
On suppose donc que ces fidèles ont dû voir directement et avoir un accès direct à Kusanagi et aux deux autres symboles du trésor impérial du Japon, le miroir sacré et le pendentif magatama Yasakani.
Mais aucun n'a parlé et le général Douglas Mac Arthur ne semble pas avoir cherché à en apprendre davantage, la politique américaine étant alors de maintenir la maison impériale comme élément de cohésion du pays et contrepoids à l'influence communiste.




# Matériau supposé

En l'absence de toute certitude, le matériau à partir duquel la Kusanagi originelle a été forgée a fait l'objet de nombreuses spéculations, de même que la date de sa fabrication.
Elle pourrait dater de la période Jokoto (lames antiques), pré-Amakuni, voire de l'âge du bronze, mais rien ne prouve qu'elle soit en bronze car des épées en fer existaient déjà à l'époque dans le monde, parfois façonnées en fer météorique.
Le système de Tatara, méthode traditionnelle pour produire de l'acier au Japon, est, selon la légende, inspiré de la forme décapitée du Yamata-no-Orochi par Totsuka-no-Tsurugi et existerait depuis des temps reculés, bien avant la création des katana et des premiers tachi par Amakuni.
Beaucoup d'auteurs s'accordent pour dire que Kusanagi fut importée depuis le continent asiatique, à l'instar de maints aspects de la technologie ancienne, de la culture et de la mythologie du Japon.
Il fut aussi supposé que Yamata-no-Orochi représenterait des vallées et rivières d'Izumo, et peut-être des crues.
Cela signifierait que Murakumo aurait été forgée à partir de satetsu (« sable de fer »), mais il demeure possible qu'elle soit faite en minerai de fer extrait des montagnes, en fer météorique ou en acier primitif.

En outre, la secte Amatsukyō affirme, selon les Takeuchi Monjō (ouvrage attribué à un descendant de Takenouchi no Sukune, censé décrire le Japon d'avant le Kojiki), qu'elle serait faite en hihiirogane : un métal ou alliage légendaire sur lequel nulle information vérifiable n'est disponible.





# Mythe

Selon le mythe, Kusanagi proviendrait du corps d'un serpent possédant huit têtes : Yamata no orochi.
Elle aurait été confiée par Amaterasu à Ninigi et selon Kitabatake Chikafusa, la véritable identité de Ama-no-Murakumo serait Atsuta Daimyōjin, soit le dieu du sanctuaire Atsuta-Jingū, où elle serait enfermée profondément à l'intérieur du sanctuaire.
Les prêtres kannushi et prêtresses miko de ce sanctuaire considèrent Murakumo comme incarnant Amaterasu en personne.

L'anthropologue C. Scott Littleton décrit la légende de Yamato Takeru comme de type « arthurien », et rapproche ces mythes à d'autres semblables, du Moyen-Orient, du monde avestique, des Hittites, qui bien qu'étant des civilisations de l'âge du Bronze, finirent par forger des lames en fer, grâce aux météorites trouvées sur leurs territoires. Kusanagi et Excalibur seraient donc mythologiquement homologues.

La légende dit que l'épée gagna son nom de Kusanagi dans la province de Sagami-no-kuni.
On raconte que Ame-no-Murakumo-no-Tsurugi était en possession du prince Yamato-Takeru-no-Mikoto lorsqu'il fut attaqué dans une prairie, que ses ennemis avaient incendiée pour pouvoir l'abattre à distance, par crainte d'affronter le demi-dieu en combat rapproché.
Takeru utilisa alors son épée divine pour se frayer un coupe-feu en tranchant les herbes hautes et échapper ainsi à l'embuscade enflammée.
Ces herbes sont symboliques : le shintoïsme compare souvent les humains à l'herbe, par des expressions telles que Ame no masuhito ou Aohitokusa, qui sont généralement interprétées comme la bénédiction d'Izanagi, garante de la prospérité des humains, dépendant des céréales et des fourrages.
Dans la légende de Yamato Takeru, le nom de Kusanagi symboliserait les conquêtes de la dynastie impériale, soumettant les tribus et féodalités rivales. Kusanagi-no-Tsurugi signifierait alors que les guerriers ennemis étaient fauchés comme des blés par les épées de fer introduites à l'époque, ce qui est rendu par la mythologie de la « lame divine aux pouvoirs mystiques » coupant court à toute opposition.





# Représentations


Sa représentation dans la culture japonaise, films, animes, romans, nouvelles et light novels varie considérablement : chaque auteur en a sa propre idée et son propre design.
Ainsi :


  • dans le manga Campione, c'est une épée noire à garde dorée

  • dans le film Onmyōji 2, elle est représentée avec un dragon chinois gravé sur la lame (dérobée à un royaume vaincu) 

  • dans le Yakumo Tatsu, elle fait partie d'une série d'épées divines appartenant au clan Fuzuchi

  • dans le manga Naruto, elle a l'aspect d'un katana (bien que dans l'adaptation animée, elle ressemble davantage à une épée de type tsurugi) 

  • dans Red Eyes Sword: Akame ga Kill!, elle est l'un des pouvoirs spéciaux du teigu Susanoo

  • dans les jeux Demon's Souls et Dark Souls III, il s'agit de l'épée Storm Ruler, capable de contrôler le vent.
    Le design y est adapté pour que cette dernière s'apparente à un Zweihänder

  • dans le manga Kamigami no asobi, c'est un collier qui transporte l'héroïne dans un monde parallèle



Le jeu de rôle occidental Scion en donne aussi sa propre interprétation, et comme dans les autres œuvres citées ci-dessus, elle ne se trouve pas aux mains de son propriétaire légitime.

Dans le manga Naruto, Orochimaru possède l’épée de Kusanagi (ayant la réputation d'être plus solide que le diamant).
Il s'en est servi pour tuer le troisième Hokage lors de l'examen final des chūnin.
Sasuke dispose d'une autre version de l'épée de Kusanagi, ce n'est pas la même mais dispose du même nom.

Dans le manga One Piece, L'amiral Kizaru de la Marine peut créer, grâce à son fruit du démon, le fruit luminescent, un sabre de lumière qu'il appelle "Ame no Murakumo". D'ailleurs, d'autres de ses techniques empruntent le nom des deux autres trésors (Le "Magatama" et le "Yata no Kagami").

Dans l'anime Kamigami no Asobi, Kusanagi est le prénom de l'héroïne principale.
Elle possède également l'épée sacré en pendentif autour de son cou.






[Légendes Urbaines] Le Momo Challenge [GON] - Jeu 27 Oct 2022 - 23:33











Aller, une dernière légende urbaine pour cette série halloweenesque.... et cette fois-ci, ce sera sur le momo challenge !
Toujours repris de wikipedia !

Le Momo Challenge (littéralement « Défi Momo ») est un canular et une légende urbaine qui se propage à travers les médias sociaux et le téléphone cellulaire.
Malgré un certain nombre de reportages et de communications provenant de parents affirmant qu'un personnage nommé Momo contacte des jeunes pour leur enjoindre d'accomplir certaines tâches dangereuses, le nombre de plaintes est relativement faible et aucun corps de police n'a confirmé les rumeurs de suicides associées au phénomène.
Une analyse à froid indique qu’il y aurait eu un emballement médiatique bien supérieur à la réalité.





# Historique et réactions


Le Momo Challenge a été porté à l'attention du public par la vidéaste web Reignbot au mois de juillet 2018.
Ciblant les adolescents, des usagers WhatsApp se présentant sous le nom de Momo tentent de convaincre d'autres utilisateurs du système de les contacter par téléphonie cellulaire.
Imitant le modus operandi d'autres défis comme Blue Whale, les « joueurs » se voient enjoint de réaliser une série de tâches potentiellement dangereuses, un refus provoquant des menaces de représailles. Les menaces et les communications ultérieures sont souvent accompagnées par des photos inquiétantes, effrayantes ou sanglantes.

Bien qu'aucun corps de police n'ait confirmé les rumeurs de victimes associées au phénomène, les autorités de plusieurs juridictions ont émis des avertissements s'accompagnant des conseils de sécurité web habituels.
WhatsApp encourage ses utilisateurs à bloquer des numéros de téléphone liés au Défi Momo et à se plaindre aux autorités.

Concernant les nombreux reportages faisant état des rumeurs de suicides, des experts en sécurité Internet ont indiqué que le phénomène est vraisemblablement le fruit de vidéastes Web qui s'amusent à créer ce genre de psychoses collectives, dont l'Internet a vu de nombreuses incarnations au cours des dernières années. Snopes, de même que des organisations de protection des enfants et des folkloristes ont estimé qu'il s'agit d'un canular, un exemple de panique morale9,10,11. Au mois de septembre 2018, la plupart des numéros de téléphones associés à Momo étaient d'ailleurs hors service12,13,14.

Plusieurs éléments démontreraient à ce jour que le Momo Challenge ait été en fait seulement une infox, qu'il n'ait en fait jamais existé.



Argentine


Malgré plusieurs reportages laissant entendre qu'il y aurait un lien entre le Momo Challenge et le suicide d'une fille de 12 ans habitant à Ingeniero Maschwitz, les autorités n'ont confirmé aucun lien.

Australie


À la suite des rapports sur le défi, le commissaire à la sécurité électronique a publié une déclaration concernant la situation.

Brésil


Les autorités du Brésil n'ont confirmé aucun cas lié au Momo Challenge.
La branche nationale de l'organisation à but non lucratif SaferNet a été contactée par les parents inquiets et a souligné qu'il ne s'agit qu'un exemple des nombreuses fraudes visant à extorquer de l'argent et des informations aux gens.

Canada


Dans la province de Québec, les forces de police locales de Longueuil, Sherbrooke et Gatineau ont indiqué que des gens dans leur juridiction ont été en contact avec le Momo Challenge.
Ils demandent aux gens de ne pas utiliser le numéro de téléphone fourni dans les messages WhatsApp et d'envoyer la capture d'écran des images de leur téléphone à la police.
La Gendarmerie Royale du Canada et d'autres forces de police disent qu'ils surveillent la propagation du phénomène.
Le service de police de Montréal (SPVM) collabore avec la CSDM pour transmettre des communiqués sur le phénomène aux parents des élèves.

Europe


En France, un homme de La Guerche-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) a porté plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui » contre YouTube, WhatsApp et l’État à la suite du suicide par pendaison de son fils de 14 ans, qu'il attribue au Momo Challenge.
La police n'a pas confirmé de lien entre le décès de l'adolescent et ses activités sur internet.

En Belgique, les autorités enquêtent sur le suicide par pendaison d'un garçon de 13 ans le 23 octobre 2018 au domicile de ses parents à Bertrix, mais n'ont pas confirmé que Momo Challenge a joué un rôle.

