Les temples japonais.
Avec les sanctuaires shinto, les temples bouddhistes sont les bâtiments les plus nombreux, les plus renommés et les plus importants du Japon.
Le mot japonais pour temple bouddhiste est tera.
Le mot japonais pour temple bouddhiste est tera.
Bâtiments bouddhistes et shinto.
Au Japon, les temples bouddhistes existent côte à côte avec les sanctuaires shinto, et tous deux partagent les mêmes caractéristiques essentielles de l'architecture japonaise traditionnelle.
L'architecture japonaise a une histoire aussi ancienne que celle du Japon. Fortement influencée par l'architecture chinoise, elle se distingue cependant par certains aspects et différences importantes qui sont typiquement japonais. La plupart des bâtiments qui subsistent aujourd'hui de l'architecture pré-moderne japonaise sont majoritairement des châteaux, des temples bouddhistes, et des sanctuaires shinto. Pour les châteaux, il est important de rappeler que la plupart n’ont plus leur donjon historique, la Seconde Guerre mondiale ayant considérablement touchée le Japon, la plupart des anciens châteaux ont aujourd’hui des donjons qui ont été restaurés voir rebâtis, le tout en béton.
Les torii, portes habituellement associées au seul Shinto, se trouvent dans les deux types de bâtiments, mais l'entrée d'un sanctuaire peut être marquée par un romon, porte d'origine bouddhiste qui peut donc aussi souvent se trouver auprès d'un temple.
L'architecture japonaise a une histoire aussi ancienne que celle du Japon. Fortement influencée par l'architecture chinoise, elle se distingue cependant par certains aspects et différences importantes qui sont typiquement japonais. La plupart des bâtiments qui subsistent aujourd'hui de l'architecture pré-moderne japonaise sont majoritairement des châteaux, des temples bouddhistes, et des sanctuaires shinto. Pour les châteaux, il est important de rappeler que la plupart n’ont plus leur donjon historique, la Seconde Guerre mondiale ayant considérablement touchée le Japon, la plupart des anciens châteaux ont aujourd’hui des donjons qui ont été restaurés voir rebâtis, le tout en béton.
Les torii, portes habituellement associées au seul Shinto, se trouvent dans les deux types de bâtiments, mais l'entrée d'un sanctuaire peut être marquée par un romon, porte d'origine bouddhiste qui peut donc aussi souvent se trouver auprès d'un temple.
Photographie torii.
Un torii est un portail traditionnel japonais. Il est communément érigé à l’entrée d'un sanctuaire shintoïste, afin de séparer l’enceinte sacrée de l’environnement profane.
Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde physique et du monde spirituel, chaque torii traversé lors de l'accès à un sanctuaire doit être retraversé dans l'autre sens afin de revenir dans le monde réel. Il n'est pas rare de voir des japonais contourner un torii lorsqu'ils pensent ne pas repasser plus tard par cet endroit.
Du fait de sa fonction de séparation symbolique du monde physique et du monde spirituel, chaque torii traversé lors de l'accès à un sanctuaire doit être retraversé dans l'autre sens afin de revenir dans le monde réel. Il n'est pas rare de voir des japonais contourner un torii lorsqu'ils pensent ne pas repasser plus tard par cet endroit.
Photographie romon.
Il s’agit d’une porte à un étage. Bien que développé à l'origine par l'architecture bouddhiste, le romon est à présent utilisé aussi bien dans les temples bouddhistes que dans les sanctuaires shinto. Son étage supérieur, sans particularité notable par ailleurs, est inaccessible et n'offre donc pas d'espace utilisable.
Quelques sanctuaires, par exemple le Iwashimizu Hachiman-gū, possèdent une porte principale de style bouddhiste appelée somon.
Quelques sanctuaires, par exemple le Iwashimizu Hachiman-gū, possèdent une porte principale de style bouddhiste appelée somon.
Photographie somon.
De nombreux temples disposent d'un temizuya et d'un komainu, comme un sanctuaire.
Photographie temizuya.
Un chozuya ou temizuya est un pavillon d'ablution destiné au rite de purification cérémoniel appelé temizu dans le Shintoïsme.
Photographie komainu.
Les komainu sont des paires de statues de créatures semblables à des lions qui gardent l'entrée ou le honden (sanctuaire intérieur) de nombreux sanctuaires shinto à moins qu'ils ne soient eux-mêmes gardés dans le sanctuaire intérieur d'où ils ne sont pas visibles par le public.
Quelques sanctuaires emploient de l'encens et possèdent un shoro (beffroi) comme un temple.
Quelques sanctuaires emploient de l'encens et possèdent un shoro (beffroi) comme un temple.
Photographies shoro.
