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Le kimono [GON]

      
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# Le kimono [GON] - Posté Mar 25 Oct 2011 - 16:55











Le kimono (着物, de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais.
Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, judogi, karategi).
Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements ; de nos jours il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.









# Un vêtement idéal pour être décoré

Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement.
Le kimono est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte.
Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode ).
Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse.
Il est tenu en place par une large ceinture appelée obi qui permet de distinguer certains groupes dans la société ; nouée dans le dos habituellement, elle était nouée sur le devant pour les prostituées.

Les tissus sont variés, comme le lin ou la soie, mais aussi la ramie, la fibre de mûrier, le chanvre et les modes de tissage très nombreux aussi : taffetas, sergé, satin, satin damassé, crêpe ou gaze.
Le choix des tissus et le fait qu'ils soient superposés ou ouatés permet de produire des vêtements adaptés aux saisons.

Les kimonos offrent de vastes surfaces qui ne tiennent pas compte de l'anatomie, pas plus de l'homme que de la femme, et ces surfaces sont le support privilégié de l'expression artistique japonaise.
Les kimonos anciens sont décorés par des motifs traditionnels (pin, bambou, tortue, libellule, roue, cerisiers, pivoines, mauves, iris, rochers, eau courante, vagues, paysages dont certaines vues célèbres, jeux de go, etc.) symboles des vertus pour certains et permettant d'inclure aussi des motifs qui sont, eux-mêmes, des scènes parfois très complexes, comme paravents, rideaux portables, éventails et peintures sur rouleau vertical, qui mettent ces images en abyme.
Le décor permet aussi d'introduire des motifs géométriques simples, tels que quadrillages, losanges, motif hachuré de rideau en lattes de bambou déroulé, ou complexes comme les nœuds cérémoniaux (noshi).
Tous ces motifs étant dispersés ou groupés, voire superposés, mais avec de larges espaces vides qui font « respirer » ces compositions.


Les peintres japonais ont donc créé des catalogues de décor pour kimonos (hinagata bon), comme Moronobu et Sukenobu, dès le premier quart du XVIIIe siècle.
Ces catalogues étaient édités chaque année.
Pour les dessins les plus en vogue on procédait à des éditions spéciales.
Après que la cliente ait choisi le motif parmi les catalogues qu'on lui proposait, le vendeur notait précisément la commande dans un carnet.
Puis il faisait un dessin, grandeur nature, en spécifiant tous les détails et il transmettait ce dessin aux artisans avec le tissu.

Les pratiques décoratives sont nombreuses : la teinture peut être appliquée directement au pinceau ou au pochoir, ou bien en réservant, en protégeant certaines zones qui resteront blanche, soit par nouage, soit en liant l'étoffe à l'aide d'un fil - le shibori utilise coutures, nœuds et pincements - soit et en appliquant la couleur à l'intérieur des zones limitées par de l'argile, de la cire ou par un filet de colle de riz.
Il s'agit alors du procédé yuzen, qui permet de tracer les lignes de contour et intérieures au motif.
Le yuzen permet de peindre dans ces zones limitées, en appliquant éventuellement des dégradés et en fonction des traits du motif, à l'intérieur de ces zones, qui resteront blanc (la colle de riz étant lavée après le fixage des teintures).
Le yuzen permet aussi de protéger de larges surfaces qui ne prendront pas la teinture appliqué à la pièce de tissu.









# Histoire


Des vêtements différents selon les saisons, les textiles…




Le kimono se nomme aussi gofuku (呉服, littéralement le vêtement des Wu).
Les premiers kimonos ont été largement influencés par les vêtements traditionnels chinois de la période Tang, connus aujourd'hui sous le nom de hanfu (漢服, kanfuku), littéralement vêtement des Hans.
L'établissement d'ambassades en Chine a favorisé l'adoption par le Japon de nombreuses traditions chinoises depuis le début du Ve siècle.
Les traditions vestimentaires, dont une forme de « proto-kimono», ont commencé à être copiées dès la période Asuka et surtout pendant la période Nara.