En Allemagne, la police n'a repéré que des mentions faites dans des chaînes de lettres.
Ils demandent à la population d'agir avec prudence lorsqu'ils sont confrontés à ce genre de contacts par téléphone cellulaire.

Au Luxembourg, la police n'a confirmé qu'un cas sur son territoire.

La police nationale espagnole a mis la population en garde, les invitant à rester à l'écart de nouveaux « défis » à relever sur des applications qui apparaissent sur WhatsApp, indiquant que le phénomène Momo est en vogue chez les adolescents.

Inde


Le 29 août 2018, l'unité d'enquêtes criminelles de la police nationale a indiqué que des affirmations faites dans les médias alléguant des liens entre des suicides de jeunes gens et le Momo Challenge sont exagérées et sans fondement.
La police croit que la plupart des invitations reçues en Inde sont le fait d'imitateurs qui souhaitent propager la panique.
Un porte-parole de la police a indiqué que « jusqu'à maintenant, le jeu n'a fait aucune victime et aucune personne qui nous ont contacté à ce sujet n'a même fait le premier niveau du jeu ».

Cette déclaration de la police suit quelques semaines de couverture médiatique sur des cas qui n'ont pas été confirmés.
Après avoir été alertée par une jeune femme ayant reçu une invitation du Momo Challenge, la police du Bengale a émis un avertissement, et son unité du crime électronique a ouvert une enquête.
La police de Mumbai avait déjà commencé à avertir la population, bien qu'aucune plainte n'ait été déposée.
La police n'a confirmé aucun lien entre le phénomène et le suicide d'une fille de 10 ans qui s'est suicidée après avoir rédigé un message exprimant son désarroi quant à des notes scolaires faibles.

Mexique


L'unité sur la cybercriminalité du Mexique a distribué des informations aux parents sur les méthodes de ces comptes.
Ils estiment qu'il s'est propagé par un groupe Facegroup fréquenté par les jeunes.
Ils ont mis en garde ceux qui sont pris dans le système sur les risques d'automutilation, de piratage et d'extorsion de fonds.

États-Unis


Au début d'août 2018, diverses forces de police locales aux États-Unis ont mis en garde la population sur les dangers de ce phénomène.
Certaines juridictions ont reçu plusieurs plaintes, mais aucune ne rapporte de violence.

Un agent de police dans l'Ohio a été surpris de voir le personnage de Momo dans une partie de Minecraft auquel son fils participait.
Après que des reportages eurent commencé à faire état de la présence de Momo dans certaines variantes de ce jeu populaire, Microsoft a annoncé qu'il prend des mesures pour « limiter l'accès à ce mod » développé par des utilisateurs

Tunisie


Le Ministère de l'Intérieur a émis une mise en garde contre ce phénomène, inquiet de l'impact qu'il pourrait avoir sur les jeunes.







# Image de « Momo »


Pour représenter « Momo », les comptes en question utilisent des photos d'une sculpture représentant un personnage mi-femme, mi-oiseau, produite par l'atelier d'effets spéciaux Link Factory, prise lors d'une exposition.
Avec ses yeux exorbités et la bouche énorme, les images de la sculpture peuvent être assez effrayantes.
Un gros plan du visage donne l'impression d'un masque, ou une femme aux traits étrangement déformés.





Des reportages hâtifs indiquant que l'image était d'une sculpture de l'artiste japonaise Midori Hayashi se sont révélés incorrects.
Hayashi a indiqué que ce n'était pas son œuvre, et des utilisateurs d'Internet ont identifié la source correcte.







# Adaptation cinématographique et produits dérivés

Le 11 juillet 2019, on apprend que le Momo Challenge a inspiré le prochain long-métrage de Takashige Ichise qui sera co-produit par Orion Pictures






# Le 3018, le numéro de téléphone à joindre en cas de cyber harcelement



L’Association e-Enfance propose aux jeunes, leurs parents et les professionnels des interventions en milieu scolaire et des formations sur les usages responsables d’internet et les risques éventuels comme le cyber-harcèlement, le cybersexisme et les autres formes de cyberviolence.
Elle opère le 3018, le numéro national pour les victimes de violences numériques.
L’Association est le point d’entrée unique sur tous les enjeux liés aux usages numériques des jeunes et à l’accompagnement à la parentalité numérique afin que les jeunes puissent profiter d’Internet en toute sécurité.


Plus d'infos : e-enfance.org




# Le 3114, numéro national de prévention du suicide



Si vous êtes en détresse et/ou avez des pensées suicidaires, si vous voulez aider une personne en souffrance, vous pouvez contacter le numéro national de prévention du suicide, le 3114.

Le 3114 est accessible 24h/24 et 7j/7, gratuitement, en France entière.

Un professionnel du soin, spécifiquement formé à la prévention du suicide, sera à votre écoute.

Sur ce site, vous trouverez des ressources pour mieux comprendre la crise suicidaire et des conseils pour la surmonter.

Le 3114 est piloté par le Ministère de la Santé et de la Prévention.


Plus d'infos : 3114.fr






# Vidéo


Feldup en parle dans cette vidéo, vers 18min
https://www.youtube.com/watch?v=oJPvRvOFhYo

https://www.youtube.com/watch?v=tDGJrrtuSgw

Y'a plein de vidéos sur youtube mais je connais pas les créateurs donc je préfère ne pas en mettre plus :/






[Légendes Urbaines] Les Backrooms [GON] - Ven 14 Oct 2022 - 22:00











Aujourd'hui parlons des ... Backrooms !
J'ai connu cette légende urbaine grâce à Feldup mais aussi avec Wankil Smile
Bon @Nikos m'en avait parlé avant mais j'avais pas trop compris de quoi ça parlait.
Je trouve cette légende très cool, mystérieuse et intrigante.
Bon je crois que j'ai mis en illustration des images de jeux mais bon ne m'en voulez pas Smile

Du coup comme d'habitude des liens wikipedia mais aussi des petites vidéos !

The Backrooms (en français : « les arrières salles ») est une légende urbaine effrayante dite creepypasta, diffusée sur Internet.

Elle raconte l'histoire d'endroits accessibles en se noclippant (terme se référant au fait de traverser les murs d'une salle dans un jeu vidéo) de la réalité.
Cet endroit est considéré comme une dimension parallèle, vide, à plusieurs niveaux, utilisant pratiquement tous l'esthétique « liminaire », possédant des caractéristiques telles que des grandes pièces vides, répétitives, souvent éclairées aux néons, avec un sol en moquette humide et moisie , et un bourdonnement persistant.

Cette légende a vu le jour sur l'imageboard 4chan, où elle a gagné en popularité, similairement à la Fondation SCP, et a donné naissance à plusieurs sites d'écriture collaborative, dont un actuellement disponible dans 7 langues.






# Univers de fiction
Nom original : The Backrooms
Première apparition : 2019
Création : Internautes
Type : Dimension parallèle
Localisation : Hors de la realité
Autres caractéristiques : Taille apparente infinie, plusieurs niveaux
Dangers : Mourir de soif, faim, folie, d'entités hostiles, infection par champignons et bactéries inconnues








# Origines et description

Les Backrooms ont vu le jour via un fil de discussion posté sur le board /x/ de 4chan le 14 mai 2019, où un utilisateur anonyme a demandé aux membres de poster des images perturbantes. Dans les réponses de ce fil se trouvait une image représentant un long couloir jaune avec une moquette et des néons au plafond.
Une des réactions à cette image fut la copypasta originelle donnant naissance aux Backrooms.

Avec la montée de la popularité de ce post, plusieurs mèmes et histoires furent créées autour de cet univers, ce qui a donné par la suite naissance à plusieurs sites d'écriture collaborative, tel qu'un premier wiki hébergé par Fandom, et un autre hébergé par Wikidot.

La localisation géographique de la photo originelle du post 4chan reste inconnue, même si plusieurs hypothèses quant a l'endroit où fut prise la photo ont été suggérées.
Il est aussi possible que l'image ait été générée par ordinateur.
La légende urbaine a souvent été associée au concept de kenopsia, originellement théorisé sur le site The Dictionary of Obscure Sorrows, étant décrit comme « L'atmosphère sinistre et mélancolique d'un endroit habituellement bondé, mais étant aujourd'hui abandonné et silencieux », et au concept d'anemoia, étant décrit comme : « un sentiment de nostalgie pour une époque jamais vécue par la personne le ressentant ».




# Niveaux


À la base, les Backrooms n’étaient constituées que d’un seul niveau, celui décrit sur les photos des Backrooms.
Par la suite, les internautes ont créé de nouveaux niveaux, jusqu’à en créer un Wiki les répertoriant presque tous.
Il en existerait 4000, ce qui fait qu’il est quasiment impossible d’en sortir.
En exemple de niveaux, sont listés les 3 premiers globalement acceptés et répertoriés par la plupart des Wiki consacrés au sujet:



Niveau 0


Le niveau 0, nommé « Lobby/Tutorial », est représenté sur la photo originale des Backrooms, avec toutes les caractéristiques les plus connues de la creepypasta, la moquette moisie, les murs jaunes monochromes et les lumières fluorescentes bourdonnantes.
Peu d’entités y sont présentes, mais il est facile de mourir, notamment à cause de déshydratation, de faim, ou encore de folie.
Des zones de no-clip peuvent y être trouvées, ramenant le protagoniste au niveau 110.

Niveau 1


Le niveau 1, nommé « Zone habitable », est atteint lorsqu'on no-clip de nouveau, ou que l’on décide d’errer pendant des jours au niveau 0.
Il est quelque peu plus sombre que le niveau 0, et présente une architecture plus industrielle, avec des sons de type mécanique que l'on entend partout.
Ce niveau ressemble à un entrepôt sombre et miteux, avec du brouillard et des flaques d'eau autour.
Contrairement au niveau 0, les lumières fluorescentes commencent à scintiller plus fréquemment, s'éteignant parfois complètement.
On y croise aussi les premières entités.

Niveau 2


Le niveau 2, nommé « Pipe Dreams », est le troisième niveau des Backrooms, selon la théorie des trois niveaux.
C'est l'un des plus sombres, contenant une architecture encore plus industrielle.
Ce niveau se présente comme une suite de longs tunnels, dont les murs sont tapissés de tuyaux.
Il est décrit comme pouvant être atteint lorsqu'on erre dans le niveau 1 pendant une période suffisamment longue.
Sa température est d’ailleurs beaucoup plus élevée que celle des autres niveaux.
Les « survivants » des Backrooms affirment que la seule façon de s'échapper du niveau est de rester calme, déclarant que « ce n'est que lorsque les Backrooms sont devenus votre maison que vous pouvez vous en échapper ».