Le shoro est le clocher des temples bouddhistes japonais. Il en existe également dans certains sanctuaires shinto. On en trouve de deux types : le plus ancien, l'hakamagoshi qui possède des murs, contrairement au plus récent, le fukihanachi ou fukinuki.
Quelques sanctuaires, par exemple le Tanzan Jinja à Nara, ont même un to (pagode).
Quelques sanctuaires, par exemple le Tanzan Jinja à Nara, ont même un to (pagode).
Photographie d'une pagode.
Les similitudes entre les temples et les sanctuaires sont également fonctionnelles. Comme dans le cas d'un temple shintoïste, un temple bouddhiste n'est pas principalement un lieu de culte : ses bâtiments les plus importants sont utilisés pour la garde des objets sacrés et ne sont pas accessibles aux fidèles. Il y a des bâtiments spécialisés pour certains rites, mais ceux-ci ne sont généralement ouverts qu'à un nombre limité de participants. En effet, contrairement à une église chrétienne, un temple est aussi un monastère. Les rassemblements religieux dans le style des églises chrétiennes n'ont pas lieu régulièrement et ne se tiennent pas à l'intérieur du temple. Si beaucoup de personnes participent à une cérémonie, celle-ci prend un caractère festif et se tient à l'extérieur.
La raison des grandes ressemblances structurelles entre les deux types de bâtiments réside dans leur histoire commune. Il est en effet normal pour un temple d'avoir été aussi un sanctuaire. En termes d'architecture, les différences évidentes entre les deux sont donc peu nombreuses et souvent seul un spécialiste peut les identifier.
Des sanctuaires vénèrent des kami indigènes bien avant l'arrivée du Bouddhisme au Japon, mais ce sont des terres délimitées sans aucun bâtiment ou des sanctuaires temporaires érigés lorsque cela est nécessaire. Avec l'arrivée du Bouddhisme au 8e siècle, les sanctuaires sont soumis à son influence et adoptent à la fois le concept de structures permanentes et l'architecture des temples.
Le Bouddhisme et le culte des kami finissent par « fusionner ». On voit alors apparaître des complexes mixtes. Ainsi les sanctuaires sont accompagnés de temple(s) et l’inverse est valable également. En effet, la majorité des temples sont accompagnés de sanctuaires dans lesquels sont vénérés des kami.
En conséquence, pendant des siècles, les sanctuaires et les temples ont entretenu une relation symbiotique dans laquelle chacun a influencé l'autre. Les sanctuaires empruntent au Bouddhisme ses portes, l'utilisation d'un hall pour les fidèles laïcs, l'usage du bois coloré en vermillon …, tandis que l'architecture bouddhiste chinoise est adaptée aux goûts des Japonais, l'utilisation accrue de matériaux naturels et une adaptation du monastère à l'environnement naturel préexistant.
La séparation nette entre les temples bouddhiques et les sanctuaires shintoïstes qui est aujourd'hui la norme, apparaît seulement comme conséquence de la loi de shinbutsu bunri (séparation des kamais et des Bouddhas) en 1868. Cette séparation est légalement obligatoire et de nombreux sanctuaires-temples sont contraints à n'être plus que des sanctuaires.
La raison des grandes ressemblances structurelles entre les deux types de bâtiments réside dans leur histoire commune. Il est en effet normal pour un temple d'avoir été aussi un sanctuaire. En termes d'architecture, les différences évidentes entre les deux sont donc peu nombreuses et souvent seul un spécialiste peut les identifier.
Des sanctuaires vénèrent des kami indigènes bien avant l'arrivée du Bouddhisme au Japon, mais ce sont des terres délimitées sans aucun bâtiment ou des sanctuaires temporaires érigés lorsque cela est nécessaire. Avec l'arrivée du Bouddhisme au 8e siècle, les sanctuaires sont soumis à son influence et adoptent à la fois le concept de structures permanentes et l'architecture des temples.
Le Bouddhisme et le culte des kami finissent par « fusionner ». On voit alors apparaître des complexes mixtes. Ainsi les sanctuaires sont accompagnés de temple(s) et l’inverse est valable également. En effet, la majorité des temples sont accompagnés de sanctuaires dans lesquels sont vénérés des kami.
En conséquence, pendant des siècles, les sanctuaires et les temples ont entretenu une relation symbiotique dans laquelle chacun a influencé l'autre. Les sanctuaires empruntent au Bouddhisme ses portes, l'utilisation d'un hall pour les fidèles laïcs, l'usage du bois coloré en vermillon …, tandis que l'architecture bouddhiste chinoise est adaptée aux goûts des Japonais, l'utilisation accrue de matériaux naturels et une adaptation du monastère à l'environnement naturel préexistant.