Cependant, c'est surtout au cours du VIIIe siècle que la mode chinoise devient populaire au Japon, notamment avec l'adoption du décolleté féminin.
Au cours de la période Heian au Japon (794-1192), le kosode désigne un vêtement aux emmanchures étroites, au contraire de l'osode, aux manches longues.
Les aristocrates portaient un kosode de soie comme vêtement de dessous, recouvert par une ou plusieurs robes à larges manches.
Aux époques Kamakura (1185-1333) et Muromachi les guerriers portent l' osode pour les cérémonies et le kosode, en soie décorée, pour le quotidien.
Pendant la période Muromachi (1392-1573), le kosode a commencé à être utilisé sans le pantalon (hakama ).
À l'époque Momoyama (1573-1603) certains marchands se sont considérablement enrichis et ils commencent à porter un type de kosode semblable à ceux portés par les guerriers, sans autre vêtement dessus.
C'est à cette époque que l'art des textiles s'épanouit.
Le dos du kosode, toujours visible, favorise le recours aux grands motifs.
À la fin du XVIe siècle le kosode est devenu le vêtement le plus porté, hommes et femmes confondus, parmi la population très aisée.

Le terme « kimono » apparaît au XIIIe siècle.
Ce mot, à l'époque Momoyama (1573-1603), tel qu'il est employé dans les rapports de missionnaires portugais, permet de supposer qu'il est devenu synonyme de kosode.
Au cours de l'époque d'Edo (1600-1868) le terme kosode reste, quasiment, le seul employé.
Il désigne un vêtement aux "manches courtes", des manches tubulaires dont l'ouverture était juste assez grande pour le passage de la main et du bras.
L'osode ayant des manches longues.

À la période Edo (1603-1867), et dès le XVIIIe siècle, de grands magasins spécialisés apparaissent.
À cette époque les manches sont devenues plus longues, spécialement pour les jeunes filles.
C'est le furisode.
Le obi est devenu plus répandu dans de nombreux style suivant les modes.
Depuis lors, la forme basique du kimono, tant chez la femme que chez l'homme, n'a presque plus évolué.
Ceux réalisés avec talent dans des matériaux précieux sont considérés comme des œuvres d'art. Ces sont des objets de luxe, aujourd'hui comme hier.

Le kimono est adapté à telle saison selon son type.
Ce type de kimono peut ainsi se décliner selon ses composants :


  • le katabira, en fibre de raphia, non doublé, pour l'été

  • le hitoe, en soie, non doublé, pour l'été

  • l'uchikake, en soie, doublé et matelassé, sans ceinture, pour l'hiver



Le furisode est un kimono à manches longues.
Souvent en soie, doublé, il possède un fin matelassage et des manches longues et pendantes.
On emploie souvent le terme kimono pour désigner un furisode.

Uchikake


Katabira


Furisode


Hitoe



Déclin et usage actuel



Le kimono, en tant que vêtement professionnel, a été maintenant remplacé par le costume occidental comme vêtement de tous les jours.
Après un édit de l'empereur Meiji, les policiers, les agents des transports publics et les professeurs ont adopté la tenue occidentale.
Ces vêtements ont ensuite été adoptés par l'armée et les écoles.
Après le tremblement de terre de Kantō en 1923, les personnes portant des kimonos ont souvent été victimes de vol à la tire.

L'association des fabricants de vêtement pour les femmes et les enfants (東京婦人子供服組合) a promu les vêtements occidentaux.
Entre 1920 et 1930, l'habit de marin a remplacé le port du hakama à l'école.
L'incendie de l'entrepôt de Nihonbashi à Shirokiya en 1923 est parfois considéré comme le catalyseur du déclin du port du kimono en vêtement de tous les jours (même si cela est probablement un mythe urbain).

L'uniforme national, le kokumin-fuku (国民服), un vêtement occidental, a été rendu obligatoire pour les hommes en 1940.

Aujourd'hui, les Japonais portent couramment des vêtements occidentaux, bien que la tradition du kimono reste ancrée dans la culture, déclinée dans sa version simplifiée très usitée, le yukata.
En Occident, les kimonos sont devenus un article de mode dans les années 2010.

Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs millions de yens (plusieurs milliers d'euros), et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans (成人式, seijin shiki), où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle.

Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion.
Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mûr, etc.) et parfois aux saisons.
Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion.

Le marché du kimono, selon une étude de l'institut de recherche Yano, a culminé à 1 800 milliards de yens (près de 14 milliards d'euros) en 1975 mais est tombé à 278,5 milliards de yens en 2016 (2,1 milliards d'euros).






# Types de kimonos


Pour les femmes


Le choix d'un kimono est très important ; le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis.
Tout d'abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l'événement.

En ordre descendant de formalité :

  • Kurotomesode (黒留袖) : kimono noir avec des motifs seulement en dessous de la taille.
    Le kurotomesode est le kimono le plus formel pour les femmes mariées.
    Il est porté aux mariages par les mères des mariés.
    Un kurotomesode a cinq kamon (blasons de famille) : un sur le dos de chaque manche, un au milieu du dos, et un sur le devant de chaque épaule.

  • Furisode (振袖) : furisode se traduit littéralement par « manches flottantes » — en moyenne, les manches d'un furisode mesurent entre 100 et 110 centimètres de long.
    Le furisode est le kimono le plus formel pour les femmes célibataires (non mariées).
    Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement ; c'est ce kimono qui est porté au seijin shiki, ainsi qu'aux mariages, par les jeunes femmes de la famille des mariés.

  • Tomesode (Irotomesode) (色留袖) : ressemble au kurotomesode, mais en une couleur (pas de noir).
    Comme le kurotomesode, les motifs se trouvent seulement en dessous de la taille.
    Un tomesode est légèrement moins formel qu'un kurotomesode ; il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés.
    Un tomesode peut avoir trois ou cinq kamon.

  • Hōmongi (訪問着) : se traduit littéralement « vêtement de visite ».
    Caractérisé par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu'en dessous de la taille, un hōmongi est un peu plus formel que son cousin le tsukesage.
    Le hōmongi peut être porté par les femmes mariées et célibataires ; ce sont souvent les amies de la mariée qui le porteront aux mariages.
    Un hōmongi peut aussi servir aux sorties formelles, telles des galas.

  • Tsukesage (付け下げ) : un tsukesage a des motifs plus modestes et qui sont moins continus que ceux des hōmongi.
    Il peut être porté par les femmes mariées et célibataires.

  • Iromuji (色無地) : kimono d'une seule couleur, qui peut être porté par les femmes mariées et célibataires.
    Il est surtout porté pour le chanoyu, cérémonie du thé.
    La soie peut être un jacquard (rinzu), mais n'a pas de motifs coloriés.

  • Komon (小紋) : petit motif.
    Il s'agit d'un kimono avec un motif répétitif.
    Ce kimono est assez informel, et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli obi pour manger au restaurant.
    Les femmes mariées et célibataires peuvent le porter.

  • Edo komon (江戸小紋) : un type de komon caractérisé par de minuscules points qui forment des motifs.
    La technique de teinture Edo komon a ses origines dans les samouraïs de la période Edo.
    Un Edo komon est aussi formel qu'un iromuji ; quand il comporte des kamon (un seul kamon étant le plus courant, mais il en existe avec trois), il peut être porté aux mêmes événements qu'un tsukesage ou houmongi.

  • Yukata (浴衣) : vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre.
    Les yukata sont portés en été, aux festivals, par femmes, hommes et enfants.
    Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l'établissement, on parle alors de yukatabira.




Savoir endosser le vêtement traditionnel fait partie de la bonne éducation d'une femme, même si, dans le mode de vie actuel, elle a peu l'occasion de le porter.
L'enseignement de cet art est en plein essor et les établissements spécialisés prolifèrent.
À la fin de chaque session, l'école organise une fête en l'honneur des lauréates.
Celles-ci reçoivent alors un diplôme dûment avalisé par les autorités.

Pour les hommes


Alors qu'il faut une dizaine d'accessoires pour s'habiller dans un kimono de femme, les ensembles masculins sont plus dépouillés, comportant un maximum de cinq accessoires (sans compter les chaussettes tabi et les sandales zori ).