# Réception

Les Backrooms sont rapidement devenues populaires auprès des internautes, qui ont pour la plupart commenté leur caractère étrange.
Cette creepypasta a aussi été citée comme l’origine et/ou l’exemple de la création des espaces liminaires, les différents niveaux des Backrooms évoquant « un sentiment de nostalgie, de perte et d'incertitude ».
Un nouveau regain d’intérêt y sera apporté lorsqu’une femme nommée Claire Scheulin a trouvé un centre commercial abandonné sous son Airbnb.
En effet, lors de la publication de la vidéo, les commentaires ont comparé les photos de l'endroit à l'image originale des Backrooms.

Les Backrooms ont aussi souvent été comparées à Everywhere at the End of Time (2016-2019), une série d'albums musicaux de The Caretaker, décrivant l’arrivée d’un humain vers la démence à l'aide d'échantillons de chansons des années 1920-1930.




# Audiovisuel

Le 7 janvier 2022, un court métrage d'horreur appelé The Backrooms (Found Footage), a été mis en ligne sur la chaîne YouTube du réalisateur Kane Parsons, âgé de 17 ans, connu sous le pseudonyme Kane Pixels.
Il est présenté comme un enregistrement de 1991, filmé au caméscope à la manière du film Projet Blair Witch, où un adolescent passe à travers le sol et atterri dans Les Backrooms, puis y rencontre plusieurs entités horrifiques, avant de se faire attraper par l’une d’entre elles, laissant seulement sa caméra réatterrir sur terre.
En mai 2022, le court métrage cumule plus de 29 millions de vues, et a donné naissance à une mini-série sur la chaîne du réalisateur.

La série télévisé Severance de Ben Stiller est par ailleurs souvent comparée aux Backrooms en terme d'ambiance visuelle.

Tout cela entraînera une apparition d’une certaine « backrooms-mania » ; en effet, depuis la sortie de certaines de ces vidéos à succès, des centaines d'autres ont fleuri sur le Net, toutes montrant différentes histoires et/ou explorations de nouveaux niveaux des Backrooms.






# Jeux vidéo

Plusieurs jeux vidéo autour des Backrooms et de l'esthétique visuelle liminaire ont été créés, tel qu'Anemoiapolis, développé par Andrew Quist, artiste 3D.
Afin de respecter l'ambiance générale des Backrooms, comme les longs couloirs infinis et gigantesques, l'utilisation de la génération procédurale est souvent utilisée pour les jeux autour de cet univers, amplifiant ainsi l'aspect vide et interminable.







Waha

Halloween [GON] - Ven 1 Nov 2019 - 14:04








 

Aujourd'hui est un grand jour, et oui, il s'agit du jour d'Halloween \o/

Je vous propose donc un petit dossier sur cette fête !

Vous aurez en premier temps mon résumé et ensuite, je reprendrais l'article plus complet de wikipedia !




# Halloween, ça vient d'où ? (mon petit résumé)

Halloween est une fête folkorique anglo-saxonne qui semble correspondre à la fête religieuse celtique de Samain !

Mais pour son nom, c'est tout simplement une altération de All Hallows Eve, qui signifie littéralement « le soir de tous les saints », c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint. Si Halloween est aujourd'hui connue pour être la fête de la citrouille, c'est du à la légende de irlandaise de Jack-o'-lantern !

Jack-O'-Lantern est issu d'une légende irlandaise... Il aurait été un vilain bougre alcoolique.
Un soir, il aurait rencontré le Diable venu chercher son âme. Mais le vicieux Jack aurait piégé le Diable en lui demandant un dernier verre... Celui-ci se serait transformé en pièce... Mais Jack l'aurait jeté dans une bourse avec une croix qui aurait empêché le Diable de s'enfuir !
Jack fit promettre au Diable de ne pas venir l'emporter avant 10 années...
10 années s'écoulèrent sans que Jack ne se retrouve face au Diable mais au détour d'un chemin, les deux ennemis se retrouvèrent face à face... Jack demanda au Diable de lui cueillir une pomme... Celui-ci grimpa sur les épaules de Jack pour lui cueillir cette pomme mais l'
homme en avait profité pour dessiner une croix sur le tronc de l'arbre, piégeant à nouveau le Diable... Jack refit un pacte avec le Diable, celui de ne jamais plus venir réclamer son âme contre l'effacement de la croix.

Quelques années plus tard, Jack  décéda... Il fût refusé au Paradis car il buvait et mentait...
Mais le Diable n'en voulu pas plus !!
Il condamna Jack à errer dans les ténèbres,  un chardon de l'Enfer dans un navet comme seule lumière jusqu'au jour du Jugement Dernier.
Chaque année, le jour de sa mort, Jack réapparaîtrait dans notre monde ! Et ce jour est celui... d'Halloween! (y'en a qui suivent c'est bien)

Donc ensuite, la tradition veut que si l'on veut tenir les vilains esprits et les monstres, nous devons sculpter un navet (ou une citrouille ou un autre légume) en forme de visage et y mettre une bougie dedans !!

Tout ça, c'est bien mais.... et les bonbons ???

Donc Halloween ou "la soirée des tours" commença a exister comme une soirée où les gens se déguisent et où les enfants sortaient dans les rues pour demander des bonbons  depuis des siècles en Irlande et en Ecosse mais elle n'est devenue célèbre en Amérique du Nord qu'au XXème siècle !
Aujourd'hui cette fête est de plus en plus connue dans le monde et elle s'accompagne d'un tas de décorations....

A la base, les enfants  déguisés frappaient chez les gens en criant « Trick or Treat ! » : « Des bonbons ou un mauvais tour ! » afin de récupérer des bonbons

Faisons maintenant un petit tour du monde pour voir où est fêté halloween !!

Belgique : depuis le début des années 1990 ! Mais il y a quelques histoires semblables à celle de  Jack-O-Lantern (mais avec des betteraves)
Canada : depuis les années 1960-70 pour qu'elle s'impose réellement dans les régions à grande majorité francophone
Caraïbes : Ce n'est pas du porte à porte mais les enfants vont directe dans les magasins de bonbons
Écosse : comme pour l'Irlande avec la fête de Samain mais Halloween se disait Oidhche Shamhna en gaélique mais il n'y avait pas de trick or treat ! Si leur costume plaisait, ils étaient récompensés ! Y'a aussi des histoires de rutabaga vidés avec une bougie dedans pour éloigner les mauvaises fées.
États-Unis : à la fin du XIXe siècle halloween devient une fête ! Mais la coutume du trick or treat n'est apparue que dans les années 30 !
France : décriée comme une fête commerciale, Halloween ne semble pas faire un tabac comme dans les pays anglo-saxons... En même
temps, on a la Toussaint le 1er novembre  et la fête des Morts le 2 novembre
Japon : pas vraiment de légende dessus, il y a cependant de plus en plus de déco et de costumes en ventes pour halloween !
Roumanie : en Roumanie, Halloween est lié au mythe de Dracula !

Que dire de plus.... ah si peut-être !!
En Chine et au Mexique, on trouve deux fêtes qui ressemblent à Halloween !
- la Fête des fantômes. (le 15e jour du septième mois lunaire, dit mois des fantômes)
- le Jour des morts (1er au 2 novembre)



La suite provient de Wikipedia !


# Description
 
Halloween ou l'Halloween en français canadien, est une fête folklorique et païenne traditionnelle originaire des îles Anglos-Celtes célébrée dans la soirée du 31 octobre, veille de la fête chrétienne de la Toussaint. Son nom est une contraction de l'anglais All Hallows-Even qui signifie the eve of All Hallows' Day en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veille de tous les saints » ou « la veillée de la Toussaint ».

En dépit de son nom d'origine chrétienne et anglaise, la grande majorité des sources présentent Halloween comme un héritage de la fête païenne de Samain qui était célébrée au début de l'automne par les Celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an. Halloween est ainsi connue jusqu'à nos jours sous le nom de Oíche Shamhna en gaélique. Elle est une fête très populaire en Irlande, en Écosse et au Pays de Galles où l'on trouve de nombreux témoignages historiques de son existence.  

C'est à partir du VIIIe siècle, sous le pape Grégoire III (731-741) et, au siècle suivant, sous le pape Grégoire IV (827-844), que l'église catholique déplaça la fête de la Toussaint, qui pouvait se fêter jusqu'alors après Pâques ou après la Pentecôte, à la date du 1er novembre, christianisant ainsi la fête de Samain.

La fête d'Halloween est introduite aux États-Unis et au Canada après l'arrivée massive d'émigrants irlandais et écossais notamment à la suite de la Grande famine en Irlande (1845-1851). Elle y gagne en popularité à partir des années 1920 et c'est sur le nouveau continent qu'apparaissent les lanternes Jack-o'-lanterns confectionnées à partir de citrouilles, d'origine locale, en remplacement des navets utilisés en Europe.

Halloween est aujourd'hui célébrée principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et, dans une moindre mesure, dans de nombreux autres pays.

La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants à l'image des fantômes, des sorcières, des monstres ou des vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « des bonbons ou un sort ! »

La soirée peut également être marquée par des feux de joie, des feux d'artifices, des jeux d'enfants, la lecture de contes horrifiques ou de poèmes d'Halloween, la diffusion de films d'horreur mais aussi la tenue de messes anticipées de la Toussaint dans sa composante strictement religieuse.




# Étymologie et orthographe



L’étymologie du mot Halloween appartient strictement à la langue anglaise, sans aucun rapport avec le gaélique ou toute autre langue celtique.
Son nom actuel est une altération de All Hallows Eve, qui signifie littéralement « la veille de tous les saints », c'est-à-dire la veille de la fête chrétienne de la Toussaint. Hallow est une forme archaïque du mot anglais holy et signifie « saint », even est une forme usuelle qui a formé evening, le soir.
L'orthographe Hallowe’en est encore parfois utilisée au Canada et au Royaume-Uni, « e’en » étant la contraction de even, devenue « een ».

Au Canada, le mot « Halloween » est précédé de l'article défini « l' ». Par exemple : « C'est l'Halloween! ».
D’après l’Office québécois de la langue française, « en dépit du fait qu'en typographie la majuscule caractérise les noms de fêtes civiles ou religieuses, ce terme est parfois attesté avec une minuscule. D’autre part, même si ce mot est d’origine étrangère, le « h » initial est muet, ce qui entraîne son élision, par exemple dans l’expression des bonbons d’Halloween. »
 




# Historique
 


Les origines celtiques : la fête de Samain

De jeunes garçons jouent au « Snap Apple » en premier plan de cette scène d'une soirée d'Halloween en Irlande à Blarney, comté de Cork en 1832.