La séparation nette entre les temples bouddhiques et les sanctuaires shintoïstes qui est aujourd'hui la norme, apparaît seulement comme conséquence de la loi de shinbutsu bunri (séparation des kamais et des Bouddhas) en 1868. Cette séparation est légalement obligatoire et de nombreux sanctuaires-temples sont contraints à n'être plus que des sanctuaires.
Architecture.
Caractéristiques.
L'architecture bouddhiste n'est pas originaire du Japon mais a été importée de Chine et d'autres cultures asiatiques.
Son histoire est en conséquence dominée d'un côté par les techniques et les styles de Chine et d'Asie et de l'autre par des variations originales japonaises.
Plusieurs caractéristiques sont indéniables de l’architecture des temples japonais.
Tout d'abord le choix des matériaux, toujours le bois sous diverses formes (planches, paille, écorce d'arbre …) pour presque toutes les structures. Contrairement à la sculpture, l'utilisation de la pierre est évitée sauf pour certains usages spécifiques.
La structure générale est presque toujours la même : des poteaux et un linteau supportent un toit grand et légèrement incurvé, tandis que les parois sont minces comme du papier, souvent mobiles et jamais porteuses.
Le toit est l'élément visuel le plus impressionnant, constituant souvent la moitié de la taille de l'édifice. Les avants-toit légèrement incurvés s'étendent au-delà des murs, couvrant des vérandas, et leur poids doit donc être pris en charge par un complexe système de supports.
Son histoire est en conséquence dominée d'un côté par les techniques et les styles de Chine et d'Asie et de l'autre par des variations originales japonaises.
Plusieurs caractéristiques sont indéniables de l’architecture des temples japonais.
Tout d'abord le choix des matériaux, toujours le bois sous diverses formes (planches, paille, écorce d'arbre …) pour presque toutes les structures. Contrairement à la sculpture, l'utilisation de la pierre est évitée sauf pour certains usages spécifiques.
La structure générale est presque toujours la même : des poteaux et un linteau supportent un toit grand et légèrement incurvé, tandis que les parois sont minces comme du papier, souvent mobiles et jamais porteuses.
Le toit est l'élément visuel le plus impressionnant, constituant souvent la moitié de la taille de l'édifice. Les avants-toit légèrement incurvés s'étendent au-delà des murs, couvrant des vérandas, et leur poids doit donc être pris en charge par un complexe système de supports.
Photographie temple avec toit.
Ces avants-toit surdimensionnés confèrent à l'intérieur une pénombre caractéristique qui contribue à l'atmosphère du temple. L'intérieur du bâtiment est normalement constitué d'une seule pièce centrale appelée moya, à partir de laquelle partent parfois d'autres espaces moins importants, par exemple les couloirs appelés hisashi.
Plan temple japonais.
Architecture.
Histoire.
L'architecture des temples bouddhistes, comme celle de n'importe quelle structure, change et évolue au fil des siècles.
Le Horyu-ji est l’un des premiers temples bouddhistes construits au Japon. Ses structures essentielles représentent le style commun de la dynastie Sui chinoise du 6e siècle.
La plupart des temples bouddhistes présentent les mêmes éléments de conception de base que les autres bâtiments traditionnels japonais.
De hautes et épaisses colonnes de bois servent de support de charge et d'élément de stabilisation de la structure. Chaque colonne est posée sur une seule grande pierre qui sert d'ancrage au bâtiment. Les murs, les sols et la complexe structure du toit sont alors construits autour de ces colonnes.
Il existe une grande diversité dans le style et l'apparence des toits, mais la plupart suivent le concept de base d'un toit de tuiles en pente. Les toits de nombreux temples anciens, conçus plus directement sur les formes utilisées sur le continent, ont des angles retournés.
Parallèlement, les nouveaux temples qui sont davantage basés sur les styles japonais indigènes ont des angles de toit plus lisses et plus plats.
La plupart des temples bouddhistes au Japon appartiennent à l'un de ces quatre principaux styles :
Wayo. Style développé au Japon en art et en architecture au cours de l'époque de Heian par les sectes bouddhistes Tendai et Shingon sur le modèle de l'architecture chinoise contemporaine.
L'époque de Heian est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période commence en 794 et s'achève en 1185 avec le début de l'époque de Kamakura.
Ainsi appelé pour le distinguer de styles chinois importés, en architecture il se caractérise par la simplicité, le refus de l'ornementation, l'utilisation de bois naturels et en général de matériaux lisses.
Daibutsuyo. Style architectural religieux japonais apparu à la fin du 12e siècle ou au début du 13e siècle, également sur le modèle de l'architecture chinoise contemporaine. Introduit par le prêtre Chogen, ce style grandiose et monumental basé sur l'architecture de la dynastie Song se présente comme l'antithèse du style wayo simple et traditionnel.
