huffington post a écrit:Pour faire fuir les pirates qui sévissent sur les côtes à l'est de l'Afrique, certaines compagnies de la marine marchande britannique utilisent une arme aussi inattendue que redoutable: les chansons de Britney Spears.
Citée par le Mirror et Metro UK, l'officier Rachel Owens raconte que les titres de la chanteuse américaine sont très efficaces pour repousser ces dangereux bandits des mers:
"Ses chansons ont été choisies par les équipes de sécurité qui accompagnent nos tankers parce qu'elles sont détestées des pirates. Ces types ne supportent pas la musique ou la culture occidentale, ce qui rend les titres de Britney parfaits".
"Dès que la voix de Britney retentit, ils fuient "
Les plus efficaces? Baby One More Time et Oops! I Did It Again qui permettent même la plupart du temps d'avoir recours aux armes: "Dès que la voix de Britney retentit, ils fuient aussi vite que possible", assure Rachel Owens.
Les côtes africaines, très prisées des pirates, sont chaque année le théâtre de nombreuses attaques de navires et d'enlèvements d'équipages, dont la libération ne se fait qu'en échange de rançons dépassant le million d'euros.
La menace est telle que la Royal Navy, banche de l'armée britannique, a déployé dans la région 1500 personnes réparties sur 14 navires qui patrouillent 24 heures sur 24, rappelle le Mirror.
Chaque navire choisit sa musique
Diffuser de la musique est pour le moment utilisé en deuxième option, au cas où les avertissements de gardes armés ne suffisent pas à repousser les pirates.
Steven Jones, membre de la Security Association for the Maritime Industry, explique au Mirror que le police et l'armée américaines ont été parmi les premiers à user de cette tactique. Au niveau de la marine marchande, jouer de la musique pop fait maintenant partie intégrante des technologies sophistiquées pour protéger les cargaisons précieuses.
Mais jouer du Britney Spears n'a rien d'obligatoire. Steven Jones précise que chaque société de sécurité choisit à sa guise les chansons qu'elle diffuse. Il ne manque cependant pas de noter, avec humour, que "passer du Justin Bieber irait sûrement à l'encontre de la convention de Genève".
source : huffington post