La plupart des historiens considèrent la fête folklorique païenne traditionnelle d'Halloween comme un héritage de Samain, une fête qui était célébrée au début de l'automne par les celtes et constituait pour eux une sorte de fête du nouvel an.

Pendant la protohistoire celtique, existait une fête religieuse - Samain en Irlande, Samonios en Gaule –, qui se déroulait sous l’autorité des druides, pendant sept jours : le jour de Samain lui-même et trois jours avant et trois jours après. « C’est une fête de fermeture de l’année écoulée et d’ouverture de l’année à venir. Le temps de Samain est celui du Sidh (l'autre monde) brièvement confondu avec celui de l'humanité».

La nuit de Samain n'appartient ni à l'année qui se termine, ni à celle qui commence.
La fête est une période close en dehors du temps.
C’est la période où les barrières sont baissées et où, selon les croyances de l'époque, l'irréel côtoie le réel et où les hommes peuvent communiquer avec les gens de l'autre monde (Il s'agit là de démons ou des dieux des Tuatha Dé Danann).
Lors de cette nuit de fermeture, les Gaulois avaient l'habitude de pratiquer une cérémonie afin de s'assurer que la nouvelle année à venir se déroulerait sereinement.
Par tradition, ils éteignaient le feu de cheminée dans leur foyer puis se rassemblaient en cercle autour du feu sacré de l'autel, où le feu était aussi étouffé pour éviter l'intrusion d'esprits maléfiques dans le village.
Après la cérémonie, chaque foyer recevait des braises encore chaudes pour rallumer le feu dans leurs maisons pour ainsi protéger la famille des dangers de l'année à venir.


Halloween, Toussaint et fête des Morts
La fête catholique de la Toussaint tire son origine d'une commémoration de tous les martyrs instituée à Rome en 613 par le pape Boniface IV ; à l'origine elle était fêtée le 13 mai, jour anniversaire de la dédicace du Panthéon.
Elle remplaçait la fête des ‘’Lemuria’’ de la Rome antique célébrée à cette date pour conjurer les spectres malfaisants.

Au ixe siècle, la fête fut étendue à « tous les saints » par le pape Grégoire IV et décalée au 1er novembre.
Les historiens considèrent généralement que cette date a été choisie pour christianiser la fête de Samain.
Certains spécialistes considèrent toutefois les festivités de la « veille de la Toussaint » comme devant exclusivement être rattachées à la tradition chrétienne et récusent toute origine païenne à ces célébrations.

La célébration de Toussaint fut suivie localement d'un office des morts dès le ixe siècle.
En 998, les moines de Cluny instituèrent une fête des trépassés le 2 novembre, qui entra comme dans la liturgie romaine comme commémoration des fidèles défunts au XIIIe siècle.
Le culte des morts resta cependant massivement célébré au 1er novembre.
Sur le Continent, l'historienne Nadine Cretin cite une croyance bretonne qui aurait perduré jusqu'au début du XXe siècle, selon laquelle les âmes des morts revenaient à la veille de la Toussaint et lors des nuits de solstice.
Avant d'aller se coucher, on leur laissait de la nourriture sur la table et une bûche allumée dans le feu pour qu'ils puissent se chauffer.
Cette croyance n'étant pas chrétienne, elle pourrait être, si elle est confirmée, une survivance de Samain.

Diffusion de l'Irlande en Amérique
Hors de l'Empire carolingien, le changement de date ne fut pas systématique ; l'Irlande continua à fêter les martyrs au 20 avril et non au 1er novembre.
L’abondante littérature irlandaise médiévale, élaborée par les clercs entre les VIIIe et XIIe siècles, ne mentionne que la fête sacrée de Samain.

À la suite de la Grande Famine de 1845 en Irlande, plus de 2 millions d'irlandais s'installèrent aux États-Unis et apportèrent avec eux leurs pratiques et coutumes.







# Jack o' lantern


Légende
Jack-o'-lantern est probablement le personnage le plus populaire associé à Halloween.
Il nous provient d'un vieux conte Irlandais.

Jack aurait poursuivi le diable pendant cinq bonnes années.
Jack aurait été un avare, un personnage ivrogne, méchant et égocentrique.

Un soir, alors qu'il était dans une taverne, le diable lui apparut et lui réclama son âme.
Jack demande au diable de lui offrir à boire, un dernier verre avant de partir pour l'enfer.
Le diable accepte et se transforme en pièce de six pence.
Jack la saisit et la place immédiatement dans sa bourse.
Cette dernière ayant une serrure en forme de croix, le diable ne peut s'en échapper.

Finalement, Jack accepta de libérer le diable, à condition que ce dernier lui accorde dix ans de plus à vivre.
Dix ans plus tard, Jack fit une autre farce au diable, le laissant en haut d'un arbre (sur lequel il avait gravé une croix grâce à son couteau) avec la promesse qu'il ne le poursuivrait plus.

Lorsque Jack meurt, l'entrée au paradis lui est refusée, et le diable refuse également de le laisser entrer en enfer.
Jack réussit néanmoins à convaincre le diable de lui donner un morceau de charbon ardent afin d'éclairer son chemin dans le noir.
Il place le charbon dans un navet creusé en guise de lanterne et est condamné à errer sans but, jusqu'au jour du jugement dernier.

Il est alors nommé Jack of the Lantern (Jack à la lanterne, en français), ou Jack-o'-lantern. Il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween.

Symboles

Une jack-o'-lantern traditionnelle (navet) irlandaise du début du XXe siècle exposée au Museum of Country Life.

À l’origine, le symbole d’Halloween était un navet contenant une bougie pour commémorer la légende de Jack-o'-lantern (Jack à la lanterne), condamné à errer éternellement dans l'obscurité entre l'enfer et le paradis en s'éclairant d'un tison posé dans un navet.

Le navet fut progressivement remplacé par une citrouille.
Même s'il y a une tradition des Îles Britanniques consistant à sculpter une lanterne à partir d'un rutabaga ou d'un navet, la pratique fut associée à Halloween en Amérique du Nord, où la citrouille était plus large et plus facile à sculpter.

Au début du XXe siècle, les enfants du Finistère, en Bretagne, auraient encore eu pour coutume de sculpter des têtes dans des betteraves et des navets à l'approche de la Toussaint, ainsi que de jouer des tours aux autres villageois, selon une anecdote rapportée par Pierre-Jakez Hélias dans son livre Le Cheval d'orgueil.

Toutefois, les têtes de mort creusées dans des navets ne sont pas une tradition exclusive d'Halloween. Au XIXe siècle, dans les Vosges, on sculptait aussi des têtes de mort dans les navets pour célébrer la Saint-Grégoire (voir lampion).

L'imagerie qui entoure Halloween est un large amalgame de la saison d'Halloween (saison où les nuits deviennent de plus en plus longues par rapport au jour), d'un siècle ou presque de représentations artistiques (notamment dans les films américains), et une volonté mercantile de commercialiser ce qui a rapport au sombre et au mystérieux.

Ceci implique généralement la mort, la magie ou des monstres mythiques.

Les personnages couramment associés à Halloween sont les fantômes, les goules, les sorcières, les vampires, les chauves-souris, les hiboux, les corbeaux, les vautours, les maisons hantées, les cimetières, des personnages à tête de citrouille, les chats noirs, les araignées, les gobelins, les zombies, les momies, les squelettes, les loups-garous et les démons.

Surtout aux États-Unis, le symbolisme est inspiré par les classiques du cinéma d'horreur, avec des personnages comme Dracula, le monstre de Frankenstein, le Loup-Garou et la Momie.
Les maisons sont souvent décorées avec ces symboles.

L'orange et le noir sont les deux couleurs traditionnellement associées à Halloween.

Pour l'historienne Nadine Cretin, ces couleurs ont été adoptées après la rencontre d'Halloween avec l'antique Jour des morts célébré au Mexique.

Dans les produits et les images plus récents, les couleurs mauve, vert et rouge peuvent être retrouvées.
L'usage de ces couleurs est, en partie, dû à leur usage dans les publicités ayant rapport à cette fête depuis plus d'un siècle.
 





# Activités
 

La chasse aux bonbons

L'événement principal de la fête est la chasse aux bonbons, aussi appelé passage d'Halloween, durant lequel des enfants déguisés vont de porte en porte pour réclamer des friandises.
Les petits anglophones crient « Trick or treat ! », qui signifie « Farce ou friandise ! ».
En France et en Belgique, l'habitude est de dire une phrase semblable à celle des anglophones « Des bonbons ou un sort ! »N

Tandis qu'au Québec, les enfants crient « Bonbons s'il-vous-plaît ! ».
En ce sens, Halloween fut d'abord connue sous le nom de « Soirée des tours » dans les premières régions des États-Unis où elle se diffusa.

Les costumes des enfants, souvent effrayants, servent à donner l'illusion que les esprits maléfiques d'autrefois reviennent hanter les rues des villes dans lesquelles le porte-à-porte est pratiqué.

La tradition du porte-à-porte pour demander de la nourriture existait déjà au Royaume-Uni et en Irlande : les enfants et les pauvres chantaient et récitaient des prières contre soul cakes (gâteaux de l’âme).
La tradition d'Halloween est née au XiXe siècle en Écosse et en Irlande.
Aux États-Unis et dans les pays du Commonwealth, le trick-or-treating est une tradition depuis les années 1930.

Les propriétaires de maisons souhaitant participer à cette tradition décorent habituellement leur porte de toiles d'araignées, de squelettes en plastiques ou de Jack-o'-lantern.
Les habitants sont eux-mêmes souvent déguisés, donnent des friandises, des barres de chocolat, et parfois même des boissons gazeuses.
Certaines personnes utilisent des effets sonores et de la fumée pour ajouter de l'ambiance.

À une certaine époque, aux États-Unis, il y eut de nombreuses rumeurs portant sur des enfants qui auraient retrouvé des épingles et des lames de rasoir dans des pommes et des bonbons récoltés la nuit d’Halloween.
Bien qu'il existe des preuves de ces incidents, ces actes malveillants sont extrêmement rares et n'ont jamais donné lieu à des blessures graves.
Néanmoins, certaines mesures de sécurité ont été mises en place pour rassurer la population.

La collecte pour l'UNICEF est devenue une tradition durant Halloween au Canada et aux États-Unis.
Débutant en 1948 comme événement local dans une banlieue de Philadelphie, le programme consiste en la distribution de petites boîtes aux écoliers, avec lesquelles ils peuvent solliciter des dons en visitant les maisons.
Selon les estimations, les enfants ont amassé plus de 119 millions de dollars américains pour l'UNICEF depuis le début du programme.
En 2006, l'UNICEF retire ces boîtes dans certaines parties du monde, citant des problèmes administratifs et de sécurité.