Zenshuyo. Style qui tient son nom de son créateur, la secte bouddhiste Zen, et qui apparaît à la fin du 12e siècle ou au début du 13e siècle, toujours sur le modèle de l'architecture chinoise contemporaine. Ses caractéristiques sont des sols de terre battue, des toits décoratifs aux pentes courbes (mokoshi) et des toits principaux aux pentes fortement recourbées et des portes à panneaux.
Setchuyo. Style architectural né au Japon durant l'époque de Muromachi, de la fusion d'éléments provenant des trois styles précédents.
L'époque de Muromachi est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Elle correspond à l'époque qui s'étend entre 1336 et 1573.
Histoire.
L'architecture des temples bouddhistes, comme celle de n'importe quelle structure, change et évolue au fil des siècles.
Le Horyu-ji est l’un des premiers temples bouddhistes construits au Japon. Ses structures essentielles représentent le style commun de la dynastie Sui chinoise du 6e siècle.
La plupart des temples bouddhistes présentent les mêmes éléments de conception de base que les autres bâtiments traditionnels japonais.
De hautes et épaisses colonnes de bois servent de support de charge et d'élément de stabilisation de la structure. Chaque colonne est posée sur une seule grande pierre qui sert d'ancrage au bâtiment. Les murs, les sols et la complexe structure du toit sont alors construits autour de ces colonnes.
Il existe une grande diversité dans le style et l'apparence des toits, mais la plupart suivent le concept de base d'un toit de tuiles en pente. Les toits de nombreux temples anciens, conçus plus directement sur les formes utilisées sur le continent, ont des angles retournés.
Parallèlement, les nouveaux temples qui sont davantage basés sur les styles japonais indigènes ont des angles de toit plus lisses et plus plats.
La plupart des temples bouddhistes au Japon appartiennent à l'un de ces quatre principaux styles :
Wayo. Style développé au Japon en art et en architecture au cours de l'époque de Heian par les sectes bouddhistes Tendai et Shingon sur le modèle de l'architecture chinoise contemporaine.
L'époque de Heian est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Cette période commence en 794 et s'achève en 1185 avec le début de l'époque de Kamakura.
Ainsi appelé pour le distinguer de styles chinois importés, en architecture il se caractérise par la simplicité, le refus de l'ornementation, l'utilisation de bois naturels et en général de matériaux lisses.
Daibutsuyo. Style architectural religieux japonais apparu à la fin du 12e siècle ou au début du 13e siècle, également sur le modèle de l'architecture chinoise contemporaine. Introduit par le prêtre Chogen, ce style grandiose et monumental basé sur l'architecture de la dynastie Song se présente comme l'antithèse du style wayo simple et traditionnel.
Zenshuyo. Style qui tient son nom de son créateur, la secte bouddhiste Zen, et qui apparaît à la fin du 12e siècle ou au début du 13e siècle, toujours sur le modèle de l'architecture chinoise contemporaine. Ses caractéristiques sont des sols de terre battue, des toits décoratifs aux pentes courbes (mokoshi) et des toits principaux aux pentes fortement recourbées et des portes à panneaux.
Setchuyo. Style architectural né au Japon durant l'époque de Muromachi, de la fusion d'éléments provenant des trois styles précédents.
L'époque de Muromachi est l'une des 14 subdivisions traditionnelles de l'histoire du Japon. Elle correspond à l'époque qui s'étend entre 1336 et 1573.
Bien. Je vais parler un peu plus des torii (et aucun rapport avec Stargate SG1).
Grâce à ce schéma, on va pouvoir différencier les différentes parties des torii. Donc, n'oubliez pas de bien regarder le schéma en question à chaque fois que je vous donne le nom d'un élément constituant le torii.
La base d'un torii est composée de deux piliers verticaux nommés Hashira qui supportent deux linteaux horizontaux. Le linteau inférieur est nommé Nuki et le linteau supérieur lui se nomme Kasagi.
Le Kasagi est parfois renforcé par un autre linteau horizontal que l'on nomme Shimaki, il se place directement sous le Kasagi. Ces deux linteaux (Kasagi + Shimaki) peuvent être droits ou courbés. La courbure est ascendante.
Le Nuki est régulièrement maintenu en place par des cales nommées Kusabi. Cependant, la fonction des Kusabi est plutôt décorative qu'autre chose. Au-dessus du Nuki, au centre de celui-ci, se trouve une pièce de soutien nommée Gakuzuka. Cette pièce est assimilée à une sorte de cadre qui porte le nom du sanctuaire ou du temple.
Les piliers verticaux (Hashira) reposent sur une base circulaire, qui est en pierre, cette base se nomme Kamebara (ventre de tortue) ou Daiishi (base en pierre).
