Akihabara no Sasayaki

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L'épisode 5 de Dragon Ball Super sacrifié par manque de moyens

      
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nikos
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l'express a écrit: La médiocrité des dessins de la suite officielle de Dragon Ball Z a provoqué la colère des fans du monde entier. Une situation qui met en lumière les difficultés que rencontrent les studios d'animation japonais.

Mais que se passe-t-il à la Toei Animation, le studio qui produit Dragon Ball Super? Le cinquième épisode de la suite tant attendue de Dragon Ball Z, diffusé le dimanche 9 août au Japon, a provoqué un mini-raz-de-marée international. Des fans de tous les pays se sont étouffés devant la qualité désastreuse des dessins. Voir ci-dessous

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Et ce ne sont pas seulement quelques dessins visibles uniquement en arrêt sur image qui ne sont pas au niveau d'une "anime de 2015", mais des séquences entières qui sont "ratées, catastrophiques", notent les critiques.

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Des fans se sont même amusés à redessiner certains passages, histoire de montrer ce qu'ils auraient aimé avoir. La comparaison est cruelle pour la Toei.

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"Les deux premiers épisodes étaient très jolis. Le trois et quatre commençaient à avoir quelques plans moyens, mais qui passaient encore. Le cinq a choqué beaucoup de monde", résume Thibarik, à l'origine d'une pétition en ligne qui a récolté plus de 10 000 signatures en trois jours. Interrogé par L'Express, ce fan inconditionnel -impliqué dans un projet international relié à l'univers Dragon Ball- tient à préciser qu'il a lancé la pétition "à titre personnel, suite à l'afflux de critiques".  

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"Le but n'est pas de critiquer la Toei et ses artistes", ajoute Thibarik, qui connait bien le travail des dessinateurs et leurs contraintes en matière de timing, "mais plutôt d'encourager ses responsables à mettre les moyens nécessaires pour que Dragon Ball Super soit digne de son titre".  

Les studios japonais manquent de moyens

Ces reproches, loin d'être de simples caprices de fans, mettent en lumière un problème de fond: celui du manque de moyens des studios japonais, de leur mauvaise organisation et surtout des conditions de travail "très difficiles" des dessinateurs. C'est ce qu'explique Thomas Romain, un designer qui travaille au dans des studios d'animation au Japon depuis 2004, à L'Express.  

"Ce qui se passe sur Dragon Ball Super, ça existe depuis des années et des années sur d'autres séries. Mais cette fois elle était attendue par un large public, pas seulement des habitués du genre. Les fans d'animes savent déjà que l'industrie japonaise connaît des problèmes. Cette fois, ça se passe devant les yeux du grand public, qui, j'espère, prendra conscience des conditions très difficiles dans lesquelles ces animes sont produits. Il y a un décalage énorme entre le succès et la notoriété de ces séries, et la réalité des conditions de travail au Japon", analyse-t-il.

Dans un message intitulé "Pourquoi cet épisode est si médiocrement animé" et publié sur Twitter (en anglais), il explique plus en détail cette "réalité".

Lire la traduction en français de son message, réalisée par FocusonAnimation.com

"Les studios d'animation japonais sont incapables de salarier des équipes entières et font donc font appels à des dessinateurs freelance. Seul un studio avait les moyens de se payer une équipe, c'était Ghibli" (grâce aux succès d'Hayao Miyazaki comme Le voyage de Chihiro ou Princesse Mononoké, NDLR). Les autres luttent avec le budget qui leur est alloué. Et en général, ils ne font pas de gros bénéfices", écrit-il.  

Les dessinateurs sont sous-payés et surchargés

Résultat, lors de la réalisation d'une série TV, "un animateur est payé 40 dollars par plan et un 'intervalliste', 2 dollars". Forcément, à ce prix, "les animateurs doivent travailler vite et sont obligés de multiplier les commandes sur différentes productions" et les intervallistes -souvent des débutants- n'en vivent même pas. Sans surprise, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous.

"L'animateur est chargé de réaliser les plans qui servent de base à l'anime. A partir de ces 'plans-maquette', on demande à un 'cleaner-intervalliste' de retracer proprement les dessins de l'animateur, puis de réaliser les dessins intermédiaires pour donner l'impression d'un mouvement fluide. C'est cette étape qui a été franchement ratée dans l'épisode 5 de Dragon Ball Super. Et les plans de bases étaient eux-mêmes de qualité discutable", estime Thomas Romain.  

Une production de plus en plus importante, des délais réduits


Et si en général, il y a des superviseurs d'animation qui peuvent corriger les défauts en fin de production, il arrive que cette étape passe à la trappe, par manque de temps. Parfois ce n'est pas qu'un problème d'argent, mais tout simplement de mauvaise gestion du planning. Quand les studios n'ont pas le temps de trouver de bons animateurs freelance, soit ils retardent la diffusion d'un épisode, soit "ils sont obligés d'en sacrifier un", explique le designer.

Et Thomas Romain d'enfoncer le clou sur Twitter. "Le problème est que l'industrie japonaise de l'animation produit trop, beaucoup trop vite. Il n'y a pas assez d'animateurs d'expérience ou assez talentueux qui sont disponibles pour superviser la production et apprendre le métier aux jeunes. Les studios n'ont pas d'autres choix que d'avoir recours à des animateurs dont les talents sont discutables, parfois même des amateurs dont c'est le hobby (...) Actuellement, il est plutôt commun d'entendre les gens parler de 'miracle' lorsqu'un épisode est diffusé dans les temps", conclut-il.  

source : l'express
Waha


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:/
c'est dommage ...
après, pour avoir zieuté vite fait l'épisode en question... oui, certains plans sont moches mais l'ensemble passe encore ... après oui, j'ai pas fait pause toutes les secondes donc ...