Nourriture

Une tradition qui a survécu jusqu'au temps moderne en Irlande est la cuisson (ou l'achat) d'un barmbrack (báirín breac en irlandais), un gâteau aux fruits léger.
Un anneau est placé dans le gâteau avant la cuisson.
Il est dit que quiconque trouve l'anneau trouvera le véritable amour durant l'année.
La citrouille n'a pas seulement un aspect décoratif.
Les graines rôties peuvent être mangées et la chair peut être utilisée pour faire de la tarte, de la soupe, de la confiture ou du pain.
D'autres aliments sont associés à la fête, tels que le Colcannon (en Irlande), le bonfire toffee (au Royaume-Uni), le Toffee Apple (en Australie ; en Grande-Bretagne à la place des pommes d'amour), le cidre chaud, le blé d'Inde rôti, les beignets, et le pop-corn.

En France, il y avait, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, un gâteau commercialisé pendant la fête d'Halloween : Le Samain.
Il était alors breveté par la société Optos-Opus, qui avait déjà déposé la marque Halloween, et vendu comme étant le gâteau officiel d'Halloween.
Le Samain, dont le nom fait référence au Samain de la mythologie celtique, était alors confectionné à base de pâte feuilletée, de pommes, de noisettes grillée, de raisins secs et de caramel.
Son aspect lui donnait l'impression d'être illuminé de l'intérieur avec des têtes de citrouille.

Enfin, les enfants récoltent les friandises associées au « Trick or treat ».




# Popularité dans le monde

 

Europe


Irlande
En Irlande, Halloween est une fête très populaire, connue sous le nom Gaélique Oíche Shamhna (littéralement la nuit de la fin de l'été), et célébrée depuis des siècles.
Dans la nuit d'Halloween, les enfants et les adultes se déguisent en créatures maléfiques (fantômes, zombis, sorcières, gobelins), des grands feux sont allumés et des feux d'artifices sont tirés partout dans le pays.

Écosse
L'Écosse, ayant une langue et une culture gaéliques communes avec l’Irlande, célèbre la fête de Samhain depuis des siècles.
Robert Burns fit un portrait des différentes coutumes dans son poème Hallowe'en (1785).
Halloween, connu en gaélique écossais sous le nom de Oidhche Shamhna, consiste principalement en des enfants déguisés (souvent en sorcière ou en fantôme) faisant du porte-à-porte et offrant des divertissements variés.
Si la performance est appréciée, les enfants sont récompensés avec des bonbons, des fruits ou un peu d’argent.
Le folklore, incluant Halloween, est centré sur la croyance envers les fées.
Les enfants se costument et transportent une Neepy Candle, un visage diabolique gravé dans un rutabaga (neep en anglais) évidé, éclairé de l’intérieur, pour effrayer les mauvaises fées.
Un jeu d’enfants populaire durant cette soirée est celui où une pomme doit être attrapée dans un bac d’eau en utilisant seulement sa bouche.
Un autre jeu consiste à essayer de manger, en ayant les yeux bandés, un pain enrobé de mélasse pendant au plafond par une ficelle.

Angleterre
En Angleterre, la fête d'Halloween était autrefois appelée « la nuit du casse-noisettes » ou « la nuit de la pomme croquante ».
Les familles réunies autour du feu racontaient des histoires tout en mangeant des noisettes et des pommes.
Ce jour-là, les pauvres recevaient des gâteaux appelés « les gâteaux de l’esprit ».
Halloween a été critiquée en Angleterre pendant la période des réformes pour être opposée à la notion de prédestination et sa popularité a baissé dans ce pays.

France
En France la mode d'Halloween a été introduite dans les années 1990, en imitation des pays anglo-saxons.
Dans certaines régions toutefois des fêtes traditionnelles se rapprochent d'Halloween.

Bretagne
En France, il existait en Bretagne, dans le Finistère, du XVe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle, une coutume chez les enfants, « vers l'approche de la Toussaint, de creuser des betteraves, d'y pratiquer des trous en forme d'yeux, de nez et de bouche, d'y introduire un bout de bougie et de refermer le tout » ; outre ce « lampion à tête humaine, posé la nuit sur un talus ou dissimulé dans les broussailles d'un terrain creux » pour effrayer les gens, le même témoignage évoque des enfants avec cette fois la tête-betterave portée sur leur tête et montés sur des échasses, en une terrifiante procession supposée représenter l'Ankou et les êtres de l'Autre Monde.

Dans le Finistère ainsi que dans le vannetais la tradition de la veillée d'Halloween, bien que ne portant évidemment pas ce nom anglais, peut encore être racontée par les personnes âgées.

En vannetais, elle s'appelle gouel kalan-gouiañv, la « fête des calendes de l'hiver ».

Linguistiquement et culturellement, il est intéressant de noter que les langues gaëliques ont gardé le mot samhain, construit sur la racine sam (été), équivalent du brittonique haf (été), hañv en breton moderne (par aspiration du s et lénition du m, tous deux schémas réguliers du passage du gaëlique au brittonique).

Ainsi, que samhain soit composé sur une étymologie (contestée) sam (été) + fuin (fin), ou sur un datif de sam auquel ferait défaut un mot équivalent à « la fin » avant le mot-racine sam, on note que cette fête est dans les langues gaëliques « la fin de l'été », là où elle est « le début de l'hiver » en breton (gouiañv hiver, gouiam en vieux-breton, sur la base gou- (préfixe à valeur diminutive) et ham été, qui donne haf ; cf: correspondance brittonique/gaëlique *giiàmo / gaim-), là où commence les « mois noirs », ar mizioù du.

Cette fête s'accompagnait de rituels symboliques, comme celui de chasser les esprits en balayant la poussière accumulée le reste de l'année sur le seuil de la porte avec un balai de genêt, ou de laisser une assiette supplémentaire à table pour les morts qui visiteraient leur famille.

C'est ce que décrit Tanguy Malmanche en 1900 dans sa pièce de théâtre Le conte de l'âme qui a faim (bret. : Marvaill ann ene naounek).

Dans le Finistère, bien que très vivante, il n'y aurait qu'à Plougastel-Daoulas que la cérémonie de l'arbre à pommes, gwezenn an anaon, aurait survécu.

Cette tradition pré-chrétienne a, au fil du temps, été intégrée par les cadres catholiques de la paroisse à la date du 1er novembre, au profit de la fête de la Toussaint, donnant ainsi l'occasion de dons sous forme d'aumônes.

Elle est décrite comme un rassemblement d'une ou plusieurs familles organisées en breuriez sous un même toit pour partager un repas et faire la fête, en chantant des gwerz et en se racontant les histoires de l'Ankoù auprès du feu.

Une breuriez étant une frairie, et sachant que dans les années 1970, après Vatican II, le clergé a voulu que cesse cette cérémonie, et en tenant compte du fait que les breuriez/frairies étaient connues dans toute la Bretagne (au moins bretonnante), on peut se demander s'il ne s'agit pas effectivement, à Plougastell, de la seule survivance d'une célébration jusqu'alors beaucoup plus répandue.

Moselle
En Moselle, la Rommelbootzennaat (nuit des betteraves grimaçantes en Francique lorrain) est une tradition célébrée la veille de la Toussaint, essentiellement dans le Pays de Nied et dans une partie du land de Sarre voisin.

La veille de la Toussaint, les enfants sculptent des têtes grimaçantes dans des betteraves, légumes dont la récolte marque la fin des travaux des champs.

Éclairées par la lumière d'une bougie, les têtes sont déposées sur les rebords de fenêtres, des puits, les murs des cimetières ou aux croisements des chemins pour effrayer les passants.

Cette fête a continué à être célébrée bien avant le retour en Europe de la mode d'Halloween.

Belgique
En Belgique, il existait, en milieu rural, des traditions similaires à celles du Jack-O-Lantern.

En Flandres, à l'occasion de la Saint-Martin, les enfants creusent en effet des betteraves et y percent des trous pour figurer un visage grimaçant éclairé par une bougie placée à l'intérieur de la betterave.

En Wallonie, ces lanternes étaient appelées Grign' Dints.
Ces lanternes étaient réalisées au moment de la récolte qui coïncide avec le début de l'automne et avec les fêtes de la Toussaint.
Cette pratique tend à disparaître depuis les années 1980.

Halloween n'a commencé à être fêtée que depuis le début des années 199036.

Suisse
La ville de Richterswil accueille l'ancienne fête du Räbeliechtli le 2e samedi de novembre où l'on défile dans la ville avec des raves creusées et éclairées par une bougie à l'intérieur.
Cette fête fait partie des traditions vivantes de Suisse.


Amérique du Nord



États-Unis

C'est à la fin du XIXe siècle qu'Halloween devint aux États-Unis une source de festivité avec les déguisements et les décorations tournant autour des têtes de morts, fantômes, squelettes, sorcières.

Les enfants déguisés en sorcières ou en fantômes défilent dans les rues en frappant aux portes et en revendiquant des petits cadeaux (des bonbons) sous menace de malédiction en cas de refus.

La coutume du Trick or treat est apparue aux États-Unis dans les années 1930.

Aujourd'hui Halloween est fêté par un américain sur deux, un sur deux décore sa maison, 72,3 % distribuent des bonbons et 40,6 % se déguisent.

Ils dépensent en moyenne 62 dollars par personne, ce qui représente un total de 8 milliards de dollars.

Canada
Au Canada, la fête d'Halloween est largement célébrée.

Le 31 octobre, le soir venu, les enfants revêtent des costumes de toutes sortes, amusants ou effrayants, et envahissent les rues pour frapper à chaque porte et demander des friandises.

Les foyers qui participent à la fête ornent le pas de leur porte d'une citrouille illuminée ou branchent simplement les décorations pour indiquer que les enfants y sont les bienvenus.

Depuis quelques années, cette fête a pris de l'ampleur et donne lieu à de multiples activités pour petits et grands.

La fête suscite aussi un engouement croissant pour la création de véritables décors d'horreur devant certaines maisons.

Les commerces comme les restaurants et les discothèques se prêtent également au jeu.

Il fallut néanmoins attendre les années 1960-1970 pour qu'elle s'impose réellement dans les régions à grande majorité francophone, comme le Bas-Saint-Laurent.

Par ses manifestations, la fête d'Halloween s'apparente à celle du Mardi gras, ou de la Mi-Carême, qui donnaient lieu, dans certaines régions du pays, à des déguisements et à la collecte de bonbons, notamment au Goulet (Nouveau-Brunswick) et à Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues (Québec).

Caraïbes
Halloween est célébré dans les Caraïbes.