Au sommet des piliers verticaux (toujours les Hashira), on trouve un anneau décoratif nommé Daiwa.
Le Nemaki est une sorte de manchon qui entoure le Hashira (pilier vertical). C'est un ornement (usage décoratif donc) que l'on rencontre sur certains toriis, les toriis des sanctuaires de type inari. J'ai lu aussi que cette pièce pouvait éventuellement servir de renfort à la structure. Dans certaines parties du Japon, on retrouve un climat plutôt humide, comme dans les montagnes. L'humidité vient ronger le bois qui compose la torii et la structure pourrie. Dans les montagnes du Japon se sont plusieurs milliers de toriis que l'on peut totaliser, donc l'idée que cette pièce vient renforcer les piliers tout en les protégeant des dégâts de l'humidité ambiante, je la trouve plutôt intéressante.
Pour les sanctuaires de type inari, on peut penser de suite au fameux sanctuaire du Fushimi Inari-taisha. Ce sanctuaire est un sanctuaire shinto dédié aux divinités de l'agriculture et plus particulièrement au kami Inari. Il se situe à Fushimi-ku à Kyoto au Japon. Ce sanctuaire est surtout connu pour ses milliers de torii formant un chemin sur la colline sur laquelle le temple est construit.
Petite photo pour vous aider à voir de quoi je parle:
J'ignore encore si vais parler des différents types de torii qui existent car là, c'est un peu compliqué. Bref, il est donc possible que je complète encore une fois ce dossier mais rien de certain.
Sources:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henro.htm (source principale).
http://www.jbjapon.fr/2007/03/shikoku-le-plerinage-des-88-temples.html
http://www.tourismshikoku.fr/index.php/features/o-henro/#HeaderMenu
http://www.tourisme-japon.fr/site_content/184-courrier-touristique-japon-n-49/483-le-pelerinage-des-88-temples-de-shikoku
Pour commencer, un petit rappel très bref sur l'île de Shikoku:
Il s'agit donc de l'une des quatre grandes îles de l'archipel japonais (ici en vert foncé).
Présentation du pèlerinage :
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/koya.htm
Les 88 temples.
Certains temples forment des thématiques:
- les temples 1 à 23 forment la thématique de l'éveil par exemple.
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henroawa1.htm
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henroawa2.htm
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henroawa3.htm
Pour les temples 21 à 39, le thème est la discipline:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henro.htm
Pour des informations sur les temples: idem que précédemment.
Pour les temples 40 à 65: le thème l'Illumination.
Pour toute cette série de temples, vous pouvez toujours cliquer sur le lien suivant (toujours le même) et ensuite cliquer sur les temples avec leur nom en bleu:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henro.htm
Enfin pour les derniers temples, du 66 au 88 la thématique est celle de l'entrée au nirvana.
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henrosanuki1.htm
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henrosanuki2.htm
Pour réaliser le pèlerinage, il y a aussi une tenue traditionnelle à porter:
Grâce à ce schéma, on va pouvoir différencier les différentes parties des torii. Donc, n'oubliez pas de bien regarder le schéma en question à chaque fois que je vous donne le nom d'un élément constituant le torii.
La base d'un torii est composée de deux piliers verticaux nommés Hashira qui supportent deux linteaux horizontaux. Le linteau inférieur est nommé Nuki et le linteau supérieur lui se nomme Kasagi.
Le Kasagi est parfois renforcé par un autre linteau horizontal que l'on nomme Shimaki, il se place directement sous le Kasagi. Ces deux linteaux (Kasagi + Shimaki) peuvent être droits ou courbés. La courbure est ascendante.
Le Nuki est régulièrement maintenu en place par des cales nommées Kusabi. Cependant, la fonction des Kusabi est plutôt décorative qu'autre chose. Au-dessus du Nuki, au centre de celui-ci, se trouve une pièce de soutien nommée Gakuzuka. Cette pièce est assimilée à une sorte de cadre qui porte le nom du sanctuaire ou du temple.
Les piliers verticaux (Hashira) reposent sur une base circulaire, qui est en pierre, cette base se nomme Kamebara (ventre de tortue) ou Daiishi (base en pierre).
Au sommet des piliers verticaux (toujours les Hashira), on trouve un anneau décoratif nommé Daiwa.
Le Nemaki est une sorte de manchon qui entoure le Hashira (pilier vertical). C'est un ornement (usage décoratif donc) que l'on rencontre sur certains toriis, les toriis des sanctuaires de type inari. J'ai lu aussi que cette pièce pouvait éventuellement servir de renfort à la structure. Dans certaines parties du Japon, on retrouve un climat plutôt humide, comme dans les montagnes. L'humidité vient ronger le bois qui compose la torii et la structure pourrie. Dans les montagnes du Japon se sont plusieurs milliers de toriis que l'on peut totaliser, donc l'idée que cette pièce vient renforcer les piliers tout en les protégeant des dégâts de l'humidité ambiante, je la trouve plutôt intéressante.