De nos jours, les principales différences entre les kimonos féminins et masculins sont les motifs et la couleur.
Un kimono d'homme est sombre et, le plus souvent, d'une seule couleur : noir, bleu indigo, vert foncé, parfois marron.
Les motifs, s'il y en a, sont subtils, et se trouvent plutôt sur les kimonos informels.
Ces derniers peuvent être de couleur plus vive aussi : violet, vert et bleu plus clairs.
Les lutteurs de sumo portent parfois des couleurs très vives, comme rose fuchsia.
Dans sa forme, le kimono homme se différencie par l'attache des manches, les manches des hommes sont presque totalement reliées au reste du kimono et fermées, alors que celles des femmes sont largement ouvertes et très détachées.

Le kimono le plus formel pour un homme est de soie noire, avec cinq kamon (un dans le dos, un au dos de chaque manche et un sur chaque côté de la poitrine).
Puis par ordre, le nombre de kamon fait un kimono un peu moins formel : trois kamon (sur le dos et la poitrine), un kamon (sur le dos).

Un homme peut rendre presque n'importe quel ensemble plus formel en portant un hakama ou un haori (veste courte).







# Accessoires et vêtements associés


  • Zōri (草履) : sandales couvertes de tissu, de cuir, ou de paille tissée.
    Les zori peuvent être très élaborés, ou très simples.
    Ils sont portés par les hommes, les femmes et les enfants.

  • Geta (下駄) : sandales de bois portées en été, on les voit surtout avec des yukata.
    Les geishas portent un style légèrement différent et plus formel.

  • Tabi (足袋) : chaussettes qui montent jusqu'aux chevilles, avec le gros orteil séparé des autres.
    Ils sont portés avec les sandales traditionnelles.

  • Waraji (草鞋) : sandales de paille tissée. Portés par les moines.

  • Hakama (袴) : vêtement couvrant le bas du corps, très ample, porté traditionnellement par les hommes, les femmes le réservant à certaines cérémonies (ou, anciennement, aux voyages à cheval).
    Le hakama peut prendre deux formes : celui d'un pantalon (avec une séparation entre les jambes) ou celui d'une jupe.
    Il est porté par-dessus un kimono.
    Traditionnellement, les samouraïs (hommes et femmes) portaient les hakama de type pantalon, tandis que ceux de type jupe étaient plutôt portés par les moines et les hommes âgés.
    De nos jours, le hakama est utilisé dans certains arts martiaux.
    Un hakama a plusieurs plis, un koshiita — partie renforcée au milieu du dos, et des himo — lanières.
    Les hakama ont plusieurs niveaux de formalité, d'après leur couleur et motif.
    Les ensembles masculins les plus formels comportent souvent le hakama, alors que ce n'est pas le cas pour les ensembles féminins.

  • Haori (羽織) : veste qui tombe aux hanches ou jusqu'aux genoux, et qui ajoute un peu de formalité, mais n'est pas portée par les femmes dans leurs ensembles les plus formels.
    À l'origine, le haori était porté seulement par les hommes, jusqu'à la période Meiji, où il a été adopté par les femmes.
    Les haori féminins sont plus longs que ceux des hommes.

  • Haori-himo : corde tissée qui ferme le haori. Les plus formels sont blancs.

  • Obi (帯) : sorte de ceinture large et très longue, faite de tissu.
    Les obis des hommes mesurent environ 8 cm en largeur, alors que celles des femmes font au moins 12 cm jusqu'à 30 cm de largeur, la moyenne étant 15 cm.
    Comme les kimonos, les obis sont choisies pour la formalité (ou non) d'un événement.

  • Nagajuban (長襦袢, « sous-vêtement long ») : sous-vêtement similaire au kimono.
    Il est utilisé pour éviter le contact avec la peau du porteur et garder le vêtement extérieur propre.
    Seul le bord du col du nagajuban est visible sous le kimono. Certains nagajuban ont des cols remplaçables.

  • Datejime (伊達締め) : ceinture pour aplatir et maintenir en place le kimono ou le nagajuban.
    Les datejime traditionnels sont en soie ou en lin, pendant que les versions plus modernes sont en tissus élastiques ou en velcro.









# Quelques photos













Plus d'infos : wikipedia


Tags : # japon #mode #kimono