Dans certaines régions des Antilles britanniques, il y a des célébrations en l'honneur de la Nuit de Guy Fawkes qui ont lieu aux environs d'Halloween.

Sur l'île de Bonaire, les enfants d'une ville se rassemblent en groupe, et contrairement aux autres endroits du monde, ils fêtent Halloween dans les confiseries, au lieu de faire du porte-à-porte.






# Controverses
 
Dans plusieurs pays ne célébrant traditionnellement pas Halloween, son introduction a suscité une opposition plus ou moins forte.

Certaines voix se sont élevées pour dénoncer une américanisation croissante du monde, ou pour craindre que les fêtes religieuses autour du 31 octobre, comme la Toussaint, ne soient balayées par cette fête.

Aspects commerciaux

En France, la tradition indigène de la Rommelbootzennaat (nuit des betteraves grimaçantes) s'est maintenue dans le Pays de Nied, en Moselle.

D'autre part, Halloween était surtout célébré dans les familles ou regroupements anglo-saxons, mais aucun distributeur n'osait commercialiser la fête à grande échelle.

Halloween se développe en France à partir de 1991/1992 avec une accélération en 1994/1995.

Constatant ce phénomène, Philippe Cahen, créateur de conseil en prospective, décide alors de fonder la société Optos-Opus pour ensuite déposer la marque Halloween.

La société commercialise alors des confiseries, des boissons, des gâteaux et divers produits alimentaires, ce qui a permis de valoriser l'image de la fête et de lui donner une visibilité importante auprès des grandes surfaces.

La fête d'Halloween devient alors un phénomène visible à partir de 1997.

Tout s'accélère en 1997, lorsque l'opérateur téléphonique France Télécom lance un téléphone mobile de couleur orange baptisé « Olaween ».

Une importante campagne publicitaire (8 000 citrouilles sont distribuées au Trocadéro), associée à d'autres initiatives commerciales (comprenant des événements spécifiques au sein du parc à thèmes de Disneyland Paris) donne à cette fête une visibilité médiatique instantanée.

Coca-Cola, en partenariat avec d’autres marques, crée l'événement en 1999 en organisant une Halloween Party au Zénith de Paris réservé aux personnes de 15 à 25 ans.

La marque organise par la même occasion plus de 400 opérations dans les bars et discothèques de France.

D'autres marques importantes, comme Orangina, Haribo, Materne, BN, M&M's ou encore McDonalds tentent eux aussi de profiter de la popularité de la fête pour lancer divers gammes de produits aux couleurs d'Halloween.

La Salsa du démon est rééditée en version remixée.

Dès 1998, Halloween est adoptée par les commerçants et certains médias, la fête tombant juste au moment de la « période creuse » avant les fêtes de Noël.

Rapidement, cette importation (notamment dans la grande distribution) est critiquée en la dénonçant comme du marketing visant à faire plus de profit auprès des jeunes consommateurs (confiseries, jouets, masques et costumes…)

Néanmoins, la fête s'impose en France en moins de quatre ans comme la troisième fête commerciale de l'année, juste derrière Noël et le jour de l'An.

La société Optos-Opus, qui avait déposé la marque Halloween au milieu des années 1990, finit par perdre son droit d'exploitation de la marque après un arrêt publié par la chambre commerciale de la Cour de cassation, en 2004.

La chambre syndicale nationale de la confiserie déclare que le dépôt d'une marque comme Halloween, qui représente un événement public, est considéré comme un acte à caractère frauduleux et empêche ainsi les autres commerçants de commercialiser des produits au nom de la fête.

La société Optos-Opus s'est alors vu infliger une amende de 5 000 € au bénéfice de diverses organisations.

Mais dès 2006, de nombreux médias comme L'Express et 20 minutes font état d'un désintérêt progressif des Français pour Halloween.

La pure logique commerciale et la survente médiatique de la fête en France sont mises en avant pour expliquer ce rapide retour de balancier.

La situation change en 2015 quand plusieurs médias, comme 20 minutes, annoncent un retour en force de la fête avec un regain d'intérêt auprès des Français et un nouveau succès pour les commerçants.

Aspects politiques et religieux
Halloween a aussi beaucoup souffert de vives oppositions politiques ou religieuses, la fête entrant en concurrence avec la Toussaint (le 1er novembre) et la fête des morts (le 2 novembre).

L'Église catholique romaine aurait constaté qu'une population non chrétienne s'intéresse au sens de la mort avec Halloween.

Pour rappeler le sens de la Toussaint catholique, le diocèse de Paris a instauré, depuis 2002, une manifestation festive baptisée, en anglais approximatif (et ce pour créer un jeu de mot en opposition à Halloween), « Holy wins » (possiblement traduit par « ce qui est saint est victorieux »).

Des centaines de personnes y participent chaque année.

Une étude du Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (CREDOC), commandée par la Chambre syndicale nationale des arts funéraires et datée de 2005, fait apparaître en parallèle une récente augmentation du succès commercial de la fête de la Toussaint.

Au mois d'octobre, les confiseurs vendent leurs bonbons en indice 130 contre 100 les autres mois, ce qui montre bien le succès de la fête, du point de vue des confiseurs tout du moins.

D'après le directeur du Crédoc même, « le chiffre d’affaires de la fête d’Halloween en France n’a jamais dépassé celui des fleuristes pour la Toussaint ».

En Allemagne et en France, le 31 octobre est la fête de la réforme.
L'Église évangélique y distribue des bonbons à l'effigie de Martin Luther pour décourager les enfants de célébrer Halloween.
Selon l'évêque de Hanovre, il est « absurde de célébrer Halloween, Martin Luther ayant libéré les protestants de la peur des démons et des sorcières».

En Russie, le Kremlin et l'Église orthodoxe tentent de freiner la popularité grandissante d'Halloween.
Il est maintenant interdit de la célébrer dans les écoles de Moscou.

En Équateur, le président Rafael Correa a demandé, en 2007, aux fonctionnaires de ne pas célébrer Halloween car, selon lui, le gouvernement équatorien est nationaliste et la population doit célébrer les fêtes locales.

Au Venezuela, le président Hugo Chávez a déjà affirmé qu'Halloween répandait la terreur et qu'il fallait que la population résiste à l'envahissement de la culture américaine.

Au Brésil, la fête d'Halloween n'est pas célébrée ; sa popularité a cependant augmenté de par l'influence de la culture américaine.
Il existe également, parmi les habitants, des oppositions quant à fêter ce jour.
Le gouvernement a alors créé en 2005 le "Jour du Saci" (Dia do Saci, en portugais), se déroulant à la même date qu'Halloween et faisant hommage à un personnage du folklore brésilien.

À l'île Maurice, cette quête de friandises est parfois effectuée par les enfants, bien que cela ne soit pas entièrement inscrit dans les mœurs du pays.

Au Maroc, la fête d'Halloween est peu célébrée mais sa popularité augmente rapidement au point de voir des citrouilles dans certains quartiers, des enfants déguisés et des adultes qui organisent des soirées.

Santé et sécurité

À chaque fête d'Halloween, aux États-Unis, il y a des rumeurs persistantes selon lesquelles des gens introduiraient du poison ou des objets dangereux (lames, aiguilles) dans les bonbons.

Certains postes de police organisent même une inspection gratuite des friandises.

Certains hôpitaux ont aussi offert des scanners aux rayons X pour trouver d’hypothétiques objets malveillants afin de rassurer les enfants et les parents.

La plupart de ces rumeurs sont des canulars parfois émis par la propre famille des enfants.

Pourtant, chaque année, des reportages avertissant les gens du danger sont diffusés.
La version 2014 met en garde contre la distribution de bonbons au cannabis.

Les consignes de sécurité élémentaires sont régulièrement rappelées :
- Ne faire la collecte qu'en groupe, et accompagné d'un adulte pour les plus jeunes ;
- Ne jamais entrer chez des inconnus ;
- Ne pas consommer les friandises non emballées, et si possible attendre pour les trier chez soi ;
- Être visible pour circuler dans la pénombre.

À Churchill, au Manitoba, un périmètre de sécurité est établi à l'aide d'automobiles munies de gyrophares pour permettre aux enfants de fêter Halloween à l'abri des ours polaires, qui peuvent parfois se promener dans la ville à la tombée de la nuit.

Incidents autour d'Halloween
Aux États-Unis, dans l'État du Michigan et à certains endroits des Maritimes canadiennes, certaines personnes prennent très à cœur l'aspect « mauvais coups » de la fête.

Il y a des actes de vandalisme tels que le toilet papering (acte de dérouler des rouleaux de papier toilette dans les arbres ou sur la voie publique) ou l'incendie de voitures. À certains endroits, les policiers se laissent lancer des œufs dans l'espoir de réduire le vandalisme.

En 2014, quelques jours avant la fête d'Halloween, plusieurs agressions ont été commises par des personnes déguisées en Clown maléfique.

Certaines apparitions de clowns visant juste à effrayer les passants, d'autres allant jusqu'aux agressions physiques.

Ce phénomène a pris une ampleur importante qui a suscité l'effroi de plusieurs villes françaises où de nombreuses alertes se sont multipliées.

Pour Halloween, les autorités ont fortement conseillé à la population de ne pas se costumer en clowns, ce qui n'a pas empêché les nombreux signalements de clowns agressifs durant la nuit d'Halloween.

La psychose des clowns agressifs recommence l'année suivante, en octobre 2015.

Des personnes déguisées en clown se sont ainsi amusées à poursuivre trois jeunes collégiennes en les menaçant avec des couteaux.





# Dans la culture populaire
 


Halloween est le prétexte d'un nombre important d'œuvres, notamment cinématographiques comme It's the Great Pumpkin, Charlie Brown (1966) (de Bill Meléndez), La Nuit des masques (1978) (de John Carpenter) et ses suites, Hocus Pocus (1993), (de David Kirschner et Mick Garris), L'Étrange Noël de monsieur Jack (1993), (de Henry Selick) et Trick 'r Treat, (2008) (de Michael Dougherty) (voir aussi une séquence célèbres de Le Chant du Missouri (1944) de Vincente Minelli) mais aussi télévisuels comme Les Sorcières d'Halloween et ses suites, Le Fantôme d'Halloween, Le Sauveur d'Halloween ou encore Le Crime d'Halloween.


Séries télévisées
Les feuilletons et séries télévisées américains ont souvent un épisode consacré à Halloween, quand ce n'est pas plusieurs (voir Les Simpson par exemple, ou encore la série Friends ou dans des séries policières tel que NCIS : Enquêtes spéciales).
Au Canada, notons le clip Halloween des Têtes à claques et de nombreux épisodes de Chair de poule.