Pour les sanctuaires de type inari, on peut penser de suite au fameux sanctuaire du Fushimi Inari-taisha. Ce sanctuaire est un sanctuaire shinto dédié aux divinités de l'agriculture et plus particulièrement au kami Inari. Il se situe à Fushimi-ku à Kyoto au Japon. Ce sanctuaire est surtout connu pour ses milliers de torii formant un chemin sur la colline sur laquelle le temple est construit.
Petite photo pour vous aider à voir de quoi je parle:
J'ignore encore si vais parler des différents types de torii qui existent car là, c'est un peu compliqué. Bref, il est donc possible que je complète encore une fois ce dossier mais rien de certain.
Le pèlerinage des 88 temples de Shikoku. J’ai découvert ce pèlerinage lors de ma première Japan Expo. Un conférencier d’un âge déjà avancé présentait le documentaire vidéo qu’il avait réalisé lors de son propre pèlerinage des 88 temples.
Lors de ce nouveau message, je vais me structurer de la sorte : du texte bien sur avec des illustrations (carte, photographies et images) mais aussi des liens vers des sites internet assez biens structurés qui présentent les différents temples, notamment avec des photographies.
Lors de ce nouveau message, je vais me structurer de la sorte : du texte bien sur avec des illustrations (carte, photographies et images) mais aussi des liens vers des sites internet assez biens structurés qui présentent les différents temples, notamment avec des photographies.
Sources:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henro.htm (source principale).
http://www.jbjapon.fr/2007/03/shikoku-le-plerinage-des-88-temples.html
http://www.tourismshikoku.fr/index.php/features/o-henro/#HeaderMenu
http://www.tourisme-japon.fr/site_content/184-courrier-touristique-japon-n-49/483-le-pelerinage-des-88-temples-de-shikoku
Comme indiqué, le premier lien est ma source principale. Je reprends beaucoup d'éléments que je complète un peu parfois. Mais je n'avais pas le temps de faire des recherches sur la question et ensuite de présenter tout un message sur la question.
Pour commencer, un petit rappel très bref sur l'île de Shikoku:
Il s'agit donc de l'une des quatre grandes îles de l'archipel japonais (ici en vert foncé).
Présentation du pèlerinage :
Le pèlerinage en lui-même comprend donc un circuit de 88 temples. Ce pèlerinage est long de 1170 kilomètres (parfois on trouve long de 1100 à 1400 - 1600 kilomètres). Si l’on respecte la tradition, et que l’on exécute ce pèlerinage à pied, il faut entre 40 et 55 jours pour l’effectuer. Toutefois, au jour d’aujourd’hui, la plupart des pèlerins vont utiliser les moyens de transports modernes : train, bus et taxis. Souvent, les personnes s’arrêtent plutôt dans les principaux temples. Donc avec les moyens de transports modernes et en ciblant les temples principaux, le pèlerinage se fait maintenant en une dizaine de jours.
Il existe même un pèlerinage sous forme de voyage organisé, avec guide et parfois des moines bouddhistes. L’exemple le plus commun étant 12 jours pour environs 200 000 yens.
Les 88 temples sont tous bouddhiques. Cependant, si la plupart sont de l’école bouddhiste Shingon, d’autres sont de la secte bouddhique Tendai et d’autres encore du Zen.
Shingon : son idéal se résume dans la phrase « Sokushin-Jôboutsu », qui signifie « devenir bouddha dans cette vie avec ce corps ». C'est en purifiant le cœur de ses passions parasites, en cultivant modestie, simplicité, pureté, concentration qu'il devient possible d'exprimer son esprit bouddhiste.
Tendai : un mélange de différents courants et différentes influences. Toutefois cette secte est réputée dure/drastique avec par exemple l’obligation d’une marche de 1000 jours pour les fidèles.
Zen : forme de bouddhisme qui se base sur la méditation pour atteindre l’illumination.
Les 88 temples ont un ordre précis, ils sont numérotés de 1 à 88 dans le sens des aiguilles d’une montre. Bien entendu, si l’on veut respecter comme il se doit la tradition, il faut commencer par le 1, les faire dans l’ordre et terminer par le 1 après la visite du 88. Cependant, il ne s’agit pas non plus d’une obligation, on laisse toute liberté au pèlerin pour le sens, son rythme de marche ou de temps passé dans les temples …
Un dernier élément est à prendre en compte : une fois le tour des 88 temples de Shikoku effectué, le pèlerin se doit d’aller au mausolée de Kukai au Mont Koya.