Dans Buffy contre les vampires, Halloween est le jour que les « démons » détestent, le jour où ils préfèrent ne pas sortir de chez eux, révoltés à l'idée de ne pas être suffisamment pris au sérieux et d'être dévalués par une manifestation commerciale.
Ce qui est un curieux contre-sens : dans la tradition celtique, la fête de Samain était justement celle de la réunion du monde visible et du monde invisible, le jour de l'année où les vivants pouvaient avoir accès à l'« Autre Monde ».

Dans Charmed, Halloween est considéré comme le jour le plus magique de l'année, nouvel an sorcier.
C'est par cette magie que les démons vaincus au cours de l'année précédente peuvent revenir d'entre les morts pour la journée et circuler librement parmi les humains festifs.
Pour les sorcières, c'est un jour où la magie primitive peut être invoquée facilement.
Un chapeau pointu leur permet ainsi facilement de capter les énergies célestes tandis qu'un balai ou une pomme se trouvent être des moyens de défense et d'attaque inestimables.


Plus d'infos, wikipedia a listé les sujets "Halloween dans l'art et la culture"  








# Fêtes similaires
 
L'Allemagne, la partie alémanique de la Suisse et l'Autriche connaissent une fête traditionnelle assez semblable nommée Rübengeistern.

À noter que cette fête existe chez les kabyles en Algérie, semblable avec une chanson "bonbons ou monstre".

Halloween n'est pas célébrée traditionnellement en Chine, mais il existe une fête proche, la Fête des fantômes.

Au Mexique, la fête n'est pas célébrée mais les Mexicains fêtent le Jour des morts le 1er novembre.

À l'île de Man, le 31 octobre est la fête de Hop-tu-Naa.

Il existe en Catalogne la Fête de la châtaigne, ou Castanyada, qui provient d'une ancienne fête rituelle funéraire.

Au Portugal, on célèbre le « Magusto », fête des châtaignes, entre la Toussaint et la Saint Martin.

En Galice, la fête du « Magosto » est célébrée de la même façon qu'au Portugal.

Le Japon a sa fête traditionnelle des morts : le O-Bon.
C'est l'occasion pour visiter les sépultures des défunts et y déposer des offrandes ou des fleurs. Cette fête se déroule du 13 au 15 août.










# Quelques sujets sur le thème d'Halloween

Vous trouverez les liens des fiches du blog ou du forum (en fonction de ce qui a déjà été recopier sur le blog ou non)
  Attention, sur le forum les fiches peuvent vraiment être moches :/

- Privés d'Halloween à cause... des ours polaires qui envahissent la ville  
- Des idées sucrées et salées pour Halloween  
- Des gateaux peu ragoutants
- Déguisements de bébés & enfants  
- Déguisements d'animaux
- Déguisements en famille
- 14 Tutoriels de Maquillage d'halloween
- cover de this is halloween
- Galerie Halloween  
- halloween vu par les tetes a claques

- Quelques idées de choses à lire, voir … pour Halloween !  
- Les creepypasta  
- Le Slender Man  
- Les sorcières de Salem
- La dame blanche  





 

Source  :  




Quelques idées de choses à lire, voir ... pour Halloween ! [GON] - Ven 1 Nov 2019 - 13:13








Voici quelques idées de mangas, animés, films, livres ou séries au genre fantastique, horreur ou halloweenesque !

N'hésitez pas à en rajouter !
 
Vous trouverez les liens des fiches du blog ou du forum (en fonction de ce qui a déjà été recopier sur le blog ou non)
Attention, sur le forum les fiches peuvent vraiment être moches :/




# Mangas
 

- Acony
- Another
- Blood +  
- Blood lad    
- Blue exorcist  
- Death Note
- Doubt  
- Goth    
- Hellsing    
- I am a Hero  
- Judge  
- Kurosagi : livraison de cadavres  
- L'étrange noël de Mr Jack
- La logique des âmes  
- Manhole  
- MPD Psycho
- Prophecy
- Re/Member
- Shi-ki  
- Soul Eater
- Tsukihime    





# Les animés
 


- Another  
- Blood +  
- Elfen Lied
- Ghost Hound
- Junji-ito-collection
- Karin  
- Mirai Nikki
- Shi-ki
- Soul Eater
- Witch Hunter Robin  
- Yamato nadeshiko  







# Les films
 

- 28 Jours plus tard
- 28 semaines plus tard
- Bienvenue à Zombieland
- ça
- ça - chapter 2
- Copycat
- Fright Night
- Les Animaux Fantastiques  
- Les animaux fantastiques 2 : The Crimes of Grindelwald
- Les Griffes de la Nuit  
- Shaun of the Dead  
- Miss Pérégrine et les Enfants Particuliers  
- King Of Thorn, Ibara no Ou : le roi des ronces  
- Fright Night  
- Fantômes contre fantômes  
- Poltergeist  
- Retour à Zombieland (Zombieland: Double Tap)
- Us
- The Dead Don’t Die

Sans oublier
Tucker & Dale fightent le mal !







# Les livres
 

- La série "Le commandeur" de Michel Honaker  
- La série "Harry Potter" de J. K. Rowling
- "Sorcière ma sœur" de Graham Joyce
- Hunger Games : Trilogie de Suzanne Collins  
- Le Château de Hurle de Diana Wynne Jones  

En BD :
- La petite Mort [Davy Mourier]
- Le collège invisible





# Les séries TV
 
 
- Black Mirror
- Buffy
- Dark  
- Good Omens – De bons présages
- I-Zombie
- Les Nouvelles Aventures de Sabrina
- Rock macabre
- Stranger Things
- Supernatural
- Survivors  
- The Haunting of Hill House
- The Magicians
- The Walking Dead
- X-Files  






# Vous en voulez plus ?
 
Alors je vous propose quelques tags sur le blog et le forum Smile
Mais tout sera mélangé !

Horreur :  
Fantastique :  
Suspense :  







[Légendes Urbaines] La dame blanche [GON] - Dim 27 Oct 2019 - 15:30






 
Voici un article de Wikipedia qui traite vraiment bien de tous les aspects  de la dame blanche !

L’appellation dame blanche est donnée à des mythes ou à des apparitions de natures diverses.
Il peut s’agir soit d’entités surnaturelles tenant les rôles de fées, de sorcières, de lavandières de la nuit ou d’annonciatrices de mort prochaine, soit de fantômes de femmes décédées lorsqu’il s’agit de spectres hantant des châteaux ou d’auto-stoppeuses fantômes.

Quelles que soient leurs formes, les légendes des dames blanches se retrouvent un peu partout en Europe et en Amérique du Nord.






# Typologie
 


Fées


Dans le folklore ancien, il s'agit de fées, moitié déesses, moitié sorcières, que l’on rencontre dans tous les pays du monde.

Elles ont une parenté évidente avec la reine Guenièvre de la légende arthurienne et la fée Mélusine.

Elles habitent les nuits des landes et les forêts et s’attaquent parfois aux rares passants.

Pour le savant jésuite Martín Antonio Delrío : « Il y a une sorte de spectres peu dangereux qui apparaissent en femmes toutes blanches dans les bois et dans les prairies ; parfois on les voit dans les écuries, tenant des chandelles allumées dont elles laissent tomber des gouttes sur le toupet et les crins des chevaux, qu’elles peignent et qu’elle tressent ensuite fort proprement. »

Elles sont encore connues dans les sites suivants : la chute Montmorency (Québec), Tonneville (France, Manche), le lac de Paladru (France, Isère) et de nombreux lieux dans les Pyrénées (daunas blancas, damas blancas), notamment des grottes, comme celle de Massabielle à Lourdes avant les "visions" de Bernadette Soubirous, ayant constitué des habitats préhistoriques. En Comminges, les Aubegas, en Barousse, les Blanquetas.

Dans le légendaire pyrénéen, on trouve des dames blanches, assimilables à des personnes de sang royal ou princier (ou à leurs spectres), qui jouent un rôle protecteur.
C’est le cas en Andorre, où une dame blanche apparaissait près de la cascade d’Auvinyà.

Elle habitait une tour voisine et est apparue à plusieurs reprises pour défendre le territoire andorran contre les visées d’un évêque d’Urgel, puis contre les attaques d’un loup monstrueux qui n’était autre que cet évêque métamorphosé.

Lavandières de nuit



Une variété de dame blanche est constituée par les lavandières de nuit.

C’est un mythe présent dans de nombreuses régions d’Europe, sous des noms divers : Kannerez-noz, Night washerwoman, Bean nighe, Lavandeira Da Noite, Lamina, Bugadiero, Gollières à noz, etc.

« On appelle lavandière de nuit des femmes blanches qui lavent leur linge en chantant, au clair de lune, dans les fontaines écartées ; elles réclament l’aide des passants pour tordre leur linge et cassent les bras à qui les aide de mauvaise grâce. »
— Jacques Collin de Plancy

Messagères



La dame blanche annonciatrice d’une mort prochaine est la transposition continentale de l’ancien mythe irlandais de la banshee, repris dans la légende de la fée Mélusine au xive siècle : attachée à la puissante lignée des Lusignan, son apparition sur une des tours du château de Lusignan, accompagnée de hurlements lugubres et de sifflements, annonçait la mort d’un membre de la famille dans les trois jours.

Selon Érasme : « Un des faits les plus connus demeure l’apparition de la dame blanche aux familles princières. »

Au début du xvie siècle de nombreuses grandes familles aristocratiques européennes avaient leur dame blanche attitrée.

Plus stylées que leurs ancêtres, elles ne hurlent pas et peuvent même parfois se montrer protectrices, telle la « dame blanche de Krumlov », attachée à la puissante famille Rožmberk (Rosenberg) de Bohème qui apparut plusieurs fois en 1539 auprès de l’héritier nouveau-né.

La dame blanche attachée à la maison germanique des Neuhaus est ambivalente, elle annonce une mort si elle porte des gants noirs, mais aussi un heureux présage si ses gants sont blancs.

On trouve des dames blanches attachées aux Habsbourg, aux Hohenzollern, aux Brunswick, aux Brandebourg, aux Bade, aux Pernstein.

Une dame blanche serait aussi apparue à l’empereur Charles Quint en 1558, la veille de sa mort, au monastère de Yuste où il s’était retiré. C’est cette dame blanche qui est à l'origine du personnage de la Nonne sanglante.

La double apparition d’une dame blanche au prince Louis-Ferdinand de Prusse, la veille et le jour de sa mort tragique sur le champ de bataille de Saalfeld, eut pour témoin le comte Grégoire Nortiz qui, prussien d’origine, passa en 1813, au service de la Russie et mourut, en 1838, aide-de-camp du Tzar Nicolas.

Le comte Nortiz rédigea, quelques heures après l’évènement survenu au château du duc de Schwarzbourg-Rudolstadt le 9 octobre 1806 vers minuit, un récit qui est conservé dans les archives de la Maison des Hohenzollern.

En juillet 1832, c'est à l'Aiglon, fils de Napoléon Ier, qu'elle serait apparue la veille de sa mort. En novembre 1835, alors que le prince de Montfort résidait à Stuttgart auprès de son oncle le roi Guillaume Ier de Wurtemberg, une dame blanche serait apparue dans une galerie du vieux château, annonçant par sa présence l'imminence d'un décès.

Le présage, rapporté par des sentinelles, aurait été pris au sérieux par le roi, qui s'inquiéta pour sa sœur, la princesse Catherine de Wurtemberg, mère du prince de Montfort.

Celle-ci mourut effectivement à Lausanne le 29 novembre 1835. Cette même dame blanche, que la tradition présentait comme le spectre d'une folle infanticide, serait déjà apparue en 1819 à la veille de la mort de Catherine Pavlovna de Russie, seconde épouse du roi Guillaume.

En 1889, un domestique aurait vu une dame blanche rôder dans le parc de Mayerling la nuit du célèbre drame.

Pendant son séjour à Caux, près de Montreux, l'impératrice Sissi prétendit, le 30 août 1898, avoir vu distinctement la dame blanche la nuit, soit 11 jours avant son assassinat à Genève.

Spectres


Actuellement, les dames blanches semblent avoir cessé d’annoncer les morts aristocratiques, mais elles restent très présentes en tant que fantômes de lieux (grande hantise), essentiellement dans des châteaux où elles sont fréquemment supposées garder un trésor légendaire :

« En plusieurs endroits se promènent des dames blanches, qui recherchent surtout le voisinage des anciens châteaux. »

le château de Puilaurens (France, Aude) ;
le château de Puymartin (France, Dordogne) ;
le château de Trécesson (France, Morbihan) ;
le château de la Boursidière (France, Hauts-de-Seine) ;
le château d’Arlempdes (France, Haute-Loire) ;
le château du Hohenbourg (France, Bas-Rhin) ;
le château de Pouancé (France, Maine-et-Loire) ;
le château de Landreville (France, Ardennes) ;
le château de Frœningen (France, Haut-Rhin) ;
le château de Fougères-sur-Bièvre (France, Loir-et-Cher) ;
le château de Rouelbeau (Suisse, Canton de Genève) ;
Le château de Savy-Berlette (France, Pas-de-Calais) ;
etc.

Dames vertes



Il semble que les dames vertes ne diffèrent des dames blanches, qu’elles soient fées ou spectres, que par la couleur de leur vêtement.

Il faut peut-être chercher leur origine dans la tradition du pays de Galles qui veut que les fées soient habillées de vert afin de mieux se cacher dans les feuillages.

Il ne s’agit pas d’une variante exceptionnelle, car elles sont signalées dans de nombreux lieux :
au château du Rocher (France, Mayenne) ;
au château de Caerphilly (Pays de Galles) ;
au château de Crathes (Écosse) ;
au château de Bouillé (France, Mayenne) ;
au château de Stirling (Écosse) ;
au château de Brissac (France, Maine-et-Loire) ;
au château de Fyvie (Écosse).

Il existe également des grottes de la Dame Verte en Franche-Comté, telle celle des Nans.

La dame verte est aussi présente dans le folklore picard.

Auto-stoppeuses fantômes


Une évolution récente du mythe de la dame blanche est celui de l’auto-stoppeuse fantôme.

Il s’agit presque exclusivement d’apparitions de jeunes femmes, même s’il existe quelques cas d’auto-stoppeurs.

Dans le scénario le plus courant, une jeune femme habillée en blanc fait de l’auto-stop la nuit et, après être montée dans un véhicule, disparaît brusquement, soit à l’approche d’un passage dangereux en poussant un cri d’alarme, soit en arrivant à une adresse donnée.

Ce phénomène est connu un peu partout dans le monde et est généralement considéré comme appartenant aux légendes urbaines.

Contrairement aux dames blanches « fées » ou « messagères » qui sont des entités, les auto-stoppeuses fantômes semblent être toujours le fantôme d’une personne contemporaine morte accidentellement.

Reines de France



À côté des différentes légendes, une ancienne tradition voulait que les reines de France portent le deuil de leur royal époux dans des vêtements blancs, ce qui leur valait le surnom de « reines blanches » ou de « dames blanches ».

Cet usage perdura jusqu’au xvie siècle, au moins dans leur appellation :

« Brantôme auroit dû ajouter que la Reine Anne fut la première Reine de France, qui après la mort de Charles VIII (1498) changea la couleur de l’habit de deuil porté par ses semblables ; c’étoit le blanc, & elle prit le noir18. »

« Sous le règne de Henri III (1551-1589), on appelait encore reines blanches les reines veuves de nos rois. « Henri III en arrivant à Paris, alla saluer la reine blanche », dit l’Estoile : c’était Élisabeth d’Autriche, veuve de Charles IX19. »

Louise de Lorraine, veuve d'Henri III, s’est retirée au château de Chenonceau et a porté des vêtements blancs jusqu’à la fin de sa vie, ce qui lui a valu le surnom de « dame blanche ».







# Origines
 
Outre des origines purement imaginaires, certains évènements nocturnes peuvent avoir stimulé, sans nécessairement le créer, le mythe des dames blanches champêtres.

Pour les lavandières de la nuit, il s’agit du coassement rythmé de certaines grenouilles reproduisant le bruit des battoirs, la nuit au bord des mares.

Une autre explication serait la vision de certains rapaces nocturnes, telle la chouette effraie, dont un des surnoms est précisément « dame blanche ».

« Elle était haute comme un jeune garçon avec un plumage blanc dans lequel la lune donnait de tous ses feux. De loin, et mes cheveux s’en sont dressés sur la tête, on aurait dit une dame blanche. Ma terreur ne fit que s’accroître lorsqu’elle poussa un cri semblable à celui d’une femme qu’on égorge…. »






# Dans la culture populaire
 

Littérature


- La Dame blanche des Habsbourg / Paul Morand. Paris : Perrin, 1980, 256 p. (ISBN 2-262-00186-3)
Dans les châteaux royaux de la Hofburg et de Schönbrunn, lorsqu'un membre de la famille impériale va mourir, un fantôme apparaît. Sur ses chaussons de danseuse et dans sa robe à traîne, la Dame Blanche des Habsbourg fait la navette d'un trépas à l'autre. Cette ravageante beauté a fort à faire : les Habsbourg ne sont pas, comme les Atrides, une famille d'assassins mais plutôt une famille d'assassinés. La tragédie est leur lot. Dans le décor prestigieux de la Vienne d'autrefois, la Dame Blanche ouvre ici un défilé d'ombres illustres : Marie-Louise et l'Aiglon, Maximilien et Charlotte, Rodolphe, François-Joseph et Elisabeth - l'inoubliable Sissi -, les voici tous ressuscités en une éblouissante évocation sous la plume magique de Paul Morand qui leur rend, l'espace d'un livre, les couleurs de la vie. Avec la rigueur de l'historien et la sensibilité du romancier. Paul Morand nous livre les secrets de cœur des Habsbourg, qui furent souvent aussi les secrets de la politique de leur temps.

- La Dame blanche était en noir / Michel Brosseau. Plougastel-Daoulas : EdB, coll. "Polars & grimoires", 09/2009, 194 p. (ISBN 978-2-35998-001-1). Rééd. Dinan : Terre de brume, 05/2011, 208 p. (ISBN 978-2-84362-456-8).
Près de Cholet, une mystérieuse auto-stoppeuse apparaît au bord des routes et disparaît sans prévenir ni laisser de traces. La rumeur enfle mais après vérification auprès des gendarmeries de la région, une seule déposition a bien été enregistrée, dans la soirée du 9 novembre, par un jeune homme de Tiffauges. Le journaliste de presse locale Sylvain Leroy décide de mener son enquête.

- La Dame blanche / Pierre Meige. Paris : Ours blanc, 03/2003, 128 p. (ISBN 2-914362-18-8)
Le narrateur, fils d'une Bretonne montée à Paris et longtemps installée dans le quartier Montparnasse, est à un tournant de sa vie. À la quarantaine, il est divorcé, sa femme a obtenu la garde de sa fille, et il s'interroge sur son existence. Un matin gris en Bretagne il prend en stop une jeune femme, mais quand celle-ci disparaît, il se demande s'il n'a pas croisé une dame blanche.

- Les Lieux de l'au-delà : guide des fantômes, dames blanches et auto-stoppeuses évanescentes en France, Belgique et Suisse / Didier Audinot. Agnières : Temps présent, coll. "Enigma", 10/2007, 377 p. (ISBN 2-35185-015-7)
Ce guide recense, par ordre alphabétique, tous les lieux en France, villes ou villages, routes de campagne, où se sont produits des phénomènes étranges : apparitions de fantômes, de dames blanches, etc. Il est fondé sur des enquêtes réalisées dans les brigades de gendarmerie ou auprès de témoins.

- Le Livre des Dames blanches / Stéphanie Del Regno ; préface de Yves Lignon. Toulouse : Éditions de la Vallée heureuse, coll. "Personnages & créatures légendaires", juin 2018, 206 p. (ISBN 978-2-36696-052-5)
Un panorama des légendes liées à la Dame blanche, des auto-stoppeuses aux spectres en passant par les épouses assassinées, les lavandières, les sorcières ou les femmes infanticides.

Musique


- La Dame blanche, opéra-comique d’Eugène Scribe et François Adrien Boieldieu (1825).
- Raymonda, ballet d’Alexandre Glazounov et Marius Petipa (1898).

Télévision


- La Dame blanche (Pilot), épisode 1 de la première saison de la série télévisée Supernatural.

Théâtre


- La Dame blanche / Sébastien Azzopardi et Sacha Danino. Paris : Avant-scène théâtre, coll. "Collection des Quatre-vents", septembre 2015, 87 p. (ISBN 978-2-7498-1333-2)
Le gendarme Malo Tiersen entretient une relation extraconjugale. Après une dispute, il renverse sa maîtresse accidentellement mais décide de cacher le corps. Lorsque celui-ci est découvert fortuitement, c'est à Malo que l'affaire est confiée.

Radio


- La Dame blanche de Palavas (série "La France mystérieuse, des histoires fantastiques"" par Tom Novembre. Auteur : Fabrice Colin. France bleu, 24 juillet 2016.

Cinéma


2003 : Dead End, film franco-américain réalisé par Jean-Baptiste Andrea et Fabrice Canepa.
2019 : La malédiction de la dame blanche, film américain réalisé par Michael Chaves.






 

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