Pour plus d'information sur le mausolée de Kukai, cliquez sur le lien suivant:
Il existe même un pèlerinage sous forme de voyage organisé, avec guide et parfois des moines bouddhistes. L’exemple le plus commun étant 12 jours pour environs 200 000 yens.
Les 88 temples sont tous bouddhiques. Cependant, si la plupart sont de l’école bouddhiste Shingon, d’autres sont de la secte bouddhique Tendai et d’autres encore du Zen.
Shingon : son idéal se résume dans la phrase « Sokushin-Jôboutsu », qui signifie « devenir bouddha dans cette vie avec ce corps ». C'est en purifiant le cœur de ses passions parasites, en cultivant modestie, simplicité, pureté, concentration qu'il devient possible d'exprimer son esprit bouddhiste.
Tendai : un mélange de différents courants et différentes influences. Toutefois cette secte est réputée dure/drastique avec par exemple l’obligation d’une marche de 1000 jours pour les fidèles.
Zen : forme de bouddhisme qui se base sur la méditation pour atteindre l’illumination.
Les 88 temples ont un ordre précis, ils sont numérotés de 1 à 88 dans le sens des aiguilles d’une montre. Bien entendu, si l’on veut respecter comme il se doit la tradition, il faut commencer par le 1, les faire dans l’ordre et terminer par le 1 après la visite du 88. Cependant, il ne s’agit pas non plus d’une obligation, on laisse toute liberté au pèlerin pour le sens, son rythme de marche ou de temps passé dans les temples …
Un dernier élément est à prendre en compte : une fois le tour des 88 temples de Shikoku effectué, le pèlerin se doit d’aller au mausolée de Kukai au Mont Koya.
Pour plus d'information sur le mausolée de Kukai, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/koya.htm
Les 88 temples.
Certains temples forment des thématiques:
- les temples 1 à 23 forment la thématique de l'éveil par exemple.
Temples 1 à 5
Ryōzenji
Gokurakuji
Konsenji
Dainichiji
Jizōji
Ryōzenji
Gokurakuji
Konsenji
Dainichiji
Jizōji
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henroawa1.htm
Temples 6 à 11
Anrakuji
Jūrakuji
Kumataniji
Hōrinji
Kirihataji
Fujiidera
Anrakuji
Jūrakuji
Kumataniji
Hōrinji
Kirihataji
Fujiidera
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henroawa2.htm
Temples 12 à 23
Shōzanji
Dainichiji
Jōrakuji
Awa-Kokubunji
Kan'onji
Idoji
Onzanji
Tatsueji
Kakurinji
Tairyūji
Byōdōji
Yakuōji
Shōzanji
Dainichiji
Jōrakuji
Awa-Kokubunji
Kan'onji
Idoji
Onzanji
Tatsueji
Kakurinji
Tairyūji
Byōdōji
Yakuōji
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henroawa3.htm
Pour les temples 21 à 39, le thème est la discipline:
Temples 24 à 31
Hotsumisakiji
Shinshōji
Kongōchōji
Kōnomineji
Dainichiji
Tosa-Kokubunji
Zenrakuji
Chikurinji
Hotsumisakiji
Shinshōji
Kongōchōji
Kōnomineji
Dainichiji
Tosa-Kokubunji
Zenrakuji
Chikurinji
Pas de lien ici qui présente l'ensemble, toutefois en cliquant sur le lien suivant vous aurez pour certains temples quelques photographies et des éléments de présentations supplémentaires (il faut cliquer sur les noms de temple en bleu):
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henro.htm
Temples 32 à 39
Zenjibuji
Sekkeiji
Tanemaji
Kiyotakiji
Shōryūji
Iwamotoji
Kongōfukuji
Enkōji
Zenjibuji
Sekkeiji
Tanemaji
Kiyotakiji
Shōryūji
Iwamotoji
Kongōfukuji
Enkōji
Pour des informations sur les temples: idem que précédemment.
Pour les temples 40 à 65: le thème l'Illumination.
Temples 40 à 45
Kanjizaiji
Ryūkōji
Butsumokuji
Meisekiji
Daihōji
Iwayaji
Temples 46 à 53
Jōruriji
Yasakaji
Sairinji
Jōdoji
Hantaji
Ishiteji
Taizanji
Enmyōji
Temples 54 à 65
Enmeiji
Nankōbō
Taisanji
Eifukuji
Sen'yūji
Iyo-Kokubunji
Yokomineji
Kōonji
Hōjuji
Kichijōji
Maegamiji
Sankakuji
Kanjizaiji
Ryūkōji
Butsumokuji
Meisekiji
Daihōji
Iwayaji
Temples 46 à 53
Jōruriji
Yasakaji
Sairinji
Jōdoji
Hantaji
Ishiteji
Taizanji
Enmyōji
Temples 54 à 65
Enmeiji
Nankōbō
Taisanji
Eifukuji
Sen'yūji
Iyo-Kokubunji
Yokomineji
Kōonji
Hōjuji
Kichijōji
Maegamiji
Sankakuji
Pour toute cette série de temples, vous pouvez toujours cliquer sur le lien suivant (toujours le même) et ensuite cliquer sur les temples avec leur nom en bleu:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henro.htm
Enfin pour les derniers temples, du 66 au 88 la thématique est celle de l'entrée au nirvana.
Temples 66 à 72
Unpenji
Daikōji
Jinnein
Kan'onji
Motoyamaji
Iyadaniji
Mandaraji
Unpenji
Daikōji
Jinnein
Kan'onji
Motoyamaji
Iyadaniji
Mandaraji
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henrosanuki1.htm
Temples 73 à 88
Shusshakaji
Kōyamaji
Zentsūji
Konzōji
Dōryūji
Gōshōji
Tennōji
Sanuki-Kokubunji
Shiromineji
Negoroji
Ichinomiyaji
Yashimaji
Yakuriji
Shidoji
Nagaoji
Ōkuboji
Shusshakaji
Kōyamaji
Zentsūji
Konzōji
Dōryūji
Gōshōji
Tennōji
Sanuki-Kokubunji
Shiromineji
Negoroji
Ichinomiyaji
Yashimaji
Yakuriji
Shidoji
Nagaoji
Ōkuboji
Pour plus d'informations sur ces temples, cliquez sur le lien suivant:
http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/henrosanuki2.htm
En plus des 88 temples, il existe 20 autres temples (eux aussi bouddhistes) que l'on peut visiter. Si l'on visite les 88 temples + les 20, cela augmente le nombre de kilomètre et la durée du pèlerinage. Au total sur l'île il y a donc 108 temples, un chiffre symbolique pour le bouddhisme, 108 étant le chiffre des péchés qu'il existe dans cette religion/philosophie. J'en profite pour faire une petite parenthèse et un gros hors sujet: voilà pourquoi dans Saint Seiya l'armée d'Hadès est composée de 108 Spectres, il y en a un par péché.
Pour réaliser le pèlerinage, il y a aussi une tenue traditionnelle à porter:
Les 108 temples de l'île (les 88 + 20) sont associés à Kobo Daishi Kukai. L’histoire dit que Kobo Daishi Kukai entreprit ce voyage pour sa propre formation il y a 1200 ans.
Kukai (31 juillet 774 - 22 avril 835), plus connu sous le nom de Kobo-Daishi , est le saint fondateur de l'école bouddhiste Shingon ; il est aussi une figure marquante de l'histoire du Japon : son esprit universel a fortement influencé la culture et la civilisation japonaises. Il était non seulement un grand religieux, mais aussi un éminent homme de lettres, un philosophe, poète et calligraphe. Toute sa vie il manifesta une grande bienveillance pour tous les êtres, et c'est pour cette raison qu'il est encore, de nos jours, si populaire au Japon.
Au début de l’époque Edo, ce pèlerinage est devenu populaire auprès du grand public, faisant de la région un centre religieux et ce pèlerinage le 1er du Japon. De nos jours, près de 500 000 personnes entreprennent ce pèlerinage chaque année. Parmi les pèlerins, des touristes venus du monde entier effectuent le pèlerinage.
Bien entendu, à l'origine ce pèlerinage avait une fonction purement religieuse et formatrice. Lors de l'ère d'Edo, ce voyage commence à prendre une connotation nouvelle: celle du plaisir ou le changement de l'ordinaire.
Kukai (31 juillet 774 - 22 avril 835), plus connu sous le nom de Kobo-Daishi , est le saint fondateur de l'école bouddhiste Shingon ; il est aussi une figure marquante de l'histoire du Japon : son esprit universel a fortement influencé la culture et la civilisation japonaises. Il était non seulement un grand religieux, mais aussi un éminent homme de lettres, un philosophe, poète et calligraphe. Toute sa vie il manifesta une grande bienveillance pour tous les êtres, et c'est pour cette raison qu'il est encore, de nos jours, si populaire au Japon.
Au début de l’époque Edo, ce pèlerinage est devenu populaire auprès du grand public, faisant de la région un centre religieux et ce pèlerinage le 1er du Japon. De nos jours, près de 500 000 personnes entreprennent ce pèlerinage chaque année. Parmi les pèlerins, des touristes venus du monde entier effectuent le pèlerinage.
Bien entendu, à l'origine ce pèlerinage avait une fonction purement religieuse et formatrice. Lors de l'ère d'Edo, ce voyage commence à prendre une connotation nouvelle: celle du plaisir ou le changement de l'ordinaire.